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[RP] "Hey, tu tires ou tu pointes!"

Poppins
RP du concours de tir à l'arc, ouvert à tous évidemment.

Le 07/04/1463, à Marseille dans la taverne municipale, aux environs de 22H

La soirée est bien entamée déjà, faite de rires, de bières, de coups, de drames et de larmes.

Marie fait connaissance avec les Marseillais et retrouve avec bonheur Kachi, Anzi, Bart, Satine et Vic.
Fez qui les a abandonnés sur place pour filer dare dare rejoindre son obsession sur Marseille fait celui qui a raté son pari, et vole des baisers pas discrets.
Bart et Anzi se battent comme des chiffonniers, partageant avec amitié coup sur coup. L'ambiance est survoltée. Les autres crient, les encouragent. Marie donnent des gifles dans le vide, galvanisée par l'ambiance, et exhorte les combatants en criant plus fort que les autres: une fois pour l'un, la fois d'après pour l'autre. Une arcade est peu à peu amochée pendant que la lèvre de l'autre se déforme déjà.

Et la bière coule encore et encore.

Le maire les rejoint, le roux, le potentiel futur père de l'enfant de Marie selon Satine; et Alejandro, le prévôt: l'autre futur potentiel père, toujours selon Satine.
Et c'est cette dernière, cette adorable amie, qui lance la conversation sur le concours de tir à l'arc, essayant de motiver la troupe. Marie se rappelle lui avoir promis d'essayer.
Elle ouvre donc la fenêtre. Il fait nuit noire dehors, mais imbibée comme elle est, elle n'en a cure. Elle fait chercher un arc et quelques flèches et vise ce qu'elle croit être la cible.


"Je tiiiiire....vas-yyyyyyy, FILE comme le vent!"
Ploc!
Ploc!
Ploc!
Ploc!


Quatre flèches à terre, au pied de la fenêtre, tombées là sans bruit dans ce vacarme général.
Marie tire la dernière, prenant son temps; un oeil fermé comme elle voit faire parfois. La nuit noire ne l'aide pas...Mais elle laisse échapper l'engin qui file dans les airs cette fois, frôlant un passant qui passait par là.
Un gamin chargé des points lui rapporte son score.

Dans le mille m'zelle!!! Enfin presque!!
207...

Et dans cette nuit joyeuse, au dit score, on peut alors entendre la taverne exploser d'un rire tonitruant.
A défaut de gagner, Marie aura au moins fait rire son monde,.

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Kachina
Pour ceux qui ignorent comment faire ig pour le concours d'archerie : onglet Lice,puis tournoi d'archerie et jouer


"J'aimerais vous dire que je pourrais vous donner des cours de tir à l'arc. Poser mon menton sur votre épaule et murmurer à votre oreille quelques instructions évasives, un bras fermé sur votre taille, l'autre dans l'axe de la flèche. "

Vu comme ça, franchement c'est facile.
C'est certain que ça fera mouche.
Le maitre semble talentueux et nul doute que l'élève sera plutôt douée.
Là où ça se corse, c'est au niveau des lots.

Un tavernier du Poitou a offert une danse privée au vainqueur.
Du coup Kachi s'est vu quasi obligée, de renchérir.
Si c'est un homme qui gagne, elle lui offrira un diner aux chandelles, si c'est une femme.........
Une femme aussi, tiens.......
Dans les deux cas, le tavernier ne sera pas privé de danse.

Elle a soufflé ça à l'oreille d'Ayme dès leur arrivée. Histoire que la troupe ne ramollisse pas trop à rester assis sur les bancs usés des tavernes locales.
Un concours à l'arc pour tous.
Histoire aussi de montrer aux habitants qu'ils n'étaient pas tous de féroces sanguinaires.

Et l'ami des jeunes années, qu'elle surnomme affectueusement le Vil Flatteur, parce qu'il savait à merveille complimenter les donzelles du village, a organisé l'événement.
Sat ne voulant pas être de reste à lancé ce pari fou qu'il y ait plus de 36 participants.
Pourquoi 36 ? demandez à Sat.


Bien sur, Mary qui n'aime rien faire comme tout le monde, s'exerce depuis l'auberge municipale. Et de nuit en plus. Alors la Brune la soupçonne d'être la cause de ce bout de queue qui manque au chat depuis ce matin .

A vrai dire, Kachi n'a jamais été douée au tir à l'arc. Le père qui tenait son bras, prodiguait des conseils ,n'a pas eu le temps de finir de lui apprendre à tirer qu'il était déjà pendu haut et court.
Elle n'a pas pu pendant des années, sortir le précieux objet du drap de lin dans lequel elle l'avait rangé. Certains souvenirs vous déchirent le coeur.


Pourtant aujourd'hui, elle le tient en main, fermement alors qu'elle arrive sur le terrain de lice après avoir évité par je ne sais quel miracle, les flèches assassines d'un Fez qui s'entraine comme un beau diable.
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Kalie_
Etre archer ça s'apprend !

Dans quelle galere , et c'était bien le mot notre balafrée s'était fourrée.
Un tournoi d'archer , pfiouuuu y'avais bien longtemps que la Moumie avait brassé un tel engin .
Bref , a coeur vaillant rien d'impossible , pour 5 ecus , elle avait eu droit a un carquoi et quelque fleches .

Quelques minutes d'observations pour se rappeller , ou bien pour s'imprégner de la serenitude et du serieux des archers pro present ici.
Remue meninge en action , visualisation des actions , puis repetitions dans sa tete de *Kinder*

Bon, elle avait tout , enfin elle avait essayé de tout comprendre , sauf qu'elle avait compter sans le vent...grmmmf .
Et encore , elle etait nette , comprenez bien que nette veux dire pour la Balafrée , sobre .
Elle a perdue cette habitude de picoller a tout va .
Et c'est bien dommage d'ailleurs, faudra remedier à ça au plus vite se dit elle .
La sensation commençait a faire effet et v'la la tremblotte qui l'a prend .



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Umbra
Les rayons d'un soleil doux avaient insidieusement pénétré dans sa chambre d'appoint. L'Ombre avait beau se terrer sous les draps pour y échapper, la literie, soudainement, se trouvait immensément vide. D'un bond, la Noiraude s'extirpa du lit, affrontant les cruels sillons solaire à pleine vue.

Mick? Mick?!

Les yeux refermés à cause de l'éblouissement, l'ouïe resta aux aguets mais rien. Pas un bruit dans la chambrée ni dans le couloir. Rouvrant ses pupilles de jais sur les lattes du planché, un lourd soupir pesant sur son coeur lui vidait les poumons.

A peine pointe l'aurore que le voilà est déja parti...
Nuance, il n'est jamais venu, Ombeline.

Un gémissement plaintif retentit dans la pièce vide tandis que la silhouette recousue des pieds à la tête chancela à gauche à droite pour regrouper ses vêtements éparpillés. Des cadavres roulaient entre ses enjambées et la migraine couronnant sa gueule de bois ne firent que confirmer ses doutes sur la veille.

Encore?
Toujours, tu veux dire... Celle-là date pas d'hier.

Une fois, vêtue et avoir fait un peu de rangement, Umbra se rassit près de la fenêtre et observa la vie défiler sous ses yeux inertes.

Tu comptes encore passer ta journée ici?
Oui.
Mais c'est ridicule! Tu es à Marseille!
Quand bien même?
Sors donc visiter un peu! Les rumeurs disent qu'ils ont un jeu de cartes typique ici.
Ces même rumeurs donnés par ceux qui me traquent?
Ils ne te traquent pas, ils te surveillent.
C'est la même chose.
...
Si je meurs, tu meurs.

Énième soupir bruyant.

J'en ai vraiment marre de vivre avec toi.
Bah, dégage.
Hinhin. Si je le pouvais, ce serait déjà fait.
Sauf que tu ne le peux pas alors ferme-là et laisse-moi réfléchir.
...
...
...
...
Tu sais que je le comprends Micka, hein. C'est vraiment pas facile de vivre avec une femme comme toi. Tu ris jamais, t'es pas agréable et tu tues même plus. T'es un vrai légume et je me demande bien ce qu'il fout encore avec toi sérieusement. La petite rouquine, je l'aimais pas parce qu'elle me volait ma place mais lui, mauvais diable, s'il pouvait te garder encore un peu. Il te fait tellement mal...Hein, Ombeline? Tu souffres à ses côtés, n'est ce pas?
Tais-toi.
Aaaaah! J'ai raison. Tu sais, je le sens au fond de toi. J'habite ta noirceur et quand tu le vois, elle est encore plus sombre... Pourquoi tu...
C'est bon, t'as gagné, je vais prendre l'air.
Putain, Ombeline, restes ici! On a pas fini de parler! Ombeline, reviens!

La dextre gantée s'écrase mollement sur le faciès fatigué de la mercenaire. Sur le seuil de l'auberge, elle a déjà envie de rebrousser chemin et de remonter dans son petit nid...A l'abri. L'oeillade sombre lorgne le carreaux loué puis emboite le pas dans une direction quelconque.

Hors de question de l'entendre à nouveau, grommelle la Corneille dans son haut col brun. Ses bottes arpentent les rues animées de la cité, à plusieurs reprises, la dextre se lance à quelques escamotages plus ou moins fructueux mais rien de bien glorieux en somme. Sa promenade de santé la mène paisiblement vers la lice où quelques étalages d'archerie ornent le parvis de l'arène.

Un balayage des environs lui fait comprendre ce qu'il se passe dans les environs. Si les paysans sourient à l'idée de tenir un arc et que les vendeurs se régalent de leurs bénéfices, c'est que ça pue le tournoi à plein nez. L'attention se pose distraitement sur un compétiteur et une nuée de souvenirs ressurgissent dans la caboche brune. Son homme aurait toutes ses chances à ce genre de concours. Etait-il au courant de ce dernier? S'était-il inscrit? Ni une, ni deux, l'Ombre accoste un vendeur à la mine enjouée:


Et pour vous, ma bonne dame? Un petit arc pour un futur robin des bois?
Dix carquois, je vous prie.
C'est noté, je...dix car QUOI?!


La froideur naturelle et le dédain lisible sur ses traits amers calmèrent le marchand qui reprit plus sérieusement.

Vous savez, ma bonne dame, dix carquois, c'est quarante flèches, hum? Vous en avez besoin que de quatre sur le champ de tir... Vous êtes sûr de vouloir les dix? Parce qu'entre vous et moi...

Stoïque, Umbra laissa le regard dubitatif de son interlocuteur détailler son allure. Certes, ses frusques de bonne facture d'origine commençaient à sérieusement s'abimer, rendant sa tenue autrefois fort classieuse à un épouvantail poussiéreux.

Vous pensez avoir les moyens de vous les offrir?

A l'interrogation, un sourire sardonique brisa la platitude de ses lippes. Ce genre de questions l'amusait toujours sans réellement savoir pourquoi dans le fond. Qu'importe se dit-elle en haussant légèrement les épaules. Décrochant les trois aumônières fraichement cueillies, le vendeur grimaça en comptant leur compte-tenu.

Il y a sept écus de trop, dame...
Ce sera pour le transport. Livrez-les à l'Auberge près de la Mairie. Je vous en serai reconnaissante.


Sans plus attendre, les talons vrillèrent et saluant le marchand désemparé de cette étrange transaction, Umbra disparut dans la foule.
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Diane...
La blondinette avançait d'un pas bien décidé. Elle avait été en taverne, un soir plus tôt, où avec ses nouvelles connaissances, elles s'étaient lancées le défi, de réunir plus de 36 participants au tir à l'arc.
Il était évident qu'il fallait qu'elles soient dans les premières à s'y rendre, afin de montrer l'exemple.

Elle arriva sur les lieux, quelques personnes étaient là, dont certains avaient déjà fait quelques jolis scores.
Elle alla biser ses amies, puis Fred et déposa une tendre bise sur la joue d'Aymeric aussi et salua les autres hommes présents.

Lorsque ce fut son tour, elle saisit l'arc tendu et prit une flèche.
Elle avait toujours cette appréhension pour les armes et n'en était de ce fait point à l'aise avec telle chose entre ses petites mains fines.

La peur de transpercer quelqu'un par mégarde, l'effrayait au plus haut point.

Elle visa doucement la cible, plissant doucement les yeux, son petit nez retroussé. Et la crainte étant, ferma les yeux pour tirer.

Flèche vacillante, cœur battant, tour accompli, elle rouvrit ses petites prunelles azuréennes, pour voir que la chance de débutante, ne lui avait point fait défaut cette fois encore.

Elle regarda autour d'elle, voir un peu si elle n'avait blessé personne et soupira de soulagement, lorsqu'elle vit que tel n'était point le cas.

Certes, elle n'avait point un meilleur score que dans le dernier tournoi, mais au moins, elle n'en était guère non plus ridicule.

Elle se recula quelques peu et partit faire un brin de causette avec ses amis.
Lucian..
Il etait arrivé a Marseille voici quelques jours . l'ambiance du village détonnait pas rapport à tout ce qu'il avait vu à travers les divers royaumes qu'il avait traversé. Vivant, vivifiant, l'air de Provence avait un charme particulier . Il allait rester ici, cela etait une evidence .

Pris dans la tornade sudiste, on l'avait un peu .. défié à se rendre au tournoi d'archerie . Et qui defie un Lucian, voit un Lucian arriver . Un salue aux filles presentes et qui l'avait si bien accueilli . Il eur en etait vraiment reconnaissant, ayant rarement connu un village si agreable .

Revenons donc au concours, Il n'etait pas le plus à l'aise avec un arc . C'etait tellement aleatoire comme arme, autant que redoutable si bien utilisée . Il valait mieux une bonne épée, c'etait plus direct . Quoique le lancer d'épée ce n'etait pas encore pou aujourd'hui . Pour l'heure il fallait tenter de se concentrer

Prenant le carquois, il en sortit une fleche, banda l'arc et tenta de viser comme il pouvait . Non il ne fermait pas les yeux, c'etait une tactique certes, mais ca risquait de devenir dangeureux .

Et Plusieurs flèches plus tard, il s'avanca voir son resultat, Certaines flèches bien placées, d'autres ayant faillit faire un massacre parmi la populace. Il ne s'en tirait pas si mal, ou du moins il n'etait pas dernier ! Defi relevé et accompli !
Bebert
Un tournoi d'archerie, cool! C'était les premiers mots qui lui venaient en tête lorsqu'il apprit que la ville organisait ce tournoi, lui qui s'était de long moment disputé le titre de meilleur archer de Montélimar avant de laisser le titre aux plus grands et plus forts que lui.

C'est donc tout content qu'il arrive en lice là où était organiser le concours. Il n'y avait pas trop de foule, il décide donc de prendre le carquois offert, puis ouvre sa petite bourse. Il sort une dizaine d'écus et la tend à la vendeuse agréée par la mairie.


Bonjour! Je voudrais deux carquois en plus s'il vous plait. Merci!!

Il prend les deux carquois supplémentaires et s'avance au pas de tir. Tout d'abord, il teste l'arc, cherche le meilleure manière de saisir l'arc pour qu'il ne tremble pas et améliorer ainsi sa précision. Il tire fort sur la corde à plusieurs reprises en relâchant doucement pour s'habituer à la force de tension. Un petit échauffement des bras plus tard, et le voilà prêt pour sa première tentative. L'arc bien tendu, l’œil perçant tel celui d'un faucon, il décoche sa première flèche qui fuse directement dans le rond jaune. Il était content, l'arc lui obéissait et les 3 autres flèches suivaient leur prédécesseur. Il serra le poing en guise de victoire, mais pourtant le chemin était encore long, il n'avait tiré que sur la première cible, la plus facile, restait la suivante qui allait être déjà plus intéressante et enfin la dernière, la plus loin, celle qui ne doit pas être faite pour les enfants...

Bon, à la suivante. J'espère qu'il n'y aura pas trop de vent, ça fait bouger mes flèches, c'est nul!

Il s'assoit un moment, laissant passer une petite bourrasque qui était venue comme une trouble fête. Il se repositionne devant la deuxième cible, celle là est un peu plus loin et demande donc plus de concentration et de patience. Il mouille son doigt et le lève pour déterminer le sens du vent. Il retend son arc, l’œil se plisse plus légèrement que la première fois. Il retient quelques secondes sa respiration puis laisse filer la première flèche qui vole avec grâce, mais qui termine sa course un peu trop en bas.

Mince, pas assez fort.

Il recommence son manège, mais cette fois ci, il lève un peu plus son arc. La deuxième préfère danser avec le vent et s'exporte sur la droite. C'était sûr, cette cible là lui donnait du fil à retord, mais heureusement, car où est la plaisir si la difficulté n'est pas là? Sans perdre patience, sans s'empresser, il décoche sa troisième flèche puis la quatrième. L'effort mis dans la puissance se ressent un peu dans la précision et apparemment la deuxième série de flèches préférait le rouge.

Il se rassoit un moment, pour souffler un peu, se reposer les bras et se préparer mentalement à la dernière, son Everest. Il regarde autour de lui pour vérifier la vigilance des juges. après tout ils ne remarqueront pas s'il s’avançait un petit peu. Mais un petit ''heum heum'' lorsqu'il franchit la ligne le rappelle très vite à l'ordre.


Pffffff, sont chiants eux, ils peuvent pas se contenter de regarder où vont les flèches..

Elle était là bas, bien trop loin pour lui, mais il fallait bien tenter sa chance. Bien sur qu'il avait la force pour l'atteindre, seulement ça lui demande beaucoup d'effort et sa précision allait terriblement en pâtir. Il respire un bon coup, vise avec son arc, retient encore sa respiration et tire de toutes ses forces. Le projectile fuse et se dirige vers la cible mais en fin de course, la flèche perd de sa vitesse et finit par atterrir sur la zone noire. Pas génial génial, mais la cible est atteinte, c'est déjà ça. Mais voilà que le vent revient à la charge et se mêle de son combat. Un combat perdu d'avance, il avait beau viser un peu à gauche, un peu à droite, un peu en l'air, le résultat était le même.

Il contemple les trois cibles et est plutôt fier. Il avait fait mouche à chaque fois et même si la dernière n'affichait que du blanc ou du noir, le principal était là. Sa réussite le mis de bonne humeur, il passa donc au deuxième carquois. Maintenant qu'il est bien chaud, et qu'il s'est habitué au terrain, c'est le moment d'en profiter. La deuxième participation est semblable à la première, à savoir tout dans le jaune sur la cible n°1, mi jaune mi rouge pour la deuxième et noir et blanc pour la dernière.

Seulement il y a du progrès, il force moins sur la dernière cible et commence à s'habituer au vent. La troisième série serait la bonne? Après avoir fait une formalité des deux premières, le revoilà face à l'indomptable. Le vent semble se reposer. Les deux premières flèches cependant ne dérogent pas à la règle et viennent s'enfoncer dans la zone noire, encore. Arrive la troisième. L’absence de vent lui facilite la tâche, et à peine la voilà partie qu'il est confiant. Et c'est justifié, elle vient se loger très proche du centre, dans la zone rouge.


Allez la même et ça serait génial

Il se saisit aussitôt de la dernière des dernières. Sa toute dernière munition, sa toute dernière chance. Il brandit son arc comme il venait tout juste de le faire, tire aussi fort et la laisse s'envoler. Il sert ses deux points, espérant qu'elle viendrait se coller à sa sœur. Et là, un léger coup de vent se fait sentir, la voilà qu'elle dévie légèrement sa trajectoire pour finir en plein cœur de la cible! De la chance? Il vous dira que non voyons, faut le laisser rêver cet enfant. Tout heureux il lâche son arc et cours en rond en sautant et criant.

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!!!!! J'ai gagnéééééééééééééééééééééééééééééééé!!!!!!!!!!!! Je suis le plus fooooooooooooooooooooooooooooort!!!

C'est donc tout sourire qu'il arrive au panneau des scores. On lui donne le sien: 1974 Et il est....5ème

Hein? Quoi? Mais j'ai mis dans le mille.... Pfffffff c'est de la triche, moi je joue plus...

C'est boudeur qu'il part, mais ça sera remotivé qu'il reviendra le lendemain.
Neolonie
Tirer à l'arc....
Un jour Micka avait tenté de lui apprendre, mais fidèle à elle-même, elle avait bazardé la leçon plus vite qu'il n'en fallait pour le dire.
Une histoire de corde pas bien tirée qu'elle niait, bien évidemment. Quelques grognements et noms d'oiseaux plus tard, la leçon était terminée.

Et plus jamais elle n'avait laissé quelqu'un vérifier la manière dont elle tenait la poignée, tirait la corde ou plaçait la flèche.
Mais il n'empêche qu'elle appréciait, parfois, s’entraîner seule. Ça ne durait pas longtemps, car le centre de la cible était rarement atteint.

Ce soir, elle est seule en taverne et entreprend d'écluser méthodiquement la moindre chope qui lui tombe sous la main. Des raisons de boire, elle vous en trouverait des tonnes.
D'autres aussi lui en trouveraient des tonnes.
Cherchez pas, vous saurez pas d'façon!
Et donc plus elle s'imbibe, plus Jactance a raison, elle cherche à faire des conneries. Ou plutôt à s'occuper d'une manière qu'elle pense intelligente, qui ne l'est que rarement.

Se cramponnant aux murs, Néo sort de la taverne et se précipite à pas trèsss lents vers la lice et le concours.
Vu qu'elle n'arrive pas à viser droit à jeun, autant essayer bien bourrée, des fois, sur un malentendu, ça pourrait fonctionner.

Fort heureusement, la lice est illuminée par des torches, ça aide à voir le sens du vent.
Foutu mistral de bord de mer, qui change toutes les minutes à peine!
Réclamation! l'prochain, faut l'faire à l'abri, dans l'église.
Au moins c'te grande pièce froide servira à quelque chose!

Une poignée d'écus pour acheter des carquois, elle ne vérifie même pas que les flèches soient droites ou non.
Elle vise, mais ça tangue, la mer bouge faut croire...
La flèche semble éviter systématiquement le centre de la cible, et plus cette dernière s’éloigne, plus ça devient épique.
Le dernier essai est un peu plus concluant que les autres, grâce à la chance, le sens du vent et l'âge du capitaine.

Tant pis, elle aura tenté!
De toute façon c'est pas sa faute, y a trop de cibles, elle savait pas si elle devait viser celle du milieu ou les jumelles sur les côtés!
Que faire?
Retourner en titubant se vautrer à l'auberge! Demain, elle essayera à jeun.
Ou pas!

_________________
Delfezzo

      [ Tribune, extraits choisis. ]

    Jour 1. +/- 700.

    De retour dans la tribune après une pause bouillabaisse ; ça va toujours, Jean-Flèche ?
    Ça va très bien, Guy ! Les participants sont nombreux en ce premier jour de tournoi et nous voyons s'avancer un damoiseau plein d'enthousiasme...
    Il s'agit d'un certain Fez... Inconnu au bataillon... Vas-y, mon gars !
    Quelle curieuse façon de tenir un arc...
    Je ne vous le fais pas dire, Jean-Flèche. Mais le voilà qui bande...
    Ah ! Les carottes sont cuites, Guy, le cochon est dans le maïs !
    Notre Robin des sous-bois s'apprête à décocher sa première flèche... eeeet...
    Qu'est-ce que... GUY ! A COUVERT, GUY !



      Jour 2. +/- 2000.

      Bien, sans plus attendre, laissons notre équipe de médicastres prendre soin de cette pauvre dame et accueillons notre prochain archer ! C'est ce vieux Fez, qui s'avance vers la cible nord ! On murmure qu'il s'est entraîné toute la nuit...
      Il a plutôt intérêt, hinhin.
      Bravo, Guy, vous l'avez vexé, voilà qu'il fait mine de nous viser.
      D'autant vous diraient que c'est quand il nous vise que nous sommes le plus en sécurité.
      Fez ! Cessez de faire le pitre et visez votre cible !
      Ah, on sent déjà un léger progrès au niveau du maniement de l'objet... Il a compris que ça marchait mieux à la verticale.
      Eeeet Fez encoche sa première flèche...
      Joli !
      Pas mal !
      Oh la belle ogive !
      Et c'est une première cible rondement perforée que notre archer délaisse pour s'attaquer à la suivante...
      ...
      ... Il semblerait que Fez soit déconcentré... Le public s'échauffe dans les gradins...
      ...
      ...
      Bon, Fez, vous la tirez, cette flèche ?
      Je crois qu'il regarde la brune qui s'exerce, là-bas. Fez ! C'est la lice ici, pas la foire aux galipettes !
      Ah... Il se reprend... Bande... Et...
      C'est du rouge ! Dites, ça doit être vrai qu'il s'est entraîné dans la nuit...

        Jour 3. +/- 1300.

        Et c'est sous un tonnerre d'applaudissements de la part des trois personnes encore dans le public que Fez fait son passage du jour... Hissé hier soir à la première place du tournoi, et détrôné par not' bon bourgmestre, il vient sans doute réclamer vengeance...
        Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
        Je crois que c'est une brouette, mon cher Jean-Flèche.
        Et dedans, ce sont des... carquois ? Une brouette de carquois ? Mais où s'arrêtera-t-il ? Il doit avoir dépensé trois ou quatre fois les 100 écus du premier prix !
        Sont tous fous, ces voyageurs...
        Sérieusement, c'est pas rentable, là. ... Il nous parle, là, non ? Qu'est-ce qu'il dit ?
        Il demande si votre soeur, elle est rentable.
        Gougnafier...

      Jour 4. +/- 1000.

      Il a bu, non ?
      Il est cuit à point, oui. Qu'est-ce que c'est qu'il braille comme ça ?
      Des histoires de dinde aux marrons. J'y comprends rien. Il lui reste cinq carquois... Tout le monde s'est tiré... Moi j'ai pas dormi à cause de deux chieurs qui chantaient des paillardes sous ma fenêtre...
      ... Bon, on va boire un coup ?


    Jour 5. 2303.

    Non, sérieusement Fez, laissez tomber. Vous êtes pas mauvais, hein, mais vous vous faites du mal, là.
    Et vous allez NOUS faire du mal si vous n'enlevez pas ce bandeau de vos yeux.
    J'ai bien compris que vous aviez une confiance aveugle en votre sponsor, mais c'est quand même un peu extrême, je...
    Fuyons, Guy, il va tirer !
    ...
    ...
    ... Euh. Bon, bon. Deuxième cible.
    ...
    ...
    ...
    ... Mais il est possédé !
    ...
    ...
    Alors... 2000... 300... 2303. 2303 ! Par les baloches du cornu ! Fez reprend la tête du tournoi aux 37 participants ! Les yeux bandés, l'enfoiré ! Le tournoi n'est pas terminé, mais c'était quand même drôlement classe comme performance !

    _________________
    Satineduval
    Rebelote, petit tournoi d'archerie, mais cette fois-ci à l'opposé de la Normandie, Lisieux semblait bien loin déjà, tout autant que le froid de l'hiver, d'ailleurs. Et que danse la Provence..!

    Ah..Vic et Marseille, les cigales, les champs de lavande, les mas de pierres chauffées au soleil printanier, les calanques, la mer, les olivers, tout respirait la douceur de vivre, et le tournoi tiendrait en haleine les participants pendant une bonne semaine, les uns sans doute plus motivés que les autres. Les noms des acharnés se chuchotaient en taverne, tandis que certains préféraient rester un peu à l'ombre des oliviers, après n'avoir utilisé qu'un ou deux carquois.

    Chacun y allait de son petit défi, personnel ou collectif, Kachina et elle-même avaient opté pour un nombre précis de 36 participants et finalement, il avait même été dépassé de quelques têtes en plus, pour finir à 40. Déjà, là, Satine était ravie du succès de ces tirs fléchés de printemps, tout le monde y avait trouvé son plaisir.

    Enfin..elle le supposait, quoi qu'en ayant vu Mary viser de nuit depuis la fenêtre de la taverne municipale à travers le village, alors qu'une bagarre éclatait en même temps, elle avait tout de même eu quelques sueurs froides pour les pauvres passants innocents et pris au dépourvus, et pour le mobilier de la taverne aussi (si, si..ça faisait rage à l'intérieur autant qu'à l'extérieur) , mais comme aucune plainte pour trouble à l'ordre public n'avait été déposée à sa connaissance, à croire qu'il n'y avait pas eut trop de dégâts apparents, sauf peut-être dans la gente volatile, pigeons, dindes et canards, le décompte n'avait pas été fait de ce côté-là. Pour quelques plumes manquantes, c'était acceptable et tout avait glissé, sans soucis, comme l'eau sur la plume du canard sauvage. Exception faite, du nez d'Anzy, qui avait doublé de volume, mais il semblait coutumier du fait et souffrait en silence, le museau.

    Ayant observées les différentes techniques, la jeune lorraine n'avait fait finalement, que trois ou quatre passages en lice, mais avait bien cogité et tenté de trouver le secret du tir parfait ! Oui..il devait bien y avoir une petite astuce, et la donzelle, cervelle en ébullition, avait eu une idée qui s'était avérée payante, n'avait-elle pas côtoyé l'Aigle de Lorraine, forcément que ça devait un peu déteindre sur elle aussi. Avoir une vue perçante, c'était clair comme de l'eau de roche, puis une concentration de maître-penseur, proche du sage de la Montagne, une stabilité et le pied sûr, digne de la chèvre d'un certain messire Seguin. Allez savoir pourquoi, c'était ainsi ! Et c'était surtout pas si facile..

    Avançant alors que la foule n'était heureusement pas trop regardante, sans doute encore à compter les volatiles fauchés dans les cieux , Satine s'empressa de décocher ses flèches, ignorant superbement le vent qui se jouait d'elle et de sa tignasse noire un peu sauvage, entendant les petits *toc, toc, toc* au loin, alors que ses flèches se figeaient plus ou moins bien dans la cible. Redressant son petit museau, la Noiraude découvrit qu'un petit malin prenait plaisir à éloigner le rond de pailles tressées, lui tirant un petit grognement de surprise, elle avait oublié cette complication du jeu, ou alors, y avait un trouillard qui tentait de se carapater loin d'elle, autre possibilité !

    Et de tirer sur la corde de l'arc de plus belle, mordillant sa lippe sous l'effort, crénom, il fallait jouer serré, esprit, muscles et corps en accord avec le point de mire, tendre encore puis relâcher promptement, visant le point central qui reculait encore une deuxième fois, le gars se faisait définitivement la malle, encore un peu plus loin.

    Marmonnant un sonore * bououh..c'est d'la triiiche !! * Satine fila immédiatement voir les derniers scores affichés, puis se redressa fièrement, contente de ce qu'elle découvrit, une petite amélioration personnelle par rapport au tournoi de Lisieux :

    13ème sur 40, un 13 avril, voilà qui lui remettait du baume au cœur, alors, le pas léger mais décidé, elle prit le chemin des tavernes, pour aller s'enquiller quelques petits verres d'anisette en compagnie de Vic et des autres , couronnement de cette toute belle journée, il en fallait peu, finalement, pour être heureuse et de bonne humeur.
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