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Quitte ou double

--A.pix
[dans la rue, jour de marché]


Après avoir quitté l’échoppe du marchand ambulant les deux compères avançaient ainsi dans les rues de la paisible cité albigeoise…
L’homme presque totalement masqué avançait avec à ses côtés un autre d’une allure plus inquiétante encore.
« Le jeune » ou plutôt « the kid » comme diraient les anglois, ne semblait point trop à l’aise, scrutant chaque centimètre du paysage.
La rue était bien remplie, jour de marché oblige, pourtant il avait eu vent que les condés ne faisaient plus la ronde ces derniers temps. Peut-être était-ce ce qui les avait attirés en ces lieux… A vrai dire il était là pour effectuer un véritable larcin…



*Le vrai, sous un masque*
--Esteban
A ses côtés le compère semblait plus détendu comparé au cadet qui était pourtant son maître.
Crasseux, cheveux bruns et tout de noir vêtu, il avançait tranquillement tout en finissant la pomme, qui, une fois n’est pas coutume, il avait acheté avec son propre argent.

Non mais quand même vous me faites rire, vous croyez que j’allais laisser mon maitre sans escorte ! Nous avons une dette et à jamais nous vous serons gré de nous avoir accordé votre confiance pour nous remettre dans ce que les curetons appellent… comment déjà ?
Il faut dire que les cours de cathé en latin commençaient à dater depuis longtemps, c’est à se demander si il en avait réellement pris un jour

Haaaa ! Oui ! « Le droit chemin » qu’ils appellent ça. Et puis excusez moi de vous le rappeler, mais même si le chat n’est pas là, vous auriez pu vous faire arrêter avec témoins à l’appuie pour une vulgaire pomme crévinzou. Parce que vu sa mine je peu vous dire qu’il avait l’air près de ses sous l’marchand





*Presque tout juste sorti de prison, s’habitue à ses nouvelles conditions*
--A.pix

Commençait-il à devenir honnête ? Voilà la question que se posait Adrien en écoutant son comparse… Mais purée quelle galère !pensât notre passant. Et puis il arrêtait pas de le vouvoyer, ce qu’il détestait

Mais pourquoi fallait-il que tu m’accompagne !? Tu aurais dû rester avec les chevaux pour prendre soin de l’élevage pendant mon absence. Et je serai ensuite retourné jusqu’à Castel te retrouver avant de reprendre la route… Enfin !
Il avait lâché le dernier mot dans un soupire où se mêlait le soulagement et le regret.
Quoique, se disait-il, Estéban me fait une bonne couverture de parfais brigand, c’est vrai que j’aurai dû faire plus attention dt’à l’heure

Finalement je crois que tu pourras m’être utile à ta manière


C’est alors que ses yeux de braise, la seule chose que son déguisement laissait apparaître, se figèrent ainsi que tout son corps.
Mince c’est elle
Dit-il en l’apercevant le souffle coupé.




*Le vrai, sous un masque*
Alchimiste1
Un mois, puis deux, puis trois, c'est ainsi que le temps tisse le passé...Un passé emprunt désormais d'une insoutenable monotonie depuis ce soir là...Revoir les mêmes figurines, fouler les mêmes pas que la vieille, et sentir ce parfum d'autrefois. Il y avait en ses yeux une quiétude qui se dégage telle une évidence, un voile qui couvre sa frêle silhouette, l'écartant sournoisement de la vie, des personnes chères à son cœur.
Le jour arrive, mime fidèlement son ainé, puis s'en va...point de dessein à l'horizon, il est juste une brise odorante qui l'épaule alors qu'elle dandine sur l'interminable chemin, ce secret qu'elle porte. Peu à peu, elle a pris habitude de négliger les siens, du moins, ceux qui ne l'ont encore reniée; sa mère, sa propre fille, ou même d'effectuer un semblant de ronde pendant l'exercice de ses charges, une ronde qui s'achève par moment devant l'auberge, où tous sombrent déjà dans un sommeil paisible, ou devant son humble bicoque.
Elle avait, en outre, pris habitude de s'arrêter au bord du Tarn, tremper ses mollets l'un après l'autre dans l'eau, alors que les gouttelettes achevaient leurs chutes sur son visage, et sa gorge découverte. Le soleil luisant, poursuivait son chemin au-delà des monts et vallées...Alors, elle reprenait son chemin à elle.
Un jour cependant, elle se retrouvait à vagabonder entre les faubourgs, son vieux panier en osier grossièrement tressé au bras, le regard qui se pose tantôt sur les pêches pourpres, tantôt s'attarde sur une étoffe d'un bleu d'azur, parsemé de Lilas en fil d'or, sans doute un mercenaire venu d'orient;
Quelques questions au marchand, caressant le bout du tissu des doigts, son épaule heurte celle d'un autre passant alors qu'elle s'approchait pour mieux voir.

Je vous prie de m'excuser, lança-t-elle la seconde d'après, un homme d'une forte carrure, un quinquagénaire à première vu...accompagné d'une autre personne qui avait pris soin de dissimuler son visage,
Parbleu, situation assez rare en ces lieux.
Elle s'écarte de leur chemin, tandis que la personne qui titille sa curiosité demeurait immobilisée.
Pardonnez ma maladresse, réitéra-t-elle d'une petite voix, scrutant l'homme au visage caché.

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--A.pix
Parbleu qu’elle idée il avait eu de revenir sur ses pas depuis ce jour où ils s’étaient entrevu … à dire vrai même depuis qu’il l’avait remarqué pour la toute première fois…

*Le vrai, sous un masque*
--Esteban
Voyant son compère tout à fait figé par la peur il lui donnât un coup de coude dans les côtes afin de le réveiller.
Puis constatant toujours son inactivité il prit les devants

Pardonnez ma ptite Dame Tout en saisissant sa main pour la lui baiser. Nous ne sommes que de rustres « voyageurs » de grands chemins…


*Presque tout juste sorti de prison, s’habitue à ses nouvelles conditions*
--A.pix
Mais c’est qu’il allait la lui piquer ! Et sous ses yeux en plus !
S’interpose alors avant qu’il ne finisse de se baisser pour le baise main.

… qui cherchons asile pour quelques temps en cette ville
Une voix plus grave qu'à l'accoutumée, costume, costume...
Le masqué tourne alors un regard qui en disait long en direction d’Esteban : Toi !




*Le vrai, sous un masque*
--Esteban
Ha ! ouais tiens ! Il me semble en avoir vu une auberge là bas… Toi attends moi là et surveille le marché en mon absence !
A bientôt belle damoiselle
dit il d’un ton sûr de lui tout en faisant un clin d’œil à la brune qu’il ne connaissait que parles dires de son compère.


*Presque tout juste sorti de prison, s’habitue à ses nouvelles conditions*
--A.pix
Mais c’est qu’il lui donnait des ordres en plus, m’enfin, cela n’était pas si mal… finalement. Alors qu’Esteban prenait un peu le large, notre bandit inspirât un bon coup tout en déglutissant avant d’embrayer, enfin !

Mais… hum… Où en étaient-ils ? Il commençait à en perdre son latin lui aussi…
Mais ce n’est rien Ma Dame…
Enfin ne soit donc pas si poli voyons !
… M’enfin, c’est gentil de faire attention la prochaine fois quand même…
C’est bien… lui disait sa « conscience », comme cela…
… Et sinon vous habitez chez vos parents ?
Outch ! mollo fillot ! là t’y vas peut-être un peu fort.
Adrien se rend compte alors de sa bourde et tente de se récupérer difficilement, mais prestement

Enfin… une jeune fille comme vous devrait faire attention, il y a bien tant de voleurs ces derniers temps… fait mine de regarder le panier, pose alors ses mains à son ceinturon pour continuer à se donner plus de consistance et bombe un peu le torse, mais finalement ne trouve rien d’autre à dire comme bêtise pour se dissimuler.

Petit laps de temps… un Ange passe

Et comment t’appelles tu ? Dit tout de go pour relancer la discussion, et finalement il l’avait même tutoyer ! Décidément souris ou brigand il parvenait à se dépasser derrière le masque


*Le vrai, sous un masque*
Alchimiste1
C'est que tout lui parut étrange, ou était ce depuis qu'elle s'est retourné. L'homme au visage caché ne revint de son absence que quelques secondes plus tard, Fichtre! pensa-t-elle, Suis-je si laide à en insuffler la peur en l'âme de ceux que je croise maintenant?
"Que de rustres voyageurs" disait l'autre. Elle écarquille ses grands yeux bleus, les regardant l'un après l'autre; l'accent n'était guère différent du sien, et marquait bien leur origine, du moins, l'endroit où ils vivent. Haussant nonchalamment les épaules, elle finit par se dire qu'ils étaient venus de régions voisines...Oui , ça devait sans doute être le cas.
Quand l'un d'eux se décide enfin à articuler mot, et s'incline devant elle lui baiser la main, son compagnon l'interpelle avant même que l'autre n'eut le temps d'effleurer sa peau de ses lèvres, Alchie retira donc sa main, arborant un petit air curieux, avec toutefois, un sourire en coin. Quelle surprenante manie!
L'homme ne daignant dévoiler son visage parla enfin, et disait chercher une auberge.
Vous..euh, et elle ravala les quelques mots qu'elle s'apprêtait à formuler, car l'autre n'attendant même pas sa réponse, disparut promptement dans la foule.
Enfin… une jeune fille comme vous devrait faire attention, il y a bien tant de voleurs ces derniers temps…Voici la dernière chose que l'étranger au visage dissimulé prononça, non après une séries de questions.
Mon panier ne contient comme vous le constatez que de l'air. Encore vide au début de ma course, un petit silence alors qu'elle lui lançait un regard inquisiteur, comme essayant de deviner ses traits.
Etait-il jeune ou âgé, beau ou laid, était il balafré? Ou un malandrin fuyant son destin? Pourquoi alors n'éveillait il en elle autre chose qu'une curiosité innocente, et non une crainte de ce qu'il cachait? Elle crut sentir son cœur battre fort dans sa poitrine...Pourquoi dieu?

Sieur...Je..elle esquisse un sourire, vos questions requièrent que je vous en dise énormément sur ma vie,
J'habite chez mes parents? Oui et non,
Une jeune fille ne se promène pas à son aise sans craindre qu'un mal ne lui arrive; moi, j'en ai croisé bien plus que ne le révèle mon allure, ainsi que mon âge.
Oui, son passé était des plus lourds, amer, bien que couronné de moments de félicité.
Je pourrai vous narrer tout cela, mais comprenez que je ne puisse agir ainsi alors que de votre identité j'ignore tout..Et je crains que le ton de votre voix ne me soit suffisant,
Ne voyez en mon ostentation qu'une facétie qui ne veut être plus
, elle s'arrête, reprenant un air sérieux,
Ma mère adoptive possède une auberge qui est au deuxième tournant, cependant...Pour quelle raison n'ôtez vous pas ce voilà?L'homme en face d'elle, inconnu et étranger attisait seconde après seconde son intérêt mais aucunement sa méfiance habituelle.

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