Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP]Quand Tartas prend vassal . . .

Malcomx01
[SEIGNEURIE DE SAINT ETIENNE DES SORTS, LANGUEDOC]

Malcomx01 avait recu une invitation de Riwenn sans trop se poser de questions sur le motif.
le nom ne lui était pas inconnu, mais d'ou ? Mx avait tellement parcouru le royaume, qu'il avait croiser tant de personnes...
la missive lui parlait d'Alvira... Enfin d'Alvira Messonnier, Dame de Peyrehorade.


Non !!...


Il se mit a repenser a leur relation :

Faut dire qu'elle lui tannait le cuir depuis des semaines et des semaines avec des "bon alors t’arrive quand" ?
Sans parler des soirées ensembles a négocier le prix du sel, moi celui des jambons lorsque j'étais CAC du languedoc.

Mené par le bout du nez parfois...Une vraie tête de mule, Négociatrice au denier près... Mais adorable.
fatigante, usante, infernale voir... "deux fernale"..
De vraies parties d'échecs. Sur que l'on n'y prenait autant de malin plaisir l'un que l'autre. Jamais sans râler, Juste des "zut!" "crotte!",
"Raaaa..." "pfffffff", "mais heuuuu !" ... Ou plus cru quand on était fatigué. La liste est longue...

Il sourit un instant.. Bref, une amie.

J'allais donc venir lui faire la surprise d'être la pour cette cérémonie, cette fois sans charette.. et toc !

_________________
Ulyne_de_varneuil
Le monde arrivait, ainsi que les futurs annoblis, tous étaient ils la? attendait on encore du monde? un regarde au Duc de Tartas, elle n'attendait qu'un geste de sa part pour commencer la cérémonie, afin de faire avancer le schmilblick, elle deplia son parchemin sur son pupitre afin de ne pas se tromper dans les noms des futurs vassaux.

Attendre en saluant les nouveaux arrivant pour la plupart qu'elle ne connaissait pas.

_________________
Jehanne.


    Cherchez pas : si y'avait un endroit où je pouvais être, c'était en Gascogne. J'étais rentrée après ma rapide escapade jusque Castillon. Enfin, rapide, c'est une belle antiphrase pour pas dire que je vieillis. Mais je le savais pourtant, j'en étais consciente et... je m'en fichais royalement.

    Gontrande m'avait prévenue qu'il y a un rassemblement familial. Alors j'avais pris mes cliques et mes claques et je m'étais rendue au château. Cela me faisait bizarre d'être là, mais je savais que j'y avais ma place. Alors j'avais avancé sans trop savoir si je verrais des têtes connues. Riwenn, assurément.
    Quant aux Valdesti... J'ignorais s'ils seraient là. Je savais Shuya décédé – paix à son âme ! -, Taglio était toujours aux abonnés absents, Shane, elle, je ne savais plus rien d'elle et Lanceline... Aux dernières nouvelles, elle devait épouser un rhénan.

    Je m'étais faite belle, enfin, aussi belle qu'une vieille pouvait l'être. Je m'étais imaginée aller retrouver Gédéon pour un rendez-vous galant. Du coup un sourire béat s'étalait sur mes lèvres, déchirant mon visage en deux à l'horizontale.

    J'étais donc là, à attendre dans un coin de la pièce que le temps se passe – c’était tout ce qu'il me restait à faire à mon âge, pensez donc ! - quand je vis Lanceline arriver. Un peu surprise, je m'en remis cependant bien vite et examinai l'homme qui l'accompagnait. Et alors qu'elle se détachait de lui pour aller vers le buffet, moi, je pris la direction du blond et le saluai en m'inclinant.


    - « Messire, j'étions ravie de faire vostre connoissance.

    C'était faux. Mais il l'ignorait. Je n'étais pas du tout ravie de le connaître, parce que je savais que Lanceline avait pleuré à cause de lui. Et rien que de savoir ça, ça me donnait envie de l'étriper. Si j'avais pu, si j'avais été moins jeune... Et même s'il me dépassait d'au moins deux têtes et demies.

    - « Tout va bien chez vous, messire von... von... – Allez Jehanne, tu peux y arriver ! Après tout, c'est le nom que porte Lanceline maintenant ! - Zweischneeuuuuh... Heum. Escusez-moi messire, j'avions encore du mal avec votre nom.

    Je m'excusai, mais j'avais pris un malin plaisir à écorcher ce nom qui n'avait décidément rien pour me plaire.

_________________
Wallerand
Affreuse compagnie ? Effort ? Couic, fait l'esprit du Beauharnais, et ses yeux se parent de l'exquise expression d'un poisson mort. Elle a dit affreuse compagnie ? Gné ? Le regard (du poisson mort, donc) sombre scruta un bref instant le visage de l'Armagnacote, et pétilla soudain. Ding ding ! C'était une blague ! Et la lumière fut. Retrouvant le sourire un bref instant, Wallerand se composa une mine d'enterrement, qui semblait de circonstance en réponse à la sépulcrale évocation de Bella, baissa la tête, croisa les mains devant lui, compléta le tableau en laissant ses épaules se voûter, et répondit finalement d'un ton mortifié :

Qu'il en soit ainsi ! J'endurerai avec persévérance et détermination cette expiation, prendrai mon mal en patience, et... Et...

La mine défaite ne tint pas bien longtemps, cependant, et bientôt Wallerand retrouvait un large sourire. Bon, d'accord, se marrait franchement. Il n'était pas spécialement bon comédien et n'était de toute façon bon que pour les rôles comiques. Qu'on lui demande de chanter pour séduire un balai, pas de problème, il était de la partie et s'y amusait comme un fou, composant sa propre chanson pour l'occasion. Mais qu'il faille avoir l'air malheureux comme les pierres quand il n'aurait qu'agrément à réaliser quelque chose, là, il était vraiment mauvais. Aussi reprit-il, dans une hilarité mal contenue, renonçant à tenir son rôle de pénitent :

... Et aurai grand plaisir à vous faire goûter les spécialités locales !

Entre l'axoa, le patxaran, le vin et divers autres mets, il y aurait de quoi faire, et peut-être même aurait-il assez de réserve pour plusieurs dîners. Il fallait prévoir ! Après tout, s'il ferrait bien le poisson (filons donc la métaphore piscicole...), il aurait peut-être droit à une pêche miraculeuse de dîners ! Ou à un de plus, pour commencer. Sur ces entrefaites arriva la reine du jour, somptueuse, à son ordinaire. Wallerand, qui avait salué les arrivants à mesure qu'ils entraient dans la place, ne connaissait pas celui qui l'accompagnait et le détailla d'un oeil curieux avant de glisser à voix basse à Bella :

Toutes les femmes de votre famille ont-elles donc bon goût ?

Et toc, un compliment glissé. Il fallait bien admettre que les quelques fois où il avait croisé les représentantes du beau sexe issues des La Duranxie parées pour des occasions mondaines, il n'avait pas été déçu du voyage. Foi d'ancien commerçant !
_________________
Riwenn


Riwenn accueilla Cerise comme il se devait.

Adishatz ma chère Grand Perbost, j'espère que vostre voyage fut aussi agréable que la vision de vostre beauté sur laquelle le temps n'a eu aucun effet néfaste depuis nostre dernière rencontre. Sourire amical au chuchotement. Ils auraient l'occasion de parler davantage en fin de cérémonie.

Sa sòr qu'il salua d'une bise fit son entrée également, tout aussi en beauté que la Bonnemaison-Plantagenet. Un sourire de plus à donner de la part du patriarche avant de voir apparaitre les deux invités tant attendus.

Il aurait pu avoir un fou rire en voyant les testes d'Alvira et de Titoan lorsqu'ils pénétrèrent dans la pièce. Mais il demeura aussi sérieux que possible - ce qui fut difficile au vu du personnage - avant de s'approcher d'eux.


Adishatz vous deux, j'espère que vous avez faict bonne route. Je me suis permis d'inviter quelques personnes pour nos retrouvailles comme vous pouvez le constater, j'espère que je ne vous ai faict par là aucune offense. Une petite tape affectueuse dans le dos de chacun avant d'ajouter Sa Grasce Ulyne de Varneuil a quelque chose à vous annoncer Et de tourner la teste vers le héraut avec un grand sourire malicieux qui signifiait À vous de jouer ! La surprise estait en marche.

_________________

Héraldique européenne
Equemont
Le Salar était donc dans son coin, à globalement s'ennuyer. Il était là vraiment pour accompagner Lanceline, comme souvent, ces affaires françoises le fatiguaient par la palabre. Surtout dans le sud, des grands spécialistes du baratin grandiloquent pour rien. Mais soudain, une sorte de vieille fripée vint lui causer l'air obséquieux. Dans un premier temps, il la prit tout simplement pour une foldingo, dans le genre clodo du coin qui s'incruste à un truc de riches pour grailler son morceau pénarde. Mais non, elle semblait de la fête. Pourquoi se sentait-elle obligée de le saluer. Ne pouvait-on pas le laisser tranquille ? On lui faisait déjà la cour en Bretagne, il était là pour qu'on lui lâche les pénates, pas pour qu'on lui les lèche.

Il tenta un secours oblique au moyen d'un regard circulaire envers sa femme. Mais celle-ci, soyez-en surpris s'il-vous-plait, était en train de se bâfrer au buffet. Pas de voie d'issue évidente, il faut se la payer. Une idiote. Ainsi elle le prenait pour l'homme qu'il haïssait le plus, qu'il avait menacé de mort, qu'il avait banni de Bretagne. Les idiots, il faut les respecter pour ce qu'ils sont, ils permettent aux classes gouvernantes de se sentir supérieures et importantes. Alors il allait la bichonner et la prendre pour une truie, façon fromage blanc.

Un instant, il s'imagina corriger, comme l'Ernst l'aurait fait, son supputé nom. Mais il n'en était pas capable, bien que la petite Anna, lui avait épelé maintes fois. D'ailleurs, il fallait qu'il prenne de ses nouvelles à celle-là. Mais c'était une autre question. Un salut élégant, voilà ce que fut la prime réponse du truchement.


- « Eh bien foy, nous nous portons comme un charme. Et vous ? Votre cercueil est prêt vieille branche ? »

Voilà le résultat d'un Equemont acteur. Pas bon, nul, nulàchier dirait l'autre. Mais il n'a su sortir autre chose de plus brillant. Il fronce un peu les yeux pour guetter la réaction de la vieille femme. Finalement, cela allait peut-être être plus captivant que prévu.
_________________
Christabella
Wallerand faisait de son mieux pour se composer une mine de circonstance - à savoir, se faire gourmander par une blonde, bien décidée à se faire inviter à becter. Notez bien la belle astuce de cherche-midi éhontée - mais le sourire revint vite éclairer les traits du Beauharnais. Visiblement, il prenait plaisir autant qu'elle à ce badinage, et il confirma le gage-dîner avec un rire non contenu et communicatif.

N'oubliez pas, car soyez certain que je saurai vous retrouver et viendrai réclamer mon dû!

Ca, elle était bien capable de le faire. Et d'ailleurs, l'avenir proche allait montrer qu'elle le ferait, en chevauchant jusqu'à Mont de Marsan, histoire de rigoler un peu.
Enfin, Alvira arriva, plus élégante que jamais, accompagnée du curé SDF, Titoan, demi frère de feu son époux. Wallerand se pencha à son oreille...


Toutes les femmes de votre famille ont-elles donc bon goût ?


Vous allez me faire rougir! Oui, je partage cette passion avec quelques femmes de la famille Duranxie. Et les hommes de la famille ne sont pas en reste. Vous n'avez pas vu le patriarche en tutu.

Elle lui adressa un sourire malicieux. Etait-ce du lard ou du cochon? Encore une blague de la comtessa?
_________________
Wallerand
Un hochement de tête et un sourire accompagnèrent l'assurance que le dîner n'en resterait pas à l'état d'un vague projet, ce qui n'était pas pour déplaire au jeune homme. Vraiment, elle ne risquait pas d'avoir besoin de lui rappeler... Cependant, une toute autre mention attira son attention et il tiqua avant de rebondir :

En tutu... Rose ?

Le patriarche avait donc été Prévôt et bizuté ? Grande révélation ! Alors que le regard du Beauharnais se tournait vers le Duc en question, les souvenirs de son arrivée dans les locaux de la Grande Prévôté de France refirent - curieusement - surface. La menace du bizutage planant sur tous les mâles présents en ces lieux avait été forte, et le Beauharnais avait eu chaud aux gambettes à la seule idée de devoir les parer de l'affreux colifichet. Croisant très fort - quoique intérieurement - les doigts, il avait été jusqu'à souhaiter que sa marraine, qui était alors présente dans les locaux en tant que son bras droit et, accessoirement, qui était l'une des instigatrices de la terrible tradition, oublie sa présence juste quelques jours, le temps qu'on soit passé au nouvel arrivant suivant. Que ce soit dû à un coup de chance ou compassion d'Alvira, Wallerand y avait échappé. Revenant à son interlocutrice, le jeune homme était tout sourire quand il reprit :

J'avoue que... C'est sans doute un spectacle à voir ! Votre patriarche aurait sans doute grand air. En hommage à sa soeur, il aurait même pu prévoir de le porter aujourd'hui. Vous-même avez déjà contemplé ces atours sur lui ?

A coup sûr, ça aurait été du grand spectacle. Ou alors était-ce au menu de la suite de la cérémonie ? Et maintenant que tout le monde est là, d'ailleurs, que se passe-t-il ?
_________________
Malcomx01
[Enfin arrivés..]

Tout le voyage s'était passer sans encombre, croisant ca et la des marchandises intéressantes, fûts de bière, porto... Reste de CAC oblige..

Ils avaient pris chambre a l'hotel a Mont-de-Marsan.
Bref, du "ca roule ma poule"... Sauf que..


Et au matin beuglant sur son écuyer, comme le grizzly qu'il pouvait être ; De lui amener ses habits de fête et son mantel. Après sa toilette, il l'aida a se vêtir dans un silence de mort, celui-ci n'osant croiser le regard de son maitre.

Le temps de monter a cheval et de prendre l'air, il se calmait, de ce qu'il laisse paraitre, après tout il devait etre surement le seul noble languedocien ou futur noble a se rendre a cette cérémonie, même s'il ne connaissant personne.. Ou presque.

Il laisse son cheval a son écuyer et rentre dans la salle.
Plein de monde déjà, tous d'illustres inconnu(e)s. La politesse fît qu'il les salua, pour ceux qui n'étaient pas en pleine discussion.opinant du chef, pour les autres, leur adressait un :


Bonjour, Malcomx01 d'Angmar, je viens du Languedoc pour la cérémonie...


IL se tiens droit comme un "I" cherchant du regard celle qui devait être au centre de cette agitation, prêt a lui faire signe de la main qu'il était présent.

Attendant la suite ou des réactions, il se rajuste le mantel, bref, voir s'il est bien sur lui, que rien ne cloche -quoi qu’avec pâques....- ..
S'en est fait, l'est dans le grand bain de la "noblitude atitude" pensa t'il en esquissant un sourire.

_________________
Ishtara
Snobée par le Duc en personne, Sa Blancheur en aurait presque rit, mais le jeu ne venait que de commencer, et tout cela car il ne lui avait pas dit bonjour, elle qui venait de si loin, qui ne connaissait personne hormis celle qui serait mis en valeur ce jour, et lui, et peut être un peu, son frère, mais pas au point d'aller lui faire une accolade surtout qu'il semblait faire le paon auprès d'une femme.

Deuil et Pénitence, n'interdisaient pas un peu de taquinerie n'est ce pas ? Et puis, on parle là de Son Mini Duc à elle. Oui oui jasez ! c'est le Sien. Sous son voile noir, la Vicomtesse sourit à l'idée de le rendre encore un peu mal à l'aise en sa présence. Au fond, elle aimait ça et en profitez dès que possible.

Quelques pas légers jusqu'au Duc de Gascogne et elle prit place à ses cotés, si prés, que leurs cuisses pourraient se frôler au moindre mouvement que l'un des deux ferait. Elle aurait poussé le jeu jusqu'à lui poser sa main sur la sienne pour accompagner un geste à quelques mots qu'elle lui soufflerait presque à son oreille, mais le voir faire un éventuel malaise, la jeune femme ne le voulait pas. Aussi sage, croyez bien à contre cœur, elle s'adressa simplement à lui dans un murmure.


Votre Grasce, un plaisir de vous revoir, mais il aurait été encore plus grand si vous ne m'aviez pas ignoré de la sorte. Vous serez châtié pour cela. Et d'ailleurs commençons cela.

A peine le dernier mot fut sorti qu'elle souleva légèrement son voile pour laisser ses vermeilles à l'air pour poser un baiser sur la joue du Duc. Voile qu'elle rabaissa aussi vite restant de marbre à son propre geste, regardant droit devant elle.

D'après vous ? Il fait un malaise ou pas ?

_________________
Ulyne_de_varneuil
Un sourire au Duc de Tartas... sur un signe de tête il lui avait fait comprendre qu'elle pouvait commencer la cérémonie..

Inclinaison de tête en guise d'assentiment. Tabard revêtu, caducées en main... tape pour faire silence.


Bonjour à vous tous.. je suis Ulyne de Varneuil Herault d'Armes de France, dict Gascogne. Je suis ici en tant que témoin héraldique pour cette journée pour l'octroy de deux seigneuries sur les terres de Tartas, une pour Dauna Alvira, et une pour Messire Titoan de Castel Vilar.

Fait un signe aux futurs vassaux de s'approcher.

Un regard vers le Duc de Tartas qui s'est installée dans son trone.

Puis prenant son sérieux, commence la cérémonie.


Nous sommes réunis ce jour car Sa Grasce Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie , Duc De Tartas souhaite octroyer des terres vassales de son Duché à deux personnes méritantes.

Un arrêt....

Je vais simplement vous rappeler les étapes de la cérémonie comme le veut le protocole.

L' impétrant (futur vassal) pose genou à terre, tête nue et sans épée, devant son futur Suzerain.
Le suzerain lui demande si il souhaite devenir son vassal.
Celui-ci répond et jure auxilium (aide), obsequim (respect/fidélité), consilium (conseil).
Puis la suzeraine lui promet alors à son tour bonne justice, protection et subsistance, il lui remet alors une couronne qu'il déposera sur sa tête.

Suite à cela le vassal se relève, lui et le suzerain échangent ; soit un baiser de paix (baiser sur la bouche) soit une accolade vassalique symbole de clôture du serment.

Si tout ceci est clair pour vous, je suis prête à témoigner de vos octroy.


Un autre arrêt afin que tout soit bien compris, puis reprend.


Votre Grasce, si vous avez un mot à dire concernant vos futurs vassaux, nous vous écoutons.

_________________
Riwenn


Riwenn laissa Ulyne donner les indications d'usage avant de la remercier d'un sourire et de prendre la parole, une fois Titoan et Alvira devant lui. Il s'adressa d'abord à cette dernière.

Ma chère sòr, je sais d’où tu viens, je sais ton chemin, et Déos sais que l'on est fier. Si c'est demain que tu crains, voilà ma main, tiens-la bien phrase très métaphorique s'il en estait et pense à toi hier* ce qui ne signifiait pas grand chose au fond, mais le lien fraternel savait très bien mettre un sens à tout cela. Tu es ma sòr, nous sommes nés si innocent, si pleins de besoins, il y eut des temps ou nous estions amis mais parfois j'estais si cruel oh que oui, sa cruauté n'avait aucune limite mouahahahaha ! Tu semblais te déplacer dans des endroits qui me faisaient peur type orphelinat, famille d'accueil, etc Tu as vécu si doucement dans mon monde, protégée uniquement par la bonté de ta nature en gros, elle avait mis du temps à savoir, tout comme nostre Riri, le lien fraternel, mais tout venant à point à qui savait attendre, la fin fut atteinte Nous avions alors l’impression d’être si différents, si semblables au fil des ans. Nos façons de rire, nos façons d’éprouver de la douleur : Tant de souvenirs ! Mais il n'y a plus rien à gagner à se souvenir des visages et des mondes que personne ne connaîtra jamais surtout lorsque leurs souvenirs ne coïncidaient pas, puisqu'ils avaient vécu leur vie chacun de leur costé pendant de longues années avant de se retrouver. Tu es ma sòr et je t’aime. Puissent tous tes rêves se réaliser ! Je veux cela pour toi. D'autant que cela arriverait sous peu, mesme moins d'ailleurs, ce qui le poussa à conclure par la répétition suivante Ils arrivent, ils arrivent.***

Puis de tourner son regard plus précisément vers Tito. Le meilleur pour la fin ?

Mon très chèrement ecclésiastique hilho² oui il s'adressait au cureton familial, le bien dénommé Titoan Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en un seul coup le gain de cent parties sans un geste et sans un soupir; si tu peux supporter d’entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots, et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles sans mentir toi-même d’un mot; si tu peux rester digne en étant populaire, si tu peux rester peuple en conseillant les rois, et si tu peux aimer tous tes amis en frère, sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi; si tu sais méditer, observer et connaître, sans jamais devenir sceptique ou destructeur, rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, penser sans n’être qu’un penseur. Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis, et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire, Tu seras un homme, mon fils.** Et en tant qu'homme, je veux te faire Senhor. Voilà pourquoi tu es devant moi ce jorn.

Et de leur clamer à eux deux pour conclure.

J'ai souhaité faire de vous mes vassaux afin de rapprocher un peu plus nos estres et nous savons ce que les lecteurs pensent alors, bande de canaillou ! Vous estes ma famille, et il est normal de mon point de vue que je vous ai à l'oeil. Quoi de plus simple pour ce faire que de vous octroyer des terres dont je suis le suzerain !


De taper à deux reprises ses mains.

Bien, bien, j'espère que vous avez bien entendu la leçon héraldique du serment dispensée par Gascogne puisqu'elle va vous servir. D'ailleurs, qui se lance en premier ? À genoux, et plus vite que cela !



*adapté de Petite Sœur de Corneille
²fils
**poème de Rudyard Kipling
***librement inspiré de You Are My Sister de Antony and The Johnsons

_________________

Héraldique européenne
Ulyne_de_varneuil
Gascogne avait écouté S.G Riwenn , souriant parfois mais lorsque le Duc de Tartas demanda à un de ses deux futurs annobli de mettre un genou en terre plus personne au portillon, ou était ce de la timiditée?

N'ayant pas envie de rester toute la journée et la nuit en salle de cérémonie, Gascogne fit un pas en avant.


Votre Grasce Riwenn, puisqu'aucun de vos deux anoblis n'osent se présenter devant vous nous allons laisser l'honneur au Dame


Un sourire

J'appele donc a se présenter devant sa Grasce Riwenn de castel vilar de la Duranxie Duc de Tartas, Dauna Alvira

_________________
Alvira
Toujours au bras de Titoan, Alvira commençait à comprendre. petit à petit, l'idée fit son chemin. Gascogne, son frère, des invités, amis et famille. Son frère, qui avait un oeil rigolard, mais restait aussi sérieux que possible - Bon sang ! Son frère, ce cachottier s'amusait de voir sa réaction... Dire qu'elle n'avait rien vu venir ! Elle scruta les visages des invités, se demandant comment on avait pu lui faire une telle surprise, et comment cela se faisait que rien n'était parvenue à ses oreilles.

Citation:
Adishatz vous deux, j'espère que vous avez faict bonne route. Je me suis permis d'inviter quelques personnes pour nos retrouvailles comme vous pouvez le constater, j'espère que je ne vous ai faict par là aucune offense.


Et hop, une petite tape sur le dos, pour la forme. Ça ne pouvait pas être ça... Si ?!

Citation:
Sa Grasce Ulyne de Varneuil a quelque chose à vous annoncer.


Apparemment, si. Et Gascogne qui commençait à expliquer le déroulé de la cérémonie. Mais la Monstralvinette, avait l'esprit occupé par une question primordiale. Quelque chose qui s'était passé dans la foule, qui avait failli la faire éclater de rire. La Vicomtesse Ishtara avait osé faire la bise au Duc...
Verso allait-il défaillir pendant la cérémonie ?! Cela serait très divertissant, sans nul doute !

Quelque chose attira de nouveau son attention sur la cérémonie. Riwenn avait recommencé à parler, évoquant leur histoire. Ils venaient de se retrouver, elle ne put qu'acquiescer.


Citation:
J'ai souhaité faire de vous mes vassaux afin de rapprocher un peu plus nos estres.

Il ne renoncera donc jamais à la marier... Quelle barbe!
Citation:
Vous estes ma famille, et il est normal de mon point de vue que je vous ai à l'oeil.


Tout frère que tu es... Si tu crois que je vais épouser n'importe quel vieux nobliaud bedonnant, tu te fourres le caducée dans l'oeil.

Citation:
Quoi de plus simple pour ce faire que de vous octroyer des terres dont je suis le suzerain !


Et là, c'est le drame. Elle n'avait pas écouté le cours d'Ulyne, se demandant si Verso avait tourné de l'oeil ou non. Elle donna un coup de coude à Titoan. Toi d'abord, non moi, je n'en ferai rien, mais si vas-y, l'âge avant la beauté... Jusqu'à ce que Gascogne décide pour eux.

Et Alvira se mit donc à genoux, aux pieds de son frère.


Riwenn... Jamais je n'aurais cru avoir un frère. Jamais je n'ai pensé qu'on se soucierait de moi en tant que personne. Et surtout, jamais je n'aurais pensé que l'on pourrait m'aimer sans condition, sans me regarder comme femme politique, sans analyser chacune de mes paroles comme une prise de position. Et pourtant... Toi, tu m'écoutes. Tu sais tout de moi, comme je sais tout de toi. Et c'est justement parce que je te connais que je sais que, sans crainte, je peux te jurer Auxilium, Obsequium et Consilium sans l'ombre d'une crainte ou d'une arrière-pensée. Alors, si tu veux de moi pour vassale, sache que je suis ta femme-lige, que je te considère comme bien plus qu'un Suzerain. Et qu'au-delà de nos liens du sang, je suis ta vassale, sans restriction, sans arrière-pensée... En tant que moi, tout simplement.

Notre Alvira se retrouvait aussi, largement entouré de frères et soeurs, tous aussi attachants les uns que les autres. Des cousins, cousines, nièces, et neveux qui lui plaisaient de voir aussi souvent que possible. De tout horizons confondu, du bonheur de retrouvé des collègues de Grande Prévôté, de Connétablie, de Gascogne ou d'ailleurs.

Son sourire s'élargit un peu plus en apercevant rapidement Mnemosyne, une puce bien particulière qu'elle gardait à tout jamais dans son coeur. Son Commandeur, vi vi !

_________________
Riwenn


Le vieil homme escouta sa sòr qui, sans doute pris sous le coup de l'émotion, se répétait. Néanmoins, le fond du message estait passé et Riri aurait bien pu verser sa petite larme, cependant il n'en fit rien. C'en eût esté presque touchant ! - mais là également, Riwenn se retint de se toucher.

Ce n'estait pas tout, mais il fallait penser à conclure ce serment, ce qu'il fit en reprenant la parole.


Ma chère sòr, j'accepte ton émouvant serment et te promets en retour Justiciam, Pacem et Tutelam soit protection, justice et subsistance pour iceux qui ne parlaient pas latin.

Il sortit de sous son mantel une bourse et en tira une légère poigné de terre qu'il tendit à la jeune femme.

Je remets entre tes mains cette poignée de terre saisie sur la motte de Senta Crotz, symbole de la senhoria que je t'octroie en ce jorn. Et si jamais elle refusait de la prendre, de peur de se salir ou autre, il lui ferait bouffer. Et pas seulement la poignée hein, mais toute la bourse. Mouahahahahaha ! Vive la fraternité !

_________________

Héraldique européenne
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)