Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Petite balade en eau trouble

Zouz83
Topic ouvert à tout les brigands qui comme moi n'ont pas le temps de posté dans un duché qu'ils sont déjà dans un autre et du coup peuvent pas faire un topic consacré à leurs méfait. Merci de bien balisé l'endroit si vous désiré posté à plusieurs que l'on puisse reconnaître les différents brigandage.
Petit rajout pour les voyageurs, rajout normal puisque c'est eux qui vont rencontré les brigand.


Quelque part en Auvergne

Zouz était depuis deux semaines en vadrouille à la découverte des merveilles de la nature. L'herbe verte poussait paisiblement sous la neige, les rivières laissaient entendre le doux son de l'eau se cognant contre les cailloux. Le vent faisait se balancer les cimes des pins tel un peintre pouvait faire glisser les poils de son pinceau.

Tout n'était que douceur et joie de vivre. Le brun était partie à la découverte de la nature avec sa belle rousse et son amie. Ils avaient vu toutes sortes de choses magnifiques tels des faisant gambadé dans la prairie à la chasse au vers, des chiens errant à l'affût derrière des branchages à la chasse au chasseur de vers.

Le tout dans un calme reposant fini les cliquetis de la guerre en Guyenne place aux sons de la nature hostile parfois merveilleuse souvent. Le Zouz était accompagnéde deux magnifiques demoiselles qui avaient envie comme lui de découvrir les divers coins charmant des environ.

Les jours passaient les passants aussi certains passaient lourdement charger puis se voyaient repartir plus léger. Admirable homme qu'était Zouz il aidait les gens à porter et leurs affaires et leurs écus....

Plusieurs passants plus tard il vit et cela était chose extrêmement rare des oiseaux tâché de couleurs rouges pour ainsi dire il en reçu deux. Un en armagnac après une rencontre avec un droguer qui avait attaqué Toun et un en Guyenne pour avoir aidé la juge à porter ses bagages. Aucune reconnaissance de la part de la demoiselle ni de son compagnon de route.

Zouz décida alors de continuer son chemin de bons avocats avait été mandé pour le représenter dans les deux duché.

Il était à présent arriver en Auvergne. charmant village très accueillant qu'était Aurillac bon souvenir mal grès que sa rousse les ait quitté peut avant pour rejoindre son champ. En quittant Aurillac pour continuer sa chevauché vers les beautés de la nature il vit un homme.

Pas n'importe quel homme non ! Un homme accroché dans une cage suspendu à une haute branche d'un chêne. Il semblait assoiffer. Zouz le regarda c'était étrange que de voir un homme suspendu dans les airs accroché à l'arbre.

Le brun décida de poser son camp près de ce prisonnier. Toun s'exécuta et prépara le repas. Elle demanda alors à Zouz d'aller chercher des bûches pour pouvoir faire un feu. L'homme dans sa cage qui était jusque là très sage se leva et commença à bouger dans tous les sens comme si quelque chose le tracassait.

Le Gascon chercha des branches fines et sèches pour le feu ce qui n'était pas si simple par le temps frais. Il fouilla donc les environs. L'homme derrière ses barreau semblais d'humeur très agressive plus Zouz s'approchait d'un grand buisson. Pour le taquiner le brun regardais le prisonnier et souriait de toutes ses dents en fouillant dans le buisson interdit et là !!

Il posa sa main sur quelque chose de froid et visqueux un bon en arrière le Général rose venait d'avoir la peur de sa vie. Il cria à Toun pour qu'elle vienne en renfort à la découverte de la chose étrange qui se cachait dans ce buisson. Elle accouru, en fond l'on pouvait entendre le prisonnier sangloté.

Toun sépara les branchages et les deux virent alors un vrai trésor la chose visqueuse et fraîche n'était autre qu'un poisson pourri. Et le reste des denrées étaient vraiment sublimes. Un nouveau casque pour le Zouz hop sur la tête la classe total une nouvelle tête de gland mais d'une autre couleur.

Vraiment une belle soirée il y avait même quelques steaks qu'ils firent griller près du prisonnier pour qu'il puisse humé les douces senteurs de la viande. Le Général rose s'approcha de lui un bout de pain à la main de l'autre une cote de boeuf et le regarda en mangeant. Après avoir mâché bien 12 fois avant d'avaler comme lui avait appris sa mère il pris la parole la bouche vide comme lui avait appris son père à grand coup de claques dans la figure.


Merci beaucoup pour vos affaires on commençais à manquer et notre voyage est long jusqu'à notre but. Nous vous remercions donc pour votre... euh... Hospitalité ?....

Je vous laisse à votre prison. Adiu !


Le brun alla s'endormir près de la brune et attendit le levé du soleil pour reprendre sa route.
_________________
pnj
Départ...

Peut-être qu'elle a attendu trop longtemps. Ramollie, oui, ça doit être ça.
Au départ, elle obéissait à un ordre. Puis, les ordres se sont fait contradictoires... jusqu'à devenir absents.
Elle a vu ses amis partir, s'est entêtée, s'est occupée comme elle a pu. Pour ensuite s'habituer à cette vie.
Orthez ne lui déplaisait pas, elle avait droit à des discussions passionnantes, elle songeait à économiser pour faire des cadeaux par la suite, pensait qu'il serait bien de redécorer la maison de l'ontologue.

Puis, la nouvelle est arrivée. Ardath repart seule en Bourgogne. Cym et les autres sont indisponibles.
Pas elle.
La jeune fille l'accompagnera, que la Moufette ne se fasse pas brigander, quand même.
Rien d'autre.

Elle est partie d'Orthez sans un au revoir. Va faire ce qu'on attend d'elle. Va visiter des villes inconnues.
"Bonjour dame, vous êtes de passage ? Ah, si vous êtes pas une dame, vous êtes un messire, hihi ? Et de quelle ville venez-vous ?" Encore et encore la même rengaine. Les routes changent, les visages aussi, mais tout est pareil.
"Bonjour dame... ? Ah... vous êtes un messire, hihi ? Et de quelle ville venez-vous ?"

De toute façon, on lui demande pas d'avoir de la conversation, hein ? Elle a une tâche à accomplir, rien de plus.
Elle se sent comme une toupie, là, en fait. Quelque chose qui ne sait pas avancer sans tourner en rond.
Aujourd'hui est un autre hier, et demain sera un autre aujourd'hui. "Bonjour dame... de quelle ville venez-vous ?"
Eilith sait qu'elle donne l'impression d'être faible, juste une jouvencelle, gentillette et pleine de bonne humeur. Etre jeune semble nécessairement vouloir dire être une petite chose aux yeux larmoyants et à la lippe qui tremble de peur à la vue de la première petite souris croisée, à cause de laquelle il faut crier au loup.
Ces personnes sont communément appelées dames, veulent se trouver quelqu'un, et sont toutes douces. Et elle aussi, ça se voit qu'elle est une femme, et elle est pas méchante, forcément, elle se doit d'être fragile et pleine de grâce, non ?
Elle a renoncé à vouloir leur prouver le contraire. Peut-être que quelque part, c'est vrai ? Ce serait bien, hein ? "Bonjour dame..."Ce serait une vie toute tranquille, en tout cas. Avoir une vache..même deux!
Sauf que..."de quelle ville venez-vous ?"C'est pas une vie pour elle.
La Châtaigne est un être utile, un pion guilleret.

Chut.
Tais-toi et souris.
Le sourire, très important, le sourire. Il permet en tout cas de ne pas avoir à hurler, ou pleurer. De toute façon, ça, elle ne sait pas faire. C'est totalement idiot de se lamenter pour rien, quand même. Elle voit même pas à quoi ça sert, en fait. Attirer l'attention ? Mieux vaut être efficace, et donner ses bras et son sang plutôt que ses larmes. "...ville venez-vous ? de quelle ville venez-vous ? Bonjour, dame"

Elle a mal à la tête, ses réserves de plantes médicinales s'amenuisaient. Heureusement qu'elle a pu refaire le plein. Parce que bon, cette mélodie qui semble sauter sans arrêt, c'est fatigant. Et sans ses herbes et son pain, elle arrive pas à dormir. Ce qui est pratique pour les tours de gardes, mais gênant pour être en forme, à long terme.
Elle prend un bout de son pain et le mâchouille. Entendre cette litanie du quotidien décroître petit à petit, remplacée par une douce torpeur."Bonjour...venez-vous ?" Pas grand-chose, juste de quoi se mouvoir dans un monde cotonneux, et être capable de se défendre au cas où.

Sur son chemin se trouvera Bordeaux. Là où ses proches cimentent leur entente avec les autochtones, dans la joie et la gadoue.
"Venez-vous ? Venez-vous ? venez-vous ?"

Non.
Je pense pas, vraiment.


Pas le temps, pas l'envie.
Plus de tavernes, plus de haltes.
Juste aller le plus vite possible en Bourgogne, et regagner ses pénates, galoper à nouveau avec ceux de sa maisnie. Aller ensuite à Orthez, et embêter son faux-compagnon. Elle n'a pris que le strict nécessaire pour voyager, faut dire. Tout le reste est là-bas.

Le visage fermé, elle s'entraîne à faire son faux sourire, celui qui sert à être une brave fille polie et sociable. Cela faisait quelques jours qu'elle n'avait pas eu à s'en servir.

Elle hésite encore à donner des nouvelles à son seigneur... le silence semble être ce qu'on offre le plus souvent dans la maison... elle ne voit pas vraiment mieux à rendre.
Victorine
[Quelque part entre Armagnac et Comminges]

Comminges prends garde ! Voila l'ange des grands chemins et son acolyte. Et que ça prend toute la largeur du sentier, et que ça philosophe à tue-tête, chausses esquintées, poches percées, contents de se retrouver et de se raconter leurs frasques. Vous avez lu l'histoire de Bonnie and Clyde ?

Et bien écoutez l'histoire de Jesse James heu .. non, sans James. Tout seul.
Deux contre un c'est pas du jeu. Mais faut bien bouffer.
C'était un gars loyal, honnête et droit ... enfin plutôt penché en l'occurrence, avec sa coque sur son dos. L'embarcation, qui ne verrait jamais la mer, avait dû l'empêcher de voir venir le chauve et la blonde.

Pourtant, en regardant Lucie, on ne voyait que son épée, portée ostensiblement à la ceinture. Immense lame, majestueux pommeau. On ne pouvait pas la louper. Un petit ange souriant et inoffensif qui aurait volé son arme à un ogre.
Tout ça c'était pour tromper son monde. Le jouet favori de Lucie était une dague au manche de buis, qui, bien calée au creux de sa main, prolongeait son bras d'une griffe assassine.

JJ fut conciliant et donna tout. Même la coque. Ce n'était certainement pas la petiote qui allait porter ça.
Une coque au pied des montagnes, vraiment ... ils ont de ces idées ! Encore un machin pour aller sur l'eau et se noyer. Dire qu'on a inventé un concept très intéressant depuis, qui permet de pêcher ou de franchir les flots sans quitter le plancher des vaches : le pont. Quelle bande d'inconscients ! Mais pour sûr, on pourra en tirer un bon prix auprès d'un charpentier même s'il faut se traîner l'engin pendant des jours. Alors soit.
Lucie fit un signe du menton à son complice, accompagné d'un haussement de sourcil explicite : on n'est pas vernis !

Dans sa grande générosité, la petite permit à leur hôte de garder ses vêtements pour retourner en ville. L'or avait changé de poche mais gardait sa douce chaleur, présage d'un repas chaud et d'une nuit à l'auberge, dans des draps propres. Présage de bouches à nourrir, de bras à payer, plus tard, quand le tas d'or aurait grossi. Présage d'une conquête plus sanglante et plus noire. Plus tard, et loin d'ici ...

_________________
Senese
[En Comminges]

Un ciel horizon, son regard se perd dans l’azur immense, vaste pâture pour quelques nues moutonneuses. Observer le troupeau dans sa course lente, qui se forme, se délite, avec Eole pour berger.

Qu’il est doux de se déplacer ainsi : légers, portés par un courant favorable.
Fatigués de traîner leur butin à travers la plaine, ils avaient décidé d’user de la coque comme d’un dériveur. La rivière décidera donc de leur fortune, ou de leur naufrage.
Senese s’est allongé au fond de l’esquif, les mains sous la nuque, le nez vers le ciel. Le bord de la barque occulte les forêts alentour pour ne découper qu’une arche céleste. Timide clapotis ponctué ça et là par quelques rochers heurtés, le roulis berce nos trois compagnons qui savourent la clémence d’un soleil printanier.

Les croirait-on partis en brigande ?!
Lacets et courroies relâchés, exposant leurs peaux encore pâles, ils ressemblent plutôt à d’oisifs moissonneurs ; ou quelques marins attendant que le vent se lève.


"Idée excellente que de saisir cette coque, Lucie…" murmure Senese en s’étirant "…ainsi gardons-nous nos forces pour estourbir." Il sourit aux anges.
Deux filles, chaume et rousse, ponant sur les blés, de soleil irradié.

L'aventure commence.
Senese
[Et au milieu du Comminges coule une rivière.]

Un crissement sous la coque et lentement la barque s’immobilise. Senese se redresse pestant contre le phénomène qui ose rompre leur quiétude. Troubler une si agréable sieste au soleil tiédissant est presque criminel.

Il ne faut pas réveiller l’eau qui dort dit-on ; à plus forte raison lorsqu’elle berce un bateau pirate.

Coup d’œil panoramique par dessus les dames de nage : la rivière est plus large à cet endroit. Partout émergent rochers et galets entre lesquels le cours vivifié devient effervescent.
Une coudée de fond à peine, il faudra délester l’esquif et pousser pour espérer franchir le guet. L’italien considère un instant ses compagnes de route encore endormies. Il va falloir que l’un d’entre eux se décide à descendre.
Quiconque trouverait la solution aisée, mais la paresse et la frilosité plantaire de l’homme semblent ourdir contre sa courtoisie.

C’est à nouveau une faveur du destin qui l’extirpera de cette impossible situation, car soudain : Un voyageur vint à passer…

"Holà !" héle-t-il alerte en bondissant de la barque. En quelques pas mal assurés sur les pierres moussues, Senese aborde son chiffre avec un franc sourire : "Je me présente, Sergent Goupil de l’office des fleuves et forêts. Mes lieutenants et moi…" du pouce il désigne les ronfleuses dans son dos "…sommes en faction au péage. Notre bon Duc nous missionne pour prélever la taxe." Et devant son interlocuteur incrédule : "Vous savez bien ?!… la taxe."

Un ange passe.

Le ton se fait plus musclé : "Bon ! Puisque vous semblez peu loquace, je vais m’en tenir aux faits. Nous prélevons tout !" Il désigne approximativement l’entière silhouette "La besace et tout le bazar… Et encore, pour cette fois, je vous épargne les lourdeurs administratives. Manquerait plus que je me bille toute la paperasse pour que vous apposiez juste votre croix au final. Et je suis gentil, je ferme les yeux sur vos éventuels braconnages sur les terres de notre seigneur. Tututu… ne me remerciez pas. Allez ! Hop hop hop !"

Le vagabond pour toute réponse dégaine son arme. D’une vive volte, Senese empoigne la sienne et se met en garde. C’est un riche bâton de chêne à la rectitude impeccable et aux terminaisons métalliques. Une onde argentée le couronne, emblème de sa contrade. Du pouce il le presse. Le pêne que les ciselures de l’acier dissimulait coulisse dans un cliquetis mécanique. Un éclair étincelant jaillit et le bâton se fait brandestoc.


(Vous vous êtes battu avec ****** (coefficient de combat *), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.)
Meden
[En Comminges]

Bruissement du vent caressant les bourgeons craquants, pépiements d'oiseaux, parades nuptiales ailées, reflet du soleil sur les pousses vert tendre. Le Printemps... enfin.

Bientôt les futaies seraient suffisemment fournies pour y vagabonder en toute quiétude. La jeune femme inspira une large goulée d'un air parfumé des jonquilles sauvages qui badinaient avec les primevères, au gré de la brise. Un lent sourire s'épanouit sur son visage. La liberté avait décidément une senteur enivrante en ces derniers jours de mars.

Sourire qui se figea.

Il manquait un bruit, une présence... voire deux. Elle plissa les yeux, regarda aux alentours. Où s'étaient-ils donc évaporés? Plongée dans ses pensées sinueuses, elle n'y avait guère prêté attention mais... depuis combien de temps n'avait-elle ouï le martellement léger de leurs pas?

Il est vrai qu'elle cheminait souvent isolée, partagée entre cet embarrassant sentiment de gêner, et celui plus profondément ancré d'amour de la solitude. Elle les avait laissés la distancer peu à peu, certaine de lire dans la poussière de la route leur cheminement...

D'autant qu'il fallait toujours se trimballer cette fichue barque. Si on lui demandait son avis, une paire de roulettes, une voile et vogue la galère -ou plutôt roule, on aurait là un moyen de déplacement des plus confortables.
Se mordillant la joue elle regarda Tchip, fièrement planté sur son épaule, feu contre feu. L'écureuil rondouillard gazouilla.


Hum... Tu as raison. Elle soupira. Il nous reste à retourner sur nos pas... sans doute au croisement ai-je emprunté la mauvaise voie; comme souvent ces dernirs temps. On s'enrouille mon vieux.

Elle se remit en route, légèrement agacée de ce contre temps mais... Il fallait lui dire... qu'elle n'avait pas pris la fuite, pas encore. Simplement qu'elle s'était égarée... comme une novice. Elle grimaça, contrariée.

Pourtant, elle le sentait revivre, ce sentiment d'exaltation qui la saisissait lorsque la nuit s'effilochait sur la cîme des arbres. La chasse...

D'un pas vif, elle partit à leur recherche. Ce n'était qu'un commencement.
Senese
[En Comminges, sur la route de Foix]

Senese, barque retournée sur la tête, emboîte le pas de Lucie. Les jambes de la jeune femme sont d’ailleurs tout ce que cet énorme couvre-chef lui laisse entrevoir. Elles, et ce qui les surmonte. Ce sont donc les délices de ce balancé hypnotique qui le distraient du poids de son fardeau.
Depuis quelques temps déjà, il peinait à suivre son allure toujours croissante.


"Comment pouvais-je deviner ?!" Risque-t-il pour ralentir un peu la blonde visiblement agacée. "De loin, on eut cru un bourgeois, je t’assure !"

Il faut dire que leur dernière prise était bien misérable (Vous avez racketté ****** qui possédait 0,00 écus.), et que tout brigandage entrepris dans un comté où on a déjà une petite réputation doit être mûrement réfléchi.
Il sait parfaitement que ce raté n’est pas ce qu’elle lui reproche, mais s’obstine cependant à tenter de s’en convaincre.
Entre deux maux dit-on, il faut choisir le moindre…


"Et puis, ce n’est pas comme si je l’avais choisi. Cet homme-là, il nous est tombé tout cuit dans le bec !"
Parler pendant l’effort l’essouffle, il reprend haleine un instant avant de poursuivre : "C’est un peu facile de critiquer alors que tu dormais profondém…"

Oups. La boulette.
Il faut dire que Lucie n'était pas montée de plein gré dans la barque. La veille, au campement, il lui avait servi une infusion qu’elle accepta avec un large sourire de gratitude. Les nuits sont encore fraîches en cette saison. Une boisson chaude ne se refusait pas.
Ça il le savait bien.
Ce qu’il ne lui dit pas, c’est que la décoction d’aubépine et de valériane était suffisamment puissante pour l’endormir un jour durant. De quoi l’installer dans la coque et naviguer le temps de franchir St Lisiers. Une gentille petite balade sur les flots histoire de se reposer.
C’est qu’elle commençait à être lourde, cette coque.

La prudence l’intime à laisser quelques mètres d’avance à l’Ange, histoire de se mettre hors de portée d’une bourrade. Il se retourne alors, cherchant la protection de la rousse :


"Mêden ?!"

...

Personne. Son coeur se vrille. La belle a pris la tangente...
Victorine
[Quelque part sur les contreforts pyrénéens]

*On aurait pu s'noyer !*

Lucie marche d'un pas alerte, rodée d'avoir sillonné tant de sentiers.
Un peu rapide peut-être, mais la contrariété donne de l'allant.
Si ça ne tenait qu'à elle, cette barque, elle en aurait fait un feu de joie dès le premier jour ! Rien ne vaut la marche, son rythme, ses solides et terrestres vibrations.
*Et voila qu'ils ont voulu m'entraîner dans une incertaine dérive au milieu des nénuphars ! Est-ce que j'ai une tête de sirène ?!*

C'est ce qu'elle est sur le point de leur dire, quand soudain, le crissement de la coque contre le sol s'arrête. Elle lève la tête. Quelques pépiements d'oiseaux dans les futaies et un lointain ... "Mêden ?!" Elle se retourne et comprend. Fait quelques pas en arrière, pose sa main sur l'épaule de Senese. Ils ont marché trop vite pour la rêveuse et son monstre aux dents crochues. Il n'y a pas d'autre explication.
Pourtant l'Italien semble inquiet. Et les vrilles qui le tordent la tordent.
Qu'est-ce qui les rapproche ... Lucie ne sait pas trop encore. Des liens se tissent tandis que d'autres se défont. Les fils s'entremêlent, les nœuds se nouent et se dénouent, à l'image des fluides passant de cases en cases dans l'esprit dérangé de la petite, mélangeant leurs teintes et leurs épaisseurs. Mais une chose est sûre ... une chose est sûre, laquelle déjà ?! ... A trois, le voyage est plus doux ? Et sous le regard tierce, le duel s'évanouit ? Ça n'a pas toujours été vrai, loin de là. Mais à trois, une solitude est possible. Salvatrice.


Installons le campement ici, elle nous rejoindra.

Le sourire se fait rassurant. Déjà, elle ne lui en veut plus pour cette aquatique trahison. Plus tard, ils s'installeront sous la coque, à l'abri de la rosée, et puisque Meden n'est pas là, Lucie posera quelques questions innocentes sur le tricot qu'ils tricotent. Là, tranquillement, sous la douceur du manteau en peaux de lapins, dans le silence de la grande forêt, à l'orée des confidences.

Le matin les verra, émergeant de dessous leur tanière portative, s'étirant sous les premiers rayons. Et quand la douce rousse les rejoindra, les braises de la coque, encore vives, cuiront leur déjeuner.
Plus de blagues de ce genre, et toc !

Le prochain à passer fait partie du destin.
Saltimbanque
[Entre Foix et Saint Liziers, un jour de "voyage" comme un autre]

Adossée à un arbre en bord de route, sans aucun soin de ne pas tacher la houppelande parfaitement blanche qu’elle portait, Saltimbanque regardait son paquetage. Ses habitudes d’errances plus ou moins longues seule sur les routes revenaient à grands pas, et elle parlait à nouveau seule (chose qu’elle ne faisait que seule sur les routes).

Il faudra penser à écrire à Jeanne pour le bustier … mais pas maintenant, pas tout de suite, elle croirait que je la harcèle !
Et puis si quelqu’un venait à passer, je risquerais de le manquer, le temps de poser mon plateau d’écriture … Mes roses sont bien là ?


Sa main gauche (celle du diable, il va sans dire) se posa sur le bouquet de tiges de roses qu’elle avait emmené de son jardin, et dont une extrémité était emballée dans un tissu blanc, afin de ne pas blesser la main de qui le porterait sur les épines. En regardant attentivement, on pouvait remarquer que le tissu en question était en fait le bas de la houppelande de la belle, amputé pour l’occasion. Non que cela eut été une nécessité : elle avait avec elle bien d’autres tissus qui auraient mieux fait l’affaire. Mais son envie était ainsi : la houppelande de son mariage, lui donnerait cette illusoire protection jusqu’à ne plus pouvoir rien donner. Après tout, chacun sa manière de consommer un mariage. Elle ne consommerait jamais ainsi que la robe du mariage, le marié ayant décidé de fuir plutôt que de la toucher.

Dommage que je n’aie pas pu avoir de fleurs sur le bouquet, s’aurait été tout aussi efficace et bien mieux … mais c’est pas la saison, on ne peut pas avoir prise sur tout. En fait, quand on y réfléchit, je n’ai pas prise sur grand chose … Mais j’aurai prise sur qui passera, c’est certain ! Enfin seulement si c’est un homme méconnu, les femmes je m’en fiche, je ne veux pas voir leur réaction. Ah les hommes … !

Le reste de cette dernière phrase resta suspendu, quelque part entre le cerveau où il était formé, et la bouche qui ne le prononça pas. Même seule, Saltimbanque gardait une certaine bienséance dans ses propos, et la suite du discours se fit intérieurement, rêve éveillé tant de fois fait et refait dans l’intimité secrète de son esprit, auquel elle voulait aujourd’hui donner vie.
Peu à peu, le soleil déclinait, et par chance le ciel restait vide de tout nuage. La nuit serait belle et étoilée, exactement comme dans tous les rêves que la jeune femme avait faits de ce moment.


Les voyageurs qui ont voulu profiter d’une dernière soirée en taverne ne vont pas tarder à passer … zou ma grande ! Il est l’heure de te terrer !

Ainsi fut dit, ainsi fut fait, la jeune blonde à la houppelande blanche disparut dans un fossé, couverte par sa cape rouge sombre, les cheveux dissimulés dans un chapeau de la même couleur afin de ne pas briller au clair de lune. Bien malin celui qui l’aurait vue de loin.
L’attente commençait à se faire longue, et la sensation qu’une fourmilière entière escaladait ses pieds était présente depuis longtemps, quand enfin des passants se montrèrent.

Saltimbanque banda ses muscles, les observant, évaluant leurs forces avant de se décider à les attaquer. Il s’agissait d’un bien étrange couple, elle avançant devant, d’un air de fillette innocente. L’arme qui battait à son côté semblait bien trop grande pour elle, mais si par malheur elle savait la manier, la demoiselle pouvait devenir une adversaire redoutable. L’homme qui la suivait n’était identifiable que par la voix, caché qu’il était par une coque. L’œil de la charpentière lui laissa savoir qu’on ne ferait plus jamais de barque vendable à partir de cette coque, éraflée qu’elle était d’avoir traîné des lieues durant sur les chemins.
La jeune femme se relâcha. Il valait mieux rester vigilante, mais elle n’attaquerait pas ces 2 là. Seule elle n’était pas de taille, surtout sans pouvoir estimer la force de l’homme. Même si en toute circonstance, elle se méfiait plus de la femme, les hommes ne valaient rien, son Radkine n’avait été que le dernier en date à le lui avoir prouvé.

Le couple passa, sans se douter de rien, et le silence reprit ses droits, uniquement perturbé par les bruits de la forêt … et bientôt par des pas ! Enfin ! Un voyageur seul ! Parfait, il portait des braies, c’était donc un voyageur ! La jeune femme avait trop attendu pour réfléchir encore à 2 fois avant d’attaquer. Bondissant hors de son fossé, comme un diable hors de sa boîte espérait-elle, elle se réceptionna mal : sa jambe droite aurait eu grand besoin d’un bon dérouillage. Mais la jeune femme n’avait que faire de ce détail : elle tenait enfin le moyen de voir la peur dans les yeux d’un homme, sans qu’il ne puisse la masquer en aucune façon. Elle le tenait là, isolé sur ce chemin.


Alors messire, on voyage seul ?!

Sa main gauche tenait le fameux bouquet de roses sans fleurs, la droite restait libre. A son côté, Déchiktor, fidèle épée, restait dans son fourreau. Ce soir, elle se sentait invincible, armée de branches à épines.

On voyage seul, se sentant plus fort que tout ? Et qu’est-ce que cela ferait si on n’était finalement pas si fort ? Qu’est-ce que ça ferait si quelques branches d’un rosier venaient fouetter ce dont vous croyez tirer votre soit-disant force ?

Alors qu’elle prononçait ces mots, se sentant si grande, si forte, au sommet, un rayon de lune vint éclairer le visage ahuri de la victime, une …… femme. Bouquet de roses brandit de la main gauche, main droite finalement remise au pommeau de Déchiktor par réflexe, la jeune blonde se demanda soudain ce qu’il lui prenait, et surtout ce qu’elle allait faire, maintenant que couverte de ridicule elle découvrait qu’il n’y avait sur cette victime pas de parties à émasculer.
Meden
Les sillons tracés de la barque se faisaient plus précis. La trace était fraîche.

Le nez planté sur la route, elle la traquait dans les flaques laiteuses de la lune. Une journée, une nuit de recherches. Elle commençait à en avoir sa claque et rêvait d'une soupe chaude sous les fûtaies. Son ventre gargouilla.

Elle entendit alors se mêler à ce bruit incongru un froissement de broussailles sur sa droite. Une ombre surgit


Citation:
Alors messire, on voyage seul ?!


Messire? Encore? Pas possible, c'était une obsession! Elle ne portait pas la moustache pourtant, qu'avaient-ils tous à lui donner du messire!
Elle plissa les yeux et regarda l'apparition. Une silhouette encapuchonée, laissant filer une mèche de cheveux blancs sous la lune. Une voix de femme moqueuse, intonation amère, combative.

Prudemment Mêden plongea la main dans sa besace. Elle n'allait tout de même pas lui faire perdre son temps. Elle n'eût rien le temps d'ajouter que l'ombre poursuivit


Citation:
On voyage seul, se sentant plus fort que tout ? Et qu’est-ce que cela ferait si on n’était finalement pas si fort ? Qu’est-ce que ça ferait si quelques branches d’un rosier venaient fouetter ce dont vous croyez tirer votre soit-disant force ?


Rosier? fouetter? force?

Mêden reste bouche-bée. La dame serait-elle folle? Quoique... la jeune femme partageait assez parfois l'opinion qu'elle semblait avoir de la gente masculine. Mais bon, présentement elle la retardait.

Mêden la jaugea du regard. Une épée au côté, des tiges de... roses peut être? dans une main. De riches atours... Hum... peut-être la nuit ne serait -elle pas tout à fait perdue.

La jeune femme toussota


Pas messire non... ni même dame. Vous êtes sur ma route, et je suis pressée.

Mêden la regarda de cet inexpressif regard mis au point en taverne. Son arme dissimulée soigneusement dans sa manche, elle s'avança d'un pas, nonchalemment, chacun de ses nerfs sur le qui-vive.

Elle s'était perdue mais ne reviendrait pas bredouille.
Saltimbanque
Saltimbanque, déjà ennuyée d'être sortie de sa cachette pour autre chose qu'un homme, resta abasourdie, un bouquet de tiges de roses bêtement pendus en haut de son bras ...
Ni messire ni dame ? Hein ?! Et puis finalement, qu'importait ?


Eh bien ... que vous soyez ni homme ni femme, peu m'importe tant que vous n'êtes pas homme. Désormais, seule votre bourse m'intéresse.

Lançant ses roses désormais inutiles au fossé, elle dégaina son épée, et tendit sa main gauche désormais libre pour recevoir une bourse, qu'elle espérait relativement pleine.
Tout ne se passait pas comme prévu, mais la jeune femme n'avait pas perdu la totalité de son sentiment de toute puissance pour autant ...
Meden
Sa bourse? et pourquoi pas les noisettes de Tchip....

Mêden s'immobilisa lorsque la lune lui renvoya l'éclat métallique de l'acier. Une épée... Ils se croyaient tous invicible avec ce bout de ferraille dans les mains.

Un fin sourire étira ses lèvres, ses yeux se durcirent, étincelles de glace jaugeant froidement son adversaire. L'exaltation... Elle avait cela de plus. Peu lui importait la bourse de l'autre, elle verrait cela après. Ce qu'elle voulait: gagner.

Elle s'avança lentement vers elle, souplement, ne quittant pas le regard de la dame. Son adversaire avait l'air femme habituée aux combats.

Prudence


Je ne donne rien que l'on ne vienne me prendre.

Mêden désigna la main gauche tendue d'un signe du menton.

Et vous êtes toujours sur ma route.

Son adversaire semblait de fort méchante humeur, et Mêden n'eut que le temps de faire un pas de côté pour esquiver la lame qui fendait l'air. Elle feinta ainsi plusieurs fois, laissant l'autre s'escrimer dans le vide, une expression vaguement amusée sur les traits. Elle était certes moins forte, mais agile.

Puis vivement elle lui propulsa l'écureuil à la figure, la déstabilisant un instant, laissa glisser dans sa main l'arme qu'elle tenait dans sa manche et se plaqua derrière la jeune femme, un bras autour de ses bras, un autre autour de son cou, l'objet sur sa jugulaire, une jambe enroulée autour de sa cheville.

Elle murmura: Lâche ton arme


L'autre se fit récalcitrante. D'un geste vif Mêden lui entailla l'épaule. La douleur lui fit lâcher l'épée. Dans le même temps la rousse la déséquilibra d'un croche pied, avant de se mettre à quatre pattes sur le corps étendu, l'immobilisant.

Ta bourse, c'est moi qui la prend. Et ça aussi.

La jeune femme la délesta de sa besace, et fila dans l'ombre avant que sa victime ne se relève. Attrapant la branche basse d'un chêne, elle se hissa vers sa cîme protectrice. Là elle regarda le crochet, banal instrument d'une tricoteuse insignifiante... en os solide, le bout recourbée solidement acéré. Elle essuya dégoûtée le sang qui perlait, puis entreprit de jeter un oeil dans les effets de la blonde.

Pas grand chose ma foi... Ca ne valait guère l'effort fourni, mais au moins avait-elle rompu la monotonie du voyage.

Silencieusement elle se laissa couler le long du tronc, et partit en quête de ses comparses.
Victorine
[Brise, versant sud, premiers rayons]

Le prochain fut une prochaine.
Par bonheur pour son fessier, elle ne troubla ni le petit déjeuner ni la douce contemplation des braises traversées par les rayons du soleil qui agitait l'œil hagard au réveil. Elle s'en retournait certainement bien vite parmi les siens, répandre la nouvelle qu'à une lieue après la fourche du Mont Noir, les sentiers pullulaient d'une multitude de brigands aux lames acérées, accompagnés de furets sournois et enragés ...

Le pain grillait doucement, loin de se douter du drame qui se déroulait. L'ébouriffée étendue auprès du feu, la tête sur les genoux de Senese, s'étira dans un bâillement gracieux. En contre-bas, un écureuil annonciateur cavalait sur le chemin. Lucie le surveilla du coin de l'œil tandis qu'il approchait à petits bonds pressés. Fichue bestiole.

Elle s'assit et, d'instinct, mit les mains dans ses poches. Tiens, un truc, là ... Ah oui, c'est vrai. Chose à rendre à Meden, mais auparavant ...

Je r'viens.

Plantant l'Italien, elle dévala la petite pente, traversa le sentier et continua vers le torrent qui serpentait entre les roches un peu plus bas.
Toilette matinale ?
Non, on n'est pas encore en avril.
Lessive !



Sur une large pierre offerte aux rayons du soleil, séchait un carré blanc. A côté, allongée comme un chaton offrant son petit ventre rose au soleil, Lucie emmagasinait la chaleur. Premières douceurs après ce long hiver ... si long, si sombre. Le torrent occultait les bruits de la forêt. Elle ferma les yeux pour écouter sa mélodie. Seule ... bien ...

La cavalcade incessante de l'eau entra dans sa tête. Gomma les tensions. Chanta d'une autre voix, "Lucie, ma Lucie ..." celle de son Démon qu'elle ne tarderait pas à retrouver ... quelque part, ce soir peut-être, un jour sûrement, au gré de ses pérégrinations. Leurs destins étaient faits pour se croiser, s'effleurer, se retrouver. Ses lèvres entrouvertes esquissèrent un baiser à la brise ...
Laud ... Une ombre passa. Lucie se redressa en sursaut. Un nuage sûrement, ou un aigle planant ... mais pas de brune penchée.

Le mouchoir était sec. Le sang était lavé.
Fichus crocs.
Senese
[Non loin de la ville, en comté de Toulouse]

Eole encore endormi laisse la forêt transpirer.

"Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,…" *

…dentelles printanières que les fougères peinent à percer. Flotte une nappe de brume qui dissimule la petite faune. On y devine une activité lentement s’éveiller. Trois paires d’yeux prédateurs scrutent la surface : bandits figés, invisibles, surveillant le chemin.
De Castres leur parvient à pas cadencés l’appel liturgique.

Matines…

…coïncide avec l’arrivée de quatre spadassins, des diables de paladins, quatre favoris Saladins. De la rutile, des paniers pleins, étourdissant pour des gredins aux ventres tenaillés par la faim. Alors chez les brigands on s’interroge du regard, pas longtemps ; chacun sait ce qu’ils font ici. L’affaire est vite entendue. Les mains se crispent sur les gardes, légers bruissements du cuir sous le brouillard. Demeurer silencieusement tapis, attendre le moment favorable. Les proies sont supérieures en nombre et bien équipées. La tâche sera ardue…



*Charles d’Orléans.
Victorine
[Vents contraires - extérieur nuit]

Chuchotements dans les sombres fougères. Un chacun …

Lucie, plantée au milieu du chemin, ôte son chapeau et balaie le sol en une révérence feinte.
L'avenante voix flotte dans la nuit. Bonsoir messieurs dames, la bourse ou la vie.

Sûre d’elle, la petite n’a même pas sorti son épée, qui luit à sa taille dans la lumière lunaire. On commence à prendre de l’assurance, à perdre de sa méfiance … et on finit par ne plus savoir compter. Quatre ils sont !

Oups.

La petite déglutit difficilement.
Tchip se chargera du quatrième …
On se rassure comme on peut.
Dague calée au creux de la main, Lucie avance d’un pas. Son cœur fait des bonds partout, elle savoure. Un peu d’action pour animer l’excursion. Sans un mot, le quatuor s’avance aussi …ça va déguster.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)