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[RP] La Lune est pleine ce soir.

Elisa.malemort
    « Le ciel se couche
    Sur ta peau de louve
    Les oies sont rouges
    Ta mémoire est trouble… »

        Julien Doré feat. Micky Green - Chou Wasabi



[ Tours – Dimanche 3 mai 1463 ]


On aurait clairement pu dire que la soirée avait été habituelle. Lizzie avait posé beaucoup de questions, Alexandre avait bu en racontant des bêtises, Elisa avait sourit et écouté. Chacun avait joué ce rôle qui le caractérisait si bien. Elle les avait regardé tour à tour et s’était alors rappelé combien elle était chanceuse.
Sa fille devenait au fil des jours une femme et qui bientôt deviendrait mère à son tour. Elle gardait cet esprit de crapule qui la caractérisait si bien, tantôt piquant, tantôt rempli de tendresse. La Malemort savait très bien que si parfois elle posait tant de questions cela était tout simplement car la jeune fille avait peur d’être abandonnée. Pour sur, alors qu’elle était toute jeune, sa mère était partie, la laissant aux –grands- soins de son père. Qui lui-même avait trépassé il y a de cela deux ans et demi, désormais. Comment pouvait-elle ne pas avoir peur ? Il ne lui restait finalement qu’une mère de cœur. Et pourtant, Elisa aimait Lizzie comme sa propre fille, comme si elle l’avait porté durant neuf mois, comme si elle avait souffert pour lui donner la vie, comme si elle avait pleuré à son premier mot et son premier pas. Elle l’aimait tout simplement et sans aucune distinction, car elle était sa fille, sa fille à elle.
Alexandre, son ami de toujours. Il avait eu raison ce soir là, lorsqu’il avait avoué que l’amitié est plus forte que tout. Rien jusque là n’avait pu entacher cette longue histoire qu’ils avaient construit ensemble. Difficile parfois, amusante d’autre fois, mais l’essentiel était juste ici… Elisa le voyait mourir peu à peu dans ce Limousin qui n’était plus celui qu’ils avaient connu jadis. Elle lui avait demandé de la suivre, ici, là, qu’importe, le but était simplement de l’amener loin de ce Comté qui lui prenait la vie peu à peu. Il avait accepté. La Malemort n’y avait d’abord pas cru, jusqu’à les voir arriver, Venance et Lui, le jour du départ. Un sourire était né sur les lèvres de la Duchesse. Elle était heureuse oui. Heureuse qu’il ait ouvert les yeux, heureuse de pouvoir faire ce voyage avec lui. Heureuse de pouvoir passer du temps avec lui. Malgré les années, il était resté fidèle à lui-même. Il aimait toujours autant les femmes, et la Malemort s’amusait de le voir faire, riait lorsqu’il venait lui raconter plus en détails ce qu’elle avait pu manquer. Albizzi… Il n’avait pas changé.

Durant cette soirée, la Malemort avait bien compris que la nuit serait longue oui. Son ventre qui la tiraillait depuis le début de l’après-midi s’était tendu un peu plus, devenant dur et les douleurs d’abord lointaines se rapprochaient au fil des heures qui les rapprochaient du lendemain. La fin de sa grossesse était imminente. Plusieurs mois à porter le fruit d’un amour interdit et pourtant fort. Quelques mois à sentir des coups à l’intérieur de son ventre, réagissant à des caresses, des secousses, des paroles. Des changements d’humeur, des envies, des tonnes de madeleines plus tard, il était l’heure de tourner la page sur ces derniers mois passés. Ecrire une nouvelle page, s’annoncerait-elle meilleure que les autres ? La Duchesse l’espérait. Enfouissant en elle, les peurs qu’elle avait. Sera-t-il à la hauteur ? Restera-t-il avec elle ? La Malemort ne pouvait s’empêcher de se souvenir de ses propres expériences mais aussi du passé du père de ce futur enfant. Peut-être était-il temps pour tous les deux, d’écrire une page propre, nouvelle, et pleines de nouvelles et bonnes aventures ? Est-ce illusoire ? Peut-être.

La Duchesse avait donc demandé à ce que Lizzie vienne récupérer ses jeunes frères et sœurs pour s’occuper d’eux durant la nuit. Alexandre avait également souhaité aider. Evidemment, pour la Malemort, il était complètement hors de question que celui-ci ne garde pas la place de l’homme qu’il était. Il n’avait donc rien à faire près d’elle au moment où le bébé déciderait d’arriver. Et Kye, malade depuis quelques jours, n’aurait sûrement pas non plus le droit de voir le nourrisson avant son rétablissement. La future mère ne pouvait donc que compter sur elle-même et sur Eli. Ne regrettant pas à cet instant d’avoir insisté pour que celle-ci les accompagne durant le voyage.
Elle fit réunir Madeleine, Suzanne et Eli dans la chambre au bout du couloir, d’ordinaire inoccupée.


- Suzanne, vous allez prévenir Kye que son enfant à décider de naître cette nuit... Coupée à ce moment là par Eli.
- Et qu’il n’est pas convié à l’évènement à cause de son état, il n’avait qu’à se soigner au lieu d’être têtu comme une mule ! Il ne pourra voir la mère et son enfant que lorsqu’il sera rétablit.
- Il va me couper la tête si je lui dis ça, Eli.
- Qu’il vienne en discuter avec moi si cela lui pose un problème.
- Eli a raison, c’est plus prudent pour l’enfant.

Elle les regarda toutes les trois d’un air entendu avant de reprendre.

- Eli m’aidera à mettre l’enfant au monde. Madeleine et Suzanne vous aideront Eli. Lizzie s’occupera des enfants jusqu’à demain. Alexandre est prêt à vous aider si vous avez besoin de quelque chose et j’imagine que Venance sera là aussi. Mais je préférais qu’ils restent en dehors de ça…

Elle aurait pu rajouter « C’est une affaire de femme ». Mais cela n’était pas la peine. Les trois femmes face à elle savaient ce qu’elles avaient à faire. Nul besoin d’en dire plus. Il ne restait plus qu’à… La Malemort marchait dans la pièce où elle s’était enfermée. Eli l’aidait en lui tenant le bras, Madeleine était partie récupérer des linges et faire chauffer de l’eau. Tandis que Suzanne était partie se jeter dans la gueule du loup. Pauvre Suzanne, c’était toujours elle qui était envoyée à l’abattoir. Mais elle était aussi la seule à avoir la carrure pour le faire, Eli étant elle, trop occupée. La Duchesse tenait d’ailleurs fermement sa main dans la sienne, tout irait bien n’est-ce pas ? Tout irait bien puisqu’elle était là… ?
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Kye
Les voyages n'étaient pas fait pour Kye. A chaque fois, il tombait malade. C'était la troisième fois qu'il tombait malade depuis qu'ils avaient repris la route. Et comme à chaque fois, c'était Eli qui prenait soin de lui. Ou du moins qui essayait de prendre soin de lui. Il avait 50 ans et pourtant, soigner cette homme était aussi difficile que de soigner un gamin de six ans, et encore Emery se laissait plus facilement faire que lui. Il avait toujours une excuse pour ne pas prendre ses médicaments, pas le temps, pas l'envie, il aime pas le gout, ça marche pas, ça sent pas bon, il aime pas la couleur, il aime pas la texture, ça va le rendre encore plus malade, il est guéri, il a pas encore mangé, il a déjà mangé, ça va le faire vomir. Et oui, cet homme est père, grand-père et même arrière-grand-père et pourtant, impossible de le soigner convenablement !
Mais Eli a l'habitude de ses simagrées. Elle le connait depuis qu'il est tout petit, elle l'a même vu naitre, c'est dire comme ils sont vieux tous les deux. Elle le connait mieux qu'il ne se connait, ce qui lui donne un net avantage lorsqu'il faut le guérir. Quelque soit son excuse, elle trouve toujours quelque chose pour passer outre. En ce moment, la solution parfaite était de lui dire qu'il risquait de contaminer Elisa, de la rendre malade et donc de rendre l'enfant qu'elle porte malade. Il ronchonnait, grognait, mais finissait par accepter. Il faut dire que Kye tiens énormément à Elisa et encore plus au fruit de leur amour.
Heureusement pour Kye, à chaque fois qu'il tombait malade, c'était pendant une halte plus ou moins longue. Il pouvait donc guérir, mais surtout se reposer. Par conséquent, il sortait peu de la chambre, seulement pour manger quelques feuilles de salade, rouspéter de ne pas pouvoir manger autre chose que de la nourriture pour lapin et faire quelques pas dans les jardins. Ce n'était pas grand chose, mais c'était suffisant pour voir que ça santé s'améliorer, un Kye qui ne dit mot est un Kye malade de toute façon et puis ainsi tout le monde pouvait voir qu'il était encore en vie.

Ce soir, comme chaque soir, il était assis sur un fauteuil qu'il avait trainé jusqu'à la fenêtre. Couvertures, oreillers, repose-pied, c'était à se demander s'il y avait un fauteuil sous cette montagne, mais bordel qu'il avait rendu la chose confortable. Et puis, quitte à se reposer autant le faire avec une belle vue. Des rideaux couvraient en tout temps les fenêtres. Ils étaient assez épais pour ne laisser passer que peu de lumière mais suffisamment fin pour qu'on puisse voir l'extérieur. Sa vue la journée ? La ville de Tours, bruyante, moche et puante, moins que Paris cela dit. Sa vue la nuit tombée ? Tours illuminée et ça, c'était déjà un peu plus beau. Mais il avait surtout installé La peinture. Cette peinture qu'elle lui avait offerte, un cadeau exquis d'une extrême valeur à son cœur. Elle avait immortalisé son magnifique corps nue de dos, pour lui. Et il passait donc son temps, assis là, à la contempler comme au premier soir.
Alors qu'il commençait à s'assoupir, on toqua à sa porte. Était-ce Elisa qui venait de rentrer et qui venait voir comment il se portait, avant de venir le rejoindre pour le reste de la nuit ? Il ne grogne un "Entrez" en s'étirant sur son trône de coussins. Il n'aime pas être réveillé, mais selon le visage qu'il verrait, il allait offrir un sourire ou non. La poignet se tourne et la porte s'ouvre doucement, quelques petits pas et une voix s'élève.

- Monsieur Kye...? La voix n'est pas celle d'Elisa, il reconnait celle de Suzanne, plus hésitante que d'habitude, il pourrait presque discerner une once de peur. Il soupire en réponse, il aurait tellement préféré que ce soit son Elisa qui entre et non elle. L'enfant...

Alors là, il faut marquer une pause, parce qu'il s'en passe des choses. Kye qui bondit sur ses jambes et se retourne, son sang n'a fait qu'un tour, il a un million de scénario qui lui passe dans la tête, tous plus horrible les uns que les autres pour la santé de l'enfant et de la femme qu'il aime. Il attend la suite, il en a peur.

- Et bien l'enfant ? Qu'a-t-il ?

- Il arrive !

Le cœur qui s’emballe, le million devient milliard, il fait un pas vers la porte alors que Suzanne lève les deux mains à mi-hauteur, paume vers lui.

- Non, madame ne veut pas d'hommes dans la chambre. Vous savez.


Oui, il sait, mais ça ne l'empêche pas de froncer les sourcils. Comment, Suzanne, ose-t-elle se mettre en travers de sa route ? Mais elle a raison, Elisa a ses croyances, ses superstitions. Ça fait des années que Kye ne croit plus en rien, il ne le dit à personne, il fait des efforts pour elle en se rendant dans les lieux de culte, il respecte le choix des autres. Il se laisse glisser dans sa montagne de confort, une couverture recouvre son croisement de bras et étouffe son "grumpf". Il tourne la tête sur le côté.

- Avec qui est-elle ?

- Il y a Eli et... - Bien, retournez-y, elle aura surement besoin d'aide.


Eli, était une femme exceptionnelle. Elle était sur tous les fronts, parfaite dans son rôle. La savoir aux côtés d'Elisa était ce qu'il y avait de plus rassurant pour lui. Le travail avait commencé pour la femme qu'il aimait et pour lui, l'insupportable attente jusqu'à la délivrance tant espérée aussi.
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Koios
    [Dans la soirée, en dehors de la bâtisse.]


    "La foi, l'amour et l'espérance sentirent dans un moment de calme et de mutuelle sympathie un instinct plastique qui les porta à créer une charmante statue, une Pandore dans un sens plus élevé : la patience."
    Goethe.


Koios avait pour ainsi dire, depuis les quelques jours qu'ils sont en Touraine, goutté au vin du coin. Il avait été en taverne la plus part du temps, presque toute ses soirées. Elles avaient été toutes bien constructives dans le métier du vignoble. L'Albizzi trouvait que ce vin était particulièrement bon. En effet, il avait bu de la piquette la plus part de son temps, et n'avait jamais attention à l'origine de celui-ci. Un amateur ? Même pas, moins que ça, il ne s'y intéressait même pas. Et pourtant... Depuis les quelques verres, bouteilles, qu'il s'était enfilé. Il n'avait même pas eu de mal de crâne ou même le palais irrité par l'alcool. C'est sûr et certain, il achèterais des caisses de vin Tourangeau.
Mais l'heure n'était plus à boire et discuter. Plus tôt dans la soirée, son amie Elisa avait quitté péniblement la taverne, sûrement prise par l'être qui demande à sortir, elle sentait que la nuit allait être longue.
Le Baron avait alors proposé son aide, comme il se doit de le faire. Il lui devait bien ça, depuis le temps, et depuis le réveil que Elisa lui a fourni en Limousin. Koios était accompagné comme à son habitude de son ombre, le fidèle Venance. Domestique gentil comme tout et pourtant si simplet quand il s'y met.
Leur rôle à tout les deux ce soir ? Faire en sorte que la nuit se passe en famille le plus longtemps possible, sans qu'ils soient dérangés par des instruisons hâtives. Ils avaient en effet pour "mission" de surveiller eux même la demeure pendant la nuit, et jusqu'à nouvel ordre. Impeccable, l'Albizzi savait mieux se servir de son épée ou de sa langue qu'accompagner une femme pendant un accouchement...
Il avait déjà tout le processus en tête. Lui en train de surveiller l'entrée de la maison, assis sur une chaise bien contre le mur. Et Venance en train de marcher autour de la maison afin de chercher une quelconque anomalie dans des buissons ou à découvert.
Elisa, avait été très aimable envers les deux. Elle avait fait préparer dans une aile de sa demeure une chambre pour l'Albizzi et son esclave. Un bain chaud les attendaient tout les soirs, et des repas tout prêts étaient là, prêt à être dévorés.

Alors que Koios et Venance marchaient paisiblement en direction de leur maison temporaire, à quelques dizaines de mètres de la fameuse porte à garder, le domestique tendit son bras d'un coup en direction du torse de l'Albizzi afin de l'arrêter dans sa marche. Comme si il avait médité depuis une semaine, il dit posément à son maitre...

    -Messire. Au vu des évènements, des circonstances de ce soir en taverne. Je pense, je pense même très fort que votre amie Elisa va mettre au monde un enfant.

Bon, déjà il avait osé. Il avait osé se mettre en travers de la route de son maitre. Il avait mis un bras en travers de son torse, et après avoir écouté la phrase très pertinent de son domestique... Koios dans un élan de bonté dit calmement...

    -Venance, il a fallu que Elisa soit enceinte depuis neuf mois, accouche limite en taverne et nous prévienne qu'elle va sûrement mettre au monde ce soir, pour que tu comprennes cela ? Tu sais, j'aime beaucoup quand tu réfléchis.


Et un échange de regards, là, plantés à quelques mètres de la porte d'entrée...

    -Oui d'accord Senher. Mais je comprends pas quelque chose.
    -Je t'écoute Venance, j'ai eu une éducation. Je suis en mesure de répondre à quelques questions. Parle.
    -Bien, bien. Mais je pensais, que les enfants nous devions les faire que quand notre couple avait été accepté par le Tout Puissant. Quand les deux amants avaient fait acte de foi devant lui, et avaient scellé cela par le mariage.
    -Tu sais mon cher, bien des fois... Le Tout Puissant comme tu l'appelles n'a pas besoin d'une cérémonie pour créer un être humain. Il a juste besoin de comprendre l'amour qu'il y a entres eux et ensuite il fait son boulot de créateur.
    -Je vois Messire, je vois. Et donc, par exemple... Si j'aime une femme, je peux lui faire un enfant sans l'accord du Divin ?
    -Tu me prends pour qui là. Tu crois que je suis un grand sage ou quoi... Bah tu fais ce que tu veux de tes... Enfin tu vois ce que je veux dire.
    -Et donc, Messire Koios. Pensez-vous qu'un jour, moi Venance, je puisse avoir quelqu'un comme... Enfin vivre comme Elisa et Kye ? Avoir un enfant et connaître l'amour et l'espoir de vivre des jours mieux les uns que les autres ?
    -Hum, déjà il faudra que tu ai mon approbation. Mais au vu de tes bons et loyaux services, je crois que si une telle occasion se présente... Je pourrais embaucher ton amante, comme ça vous pourrez être tout les deux. Et moi, qui aurait sûrement prit de l'âge... Quelqu'un d'autre pour pallier à mes besoins de volupté.
    -Comme vous voudrez Messire.

Koios avait le sourire facile ce soir. Il avait partagé de bons moments depuis quelques jours, et ce vin ma foi était très agréable. Il n'avait pas froid, ni chaud. L'air était calme et posé. La nuit était bien là, mais tout était en ordre dans les apparences. Il regarda Venance, qui lui aussi regardait autour de lui. Il avait l'air d'être rassasié de réponses. Ce qui lui plaisait apparemment. Et Koios lui dit calment et doucement...

    -Bon on y va ? On attaque cette garde de nuit ? Tu prends tout le tour de la maison et moi l'entrée. Aller, file.


Le domestique hocha la tête, apparemment perdu dans ses pensées et s'éloigna dans les ténèbres non loin de la chaleur des torches accrochées aux murs. L'Albizzi se tira délicatement une chaise du couloir d'entrée et s'assit dessus. Il repensa à Elisa et ce qu'elle allait endurer tout au long de la soirée. Il pensa aussi à demain, quand tout se réécrit car un nouvel arrivant allait faire son entrée. Il sortit un bout de bois vert et commença à le tailler patiemment de son couteau. Fallait il qu'il fasse un cheval pour un garçon ? Ou une forme de poupée pour une fille ? Nous verrons bien...
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Liz.baccard.malemort
La journée

Après une longue journée passé dans le village, à profiter de la belle saison qui s'installait paisiblement. Profitant des quelques rayons de soleil, qui était attendu depuis déjà un long moment, la jeune femme laissait les heures filer tranquillement sans se presser. L'odeur du printemps, les vêtements qui commençait à être pendu le long des longues cordes installer dans les arrières cours. Les bougeons qui commençaient à sortir. C'était la belle saison celle qui amenait les amourettes, les naissances, le renouveau.

La crapule espérait retrouver sa mère qui était arriver la nuit précédente. Son odeur lui manquait grandement, ses bras protecteurs, sa voix. Elle était la avec toute la marmaille, Kye et un ami très cher à ses yeux. Elle avait attendue encore et encore mais c'était sa mère. Elle avait cette façon de se faire attendre, elle l'avait toujours eu, sans doute sa marque de commerce, qui pouvait rendre la jeune femme très impatiente. Enfin ce n'était plus vraiment le cas, elle avait appris à se calmer avec celui qui partageait maintenant sa vie. Elle apprenait beaucoup à ses cotés car contrairement à elle il était calme et réfléchi, alors qu'elle était une boule d'énergie. Ceci dit sa mère avait fini par pousser la porte de la taverne et c'était vite blotti l'une contre l'autre.

Un peu plus tard dans la journée

Comme chaque fois que les 2 femmes se rencontraient, comme si c'était coutume les discutions devenaient un peu plus personnel, et le ton commençait tranquillement à monter. Hé oui la crapule voyait des choses et voulait savoir si elle avait raison. Cela avait pour effet d'agacer sa mère. Mais la curiosité faisait parti de l'univers de la jeune Baccard elle était comme cela et elle ne s'en cachait pas. Les heures passaient, la noirceur c'était installer à l'extérieur. Le paysage devenait plus que calme. Alors Elisa prenait congé en se redressant d'un coup prête à partir sans avertissement. Avançant lourdement avant de se retourner vers la jeune femme pour lui demander d'aller chercher ses frères et sœurs afin de s'en occuper car le travail s'annonçait. Sans rouspéter, elle s'exécutait ramenant la marmaille chez elle, enfin chez eux.
C'est donc en marchant très lentement que l'aînée entra à la maison avec Emelyne, Emery qui marchait à ses cotés alors que Ehmée, Eyvin voulait se faire porter.Elle les regardait en se rappelant une discussion qu'elle avait eu un moment avec Tugdual, cela la faisait sourire. Le pauvre il ne savait pas encore mais la soirée allait être longue.

Dans la soirée les heures ou l'énergie est à son summum.

Entre Emery qui se prenait pour un chevalier qui brandit son épée en bois un peu partout, qui chasse les monstres et les dragons imaginaire et Ehmée qui s'aventurait dans toute les bêtises de son frère comme si elle n'avait peur de rien. Alors qu'Emelyne reste calme jusqu'au moment ou son frère Emery le soit aussi attendant que se moment pour l'embêter un peu. Tout ça devant le regard d'Eyvin qui pourtant du haut de ses 2 ans semblait être le plus calme et le plus discret.Après le repas, le bain vient l'heure du couché. Quel plaisir de répéter encore ici et la, qu'il est l'heure de fermer les yeux. Après maintes histoires, les enfants finissent par s'endormir. Heureusement que sa mini tornade était la pour lui prêter main forte et que son chéri était patient car la crapule était complètement vidé d'énergie. Peu de temps après que la maisonnée soit de nouveau plongé dans son calme habituel, elle discutait comme à son habitude avec son promis avant de rapidement se laisser bercer dans les bras de Morphée.
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