Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Le Fémur de Saint Samoth l'Apôtre

Confucius.
RP ouvert, sentez-vous libre de venir y croiser vos plumes.


Les rumeurs allaient bon train. De-ci de-là de nouvelles reliques disparues émergeaient à foison d'une manière encore incertaine pour atterrir entre les mains de personnes inconnues. Pourquoi, comment ? Nul ne le savait. Une chose demeurait néanmoins sûre : Confucius devait tracer ces objets et faire en sorte qu'ils ne disparaissent point à nouveau de la circulation, mieux : que ces derniers retournent au monde. Il avait passé deux ans à suivre les différentes pistes pour parvenir à quelque résultat, aussi savait-il que cette recrudescence soudaine de réapparitions était un événement à ne pas manquer pour faire avancer la cause.

Et justement, le voilà qui venait de remonter la piste d'une potentielle relique : celle du fémur de Saint Samoth, Apôtre de son Eglise et Saint patron de la Congrégation du Saint Office. Un des rares disciple à avoir pu vivre aux côtés de Christos et ayant pu témoigner de sa vie une fois devenu maître...

Prenant la plume, Confucius entreprit d'écrire à la dame Alvira pour qui tout semblait indiquer qu'elle venait d'entrer en possession du pieux ossement : il fallait tout d'abord obtenir d'elle confirmation, puis bloquer d'éventuels acheteurs malintentionnés en se positionnant soi même... Cela tombait bien, il était un habitué de ce genre d'exercice :


Citation:
À Dame Alvira
De Peyrehorade
Fait à Genève
Le 17 Novembre 1462

Dame Alvira, mes salutations.

Je me présente, je suis Confucius de Franche-Comté, aventurier émérite versé dans l'étude d'objets rares et anciens. Ayant entendu des rumeurs laissant penser que vous seriez entrée en possession d'un fémur ayant pu appartenir à San Samot l'Aspostolico - ou Saint Samoth l'apôtre, saint patron de la congrégation du Saint-Office romain, en francoy - je me permets de vous contacter afin de prendre renseignement.

M'intéressant à ce genre d'objets rares, et surtout à ceux porteur de nostre patrimoine, je me demandais si vous accepteriez de me donner quelques informations sur cet ossement afin de procéder à son authentification. Auquel cas je pourrais certainement vous informer de ses propriétés miraculeuses ou encore vous entretenir de son histoire et répondre aux interrogations que vous pourriez vous poser à son encontre.

Enfin, si vous le désirez, je pourrais également vous en faire une estimation pour que vous ayez bien connaissance de la valeur de vostre relique - s'il s'avère qu'elle est bien authentique, bien entendu - et peut-être vous en proposer un rachat si d'aventure vous désiriez la troquer.

En vous souhaitant la bonne soirée, puisse Aristote veiller sur vous,
Confucius.



Satisfait de son écrit, il scella sa missive avant de l'expédier. Regardant le pigeon s'éloigner il se demanda avec quel genre de réponse il serait à même de lui revenir...
Alvira
« Il est dans la nature des rumeurs d'enfler telle la pâte à pain soulevée par la levure. »
de Erick Arnoult


Les rumeurs actuelles semblaient dire vrai. Vrai que des reliques ressortaient un peu de partout et dans le cas d'Alvira ce fut lors de son déménagement qu'elle en avait fait la découverte. Qui aurait pu croire que dans sa vieille ferme, acheté à son arrivée en Gascogne, sur la commune de Mont-de-Marsan, elle trouverait des années plus tard, un fémur d'une valeur religieuse extraordinaire ?!

Personne !

D'ailleurs, à dire vrai, ce n'était pas elle qui l'avait découvert son chien, qui, le jour de la caravane de meuble et la kyrielle d'affaire s'était rappliqué l'os en bouche, tout fier de sa trouvaille. La Commissaire avait râlé, pesté, envoyé l'os une fois, deux fois, trois fois, et l'affreux cabot de le ramener inexorablement, bien décidé à ce qu'elle l'embarque avec son trésor.

C'est en Domaine de Peyrehorade que la jeune femme s'était rendu compte que la découverte de son canidé n'était pas classique, de reconnaitre alors un fémur, et sans qu'elle ne le clame de partout, elle s'était vu devenir la cible de nombreux courriers et propositions en tout genre.
Une seule retint son attention, celle qui pourrait lever son ignorance sur l'objet, seul courrier à ne pas l’alpaguer d’emblée avec une offre d'écus enviable mais qui semblait attaché plus à sa valeur religieuse qu'au reste.

A ce propos, elle en avait parlé à Wallerand, pour savoir ce qu'elle devait faire. Au vue du monde que cela attiré et des fortes sommes proposés, sans nul doutes, Alvira n'aurait aucuns soucis pour le vendre et vivre confortablement par la suite, mais son filliot lui, semblait plus réservé, glissant à sa marraine qu'elle avait deux édifices religieux sur ses terres, qu'elle pouvait en consacrer un, pour permettre au plus grands nombre de venir se recueillir. Croyez-moi ou non, mais cela avait fait son chemin, et dans une insouciance relative à ce sujet, elle avait répondu tout de même simplement encore perplexe à l'idée de conserver l'ossement.


Citation:
A Mont-de-Marsan, dans la nuit du 17 au 18 novembre 1462

A l'attention de Confucius
De nous, Alvira Messonnier, Dame de Peyrehorade

Salutation,

je pense qu'au vu de votre courrier vous me connaissez assez pour savoir que je suis en possession du fameux fémur.
J'avoue que cette trouvaille c'est fait inopinément et que tout me tombe dessus d'un coup. L'os, et les acheteurs.

Je ne doute pas de votre savoir, et souhaite connaitre l'histoire de cette relique, tout comme sa valeur. Je n'ai pas d'âme de collectionneuse de relique. Je porte mon amour sur les cailloux et les robes, comme quoi !

Je vous joins un dessin au plus juste de l'os en question et espère vous rencontrer pour établir le "diagnostic" de l'ensemble.



Je vous remercie, et vous souhaite une bonne soirée.






Sa buse partait à tire d'aile, tandis qu'Alvi', à son contraire restait pantoise, imaginant une histoire passionnante, elle espérait qu'il aurait des choses à dire, et peut-être vendrait-elle à ce moment là en connaissance de cause.
Avant de se coucher, avant même de songer à s'endormir la belle se demandait s'il était possible qu'elle eut rêvé, et que tout l'argent ne finisse pas seulement qu'en volute dans son esprit, tout cela semblait irréel... Foudroyant et désarçonnant. Une nuit de rêve et de songe éveillé à imaginer tout et son contraire. Répondrait-il rapidement ?! Ou mettrait-il plusieurs jours après lesquels, la Montoise recevrait un ensemble de vélin lui expliquant le tout ?!

La Gasconne ne savait pas, et c'est au petit matin qu'elle se décida à se mettre un coup de pieds aux fesses pour allez travailler sans penser à l'os en question, qu'elle avait comme fâcheuse tendance à revoir entre les dents de son toutounet, et à chaque fois, un petit soupir, alors qu'elle se disait : "Heureusement, qu'il ne l'a pas bouffé !"
.
_________________
Confucius.
Une réponse... le jeune homme avait réussi à éveiller la curiosité d'Alvira qui lui partagea de précieuses informations, dont un croquis révélateur. Elle souhaiterait également le rencontrer afin d'en apprendre plus sur ce précieux objet. Ni une ni deux, Confucius prit la plume pour rédiger une courte réponse et se focalisa ensuite sur la préparation de son voyage :

Citation:
À Alvira Messonnier
Dame de Peyrehorade
De Saint-Claude
Le 18 novembre 1462

Dame Alvira, pax vobiscum.

Je vous remercie pour cette prompte réponse et ces quelques informations. Pour l'instant ces dernières ne font que conforter mes suppositions.

Je puis faire route rapidement afin de vous rejoindre Res Parendo d'ici quelques jours. Concernant nostre rencontre je n'ai que peu de recommandations à vous faire. Il est inutile de garder le Fémur caché pour peu que vous le mainteniez en sûreté. Son histoire demeurant de fait commune à chaque homme du monde aristotélicien, nous pourrions nous rencontrer en public non-loin des gargotes Gasconnes, si c'est bien là où vous vous trouvez actuellement, afin d'en faire profiter le plus grand nombre sans le compromettre.

Que dire d'autre... merci à vous de me donner la chance de pouvoir authentifier l'objet. J'imagine bien comment pour l'heure vous devez être harassée de courriers de prétendants et prétendus acheteurs qui souhaitent vous délester de vostre trouvaille. À cela, je n'ai guère d'autres conseils à vous donner que celui de la prudence : lors de la première vague de redécouvertes, stimulée par la relance des fouilles en 1460, nombre de reliques, de trésors nationaux et autres legs et patrimoines à valeur inestimable a disparu dans des collections privées où il s'est perdu et n'en est jamais ressorti, privant ainsi le monde d'une part de son identité.

Nous sommes plusieurs, mais tellement peu, à avoir entrepris de retracer la route des reliques afin de pouvoir les restituer au monde qu'en deux ans nous avons à peine pu en retrouver une infime partie. Je ne puis que vous recommander de choisir avec clairvoyance à quel acheteur vous céderiez ce Fémur afin qu'il ne se retrouve point celé et ne disparaisse à jamais dans un sombre coffre privé comme il a déjà pu le faire par le passé.

À ce propos, je suis moi même un acheteur potentiel et fervent pétrophile collectionneur de cailloux mais, sans vouloir brûler les étapes, nous pourrons toujours en rediscuter une fois l'authentification exécutée.

En vous remerciant encore et en vous souhaitant une bonne soirée, que le Très-Haut vous garde.
Confucius.


Sortant quelques études d'un vieux tiroir, attrapant ses recueils hagiographiques qu'il fourra soigneusement dans sa besace, il était presque prêt et près de partir. Il jeûnerait en route afin de préparer son corps et profiterait de ce voyage pour aiguiser son esprit et,une fois sur place, il contacterait sans doute le clergé local du diocèse afin d'officialiser l'authentification.

Enfin, rédigeant quelques mots à l'attention de ses amis pour les prévenir de son absence, Confucius se mit en route.
Alvira
Un volatile revint bien vite lui apporter une réponse, attestant de l'intérête de Confucius pour le fémur. Et c'est donc d'une plume plus lucide qu'elle répondit. Posé, elle avait prit le temps de réfléchir, pensant finalement qu'il lui fallait le rencontrer, et l'inviter chez elle.
L’accueil serait chaleureux, le vin pas trop mauvais, et l'attention porté sur l'invité plus aiguisé que jamais, mais nous n'en sommes pas encore là.

Une nouvelle fois sa buse fut mise à contribution à défaut de Fernand son gros et gras pigeon qui lui avait connu ses heures de gloire du temps de la Prévôté. Trop de distance en couvrir, l'animal ne survivrait pas, et Alvi' ne se le pardonnerait pas.


Citation:
A Mont-de-Marsan, le 19 novembre 1462

A l'attention de Confucius
De nous, Alvira Messonnier, Dame de Peyrehorade

Bien le bonjour,

je constate au fil de ma lecture que ce fémur semble avoir une valeur importante aux yeux de bon nombres de personnes.
Vous pensez bien en disant que je me retrouve à devoir mettre des acheteurs en attente, me proposant des sommes plus que rondelette afin que je me sépare de l'objet. De là, je me demande s'il faut que je m'en sépare, une relique de cette ampleur là permettrait à une Église d'être consacré.
C'est mon filleul qui m'en a fait part, et j'ai sur mon domaine deux édifices religieux. L'un d'entre eux pourrait y accueillir cet os.

C'est un ensemble de questions qui font que je me demande si l'intérêt n'est pas d'en faire profiter les Gascons et mes gens en Peyrehorade. Et votre proposition de l'authentifier en Halle permettrait à la population de pouvoir le mirer, surtout si je viens à le vendre. Cela serait peut-être une des seule fois où l'on pourrait s'approcher si près d'un tel objet.
Ce que vous me contez me donne envie d'en savoir plus, d'entrer en contact avec vous, et de vous inviter en mon Domaine, je vous offrirai le gite et le couvert, nous pourrons prendre le temps de discuter, ensemble de voir cette fameuse estimation et hypothétique vente.

J'aimerai connaitre l'histoire de ce fémur, du moins de l'homme qui est tout de même un bout de cet os. Quand a-t'il vécu ?! Quel sont ses grands faits, etc...

Je vous attends donc sur la commune de Mont-de-Marsan avec impatience.

Dans l'attente de vous lire, je vous souhaite de faire bon voyage.






Il ne reste plus qu'à demander à Floberte de préparer une chambre, à Humbaud de remonter du vin qu'il pensait fameux. Première invitation de lancé, et notre Monstralvinette de n'avoir jamais reçu en grande pompe si l'on pouvait évoquer ainsi la venu du pétrophile collectionneur de cailloux, point commun qu'ils avaient tout deux. Finalement, de ce courrier, elle s'imagina déjà lui montrer ses cailloux coloré, et même celui doré, numéroté qu'elle gardait jalousement.
_________________
Confucius.
Quelques semaines plus tard...

La route avait été longue depuis sa Franche-Comté. mais à l'aube du seizième jour Confucius pouvait enfin apercevoir les remparts des villes Gasconnes. Mont-de-Marsan : ses trois rivières, son Vieux Château, ses abbayes et leurs vins ; n'était plus qu'à quelques lieues de sa position. L'homme remit sa monture en route, pensant bien que cette nouvelle aventure qui l'attendait serait fort enrichissante.

Franchissant les portes de la ville, il se rendit néanmoins compte qu'il n'avait aucune idée de là où il devrait se rendre par la suite. En effet, dans sa correspondance, aucun lieu précis n'avait été convenu si ce n'était les terres de Peyrehorade et la commune de M-d-M. Ces terres étaient grandes et Confucius n'était pas du coin mais cela ne l'inquiéta guère : il avait toute la journée pour trouver son adresse ; aussi se mit-il à déambuler dans la ville pour en faire une première visite et forcer une rencontre qui pourrait lui indiquer son chemin.

De-ci de-là il se présentait aux passants, les interpellait afin de savoir s'ils connaissaient la dame Alvina de Messonnier et de d'apprendre l'emplacement de ses terres... mais aussi afin que les gens sachent qu'il était en ville dans le cas où un valet de la dame serait à sa recherche. Il fit rapidement le tour des lieux vivants de la cité puis alla attendre près de l'église et de sa place. Si personne ne venait à sa rencontre d'ici quelques heures, il pourrait toujours se rendre à Peyrehorade maintenant qu'il en connaissait la route...

[...]
Louis.
Faut vraiment que Louis arrête de se pointer a cette place devant l’église, a chaque fois il lui arrive un truc; première fois, les Conseillers s'font bénir, seconde fois, y s'fait rembarrer par la dame du maitre pour avoir rendue une affiche fort agréable, même qu'il parlait d’œuvre quand il décrivait ses croix.
Il aimait bien venir en ce lieu tout de même et s'asseoir sur un banc a observer les baudauts qui passaient et des fois même repassaient. Mais aussi des gens a l'instar de ce vieux qui semblait poiroter quotidiennement a l'entrée de l’église assied sur la marche la tête dans les mains a être en position quasi-phetus ne voulant se conforter aux regards des gens. Ou encore cette donzelle avec une tenue affriolante qui sortait d'une boutique de souvenirs; assurément, elle aura garder un souvenir de Lou Moun.

Ce jour là, il avait donc fait route jusqu’à cette place et sans y avoir réellement a faire a vrai dire, juste marcher et voir la populace. Son regard une fois sur place, croisa celui d'un homme qui semblait perdu et qui regardait autour. Le Louis sans attendre alla s'asseoir a coté du messire et patienta quelques secondes avant d'engager la discussion se tournant vers c'dernier.


"Bonjour sieur, suis Louis. Z'avez l'air peaumé, z'etes po du coin vous si ?
Trouverez po meilleur informateur sur l'coin si c'est ce que vous cherchez."


Un léger sourire accompagné du regard scanner comme pour tenter de découvrir sur la tête du gars d’où y pouvait venir et finit par lâcher l'affaire se demandant comment certains pouvait arriver a faire cela.
Il patienta donc, mettant son ptit sac sur ses genoux qui contenait un morceau d'pain et une bouteille de vinasse. Le parfait repas qu'il prendrait au détour d'une rue plus tard.
Confucius.
Alors que Confucius patientait tranquillement, il se fit aborder par ce qui lui sembla être un jeune garçon des rues. Le petit le dévisagea, comme pour mieux tenter de le sonder et certainement intrigué de rencontrer nouveau visage, puis s'assit à ses aises à ses côtés avant d'engager la conversation :

"Bonjour sieur, suis Louis. Z'avez l'air peaumé, z'etes po du coin vous si ?
Trouverez po meilleur informateur sur l'coin si c'est ce que vous cherchez."


Pas du coin, eh, c'était le cas de le dire. Et à Confucius de lui répondre :

— Eh, bien le bonjour petit. Je suis Confucius et en effet, pas du coin. Poussant sa chance il ajouta : Je viens de loin afin de rencontrer une dame : Alvira de Messonnier ; peut-être la connais-tu ?
Nous avions convenu de nous rencontrer à M-d-M sans davantage de précisions. Du coup, je me sens légèrement perdu dans cette ville. Je ne suis riche de rien, mais si tu me guides jusqu'à elle je saurais te récompenser.


Il n'en rajouta pas plus, préférant taire le reste : notamment et surtout les motifs de sa visite. Non pas que ces derniers étaient secret, il s'agissait de ne point embarrasser sa correspondante en propageant des rumeurs encore incertaines.
Louis.
Donc l'messire était pas du coin et un point pour Louis, c'est qu'il savait les débusquait les étrangers venus de loin. Observateur et hochant la tête quand ce dernier déclina son identité avant de le regarder bien curieux quand le moment d'la requête fut arriver.
Quand il entendit l'nom de la compagne du Maitre, il observa l’église un instant et la place se demandant si c’était le destin ou un truc du genre qu'a chaque fois qu'il fichait les paluches en ce lieu, soit il la croisait, soit son nom était cité.
Peu être que l'Trés Haut voulait qu'elle se marie avec le Surgéres et qu'le Louis soit dans l'assemblée qu'il pensa le jeune Louis en laissant un léger sourire prendre forme.

Puis revenant a l’instante, il causa a nouveau au sieur.

"Bah c'pas commun c'nom là, devez vraiment venir de loin.
'Fin c'pas le sujet; si j'la connais ? Ah ça ! C'est la mairesse de Lou Moun et la compagne du noble que j'sers, s'vous voulez j'vous conduis jusqu’à la Mairie ?
Vu l'heure j'pense qu'elle doit être encore l'pif dans les papelards. "


Moins de 2secondes, le temps qu'il aura fallut au jeune Louis pour se lever et entamer la route sans attendre n'ayant pas oublier de mettre son ptit sac sur l'epaule, fallait dire que la Mairie ne se trouvait pas vraiment loin a quelques légères encablures de l’église mais bon vu le sens de l'orientation de certains, l'mieux était de les emmener.
Une fois sur place, il montra le panneau d'affichage au sieur puis la porte.


"Vous y voilà sieur Confucius, vous inquiétez po, la richesse c'pas l'plus important savez. Pis si vous v'nez de bien loin, j'vous demande rien, z'en aurez plus b'soin que moi d'vos pièces."


Ralala, c'est que le Louis quelques temps plus tôt l'aurait allégé ni vu ni connu a ce messire mais ce temps là était loin, a présent il était devenu plus respectable malgré son langage et sa façon de se vêtir.
Demandant au messire d'attendre, il alla dans l'bureau comme pour aller l'annoncer. L'avait vu faire ce genre de chose par l'passé et il trouvait cette façon plutôt classe. Il toqua a la porte et passa la tête par l’entrebâillement. La maire était là et semblait s'occuper de l’édification des murailles de la Capitale; il lui sourit legerement.


"Hep dame Alvira, l'messire qui veut vous causer pour des renseignements ou j'pas trop bien compris bein l'est là.
Heuu Confucius qui s’appelle de ce qu'il me dit. J'vous l'emméne.
La bonne journée, j'dois aller encore faire quelques trucs."


Un sourire a Alvira puis il repartit, faisant les quelques mètres qui le séparait de la sortie du bureau tout en disant au sieur en le saluant.


"Deuxième porte a droite Sieur Confucius, vous pouvez po rater l'belle porte. Je vais d'voir vous laisser et aller en d'aut'lieux, je vous souhaite la bonne journée."


Puis il repartit au bout de quelques secondes en direction de la place de la mairie ou il se trouvait précédemment espérant ne point croiser d'aut'etrangers, c'est qu'il commençait a avoir grand faim et son bout d'pain dans son ptit sac commençait a faire de l'oeil a son estomac.
Alvira
En pleine rédaction de son courrier municipale et de quelques petites choses pour les murailles, Alvira trônait dans son bureau à la Mairie. Le nombre de courriers envoyé et reçut du à ses différentes fonctions en frôlait la folie, mais la jeune femme mettait un point d'honneur à répondre à tous. Elle avait même des envies de correspondre juste pour le plaisir. Un instant d'arrêt, et son regard se posa sur la fenêtre qui donnait sur la place, apercevant le Petit Louis en discussion avec un sir, et c'est qu'il avait l'air de le lui ramener. Ça filait à tout vent, le pas énergique.

Quelques secondes plus tard, la porte qui vibre et s'ouvre comme attendu, laissant paraitre l'escuyer. Un petit hochement de tête pour lui dire bonjour, même pas besoin de le questionner, il lui fournissait toutes les informations et l'identité de la personne venant à sa rencontre. Ce qui l'a fit bondir hors de son fauteuil.


"Hep dame Alvira, l'messire qui veut vous causer pour des renseignements ou j'pas trop bien compris bein l'est là.
Heuu Confucius qui s’appelle de ce qu'il me dit. J'vous l'emméne.
La bonne journée, j'dois aller encore faire quelques trucs."


Merci Louis ! L a bonne journée à toi aussi !!

Mais il avait déjà filé, peut-être ne l'avait-il même pas entendu, et la Bourgmestre le vit à nouveau passer devant l'ouverture du mur qui donnait dans la ruelle. Finalement, elle commençait à s'y faire à ce minot, et le voyait chaque fois avec un brin de plaisir. Toutes à ses songes sur le dit bonhomme, elle en perdait l'information essentiel. Confucius était là !

De s'avancer alors à la rencontre de son visiteur, elle ouvrit la porte, prête peut-être pas, mais présente pour savoir de quoi il en retournait pour cette relique.

_________________
Confucius.
Le petit Louis s'improvisa guide et le mena jusqu'à la mairie afin de rencontrer sa correspondante. Ainsi donc Alvira était maire de... Lou Moun ? Ce nom interpella Confucius - sans doute devait-il s'agir de l'appellation de Mont-De-Marsan dans la langue locale, se dit-il - et, à peine quelques encablures de rues plus loin, les voilà qui arrivèrent au lieu dit :

"Vous y voilà sieur Confucius, vous inquiétez po, la richesse c'pas l'plus important savez. Pis si vous v'nez de bien loin, j'vous demande rien, z'en aurez plus b'soin que moi d'vos pièces."

Confucius le remercia, pour sûr que sans lui il serait encore à attendre place de l'église. Le petit s'éclipsa l'espace d'une minute afin d'annoncer la visite et revint lui dire que l'entrevue était arrangée :

"Deuxième porte a droite Sieur Confucius, vous pouvez po rater l'belle porte. Je vais d'voir vous laisser et aller en d'aut'lieux, je vous souhaite la bonne journée."

Quelques salutations et nouveaux remerciements plus tard, Confucius s'engagea dans la mairie suivant les indications. Les lieux lui semblèrent étrangement familiers, à croire que toutes les mairies se ressemblaient finalement. Arrivant devant la porte il toqua de la main par trois fois puis attendit.
Alvira
La porte fut ouverte à peine les coups retentit, le geste vif, et la mine chaleureuse, la jeune femme salua son interlocuteur. C'était donc lui Confucius, le fameux, celui qui lui apprendrait tout ce qu'elle souhaitait sur l'os tant convoité par les collectionneurs et autres religieux.

Bonjour !

Opinement de la tête, alors qu'elle s'effaçait pour le laissez entrer.

Je vous en prie, entrez dont. Je suis Alvira, Alvira Messonnier, votre correspondante.

La voix était enjouée, se présentant avec plaisir, elle s’enquerra de son voyage.

Votre voyage s'est bien passé ?! Aucunes rencontres fâcheuses ?!

Le geste qui suivit, tirant le fauteuil, venait par là, inviter son interlocuteur à prendre place. Elle s'en retourna également pour s'asseoir en face de lui.
_________________
Confucius.
Aussitôt eut-il toqué que la porte lui fut ouverte. Dame Alvira le salua chaleureusement et les salutations laissèrent place aux formalités :

— Le bonjour, dame Alvira.
Quant à moi je suis Confucius, merci à vous de me recevoir.

Confucius entra dans le bureau où il alla prendre assise, son voyage lui ayant été long et éprouvant. Oh, non pas qu'il n'avait pas l'habitude de voyager, bien au contraire - il passait les deux tiers de l'année au gré des routes, des vents et des flots à arpenter le monde afin de se confronter à ses secrets - mais qu'il voyageait bien trop et que chaque nouvelle étape lui était davantage éprouvante que la précédente. Enfin, il est était là et heureux de l'être :

— Il s'est bien passé, au contraire j'ai même fait une agréable et serviable rencontre, dit-il en référence au p'tit Louis. Quant à la vostre, je suis bien content d'être là enfin devant vous. Puis, balayant la pièce du regard avant de reprendre : Ainsi donc vous êtes la maire de... Lou Moun, je n'étais point au courant. Cela ne change rien à nostre affaire mais, cela dit, je me rends compte que nous nous connaissons finalement bien peu.

Il était vrai que malgré l'échange de quelques missives, les protagonistes n'avaient guère eu l'opportunité d'en apprendre beaucoup sur leur correspondant. Aussi Confucius pensa-t-il que cette première entrevue était propice afin de briser la glace :

— J'imagine que vous devez avoir des questions, aussi suis-je toutes ouïes afin de vous les éclairer ?
Alvira
Alvira observait son interlocuteur, cherchant à savoir s'il se sentait bien à ses murs, et ce sont les paroles de ce dernier qui l'a rassurère. Bon voyage, puis la rencontre, le tout ayant l'air d'aller, elle sourit lorsqu'il fit un petit pas d'hésitation vocal sur "Lou Moun", et hocha la tête directement prenant la parole tout aussi vite.

Oui, Lou Moun, généralement appelé Mont-de-Marsan, c'est sa signification en Gascon et j'en suis le Bourgmestre en effet, mais comme vous le dites, cela n'a guère d'importance en ce qui nous concerne, bien que je me ferai un plaisir et même un devoir de vous faire visiter les petits trésors de notre Capitale.

Ils ne se connaissaient peut-être peu, mais la jeune femme n'avait pas oublié de noté mentalement qu'il était collectionneur de cailloux et cela, ça lui parlait énormément, car des cailloux, elle adorait en avoir, c'était un sorte de fascination. Plus elle en avait et mieux elle se portait. C'est donc d'une voix portant son amusement qu'elle s'adressa à lui.

Hum, je crois que nous avons une passion commune pour ce qui est rocheux, rond. Caillou, non ?!

Des questions, elle en avait pas mal, peut-être même trop, alors pour synthétiser l'ensemble, Vivinoursette, s'exclama.

J'aimerai tout savoir ! Pourquoi ais-je retrouvé cela ?! Dans mon humble ferme ?! Pourquoi cela représente tant aux yeux de bon nombre de personne ?! Quel est l'histoire de cette relique ?!
Je sais bien que je ne peux pas connaitre, ni même vous me dire, pourquoi mon chien n'a pas croquer l'os pour s'y polir les dents ! Bref, je suis intéressé par ce qui tourne autour de cet os, et je voudrai que l'on expose ce fémur, que vous contiez tout cela devant tous pour qu'un maximum soit au courant de cette histoire, et puisse profiter de cette découverte.
Les religieux s'en régaleraient, enfin, si je puis dire ainsi.


Son sérieux disparu à ces derniers mots, s'achevant dans un éclat de rire, ne quittant néanmoins pas Confucius du regard.
_________________
Confucius.
Les questions commencèrent à arriver et Confucius tenta de les traiter dans l'ordre :

— Ma foy, il me faudra certainement étudier certains lieux de la ville afin d'approfondir mes recherches, je ne dirais donc point non à une petite visite guidée.

Il déposa ensuite sa besace à côté de son siège tout en continuant à écouter son interlocutrice. Un autre sujet fut rapidement abordé, l'occasion à Confucius de partager brièvement sa passion avec quelqu'un qui le comprenait enfin sur ce point :

— Ah les cailloux, en effet. J'en ai toute une collection chez moi, à Poligny, de tailles et de formes différentes, insistant bien : tout un amoncellement. J'ai entamé la collection il y a quelques années lors d'un déménagement, sans doute éprouvais-je le besoin d'amener un peu de ma terre natale au sein de ma nouvelle patrie, et depuis elle n'a jamais cessé de croître. Oh, j'ai bien eu affaire à des tentatives de vols au fil des ans, notamment par les armées brigandes du fatum qui vinrent me voler dix pierres, une fois, alors que j'en exposais sur le marché, et la Comté a bien essayé de m'en déposséder à plusieurs reprises afin de l'injecter dans ses fêtes pour accroître son prestige, mais j'ai tenu bon. Avant je les taillais, les sculptais ou les polissais afin de les exposer et de les offrir en carte et oeuvre de visite au sein de ma galerie d'art, mais ça c'était avant. Aujourd'hui je n'ai guère le loisir de passer plus de quelques jours par ans dans ma chaumière, étant bien trop pris par mes voyages et... autres occupations.
Vous dîtes collectionner les pierres, vous aussi ? Peut-être aurais-je la chance de contempler vostre collection ?

Le vif du sujet fut étalé sur le tapis et les questions fusèrent d'un seul coup.

— Eh bien, je n'arrive point seulement qu'avec des réponses, je partage aussi plusieurs de vos interrogations. Aussi ne saurais-je répondre à toutes dans un premier temps sans diligenter quelques recherches afin de dégager la piste se rapprochant le plus de la vérité. Comme j'ai déjà pu vous l'écrire, nombre de reliques a déjà disparu par le passé pour réapparaître nombre d'années plus tard, et retracer l'histoire de l’entre-temps de leurs disparitions est une chose difficile. Pourquoi vous, pourquoi vostre ferme ? Je n'en ai pour l'instant aucune idée. Je suppute que l'ossement y a été dissimulé, ou perdu, quant à savoir pourquoi et les circonstances... je réserve mes théories pour plus tard lorsque j'aurais étudié le terrain.

Arriva le moment où Alvira lui parla de son chien, apparemment à l'origine de cette aventure, et là ce fut le bide.

— Concernant vostre chien... le silence pesa quelques instants sur la salle ........................... .......................... .......................... c'est lui qui a heu, exhumé le Fémur ? il n'osa pas demander si ce dernier avait abîmé l'os - s'entendre dire qu'un chien avait peut-être un peu mâchouillé les restes d'un saint des saints ne l'enchantait guère et intérieurement Confucius pria que non.

Cela ne l'empêcha toutefois pas d'opiner peu après aux derniers dires d'Alvira :

— Oui, je dois pouvoir vous compter l'histoire de nostre Saint Samoth l'apostolique. Ce n'est personnellement pas mon apôtre préféré mais nostre Eglise lui doit beaucoup et ses enseignements sont toujours d'actualité. Maintenant je dois tout de même vous mettre au fait de plusieurs choses :

Sachez tout d'abord que mon expertise à elle seule ne saurait vous permettre de qualifier l'ossement de relique - dans le cas où l'os en serait réellement une. En effet Rome est très à cheval là-dessus, et le mot final reviendra à une assemblée d’ecclésiastes à laquelle il vous faudra présenter mon étude si vous souhaitez faire enregistrer le Fémur en tant que relique officielle. Normalement la chose est plutôt longue, difficile et incertaine en fonction de la qualité des prétentions et de la présentation de l'objet, mais j'ai déjà eu la chance de travailler avec des évêques en charge de cette branche et de voir la chose de très près. Confucius avait en effet eu la chance de suivre et de participer à l'enregistrement d'un saint et de ses reliques il y a plusieurs années. Si cela ne garantit rien, je pense toutefois être à même de faire aboutir la démarche pour peu que la chose soit menée sérieusement.

Ensuite, ouvrir l'affaire au public est une bonne chose. Nous aurons besoin de témoins pouvant attester des propriétés miraculeuses de l'objet dans le cas où quelques-unes se révéleraient lors d'une confrontation - la chose est probable lorsque nous parlons d'un niveau de sainteté élevé - et, du soutien de la population dans nos démarches. À vrai dire, la chose pourrait évoluer vers une sorte de projet commun pour les Gascons, mais pas tout de suite, pas encore.

Il y avait encore beaucoup de choses à dire mais Confucius préféra opter pour la version courte - après tout ils auraient le temps de détailler plus tard.

— Et vous ne faites pas si bien dire. Le temps venu il faudra penser à inviter quelques religieux, comme l'évêque du diocèse et ses confrères voisins afin de les faire participer. Enfin, tout cela dépendra de vos intentions, bien entendu, pour l'instant si je devais détailler un ordre d'étapes pour que vous vous fassiez une idée, cela serait :

-Primo : entendre les témoins de la découverte - s'il y en a - pour jauger de ses circonstances, étudier le lieu de la découverte afin de voir s'il y a des indices, et mettre vostre chien en observation quelques temps histoire de voir si son comportement aurait changé suite à son exposition à la relique - ce qui constituerait en soi un nouvel indice.
-Secundo : appeler les ecclésiastes du coin afin de voir s'ils seraient en possessions d'archives qui pointeraient un lien entre la région et le St.
-Tertio : confronter l'objet aux Gascons afin d'observer "si quelque chose se produit". Idéalement il nous faudrait de tout : des diminués, des repris de justice, des hommes pieux, des malades, voire peut-être un hérétique histoire de regarder si cela provoque "des réactions"... oui, ces choses là sont loin d'être une science exacte.


Voilà. Après il est possible que j'oublie certaines choses, auquel cas je vous en parlerais lorsque je m'en serais rendu compte.

Il avait beaucoup parlé et espérait ne point avoir assommé Alvira de ses explications. Il n'avait d'ailleurs point expliqué grand chose pour l'instant, il y avait trop à dire et aborder chaque partie du sujet demanderait beaucoup de temps, beaucoup trop pour une si courte entrevue.
Alvira
Alvira l'écoutait, c'est qu'il semblait animer par ses explications, la collection de cailloux passé, cela dériva sur le chien. Aïe, aïe, aïe...

Il ne l'avait pas mâchouillé, fin elle l'espérait, pour elle l'os restait un os, peut-être avait-elle mal vu, peut-être alors que son chien l'avait abimé. De visualiser le fémur. Rien, de rien.
Puis faisant un vague geste avec sa mains, elle fit fuir sa pensée pour reprendre la conversation. Elle ne s'était point endormi, elle avait trouvé que les modalité pour la relique semblaient bien plus complexe qu'elle ne pensait de prime abord.


Oh mais biensur ma collection est assez petite, je n'ai pas grands choses, j'aimerai en avoir plus mais non pour le moment cela reste très modeste. Je vous l'a montrerai avec plaisir.
Pour ce qui est du fémur, j'avoue ne pas avoir pensé que cela serait si compliqué.
Dans l'ensemble c'est faisable, hein, je le sais bien mais il va me falloir donc jouer de la plume pour faire venir les personnes dont vous me parlez.


Elle songea un instant que peut-être Confucius serait capable lui aussi de part ses connaissances, d'en ramener lors de la présentation de l'hypothétique relique.

Avec toutes vos connaissances, peut-être sauriez-vous m'aider ?!
Je pense contacter déjà l'Evêque, et quelques autres, ne serais-ce que les Diacres actifs, ou dirons-nous vivant sur la Gascogne.


Puis comme pour se rassurer elle même, Alvira en revint à son chien.

Pour mon toutou, il ne l'a pas abimer, car sinon il l'aurait aisément brisé, ne vous en faites pas.

Elle eut un sourire, et son coeur d'être consolé, pour le reste des explications, elle n'avait rien à y redire, et semblait repartir dans ses songes lorsqu'elle s'adresse de nouveau à lui. Les questions étaient un mélange, de demande, sur quand ?! Comment ?! Où ?! Tout cela se passerai avec qui etc, etc, d'ailleurs, peut-être pourraient-ils commencer de suite. Finalement, elle se leva, et l'invita à la suivre pour partir balader dans les rues de la Capitales, et commencer ainsi à lui présenter cette ville qu'elle aimait tant.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)