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[RP] Brasier et Têtes de Lion.

--Nehiris
Cette cérémonie se déroule sur une journée (le 16 décembre 1461) dans un lieu très isolé connu seulement des membres du Lion de Juda qui y ont été conviés. Elle ne peut être utilisée ou mentionnée par d'autres personnages que ceux présents lors de cette cérémonie.

Merci de m'envoyer un petit MP si besoin :wink:

Bonne lecture.

JD Nehiris


    Quelque part, à l'aube d'un jour de décembre, dans une petite clairière, bien loin de toute vie humaine, loin des villes et des villages, loin de l'agitation... Un petit groupe de réformés se préparait en silence à un événement très important dans la vie de leur communauté. Bientôt, deux d'entre eux allaient être marqués au fer rouge et passer de Talib à Sicaire du Lion de Juda. Le jour se levait à peine et le froid était mordant. L'air s'adoucirait une fois le soleil installé dans le ciel.

    La jeune Nehiris avait pris en charge la cérémonie, spontanément, heureuse d'être celle qui allait marquer ses frères et sœurs. Tout près de la rivière qui s'écoulait tranquillement à l'orée de la clairière, le brasero laissait danser joyeusement de grandes flammes qui léchaient la tête de lion de fer. Et juste à côté, sur un simple tabouret de bois, elle avait déposé deux sicas et deux edelweiss séchées.

    Les deux futurs Sicaires avaient été avertis quelques jours auparavant de respecter une journée de jeun et de prières juste avant le grand jour. Une façon de purger son corps et son âme. Droite comme un i, un sourire flottant sur ses lèvres, la Sicaire attendait l'arrivée de ses frères et sœurs du Lion. Son cœur battait la chamade à l'idée de ce qu'ils allaient partager.
Fantomas...
Deux nouveaux sicaires admis dans la grande famille du Lion de Juda. L'évènement était d'importance et hautement symbolique dans cette terre nouvelle dans laquelle l'Unique avait conduit leurs pas.
Qu'allait il se passer cette fois-ci? Marquage, entaille, accolade? On le saurait bientôt.
Fantomas... s'approcha de Néhiris.


Salvé! Comme il est dit dans le liber léonis, un homme seul ne peut rien, il lui faut l'appui de ses semblables pour arriver là où il doit aller. Et c’est ainsi qu’à la guerre, les fidèles doivent aller ensemble vers la Lumière.
Ce sera une grande joie d'accueillir de nouveaux frères ce soir.


Le_beau_sicaire
Il avait eu un peu de mal à trouver le chemin du lieu qui servirait de rassemblement aux sicaires et aux deux talibans. La marche avait été longue et difficile au milieu de la forêt, mais la lune l'avait guidé.
Il s'était toujours demandé comment les Romains avaient pu pervertir cet astre magnifique en le transformant en enfer dans leur foutu dogme. Averroes n'avait-il pas dit : "Ô fidèle ! La Lune naît dans le ciel, vit dans le ciel, meurt et renaît. Et elle fera cela perpétuellement pour que tu te rappelles que l'Unique, dans son infinie bonté, t'a accordé la vie, la mort et la renaissance".
Perdu dans ses pensées, il avait entendu des bruits de voix. Il arriva à l'entrée de la clairière. Il sourit en voyant ses compagnons.


Je vois que tout le monde n'est pas encore là. J'espère qu'il y a des vivres avec vous car j'ai été un peu léger dans mon ravitaillement.

Il avait revêtu une très vieille tenue qu'il ne gardait que pour des événements de ce genre et qu'il avait ramené jadis d'un long séjour dans un pays d'orient nommé Arabyia.

Aysun


Merci de m'avoir rendu aveugle pour que je vois plus loin .

C'était un grand jour. Bientôt elle serait marquée à jamais .
Elle avait combattue, elle avait servi, elle avait prié et aujourd'hui elle allait être récompensée par la marque qui la lierait à jamais à l'Unique.

Aysun se vêtue de blanc, comme il était coutume de l'être lors d'une sicarisation et pria. Seule chez elle, agenouillée devant sa fenêtre , elle pria longuement. Malgré la peur de la douleur, elle se sentait sereine. Elle savait au plus profond de son être, de son âme, qu'elle avait embrassée le bon chemin. Celui de la Vraie Foy.

Elle servirait sa Foy jusqu'à son dernier souffle car tel était son combat, tel serait son but unique.

En vérité je vous le dis, il n'existe pas plus grand bonheur que le martyr.

Elle se releva et enfila une cape puis fila rejoindre ses frères et sœurs. C'est le ventre serré d'excitation, de peur et mais aussi de faim qu'elle se joignit à ceux déjà présent.
--Leonis


La famille s’agrandissait encore et toujours. Fallait-il s'en réjouir ? Léonis n'aurait su apporter de réponse à cette question. Un jour viendrait peut être ou le Lion de Juda n'aurait plus de raison d'exister. Ce jour ou la voix du Très Haut serait entendue par tous, sans qu'il n'y ait plus à combattre ces mortels adeptes de la bure et se grimant en berger des âmes dans le seul et unique but de grignoter un morceau de pouvoir sur le dos des humbles. L'aurore de ce jour n'était pas encore sur le point de poindre...

Léonis arriva sur le lieu reculé de leur réunion, là où les nouveaux frères allaient être marqués liant ainsi leur destin à ceux des autres sicaires et à Déos lui même. Il en avait vu des sœurs et des frères vivre ce marquage qui embrasse les chair et embrase la foy. Lui même était passé par là. Il n'avait pas été le premier, ni le dernier, tout comme ceux qui allaient recevoir la morsure du Lion ce jour, ne le seraient pas non plus. Des hommes et des femmes s'effaçant au profit d'un tout, d'un but unique, d'une lutte ultime qui passeraient toujours avant leur propre personne.

Léonis s'approcha en silence d'un des sicaires déjà présent.


J'ai apporté du maïs... tu crois pas qu'on pourrait l'faire sauter sur le brasero en même temps... discrètement...
Histoire de grignoter un peu tout en jouissant du spectacle... non...

...

J'ai dit une connerie... ?


Son estomac gronda et Léonis se renfrogna.
--Un_nouveau_talib
Le jeune talib suivait de loin. Il avait la foi, comme ceux qui étaient là. Intrigué, il regarde les préparatifs, et s'assoit un peu à l'écart. Il avait ouvert les yeux depuis peu de temps. Il avait reçu une invitation était un bon moyen pour rencontrer ceux dont il partageait la foi.
Le_beau_sicaire
Frères et soeurs, je propose, en attendant les derniers de tenter de lire notre futur en Provence. J'ai amené ce qu'il faut pour cela.

Sanctus reprenait en cela une très vieille tradition aristotélicienne, où certains "éveillés" étaient capables de deviner les Messages du divin à l'aide de "supports" animaux. On nommait ces gens des haruspices. Il avait été jadis formé à ces techniques. Il n'avait pas d'herbe à pipe sur lui, ce qui l'aurait été certainement à y voir plus clair.
Il sort de sa besace un linge enveloppant un objet de faible taille et un couteau pointu. Il pose le paquet au sol, s'assit en tailleur devant et écarte les morceaux de tissu. Une pièce rouge sang apparaît. Un foie de mouton.
Autour de lui, les autres le regardent. Ils n'ont sans doute encore jamais vu pareille pratique.
Il prend son couteau et commence à entailler la pièce selon des traits précis qui la découpent de manière superficielle par endroit, plus profonde dans d'autres. Cela dure quelques minutes qui semblent interminables.
Une fois fini, Sanctus observe son travail avec force concentration. Que se passe-t-il dans sa tête, nul ne peut le savoir. Il ferme ensuite les yeux et se mit à respirer profondément avec calme et de manière régulière. Cela dure un certain temps.
Les yeux toujours clos, il se met soudain à parler d'une voix très grave qu'on ne lui connait pas.


Je vois la mer. Il y a un port, des bateaux et une certaine agitation sur le quai... Il y a un homme qui se débat. Ses cheveux son roux. On l'attache. On veut le pendre... D'autres protestent. Les cris son nombreux... Tumulte... Peur. Une femme pleure.


Il marque une pause.

Il y a des cavaliers au loin... de la poussière... ils sont blancs, non... noirs. Non... ils ont une croix noire, des heaumes... Ils viennent pour... pour tuer.

Nouvel arrêt, bref, puis il reprend.

Des gens tombent malades... il en meurt beaucoup... le Sans Nom... la bête immonde revient... un homme en rouge... il rit fort... son regard est effrayant. Je le reconnais.

Des gouttes de sueur perlent sur son front. Il ouvre alors les yeux, le regard vide. Il chancèle soudain et tombe sur le côté, inconscient.

Nobody
cela faisait un moment qu'il était arrivé, s'étant tenu un temps à l'écart afin d'être seul avec lui même et de pouvoir repenser à cet instant d'importance qui se profilait et au cheminement qui avait mené ses pas...

--Le_beau_sicaire a écrit:
Frères et soeurs, je propose, en attendant les derniers de tenter de lire notre futur en Provence. J'ai amené ce qu'il faut pour cela.


Je vois la mer. Il y a un port, des bateaux et une certaine agitation sur le quai... Il y a un homme qui se débat. Ses cheveux son roux. On l'attache. On veut le pendre... D'autres protestent. Les cris son nombreux... Tumulte... Peur. Une femme pleure.


Il marque une pause.

Il y a des cavaliers au loin... de la poussière... ils sont blancs, non... noirs. Non... ils ont une croix noire, des heaumes... Ils viennent pour... pour tuer.


dignement, humblement il s'était joint à ses sœurs et frères et écouta...
--Nehiris
    Ses frères et soeurs arrivaient chacun leur tour dans la clairière. Nehiris leur sourit. Tous, anciens ou nouveaux, avaient une importance pour elle. Elle mourrait pour eux s'il le fallait...

    Tout à coup, l'un d'eux pris la parole à la cantonade. La jeune Sicaire s'approcha de lui pour mieux voir ce qu'il faisait. Elle avait souvent déploré la perte des traditions au sein du Lion de Juda et fut agréablement surprise de ce que le Vieux Lion s'apprêtait à faire. Ses yeux se fixèrent sur lui et un profond silence se fit. Les mots qui sortirent de la bouche du Sicaire étaient à la fois clairs pour certains et parfois très énigmatiques. Elle compris qu'il avait vu les cavaliers des Saintes Armées. Pour l'homme en rouge...

    Nehiris se précipita.

    Mon frère !
Aysun


La future marquée regardait. Attentive et concentrée, elle observait les coutumes ancestrales. Un spectacle surprenant se déroulait devant ses yeux ébahis.
Cet homme qui parle n'est plus le même. Il raconte ce qu'il voit, ce qu'Il lui montre certainement.
Et c'est alors que le Vieux Lion s'écroule à terre. Sa sœur se précipite vers lui. Aysun observe, médusée, tout son être paniqué de l'intérieur. Que faut-il faire? Est-ce normal?

Ne sachant comment réagir, elle lui apporte une gourde d'eau, vieux réflexe instinctif ...
--Un_nouveau_talib
Il regarde le Primus, l'écoute, et les choses commencent à se mettre en place. La prédiction semble sortir d'un cauchemar.

Je peux aider ?

Il s'approche avec une gourde d'eau, ne sachant pas quoi faire, le débutant inexpérimenté, et sourit à la personne qui a fait la même chose, le devançant quelque peu.
--Elma



Elle ne connaissait pas l'endroit et avait marché longtemps, accordant son entière confiance en cet astre brillant et inspirant et à cette mousse qui guidait ses pas car...

Tout ce qui est dans les cieux et la terre glorifie le Très Haut. Et c'est Lui le Puissant, le Sage. Il fait pénétrer la nuit dans le jour et fait pénétrer le jour dans la nuit, et Il sait parfaitement le contenu des cœurs.

Quelques reflets dansant au loin lui indiqua qu'elle approchait du lieu de cérémonie. Elle s'arrêta un instant cependant, songeuse devant les silhouettes qui évoluaient autour du feu et qu'elle ne reconnut pas tout de suite.
Les souvenirs de sa propre sicarisation affluèrent et son avant bras se mit curieusement à picoter.
Sa main caressa la tête de Lion dont sa peau était à jamais marquée, symbole de la foy qui l'habitait.

Ce fut la tête relevée, le regard fixe et franc qu'elle avança vers ses frères et sœurs, fière et tellement heureuse de rejoindre sa vraie famille.
Jamais elle n'avait senti à ce point combien la vraie foy s'ancrait en eux au fur et à mesure qu'elle se confrontait aux convictions erronées des pêcheurs.


Salvé mes frères et mes sœurs.
Le_beau_sicaire
Il ouvrit les yeux. Il était allongé et entouré. Il vit les gourdes d'eau. Il se remis sur pieds lentement tout en repoussant doucement des bras les gens autour de lui.

Ca va aller, ne vous en faites pas. Et j'ai davantage besoin d'une bonne pipe que de cette eau infâme.

Il se met à fouiller dans sa besace.


J'ai dû raconter bien des choses. Vous me direz. Je n'en ai plus le souvenir. Je me sens si las...
Tout le monde est arrivé ?



--Un_nouveau_talib
Il s'écarte, pas très à l'aise malgré tout, le nouveau. Il a fait un choix, il l'assumera en temps voulu, mais pour l'heure, il observe. A la question du Primus, il frissonne.

De quoi donner des sueurs froides, Primus. Un homme en rouge et des croix noires... sans doute des teutons avec un cardinal sanguinaire à leur tête... voulait tuer dans un port près des bateaux et badauds, un roux qu'une femme pleurait...

Je ne suis pas très doué pour les énigmes, mais voilà ce que j'ai retenu : on n'est pas sortis de l'auberge et ça va saigner.


Ne sachant pas si "tout le monde" est arrivé, vu qu'il connait "pas grand monde", il se tait et se met en retrait, reprenant ses observations, tout en lisant un texte qu'il a récupéré Déos sait où.
--Leonis



Léonis était resté impassible lorsque Le Beau Sicaire semblait être entré en transe. Il avait, jadis, eu l'occasion de vivre pareil événement. C'était inquiétant, surprenant, stupéfiant, la première fois. Les suivantes, l’inquiétude seule, se dissipait

Il n'avait guère plus bronché lorsque Le Beau Sicaire avait finit par s'écrouler. Rien d’étonnant à cela, après un effort intense, s'ensuit toujours un coup de mou. Et comme on disait, une bonne pipe et ça repart...

La pipe, il faut lui trouver sa pipe. Et un peu de gnôle à pépé aussi...
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