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[RP] Faut pas énerver l'Amiral d'Anjou.

Calyce
Quand l'Amiral lui demande si elle veut bien l'accompagner à bord de l'Alicanto, l'Archiduchesse dit oui. C'est comme ça, un Abraxes ça se suit jusqu'au bout du monde, à l'aveugle si il faut et quitte à précipiter la mort de Coin-coin IV. RIP l'armée, bonjour la vie maritime. Ce n'est qu'une fois qu'elle a posé la poulaine sur la passerelle de la nave, que Dénéré s’inquiète de la mission à venir. Et là Abraxes lui explique qu'ils vont jouer du canon. Bombarder, couler, piller....La fête !
Fête à laquelle elle aurait aimer embarquer Katina mais papotib : la flamangevine a mine. Pas grave, Calyce criera « KatinaaAaaaaaaaAAAaa » histoire de lui dédier la première canonnade. La seconde pour Anaon même si elle n'a rien demandé et toutes pour l'Anjou. L'Anjou qu'on ne vole pas impunément. Parce que c'était de ça qu'il était question surtout : venger les coffres angevins qu'une guyennaise avait perfidement vidés d'une bonne quantité de fer, refourguée salement à la Bretagne par la suite.

Bon, la flotte n'a jamais rassurée l'Archi. Elle en a même une peur bien bleue.
Mauvaises expériences.
Les siennes, celles des autres.
Une Nef des Fous construites avec amour qui met trois jours pour aller d'un point A à un point B alors qu'il faut à peine quatre heures normalement.
Cette même Nef des Fous offerte à un Archipoéte, qui coule lamentablement devant le port andéguave (merci les bretons encore, hein) mais dont des morceaux ont dérivés jusqu'en Irlande en emportant avec eux les naufragés Piquants. Résultat ? Deux mois sans Melchiore. Traumatisant.
Et, dernièrement, elle avait vu la Maine avaler doucement le foncet tout neuf du Capitaine Lanternien.

Mais là c'est l'Alicanto ! Le Bateau de l'Amirauté Angevine. Rien à craindre.

Angers. Arrivée à l'Aube, en temps et heure, comme promis par l'Amiral. On n'accoste pas, on laisse les canons s'exprimer sous le commandement d'un Abraxes bien décidé à envoyer sa victime faire coucou à la poiscaille locale. A l'autre bout, sur le pont, Calyce fait aussi coucou à Tiss; Elle est là, sur le port, doigts croisés. Prête à se jeter à l'eau pour sauver Calyce d'une éventuelle noyade.
Et puis elles profitent des moments d'accalmie pour discuter tranquillement :


-On va mourir tu crois ?
-Mais non, l'Amiral sait ce qu'il fait ! Pour ça qu'il est amiral, non ?
-Amiral angevin, hein...
-Ouais !
-...on va mourir donc, mais ce sera beau... M'ferait suer de perdre l'Alicanto tiens.
-Moi aussi ! Premier grand bateau angevin...j'ai confiance en Abraxes !
-OUAIS ! j'veux pas dire bonjour à la maman des poissons...ni d'mouiller mes poulaines, mes cheveux...humpf ! T'as vu...on a quand même bien amoché l'autre, hein...il a bientôt à moitié coulé !
-Moui...j'aurai aimé le récupérer n’empêche. ca aurait bien remboursé ce que l'autre grue nous a volé.
-Mouais...ça permet à Abraxes de se défouler là, il en avait besoin. J'irai t'chercher un souvenir de l'épave !


BOoooooOOOoouM

Mimine sur l'oreille en bouclier alors que l'autre s'agite pour saluer sa Suz'mère.

-Faut qu'j'yretourne ! je dois prendre la barre pour reposer not'Amiral ! Si j'coule le bateau de Finn, tu m'couvres !
-AH NON ! PAS LE BATEAU DE PAPA !
-Je sais PAS viser. Fallait m'appreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeendre...


Boum, boum, boum...
Succession de coups de canons.
Toute la nuit.
La Cogue de l'Irlandais est épargnée alors que la cible visée par l'Amiral finit par céder.
Plouf, plouf dans l'eau la Louve.


-ENCORE UNE VICTOIRE DE ST POIX !

Ou quand l'Archiduchesse félicite Abraxes en applaudissant, mirettes brillantes de fierté.

Il n'y a plus qu'à se servir maintenant...
...jouer aux pirates c'est trop bien.

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Finn
[À bord de l’An Esperans, cogue princière.]


Ó Mórdha avait entendu les canons tonner toute la nuit dans le port d’Angers. L’Archiduchesse faisait honneur à l’hospitalité angevine de la plus belle des manières : en pilonnant une embarcation étrangère. Tels deux rapaces, son épouse et lui s’étaient donc précipités sur l’énorme vaisseau qu’ils possédaient, cette cogue que son beau-frère lui avait confiée, pour un petit week-end en amoureux durant lequel ils allaient se repaître du festin servi par les canons de l’amirauté.

Depuis le gaillard avant, l’Irlandais toisait le navire naufragé en contrebas, son fidèle canard au plumage noir juché sur l’épaule.


Tocards de plage !, beugla-t-il aux débris de l'épave qui flottaient dans la rade.

Quelques marins hissèrent alors le pavillon canard aux deux palmes croisées pour signifier à la vaillante petite nave archiducale que le navire répondait à l’appel de l’Anjou et lâchèrent les filets pour repêcher les biens des infortunés tandis qu’il tournait vers Marzina un sourire carnassier.

Essayons de ne pas prendre la nave angevine dans nos filets. Essayons...
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Marzina
[Chez les O Mordha]

L'ambiance était pas vraiment au beau fixe chez les O Mordha. La Saint Valentin, fête des amoureux, jour censé être jour d'amour et de joie chez tous les couples, avait été jour de violence et de dégradations volontaires chez les O Mordha.
C'est comme ça, ils aiment pas faire les choses comme les autres.
Le début de la soirée à l'hôtel du cul tourné avait cependant été interrompu par les coups de canon venant du port. Comme deux bons charognards, le couple s'était alors retrouvé tout naturellement à la fenêtre à observer les belles déflagrations et à apprécier le bruit délicat du bois qui craque.


"Gast! On est mal placés là! On voit rien! Je suis sûre qu'il y a eu un mort là! On loupe tout! Pourquoi on n'est jamais invités quand il y a une fête au village?!"

[À bord de l’An Esperans, cogue princière.]

Mais l'Irlandais lui, était déjà parti chercher la clé de l'antivol. Oubliant l'espace d'un instant leur récent différend, la Blonde le suivit jusqu'au port, courant dans sa robe bordée de fourrure malgré sa haine des efforts inutiles, de peur de louper le final. Le vieux tricorne élimé vissé sur les boucles blondes en désordre, elle eût juste le loisir de voir exploser le navire alors que Finn ouvrait le cadenas.

"Oh! Regardez Finn, la belle rouge!"

Et de montrer une giclée de sang qui dépassait du navire.

"Oh! Ah! Waaaah! Quel beau final!"

Bon, un peu court quand même, elle reste sur sa faim. Voyant l'or briller à la surface de l'eau, la Bretonne s'empresse d'aller chercher une épuisette. Revenant près de son mari, elle jeta un coup d'oeil vers l'eau, puis fit prudemment un pas en arrière.
Malheur à qui dirait qu'elle a peur de l'eau!
Posant l'épuisette par terre, elle se contenta donc de faire des signes à Finn sur les prises à faire.


"Là regardez! Ah, je crois que c'est un bras! Il a une alliance, le loupez pas!"

Jetant un regard autour, elle fit un signe de la main pour dire bonjour à Calyce, qui semblait elle aussi essayer de remonter des trucs. Et pendant qu'elle lui dit bonjour, elle marmonne à Finn:

"Elle voulait tout garder pour elle je suis sûre. Vous pouvez pas la laisser faire! Il faut qu'on en remonte plus qu'elle!"
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Calyce
-Sur le pont de l'Alicanto-

Oh hisse, Oh hisse...
Un peu comme des fourmis, des hommes se suivent à la chaine, le dos chargé. Main d'oeuvre embauchée à la va vite sur le port, mendiants prêts à porter tout et n'importe quoi contre la promesse de recevoir une pièce en fin de journée.

Ca défile sous l'oeil archiducal. Émerveillé, l'oeil.
Là, un tapis enroulé, là de la viande, maïs, etc.
La pêche est bonne, elle sent même le poisson...ça va finir par attirer les charognards.
Et quand on cause de Charognards, on voit le couple O'Mordha !
Au salut de Marzina, elle répond rapidement avant de mettre les mains en porte voix :


-On partage É-QUI-TA-BLE-MENT ! Et là elle remercie le Très-Haut que Finn ait embarquée sa femme parce qu'elle va pouvoir lui expliquer ce que veut dire ce mot surement absent du dictionnaire de l'Irlandais.

Puis, à ses cravachés du jour :

-Priorité à l'or. Laissez leur les cailloux ! Soyez les premiers à mordre...parce qu'ils n'hésiteront pas à le faire, eux.

C'est l'Amiral qui va râler !

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Finn
Qu’est-ce qu’elle dit ?!, demanda-t-il à Marzina en armant son arbalète pour viser la main d’œuvre adverse.

La concurrence s’annonçait rude, il faudrait jouer des coudes pour tirer son épingle du jeu. Chez lui, ça commençait par quelques carreaux tirés sur les hommes qui roulaient pour l’Alicanto. Il se mit d’ailleurs à grogner à l’injustice quand ceux-là remontèrent une voile encore attachée à son mât ainsi qu’une charrette en parfait état. Les heures passant, les judicieux repérages de l’épouse portèrent leurs fruits : écus et denrées en tout genre s’amoncelaient sur le pont.

Je vous l’offre… Brandissant une chandelle mouillée tout juste repêchée, l’Irlandais tomba à genoux devant sa Princesse pilleuse d’épave. Allons nager tout nu dans ce tas d’or, là.

Au moins, après ça, personne ne se risquerait à toucher cet argent.
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Marzina
[À bord de l’An Esperans, cogue princière]

Elle lâche un grognement quand l'Archi annonce "un partage équitable". Elle traduit à son mari, toujours dur de la feuille.

"Elle tente de nous arnaquer."

On est en Anjou, les mots veulent jamais dire exactement la même chose qu'ailleurs, et en tant qu'ex-diplomate, elle sait traduire. Et pendant que le mari tire sur la concurrence et sue à grosses gouttes en remontant ses prises, la Blonde comprend vite qu'il n'y a donc personne à la barre. Barre dont elle s'empare, ayant toujours eu le rêve fou de devenir un jour capitaine d'un vaisseau de guerre, bien que sa phobie de l'eau soit un léger problème à résoudre auparavant.
Et peut-être apprendre à nager aussi, ca peut servir.
La main sur la barre donc, l'Altesse prend son air altier et commande aux marins, dague en main à défaut de sabre.


"Armez les canons! Ce soir ca va chauffer!"

Les hommes en question, un peu surpris de la tournure de la chose, se tournent vers l'Irlandais qui se débat avec son filet. Légèrement décontenancés, ils arment les canons, et les tournent vers l'Alicanto.

"Mais naaaaaann! Pas sur l'Archi elle peut encore servir!"

Et de faire un tour sur elle-même, cherchant une cible potable. C'est là qu'elle repère un navire normand qui s'approche. Elle prend une grande inspiration, désigne le navire du bout de la dague, et...Se fait rappeler à l'ordre par un Finn seul à chercher. Bon gré mal gré, grognant qu'on lui avait volé sa distraction, la Bretonne fait un petit signe de la main pour intimer aux marins de laisser tomber et part faire du repérage pour l'époux.
La catastrophe diplomatique n'était pas loin.
Néanmoins elle est frustrée là, parce que quand même, elle aussi elle veut s'amuser avec les canons, gast! L'Irlandais lui, semble d'humeur romantique.


"Oh une...chandelle...C'est euh...gentil. On la mettra avec la petite centaine qu'on stocke dans le cellier."

Elle sait combien son époux aime les économies de bouts de chandelle, elle ne va pas le contrarier. En échange, elle sort de derrière son dos une boule de neige aux trois quarts fondue.

"Regardez elle était dans un bocal que les marins ont repêché! C'est Doué qui nous l'envoie!"

C'est là que ca devient compliqué, parce que l'Irlandais parle VRAIMENT d'aller dans l'eau. Pour forniquer, certes, mais pas besoin de jouer avec sa vie pour atteindre l'orgasme.

"Sinon y'a les cuisines hein..."

En plus elles ont l'avantage d'être remplies de nourriture.
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