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[RP] Divorce à l’amiable.

Finn
Chaque post est limité à 5 lignes*, nous avons une vie.


[Château de Brissac, siège du pouvoir archiducal angevin.]



Aujourd’hui, Anjou recevait France.

La douane était formelle : un carrosse frappé du gros lys royal et en pleine infraction aux limites de vitesse venait d’être flashé par un poste frontière sur la route du Maine. Ainsi la Couronne était de retour et elle envahissait par le Nord…

Branle-bas de combat au palais archiducal où l’on préparait déjà tranchées, chausse-trapes et bataillons de Buses hérissés de piques pour accueillir comme il se devait l’arrivée à l’improviste d’une délégation française lancée à vive allure. Bien sûr, ils avaient eu des mots. Encore récemment, les lettres avaient fusé entre le Royaume et l’Archiduché. Mais était-ce une raison pour s’inviter ainsi chez son voisin ?

Dans la grande salle, où l’on en débattait tout en s'armant.


Dénéré, j’ai bien l’impression qu’ils veulent régler ça à la filoche. À tous les coups c’est votre passage sur la ménopause.


*Exception faite au poseur de décor involontaire et partisan ici-présent.
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Calyce
-COIN ?
-...


Donner de la voix pour essayer de couvrir le cliquetis des armes autour, se faire entendre par le jeune caneton juché sur les genoux archiducales. Elle avait prévu cette leçon palmipède depuis au moins une semaine et elle ne s'en détournerait pas ! Pas même pour l'arrivée des français.

-Coin-coin !
-Hiii il l'a dit "coin-coin !"


Qui c'est qui va avoir son petit bout de mainois séché ? C'est quiiii ? C'est le canard à sa maman Archiduchesse qui applaudit. Archiduchesse qui n'avait d'yeux que pour son petit emplumé jusqu'à ce que Finn lui parle. Et si Finn parle c'est que ça devient grave :



-Dénéré, j’ai bien l’impression qu’ils veulent régler ça à la filoche. À tous les coups c’est votre passage sur la ménopause.

Panique.
-...les enfoirés. Ils nous prennent par surprise. J'ai même pas fait lustrer mon armure, c'est horrible...Et puis, c'est elle qu'a commencé avec la ménopause, je savais même pas ce que ça voulait dire !
Réflexion en se grattant la tignasse.
-Ou alors elle nous envoie Della de force dans son carosse en espérant qu'on lui réserve le même sort que la mainoise...c'serait malin...
Re-réflexion et re-panique. Grosse panique. De celles qui la font s'agripper au bras de l'Irlangevin.
-Elle vient peut-être récupérer Falco ! JE REVIENS !

Et de disparaitre un instant pour revenir avec un petit quelque chose de changé. Deux grosses choses en fait...


-Elle peut venir. Elle f'ra jamais le poids.

Qu'elle dit en remontant les pelotes de bas qu'elle vient de mettre dans son corsage. Sûre d'elle mais planquée derrière l'O Mordha quand même parce que courageuse mais pas téméraire, hein..

-J'ai la plus grosse.
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Alatariel
- Les douanes sont formelles, Votre Grâce. L'archiduchesse a été prévenue.
- C'est à cause d'Andaine, je vous le dit. Ou non, je sais... c'est Aure qu'a merder sa robe de sacre.
- Je sais pas, V'otre Grâce
- La petite aura oublié de faire son nœud et l'ourlet aura lâché pendant le couronnement. Ou alors c'est Aimbaud qui vient récupérer ma tête.
- Je sais pas, V'otre Grâce
- Mais vous savez jamais rien vous ! Bon dieu, pourquoi mon intendant n'est pas là ? Il a toujours une réponse approprié... allez me chercher le hibou !
- J'ai pas le temps la reine est là d'une minute à l'autre.
- Et je suis pas habillée pour recevoir la reine moi. AAAAAAAAAAAA

Râle de désespoir. Oui la couturière des rois est peut être mauvaise duchesse, mais elle est bonne commerçante. Et si elle veut habiller la reine - ce qui est plus rentable que d'habiller l'archiduchesse - il faut qu'elle présente bien.

Finalement, pour rattraper le temps perdu en préparation la duchesse arrive à Brissac au grand galop sur sa monture. Elle est décoiffée, poussiéreuse et humide à cause de la bruine printanière. LA CLASSE à l'angevine.

- Burp. Vous êtes sur que c'est la reine, au moins ?

Promis le prochain poste fait 5 lignes.

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Angelyque
Les nerfs de la reyne avaient été mis à rude épreuve ces dernières semaines.
Entre une impératrice de malheur qui avait tenté d'escroquer la Hollande en lui filant des terres françaises, les italiens qui n'avaient rien trouvé de mieux à faire que de la surnommer "Pettoruta", les 400 écus que lui avait soutiré un languedocien, un breton qui ne comprenait pas toutes les subtilités de la langue française et lui demandait des explications sur une de ses annonces, les disputes dans tout le royaume depuis des mois, les régnants qui volaient dans les caisses..bref....le chignon de la reyne de France s'était tout simplement dressé sur la tête à la lecture de la dernière annonce de l'archiduchesse d'Anjou.


Ce sont des dégénérés congénitaux je vous le dis, moi!!

Le trajet entre le Mans et Angers n'avait pas été de tout repos pour les occupants du carrosse.

Et Simeon qui a osé me répondre qu'il était malade avant même que je ne lui demande de m'accompagner! Le sagouin!

Tout en parlant, la reyne avait ingurgité une bonne rasade de la décoction de pavot qui était contenue dans une petite fiole qui ne la quittait plus désormais.

Votre Excellence Lafa! Vous devriez essayer. C'est un remède qui aide à supporter la bêtise humaine! Je vais lui en donner moi de la ménopause et des consanguins!

Pauvre Charlemagne !


Le regard de la Montestier s'était posé tour à tour sur les occupants du coche lancé à toute vitesse. Elle n'était pas sûre que chacun ait bien saisi ni l'utilité ni les raisons de cette visite en Anjou qu'ils étaient déjà à l'entrée du château de Brissac.
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Gnia
L'oeil morne de la Saint Just avait vu défiler la morne campagne mainoise et ce qui semblait être la morne campagne angevine, vu que le cocher venait de beugler à qui l'entendrait que l'on approchait ce qui servait de nouvelle soue à la racaille angevine.
Ou de mare aux canards à certains irlandais défroqués, comme l'Artésienne l'apprendrait peut être plus tard. Ce qui revenait peu ou prou au même, l'on nagerait en eaux troubles.
Toujours est-il que le Roy d'Armes boudait. Oui, sa délicieuse mauvaise trogne était toujours agrémentée d'une lippe boudeuse quoique fort hautaine. Mais là, elle boudait vraiment, les bras croisés sur le poitrail, faisant mine d'observer de son regard stoïquement morne la non moins morne campagne - ayant pris soin, dès qu'elle avait compris où l'on se rendait, d'écarter d'une main gantée l'épais rideau de cuir qui obstruait l'un des fenêtres du coche lancé à vive allure.
Elle ignorait donc parfaitement la Souveraine, en pleine colère royale entrecoupée parfois par les soubresauts du coche, à chaque fois qu'il roulait trop vite sur les chemins empierrée comme de la merde par des RMIstes du dimanche, chemins qui menaient tous inévitablement plus ou moins à l'Anjou.
A la faveur d'un énième cahot qui lui fit percuter violemment l'épaule malheureusement couverte de métal du compagnon d'infortune qui partageait la banquette avec elle et qui lui servait présentement d'airbag latéral droit, la Saint Just claqua bruyamment la langue contre son palais avant de lâcher.


Strictement entre nous Vot' Majesté, sortir à une Dénéré qu'c'est une dégénérée, c'est vu, vu, et re-vu et moult fois entendu.
Et mes filles du premier lit sont Dénéré, pour information !
Et c'sont pas des dégénérées !


Déjà que Eusaias l'avait un jour ouvertement soupçonnée d'avoir du sang Penthièvre - sous entendu que même les artésiens étaient aussi dégénéré que les angevins voir plus - alors elle n'allait pas ainsi permettre de perpétuer une tradition qui avait tendance à s'essouffler, comme, à la longue, tout comique de répétition.

J'vous conseille donc de revoir votre registre d'injures pour le bien de cette rencontre, qu'on passe pas pour des branques sans imagination.

Tout en se frottant l'épaule qui avait rencontré un peu trop durement celle de son voisin quelques instants auparavant, elle poursuivit.

Tiens, puisez d'l'inspiration auprès de Vot' Capichef d'la Garde, il a un langage des plus fleuris quand il est en verve.

Oui. Agnès s'était aussi consciencieusement pinté la tronche, à petites gorgées prélevées sur une gourde qu'elle tenait serrée entre ses bras croisés. Ce qui lui valait à présent ce regain d'accent picard, cette manie de manger la moitié des mots et de s'adresser à la Souveraine sans trop de protocole.

C'est que l'Anjou, quand bien même elle en avait conservé de bons souvenirs, comme l'étude des roux presque blonds, étude approfondie sur un spécimen breton in situ, ou comme quelques mémorables soirées en taverne, elle en gardait aussi des souvenirs plus piquants comme lorsqu'un Fou avait essayé de la retenir contre son gré avec pour geôlier un fanatique du nounoiement.
Et puis d'autres souvenirs, nettement plus... désagréables ?
Voui, désagréable, c'était le mot.
Comme dans "désagrément" dont on use pour parler de la vermine qui infeste la paillasse d'une chambre d'auberge que l'on avait espérée bien tenue.
Voilà en vérité ce que lui inspirait l'Anjou et cette visite.
Tout un programme.


O-M-G ! oO
Je me suis oubliée et j'ai fait un pavé ! On repassera pour les 5 lignes ^^

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Marzina
[Château de Brissac, siège du pouvoir archiducal angevin.]

Elle avait d'autres préoccupations que la diplomatie, l'Altesse. Comme de lutter contre l'envie irrépressible de se jeter sur le plateau de chouquettes devant son nez. Inutile d'apporter du grain à moudre au moulin du mari qui lui avait de façon charmante signifié qu'elle prenait du bide...Haha s'il savait! Le bide en question n'était autre que l'héritier Penthièvre qui se cachait pour mieux faire défaillir son père! La Blonde n'avait pour l'instant aucun intérêt à annoncer que leur mariage était fécond par deux fois, les avantages arrachés à l'Irlandais étant bien plus nombreux tant que son ventre était supposément vide.
La deuxième préoccupation concernait l'héritier O Mordha, Nolan pour les intimes ayant laissé des cheveux dans sa main. L'enfant avait maintenant un an, il était largement temps qu'il soit baptisé, ce que l'Archiduchesse était censée faire lors de la dernière expédition, celle qu'elle avait manqué. La Blonde avait donc décidé de ne plus la lâcher, histoire qu'elle n'oublie pas que son adorable rejeton avait un rendez-vous avec elle et Dieu.
Nolan trônant sur un de ses flancs donc, solidement maintenu par un bras autoritaire, Marzina choisit son arme de l'autre bras. Le choix était difficile parce que, comme elle l'avait fait remarquer aux présents à voix haute:


"Abimez pas trop les corps, la science avant tout!"

Et personne n'aimerait remplacer les corps dans son tout récent cabinet angevin. Et faisant une œillade aguicheuse au mari pour s'attacher son aide elle lui susurra:

"Je n'ai pas encore eu l'occasion de baptiser votre nouveau cadeau dans le sang..."

Le cadeau en question, un genre de cuillère pour retirer les yeux, preuve matérielle du soutien de l'Anjou envers ses expériences macabres, pendait à sa ceinture à côté d'un scalpel -faut toujours se tenir prête.
Contrairement à ses indications, ses toutes nouvelles hormones la poussèrent sur une pulsion à attraper un marteau d'armes.
Elle comptait bien s'assurer du silence d'Angélyque concernant la robe de bure atrocement mutilée appartenant autrefois à Finn...

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Tiss__
[Château de Brissac]

C'est une brune furax qui fait son entrée à Brissac, elle en est persuadée, toute cette histoire n'est qu'un vaste complot visant à la retenir en Anjou alors qu'elle doit partir - se dorer la pilule- sauver son Artésien de mari en Catalogne. Doigt accusateur pointé sur le padré :

Qu'est ce que vous avez ENCORE fait ?!

Oui, c'est forcément la faute à Finn... et de se tourner vers Calyce.


Tu m'expliques cette soudaine poussée mammaire ? C'est d'un vulgaire !

La poulaine de s'agiter nerveusement en attendant des explications crédibles.


Et je veux mon bon point JD Finn, je suis la seule à t'écouter.

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Mog
Et tandis que ça palabrait à l’intérieur, le chien de garde autoproclamé de Brissac se hissa la panse sur le rempart avec quelques braves pour toiser l’engin qui venait d’achever sa folle cavalcade aux portes du château. Sa trogne bouffie d’Irlandais bedonnant dépassant tout juste des créneaux, il braqua une arbalète chargée sur le cocher en aboyant dans un françois approximatif.

Reins sur les Maines, éloignez-vous du vestibule !

Non, quelque part ça jurait…

...Mains sur les rennes, éloignez-vous du véhicule !

Décidément, même là ça clochait.
Angelyque
Cessez de ronchonner et de faire votre rabat-joie Montjoie!
Prenez un peu de pavotine, c'est nouveau et je crois que c'est Letiti qui a inventé la recette. Lâchez-vous un peu voyons!


Agnès était parfois désespérante avec ses idées bien carrées, son bon sens et ses fichues manies de vouloir tout bien faire. Un chaperon doublé d'un cerbère pensa la reyne en levant les yeux au ciel.

Dégénéré et consanguins ne sont pas des insultes pour un angevin. C'est comme dire que les français sont raleurs, que les bretons sont des ploucs ou que les Sparte sont des demeurés.

Cessez donc de voir le mal partout. On va faire dans la courtoisie aujourd'hui, si si, je vous assure!

Dès que celle qui se dit archiduchesse aura compris deux ou trois petites choses.


Une nouvelle petite gorgée rendit le sourire à la Mirifique qui ne s'était pas rendue compte que la Roi d'Armes n'avait pas bu que de la tisane.

Il était temps de sortir du coche. Les jupons furent préalablement lissés, ainsi que le royal chignon et la Reyne sortit sa tête de la voiture.


Mon brave, va prévenir qui de droit que la Reyne de France s'est donné la peine de venir rendre visite à l'épouse de Falco!

Non ce n'était pas un rêve, faillit-elle rajouter tout en battant des cils. Il était connu que le petit personnel avait la langue souvent bien pendue et qu'il était de bon ton de faire bonne impression.
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Finn
Sourire de connivence à l’épouse en la voyant s’armer lourdement, espérant secrètement qu’un matraquage de Français en goguette effacerait le bidon naissant qu’il n’imputait pas encore à la grande fertilité de sa semence. Passant du petit Penthièvre en gestation à la plus vieille de la lignée, l’Irlandais manqua un battement face à une Reyne des Momies malmenée par la saison.

Enfin, mettant un terme aux doutes de l’une et aux soupçons de l’autre, on entendit Mog gueuler depuis le chemin de ronde :


Y a un Renne de France à gros tétés qui réclame la femme à Falco. J’ouvre ou j’descends ?

Ó Mórdha de proposer :

Montrez-vous donc au balcon, Dénéré. Pour une fois que vous y avez du monde !
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Falco.
Dans une gerbe de gravier qui crépite sur l'arrière du carrosse un gros cheval noir freine des quatres fers.
En saute telle une sauterelle carnivore l'abominable manchot aveugle défiguré qui officie comme Juge de l'Archiduché.
Détachant de sa selle le long baton qui lui sert d'éclaireur il se porte sur le coté du véhicule en arborant un vaste sourire dentelé.
Il a reconnu la voix de l'occupante.


Ma Mirandole! Quelle surprise!
Je reviens tout juste de chasse judiciaire à nos frontières, rapportant mes saisies et verdicts à mon épouse...Hum..Et à vrai dire je vous poursuivais pour défaut de laisser passer, Ah!Ah!Vous l'avez échappé belle!

Sans manière et presque sans tatonner il ouvre la portière du carrosse, droit comme un gibet.

OUVREZ LES PORTES OU JE VOUS RIKIKISE!
Prenez mon bras ma Mirandole.

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Marzina
Y a un Renne de France à gros tétés qui réclame la femme à Falco. J’ouvre ou j’descends ?

Sursaut de la Blonde qui ouvre de grands yeux et se précipite à la fenêtre pour voir, braillant:

"Elle est habillée COMMENT?!"

Nan parce que si elle a revêtu la robe de bure, Marzina préfère encore disparaitre. Après tout, Finn est persuadé qu'un valet envieux l'a volé dans leurs appartements bretons, il valait mieux qu'il ne connaisse pas le destin funeste de sa vieille croûte rassie.
Un coup d’œil à la fenêtre, et elle pousse un soupir de soulagement.

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Calyce
A Tiss, en bombant fièrement sa belle poitrine de chiffons.
-A chacun ses armes, ho.
A Alatariel en montrant Mog qui vient de répondre à la question momiesque.
-Plus de doute. C'est bien elle et elle veut voir la femme à Falco...ELLE RÊVE ! Elle l'aura jamais, jamais, ja...
-OUVREZ LES PORTES OU JE VOUS RIKIKISE!
-...oh le Saligaud, il est déjà avec...

Vite, elle rejoint Marzina fashionista avec qui elle partage un bout de fenêtre. Ô Rage, ô Désespoir. Il lui tend le bras ! Colère l'Archiduchesse, elle a les boules, les glandes et les crottes de nez qui pendent.
-Tout ça c'est vot'faute ! A Finn parce qu'il a une belle tête de coupable, et qu'il est sur son chemin quand elle va rejoindre le balcon auquel elle se penche.
- Oooh bah voyons ! PORTEZ LA TANT QUE VOUS Y ÊTES ! Qu'elle meugle en essayant vainement de viser l’Époux en bas. Ses prothèses mammaires servant de projectiles.
Et de quitter son perchoir de pierres avant que l'idée de la pousser ne prenne l'Irlandais.

A Mog :


-Vous pouvez leur ouvrir...'faudrait pas qu'ils nous sortent des vaches de derrière les fagots à la mode Namaycush. J'veux bien qu'on casse la cathédrale mais pas mon chez moi... Pis revenez vite, que je me pende à votre bras ! Oeil pour Oeil...ah non, ça ne marche pas avec Falco ce genre de truc, on va se contenter de la dent pour dent. Na.
Puis à tous, en reniflant :

-J'en connais un qui va coucher dehors. Et, marmonnant assez fort pour etre entendue par Marzina, jalouse et mauvaise : D'façons elle est mal fagotée...pis elle avait l'air ménopausée...et elle les a pas aussi gros que ça. Elle n'a rien vu en vérité, trop concentrée sur l'unique bras de son Manchot tendu à la Reine fleudelysée. Rhaaaaaaa.
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Finn
Un tantinet revanchard, il s’était avancé doucement dans le but de passer l’Archi par la balustrade qu'elle monopolisait avec sa femme. L’occasion était trop belle mais la tentation s’effaça devant le tour crapuleux que leur jouaient les Français. L’un des leurs venait de tomber aux mains de l’envahisseur…

Les salauds, ils ont capturé l’Manchot !

Commenta-t-il, indigné, tandis que les portes s'ouvraient.
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Nolan.
Lui, il s'amusait bien. Baillant dans les bras de sa mère, heureux de vivre après son habituel repas qu'on lui avait servi, comme toujours à l'heure où il le désirait, et comme toujours sans qu'il ait à se bouger. D'ailleurs, là maintenant, il bougeait dans la pièce sans avoir besoin de faire le moindre effort.
C'est ça, quand on naît riche à la naissance!
Bon, le seul désagrément, c'est que quand il avait voulu attraper une chouquette pour voir quel goût ca avait, on l'avait bougé alors qu'il ne le désirait pas. Ca arrivait de temps à autre.
Autour de lui, ca fourmillait d'animation, et ça, ça avait le don de l'enjouer. A cette période charnière, cruciale même, de sa vie, il en était à observer ce qu'il se passe afin de décider ce qu'il ferait, et ne ferait pas. Enfin surtout, dirait, ou ne dirait pas.
Sautillant dans les bras de son Altesse de mère, l'enfant terrible n'en manquait pas une.


Y a un Renne de France à gros tétés qui réclame la femme à Falco. J’ouvre ou j’descends ?
"TéTéS! TéTééééééS!"

Ah oui, ca lui disait quelque chose, son père prononçait souvent ce mot là.

OUVREZ LES PORTES OU JE VOUS RIKIKISE!
"KIKI! KIKI!"

Ca c'est un mot qu'il est drôle dites donc! Allez hop, le voilà appris.
Ah et il en connait un autre aussi! Il va leur montrer, son intelligence supérieure!
Prenant donc son inspiration, serrant les poings pour rassembler ses forces, il hurla:


"PAPA! KIKI!"

Et il applaudit. Nolan sait se jeter des fleurs lui-même.
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