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[RP] PS : Et ramenez-moi la recette des churros !

Katina_choovansky.
Katina avait des idées fixes, c’était une chose établie.
L’une d’elle avait fait son trou quelques mois plus tôt, au détour d’un feu de camp guyennais, entre deux conspirations pour raser ce duché d’huitres et une conversation avec Finn.

On s’étonnait souvent de ses relations avec Finn.
Elle était jeune, il était vieux.
Elle avait les deux côtés du visage mobiles, il était hémiplégique de la joue gauche.
Elle était le bon gout incarné, il s’habillait comme un clodo daltonien.
Elle avait des trous dans ses poches, il était pingre comme pas possible.
Elle était nulle en affaires, il se serait arnaqué lui-même s’il avait pu.

Et pourtant, une vente avortée de livres de la vertu, une statuette de canard ensanglantée, un paquet de lettres échangées et moult cuites prises ensembles plus tard, Katina et Finn avaient encore beaucoup à se dire.
Preuve en était, ce fameux soir où elle avait compris au fil de la conversation, que Lonan, l’affreux et vindicatif gamin à la charge d’Aimbaud avant qu’il ne s’enfonce dans les terres espagnoles à la recherche de la recette des churros (car elle était convaincue qu’il n’y était allé que pour ça), était l’un des marmots que l’irlandais avait semé sur sa route avant de rencontrer sa Princesse. Peut-être même, dans l’fond, le seul auquel il pensait vraiment encore avec un soupçon de nostalgie dans la voix.

Alors Katina avait commencé à avoir une idée fixe, et quand elle avait reçu en guise de nouvelles princières, une boule de neige en pleine face, ça l’avait d’abord faite gueuler bien haut en couleurs avant de percevoir entre deux verres de vin, une brillante idée !



Citation:
Lonan, Prince des cancrelats, Terreur espagnole, Amateur de lapins blancs,

Je résumerai ce courrier à ceci :

Même pas cap !
Rendez-vous à Clay, Brissac, Anjou.
Je vous donne trois jours pour arriver. Au-delà de ce délai, je ne peux pas vous jurer que mon Ours ne vous confondra pas avec un mainois.

Katina, Reine des paillettes, Dessinatrice d’arc en ciel, Cuniculophobe,

PS : Et ramenez moi la recette des churros!



Appâter Finn avait été un jeu d’enfant. Trois jours plus tard, le pli était donc parti en direction de l’irlandais.

Citation:

Mon fillot en Whiskey,

Venez vite, j’ai trouvé un trésor. Et non, c’est pas des chouquettes.

Votre marraine chérie.




Une brillante idée qu’on vous dit !
_________________

Maitre Troubadour à la Confrérie
Lonan
«Mais qu'est-ce que j'irais foutre chez les fous ?» Se demande le jeune Merle à la lecture du vélin signé de la main de la Montmorency.

Cloué confortablement au fond d'un fauteuil près d'un bon feu de cheminée, dans la plus belle pièce que pouvait lui offrir la meilleure auberge du coin, Lonàn parcourt, une seconde fois, les lignes écrites alors que son visage affiche une mimique plutôt dubitative.

Certes, les titres évoqués en guise d'introduction lui semblent flatteurs.
Mais ! Cela ne fait pas tout, et encore moins pour le rendre sagement coopératif et qu'il dise Amen à tout.
Pour qui elle le prend ? Lui la Terreur ! Même les Espagnols ont jugé bon de le relâcher rapidement afin d'éviter de fâcheuses représailles.

Katina, la Reine des pets paillettes, des Cacas papillons et.. gribouillarde d'arc-en-ciel ? Tout ce charabia rose bonbon lui donne le mal de mer sur le sol ferme !
De sa main libre, Lonàn s'empare de sa coupe vide et la lève légèrement, le coude posé sur l'accoudoir du fauteuil.
Sans attendre, le valet désigné ce soir pour le servir et qui fait le plancton dans un coin de la pièce, silencieux comme une carpe, fait mouvement et rapplique avec une cruche de vin épicé afin de remplir la coupe tendue.
Le jeune Merle a grandi et n'hésite plus à jouir de sa position Royale et de ses bienfaits.

Clay.. qu'est-ce donc que ce trou perdu qui sent le piège renfermé ?
Lonàn se méfie de la Montmorency. Il lui a fait tellement de farces, de crasses, qu'Elle le menace à chaque fois de lui rendre la pareille.
Cette invitation soudaine et étrange serait-il le signe d'un sale coup monté pour enfin mettre à exécution toutes les menaces qu'il collectionne depuis quelques années ?
Gascogne-Anjou en trois jours. Il la sait illuminée, puisque Angevine, mais à ce point-là. C'est de la pure fiction !

Et puis.. ce "Même pas cap !" lui chatouille l'esprit quand même.
Lonàn est un joueur, et aime relever les défis. C'est Finn-ement trouvé par l'Angevine.
Après tout, c'est pas comme si quelque chose de très important le retenait en Gascogne. Puisqu'il est encore sur les routes, lui le royal globe-trotteur qui voyage depuis ses huit ans.
Quatre longues années à parcourir des lieux et des lieux, de découvertes en découvertes, à acquérir les expériences de la vie qui forgent son caractère. Rien ne vaut le terrain !

Il ne sera pas dit que son Altesse Royale le jeune Merle est un oiseau mouillé !
Ce dernier termine sa coupe de vin, et se lève de son fauteuil, fier et déterminé :


    «Que l'on rassemble mes effets sur le champs ! Qu'importe qu'il fasse nuit !
    Allez me quérir mon homme de main : Lannister. Qu'il m'accompagne dans cette nouvelle aventure !
    Nous partons dans l'heure nous jeter dans la gueule de l'Ours !»


Et alors que le Valet s'apprête à passer la porte d'un pas pressé, le jeune Prince l'interpelle une dernière fois :

    «Et que l'on me ramène cette foutue recette de Churros ! J'ai dis !»


Bien sûr, Lonàn ne sait absolument pas de quoi il s'agit. Jamais vu ou entendu lors de son séjour en Castille.
Mais là n'est pas la question, il lui faut cette recette visiblement.
L'on passe les détails du remue-ménage qui chamboule toute la maisonnée évidemment !

...

Bien des jours plus tard, plus de trois jours car il faut pas déconner ! et des chevaux morts de fatigue au sens littérale, voici que Lonàn franchit les frontières Angevines.
Le visage fermé, loin de s'émerveiller devant la nature qui s'étale devant lui, le jeune Prince s'exprime en ces mots avec une légère pointe de dégoût :


    «L'Anjou... Je suis venu. J'ai vu. J'ai gerbu.»


Puis "Clay" est en vu, là encore l'on passe les détails pour s'y retrouver !

L'on décline l'identité de Lonàn auprès de Guet. L'adolescent pose son regard de rapace sur le milicien afin d'ajouter :


    «Tu diras à ta Maîtresse, qu'une Altesse Royale n'est jamais en retard. Non. C'est le temps qui est pressé. Inutile de déranger son Nounours.»


La monture du jeune Merle émet un souffle fort bruyant, visiblement éreintée après ce périlleux voyage.
Son cavalier a tout aussi hâte de poser pied à terre et d'aller se prélasser dans un bon bain fumant.

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Katina_choovansky.
Parfois, (d’accord, souvent) elle se demandait si Finn n’était pas né uniquement dans le but de l’emmerder, comme si l’Univers s’était dit, 75 ans avant qu’elle ne naisse « Hé tiens, si j’en foutais un sur terre qui va être à la fois relou et irremplaçable, comme ça non seulement il escroque la terre entière mais en plus, on l’aime… Ah ah ah, que je suis machiavélique, quand même… », avant d’aller prendre l’apéro, tout content de lui.
Si on admettait cette théorie, on comprenait bien mieux que Lonan soit un fléau à ce point lui aussi. Ça devait se refiler entre mâles de la même lignée, une mission pareille.
Car oui, Lonan était un fléau.
A arriver avec du retard, il avait fini par lui couter une blinde, le Princier Cancrelat, car pour s’assurer que son vénal fillot vienne tous les jours jusqu’à ce que le Blanc Combaz pointe le bout de son nez princier, la Montmorency avait été obligée de semer dans le domaine, des petites bourses d’écus qu’elle faisait découvrir chaque jour de la semaine passant à Finn et sa pelle.
« Incroyable, hein ? », disait-elle en prenant son meilleur air interloqué (il lui suffisait de penser à ce moment où, petiote, on lui avait assuré que les ghentois ne naissaient pas dans le fumier) dès que l’irlandais ramenait une poignée d’écus supplémentaire. « Qui l’aurait cru, c’est blindé de thunes dans le coin ! »

Si Lonàn n’arrivait pas sous peu, on finirait par appeler le bled « La Taupinière », or, il est des choses qu’on ne peut pas se permettre quand on porte plus de deux mille écus de fringues sur soi. « La Taupinière » en faisait partie.

Ce jour-là, elle revenait du bosquet de noisetiers après y avoir planqué un pot de confiture rempli de clous (« Ha, un trésor d’escrocs, ça ...», dirait elle d’un air fataliste à Finn quand il récupèrerait son lot) lorsqu’elle aperçut la silhouette d’un domestique sortir de la demeure pour se diriger vers elle en clopinant. Parce qu’elle aimait beaucoup les empreintes super bizarres que Gligor (de son vrai nom Paul, mais Paul, c’est tellement moins drôle que Gligor) laissait derrière lui avec son pied bot, elle s’arrêta et attendit qu’il la rejoigne.

- « C’est le guet Mademoiselle. Ils disent qu’une Altesse Royale est là pour vous et qu'elle vous fait dire que vous l’avez bien dans l’os si vous l’avez attendue », résuma Gligor avec l’ingéniosité que Katina aimait tant chez lui « Dois-je changer le cap de la catapulte ? »

La brune s’octroya un sourire tout satisfait

- « Non Gligor, laissez la pointer la Bretagne, psychologiquement, ça fait du bien à Calyce, et puis, j’ai autre chose pour Son Altesse… »


Début d’arc en ciel dans la prunelle. Sourire qui persiste comme un souvenir d’été. Dans ta face l’univers, aujourd’hui, elle se payait les O’Mordha avec la grâce d’une bonne fée angevine.
Préparez vos mouchoirs.


- « Occupez-vous des bêtes, et menez Son Altesse au salon. Si dans une demie heure O’Mordha n’est pas encore là, allez lui dire que vous m’avez vu manger des cannelés pour le dessert »

Lui racketter son gouter ou lui piquer ses sous faisaient partie des cinq occupations préférés de l’irlandais, nul doute que ça le ferait venir s’il n’était pas déjà en route.

Et de marcher dans les traces de pas bizarres du domestique en manquant deux fois de se viander pour rejoindre la demeure.
Le manteau de renard blanc fut abandonné sur une causeuse tandis que les talons de ses bottes annonçaient son arrivée auprès du personnel s’empressant de préparer l’habituel encas et breuvage de bienvenue aux invités.
Un coup d’œil final à son reflet pour s’assurer que le brushing était impeccable avant de croiser les doigts pour que l’ours de la maison ne soit pas d’humeur joueuse quand ses invités traverseraient le parc. Perdre une altesse Royale en Anjou, ce serait ballot ; personne la croirait si elle disait que c’était accidentel…

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Lannister_jaime
Bordeaux...

L'opportunité avait été saisit rapidement par le jeune Jaime. Servir de garde à un Prince allait le sortir de sa vie devenu morose. Il avait donc vendu rapidement son élevage, sa propriété et fait ses bagages sûr de lui et de son embauche. Beaucoup lui avait dit qu'il était arrogant de penser qu'un Prince le prendrait pour garde. Finalement, Jaime était là, dans une taverne bordelaise à attendre le Prince Lonan de Jesaiplukoa et ses ordres.

Son habileté à l'épée - sur qu'il était bon bretteur, messire de Kerbleiz le lui avait appris quelques années auparavant sur le domaine d'Autrans - avait été la raison de son embauche ? Sa fougue ? Sa tenue toute neuve, venant des tailleurs raffinés de Narbonne ? En tout cas, pas de ces manières, car même avec quelques efforts, le jeune lion ne restait pas toujours à sa place. Le Prince ne lui en avait pas trop voulut jusque là, sauf quand il avait menacé Jaime d'être privé de "Churros". Mais bon, n'était pas une punition d'être priver de quelque chose que l'on ne connaissait pas...


Anjou...

Le jeune lion était maintenant aux côtés du jeune merle en Anjou ! Mais que foutaient ils là ? Le comté d'Anjou était en proie à des tensions et ce n'était pas une destinée qu'il aurait choisit. Quitter la douceur du sud pour venir se claquer les fesses ici. Quelle idée ! Mais sur qu'elle ne venait pas du Prince, trop malin pour cela. Une mystérieuse dame serait derrière tout cela, c'est du moins ce qu'il avait compris... un traquenard pour mourir de froid ?! Le vent avait soufflé fort ces derniers jours pas l'ouest. Un vent salé et froid. Jaime était trempé, ses beaux vêtements Narbonnais n'étaient finalement d'aucune utilité par ce temps.

Arriver au guet, il annonça le Prince. Ca c'était chouette par contre ! Cela claquait d'annoncer le Prince et les hommes qui venaient à leur rencontre d'un air menaçant repartait toujours craintifs et respectueux.

Jaime espérait que la route n'était plus très longue jusqu'à leur destination. La troupe avait grand besoin de se réchauffer...
Finn
Voilà des jours qu’il quittait son hostel d’Angers à la première heure et se baladait la pelle en main sur la route menant à Brissac. L’Irlandais trimbalant une pelle, c’est le genre de vision qui interpelle le promeneur et lui font craindre le pire. Voilà ainsi des jours que tout un chacun se détournait de son chemin de peur d’être le témoin fortuit – et donc à effacer – de l’enterrement clandestin d’un quelconque quidam que le déphasé de la bobine aurait pris en grippe et décapsulé. Une crainte fondée mais qui, pour une fois, ne reflétait pas la véritable raison de ses allées et venues entre Angers et Brissac armé d’une pelle. Non, Ó Mórdha était sur la piste d’un trésor…

Ce jour-là comme les précédents, le vieux reître faisait récolte, ou plutôt cueillette, dans le bois de Clay. À force de retourner la terre sans relâche à la recherche du fameux butin, le domaine n’avait plus rien à envier aux fromages helvètes ; des taupinières s’étalaient à perte de vue tout autour du château, si bien que son accès en était devenu incertain pour ne pas dire acrobatique. Mais pourquoi s’arrêterait-il alors que la quête se révélait tout sauf vaine. Il semblait posséder un don aussi aiguisé pour flairer l’or, qu’il soit caché sous terre ou entassé dans les cassettes des caravanes marchandes que l’on avait pour coutume de réceptionner aux frontières d’Anjou. Un peu comme ces chiens qui dénichaient les truffes aux pieds des arbres, il ne revenait jamais bredouille. Une poignée d’écus par-ci, une poignée d’écus par-là, la récompense était à la hauteur de la peine pour celui qui aurait édenté sa propre mère si elle avait eu la coquetterie de parer sa dentition du précieux métal. Radin mais pieux, il n’oubliait pas de louer les bienfaits du Seigneur sur sa fortune d’un irrévérencieux majeur angevin adressé au ciel depuis le fond des tranchées qu’il se plaisait à creuser.

Cependant, sa bonne fortune sembla s’essouffler lorsqu’il déterra du côté des noisetiers ce qui ressemblait fort à une métaphore flamande : des clous à la place de l’or. Le sol se faisant moins généreux qu’à l’accoutumée, l'Irlandais prit la peine de lui déverser sa vessie dessus avant de traîner sa carcasse jusqu’au château, car c’était l’heure du goûter. Goûter qui ne l’avait d’ailleurs pas attendu, comme on le lui apprit alors qu’il passait la poterne. Le sort l’avait privé d’or, il n’allait pas en plus le couillonner sur les cannelés ! Pressant la cadence sur les pavés disjoints de la cour, Ó Mórdha perçut l’écho du pas talonné de sa Marraine dans le salon où l'on faisait apparemment bombance sans lui et y entra en trombe, fusillant du regard toute âme qui vive – personnel de maison inclus.


Bas les pattes bande de Mainois, les cannelés sont à moi !
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Katina_choovansky.
Sourire plein de dents.
Sourire suspect donc, car en temps normal, Katina aurait attrapé le premier truc lui passant sous la main pour le jeter au visage du racketteur et tenter de s’enfuir avant qu’il n’engloutisse TOUS les cannelés, car Finn aimait tout manger d’un coup pour s’assurer qu’il ne resterait même pas les miettes aux autres, juste leurs yeux pour pleurer et leurs petits poings vengeurs à secouer.

- « Ah tiens, Finn, vous tombez bien… »

Deuxième truc suspect. Katina avait beau aimer son fillot autant qu’un gouter de printemps chouquettes-thé aux épices-croquants aux amandes, elle mettait un point d’honneur à ne jamais le lui dire trop frontalement. C’est pudique un irlandais après tout, ça aurait été dommage de le transformer en anglais avec un peu trop d’affection.

- « Si! Vous tombez bien, puisque je vous le dis ! » reprit elle dans une moue en voyant bien qu’il ne la croyait pas. « Prenez donc un cannelé… »

Troisième truc suspect.
Fallait se reprendre, car même si la perspective de bouffer à l’œil lui entartrerait certainement assez les neurones pour qu’il ne la voit pas venir de suite, il serait dommage de se faire griller aussi vite…


- « Et lavez-vous les mains, j’suis sûre qu’elles ont trainé n’importe où »

Bref instant de réflexion avant d’ajouter :

- « Et je ne parle pas de votre femme ! »

Coup d’œil par la fenêtre pour voir où en était le Prince des cancrelats avant de poursuivre, histoire d’occuper Finn et de le faire parler pour qu’il évite de bouloter tout le gouter.

- « Z’avez trouvé quoi comme trésor aujourd’hui ? »
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Finn
Ha…ha !

Lança-t-il à Choovansky d’un air triomphant, tout en la pointant du doigt, à la façon dont on met en évidence la culpabilité d’une personne prise la main dans le sac. Hélas, il n’y avait aucune culpabilité à mettre en évidence au bout de son doigt, si ce n’est celle d’une Marraine prise en flagrant délit d’amabilité. Ce qui était sale, mais qu’il lui pardonna volontiers en sentant le parfum sucré des cannelés de Bordeaux. Même ses premiers mots ne parvinrent pas à endiguer son attrait magnétique pour les pâtisseries exposées sur la table. Elle le complimentait manifestement sur la qualité de ses chutes, il ne pouvait qu’être d’accord même s’il lui arrivait rarement de chuter. Et ceux qui doutent de la grâce de l’Irlandais ne l’ont jamais vu imiter le canard sauvage.

S’arrogeant non pas un cannelé mais autant que sa large paume couverte de terre pouvait en contenir, il ricana grassement à l’anticipation que développait la Montmorency sur l’humour de son filleul. Elle lui ôtait les mots de la bouche qu’il employait désormais à téter un cannelé caramélisé avec un fort bruit de succion.


Un bocal avec des clous.

Une vague moue de déception tendit la moitié mobile de ses traits.

Mais je n’me laisse pas abattre. J’ai bon espoir de les faire passer pour des reliques. Il se tourna à ce moment-là vers sa Marraine. À c’propos, ça vous dirait de posséder – pour un prix dérisoire – les clous sacrés ayant servi à la crucifixion de Christos par ce cher Ponce ? Ils sont chargés en souffrance, frisson garanti.
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Lonan
Loin de se douter que..

Et pendant que certains ont les fesses bien au chaud et font dinette avec cannelés pour pas un clou, l'on ballade le Prince et son homme de main dans un parc enneigés bourré de feuilles mortes et dévasté par des trous & mottes de terre que l'on ne peut pas comparé, hélas, à la bataille de Verdun puisque l'action se déroule bien des siècles plus tôt. Mais c'est tout comme !

Le visage fermé, Lonàn semble déjà regretter d'avoir relevé le défi. Mais lorsqu'il s'est engagé, le jeune Merle va jusqu'au bout !


    «Vous vouliez voir du pays Lannister ? L'Anjou.. des p'tits trous, des p'tits trous et encore des p'tits trous, toujours des p'tits trous partout !
    Même la guerre fait rage jusque dans cette foutue campagne ! Misère..»


Puis un grognement horrible surgit de nulle part. Enfin si d'une cage à quelques mètres de là. La marche est stoppée nette.

    «Ventrebleu ! Qu'est-ce que cela ? [...] Un Ours ? Il y a des ours en Anjou ? l'on est chez les fous Lannister... Chez les fous.. c'est fou.. c'est foutu !
    Quittons cet endroit, pressons le pas.»


Aussitôt dit, aussitôt fait, en jouant à saute-mouton de terre et manquant de se rétamer mainte fois dans ce véritable champs miné, les deux hommes finissent sains et saufs à l'intérieur de la demeure.
L'Altesse donne du talon avec force sur le sol du hall afin de se débarrasser de la neige-boueuse qui s'est incrustée.
Devant le regard médusé du personnel de maison. Ça c'est cadeau !

Enfin, on les conduit au salon où que les réjouissances vont débuter.
Tout d'abord, Lonàn ne fait pas attention aux têtes présentes et entre en trombe tout en retirant son long mantel en fourrure et ses gants qu'il balance dans les bras d'un valet sur son passage :


    «Ah ! Montmorency ! J'espère que vostre aimable invitation vaut le déplacement !
    Je ne vous raconte pas mon pèlerinage, il est aussi désastreux que vostre parc ! D'ailleurs j'ai croisé vostre bestiau. Quel beau poil, il ferait un mantel fort chaud. Songez-y pour mon prochain anniversaire.»


Il s'arrête net en plein milieu du salon puis dévisage durant quelques secondes l'Irlandais qu'il ne (re)connait pas.
Un fin sourire mutin s'affiche sur son jeune visage et son regard de rapace se porte sur son hôtesse.


    «Je vois ! Vous vouliez me présenter vostre nouvel époux ? ou futur époux ? Un courrier aurait tout bonnement suffit.
    Enfin.. maintenant que nous sommes là. Trinquons à vos épousailles !»

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Katina_choovansky.
Un bocal avec des clous.

HA HA HA, se retint elle de partager avec son fillot en guise d’avis sur le sujet, tentant un air de circonstance, non sans brillamment échouer à cause du sourire satisfait qui ne quittait plus sa trogne.

Mais je n’me laisse pas abattre. J’ai bon espoir de les faire passer pour des reliques. À c’propos, ça vous dirait de posséder – pour un prix dérisoire – les clous sacrés ayant servi à la crucifixion de Christos par ce cher Ponce ? Ils sont chargés en souffrance, frisson garanti.

Il y eut d’abord un « Mmm » en entendant la combine, puis un « Oh » émue qu’il lui fasse un prix avant de se reprendre, parce qu’elle était à deux doigts de se faire avoir :

- « Allez mourir ! Et n’essayez pas de les revendre à Calyce ! »

Parce qu’elle les connaissait les techniques de vente à l‘irlandaise. S’il pouvait voler le gouter et arnaquer sa victime, il s’en priverait pas.

- « Et puisqu’on cause de belles choses… »

La transition était toute trouvée

- « … vous me ferez le plaisir de reboucher tous les trous que vous m’avez laissé en guise de souvenirs. Gligor s’est pris dedans y a pas deux jours, et si j’admets que c’est drôle de l’appeler de loin pour le voir marcher, s’il boite des deux jambes, ça va devenir compliqué…Imaginez qu’il renverse toutes les chouquettes… », conclut-elle d’un air grave car on en pouvait jamais se réjouir de gâcher le gouter.

Elle allait préciser que s’il envoyait de la main d’œuvre mainoise, elle ne pourrait pas garantir que Grumpf, l’ours qui jongle, se retienne d’en chatouiller un, quand le bruit des pas pressés tout autant que mécontents lui fit tourner la tête vers les portes d’entrée du salon, rehaussant le sourire un instant oublié en comptant le nombre de cannelés engloutit d’un coup par O’Mordha.
Lonan aka Le Prince des Cancrelats venait ENFIN de ramener son cul princier au rendez-vous.

«Ah ! Montmorency ! J'espère que vostre aimable invitation vaut le déplacement !
Je ne vous raconte pas mon pèlerinage, il est aussi désastreux que vostre parc ! D'ailleurs j'ai croisé vostre bestiau. Quel beau poil, il ferait un mantel fort chaud. Songez-y pour mon prochain anniversaire.»


- « J’avais plutôt pensé à une brulure angevine (*) », avoua-t-elle à mi voix, songeuse avant qu’il ne reprenne…

Je vois ! Vous vouliez me présenter vostre nouvel époux ? ou futur époux ? Un courrier aurait tout bonnement suffit.
Enfin.. maintenant que nous sommes là. Trinquons à vos épousailles !


Coup d’œil interloqué sur Finn.

- « Ah non, moi je veux un mari qui marche des deux côtés ! », protesta-t-elle en accusant d’un index manucuré la semi hémiplégie faciale de l’irlandais.

D’accord, le sien serait chauve et aveugle, mais il ferait des sourires complets d’abord.
Maintenant que le père et le fils étaient réunis, le tout était de faire durer le plaisir et surtout, de pas perdre de vue la trogne que l’irlandais allait tirer quand il percuterait enfin qui était son invité…


- « Donc non, votre esprit de déduction vaut que dalle, la Terreur Espagnole… Ce n’est pas mon Promis, mais mon fillot »

Puis, examinant Lonan de pied en cap avant de l’accuser sans détour, visiblement déçue :

- « Vous n’êtes pas gros »

C’est qu’elle lui avait quand même souhaité l’obésité en guise de vengeance…


(*célèbre adaptation de la « brulure indienne »)
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Finn
La candeur flamande qu’il lut dans les yeux de sa Marraine lui fit entretenir l’espoir, pendant un court instant, qu’elle tombe dans le panneau. Espoir hélas bien vite déçu par son injonction à passer de vie à trépas. Peut-être aurait-il dû davantage espacer l’explication de la combine et sa mise en pratique. Voilà une idée à creuser pour la prochaine fois.

Comment vous voulez que je m’y retrouve si je rebouche là où j’ai déjà creusé ?

S’indigna-t-il alors qu’un clapotis de bottes sur le dallage, suivi d’un mantel jeté à la face d’un de ces êtres sans âme que l’on nomme communément « valet », dévièrent leur attention vers l’entrée du salon. L’Irlandais échangea bien volontiers cette œillade interloquée que lui lançait Katina, qu’il prolongea lorsqu’elle remit en cause la judicieuse proposition du petit bourge endimanché qui venait de faire irruption.

Attendez, on peut tout aussi bien trinquer à notre marrainage, ça empêche pas ça… Maintenant que l’idée est lancée, hein ?

Avec quelques années de retard, certes, mais a-t-on réellement besoin de pinailler sur les délais quand il s’agit de s’imbiber ? Jetant un coup d’œil à ladite « Terreur Espagnole », il eut cependant un doute quant à la nature de cette visite. L’Irlandais ne savait que trop bien dans quelle tranche d’âge avait l’habitude de taper sa Marraine. Un enfant et la Montmorency réunis dans la même pièce, ça ne pouvait signifier qu’une seule chose :

… À moins que votre jeune ami hispanique ne soit venu réclamer votre main libre. Auquel cas fêtons plutôt vos nouvelles fiançailles, même si j’vous avoue que j'aurais jamais soupçonné que vous vous adonniez à la polygamie, Choovansky.

Enfin, pouvait-on vraiment s’en étonner ? S’étant déjà par le passé plus ou moins fiancée au petit Pape d’Anjou, elle n’en était plus à une transgression près.

J'ai pas besoin de préciser que, comme votre mariage, le prix de mon témoignage vient lui aussi de doubler.

Non, ça allait de soi.
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Lonan
Nan mais c'est quoi ce délire ? C'est LUI qui a lancé l'idée du mariage entre les deux adultes. Et l'on retourne sa propre farce contre lui genre miroir-miroir - c'est celui qui dit qui est ?
Non mais c'est quoi ce délire ? Z'avez quelle âge sérieux ??? Piquez pô mes idées et creusez-vous les méninges feignasses !
C'est tellement facile... Tsss.
De toute manière c'est pas le Promis qu'on lui dit. C'est le fillot.
Alors pour ne pas manquer aux règles de bienséances qu'on lui a appris, car il faut en user de temps en temps parait-il, Lonàn hoche rapidement le chef envers l'Irlandais :


    «Holà Fillot. J'suis pas Hispanique. Je déteste les Hispaniques.»


Ça c'est dit. Il va éviter d'énumérer la longue liste des nationalités qu'il déteste entre autre : Angevins, Bretons & Irlandais. Allez savoir pourquoi..

    «Gros ? Qui est GROS ? ... Non je ne le suis pas en effet. C'est pour mieux vous filer entre les doigts, Choovansky.»


Terrible ! Il a réponse à tout cet enfant-là !

Et le fillot qui remet le sujet du mariage sur le tapis en marchandant le prix de son témoignage. Et là.. l'occasion est trop belle.
Le jeune Merle esquisse son rictus. LE rictus qui indique qu'une vacherie va sortir de sa bouche et ça ne loupe pas :


    «Vu l'état .. délabré.. du témoin, je gage que le prix ne soit pas plus élevé que ce bocal de clous Ah ah ah !».Tout en désignant le trésor déterré.


P'tit con ! Oui je sais, on lui a déjà répété maintes fois.
Impertinant ! Oui je sais, mais rien n'y fait.
On se demande bien de qui, IL tient ce trait héréditaire..

Cette fois, pour échapper à une énième menace ou tentative d'assassinat (dont la collection ne fait que s'agrandir), Lonàn est venu accompagné de son garde du corps. Détail qui peut avoir son importance..

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Katina_choovansky.
Si Lonan s’attendait à beaucoup de maturité de la part des adultes devant lui, il s’enfonçait le doigt dans l’œil jusqu’au coude, voire un peu plus loin selon sa souplesse coudulaire (*) mais là n’était pas le sujet.

«Gros ? Qui est GROS ? ... Non je ne le suis pas en effet. C'est pour mieux vous filer entre les doigts, Choovansky.»

Un regard fut jeté en coin sur l’irlandais, regard qu’il pourrait interpréter comme « quand je vous avais dit qu’elle aurait été utile cette tapette géante » s’il n’avait pas été aussi moisi en interprétation de regards. Dieu seul savait ce qu'allait comprendre son esprit retors (oui retors!)

«Vu l'état .. délabré… du témoin, je gage que le prix ne soit pas plus élevé que ce bocal de clous Ah ah ah !

- « … AH AH AH AH », fit Katina en écho parce qu'elle trouva ça très drôle, avant de se rappeler que se mettre à dos et Finn et Lonan n’était pas un très bon calcul. Même elle qui avait du mal à compter au-delà de ses dix doigts trouvait ça assez clair.

Toussotement.


- « Hum… Le jour où vous vaudrez aussi cher que toutes ses arnaques réunies, on en reparlera », fit elle au Prince des Cancrelats en approchant pour essayer de trouver un bourrelet caché sous la panoplie.

Rien.
Non seulement ce p’tit con avait pas pris un gramme de graisse comme elle l’avait demandé à Dieu mais en plus, à douze piges, il était pas loin d’être aussi grand qu’elle.
...
D’accord, ce n’était pas vraiment un exploit, mais réduisait considérablement le rapport durée/plaisir qu’elle prenait à pencher la tête pour le regarder de haut...


- « Puisque c’est ça je vous souhaite d’être nain », fit-elle en toute logique au sortir de sa réflexion, mais certainement un peu abruptement pour les autres.

Puis, désignant la tablée pleine qui leur tendait les bras :


- « Si vous voulez manger, c’est maintenant, avant que Finn boulotte tout… Par contre, vu comment vous traitez le personnel qui vous reçoit, je serais vous, je ferais gaffe à mon verre… C’est pas dit qu’y en ait un qu’ait pas craché dedans… », fit-elle en montrant le verre qui lui avait été servi.

Si on pouvait éviter l’incident diplomatique dans les deux premières minutes de la réunion…



(* j’assume tous mes barbarismes)

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Maitre Troubadour à la Confrérie
Finn
Personne n’ayant cherché à le détromper, il dût se rendre à l’évidence que son interprétation de la situation n’était pas complètement à côté des clous. À ceci près que l’espèce de petite vermine insolente n’était pas ibère… On ne pouvait décidément même pas se fier aux dires de sa propre Marraine.

Ayant déjà bâfré une certaine quantité du buffet, et poursuivant en toute impunité son massacre dans le bol de cannelés, l’Irlandais suivait d’une oreille digestive les échanges de mignardises entre Choovansky et son petit camarade quand il releva qu’on l’invitait à participer.


Autant qu’une passe de ta mère à l’Aphrodite., répliqua-t-il en correction à l’estimation fallacieuse de ses tarifs. Car oui, les mères prenaient toujours cher dans des cas comme ça.

Et de réclamer des comptes à la Flamande, le sourcil soupçonneux.


…Sérieux, c’est qui ce fils de béarnais ?
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Katina_choovansky.
…Sérieux, c’est qui ce fils de béarnais ?

Punaise…
La perche.
La perche qui tue.
La perche qu’on attend toute une vie (soit environ du gouter du jour au gouter du lendemain).
La perche qu’on n’a même pas osé rêver tellement on se dit que ce serait trop beau.

Et la Montmorency de sourire, en regardant son fillot, l’un de ces sourires qui avaient filé des cauchemars à plus d’un apprenti de la Confrérie parce que malgré toute sa douceur, on sentait bien qu’on allait prendre cher.
O’Mordha, celui-là, il est pour toi.

La brune attrapa le bras de l’irlandais, lui donnant un coup de coude dans les cotes pour lui faire lâcher la grappe de cannelés qu’il tentait d’amener jusqu’à sa bouche et le faire avancer devant l'invité du jour. C’est qu’elle voulait éviter d’avoir une vue imprenable sur la mâchoire béante de stupeur et la bouche pleine d’un gloubiboulga de pâtisseries si possible…
Oui, cela devait être parfait, alors, commençant à répondre, elle décida que ça méritait un peu de mise en scène tout ça, quand même.

Ouverture en grand des rideaux pour qu’un soleil d’York (*) rentre dans la pièce

- « Oh mais voui mais voui, je manque à tous mes devoirs… »

Remplissage d’une tasse de thé qu’elle fourra dans la main libre d’O’Mordha sans se préoccuper du regard plein d’incompréhension qu’il lui adressait. S'il devait lâcher la tasse de surprise, autant qu'elle ne soit pas remplie de pinard. Le pinard ça tachait, et les tapis brodés, ça valait une blinde, le calcul était donc vite fait. Le thé avait été promu exceptionnellement pour l'après midi.

- « … Finn, laissez-moi vous présenter le Prince des cancrelats…

Déploiement du petit doigt irlandais sur la tasse de thé pour lui donner un air vaguement chic, mouillage du doigt pour lisser une mèche rebelle sur le front du fillot et recul d’un pas pour embrasser le tout du regard.
Putain, c’était beau. Elle en aurait pleuré de bonheur si elle n'avait pas été aussi impatiente de voir la trogne qu'allait tirer Finn


- « Lonan De Blanc Combaz. »

Et paf, ou "Comment se rendre compte qu'on est le père d'un fils de Béarnais"


(*HRP: Célèbre teinte de soleil qui frappe le plateau d’échec quand je bas mon Sensei, le plus souvent accompagnée d’un chœur d’angelots grassouillets munis de harpes. Cette lumière apparait même en pleine nuit, car elle est signe de récompense divine.)
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Maitre Troubadour à la Confrérie
Lonan
Open your eyes don't be this way..
While all your dreams are swept away !



Quelle charmante invitation ! Infusions, petites mignardises, joutes verbales et moqueries les uns contre les autres. Qui aura le dernier mot ?
Voilà que son hôte lui taille un "costard" et en prime s'approche pour le détailler sous toutes les coutures... Tu veux pas que je me désape la Cougar Angevine ?!
A défaut d'être joufflu, voilà qu'elle lui souhaite d'être nain maintenant.
Lonàn arque un sourcil, puis restant de marbre et sans se démonter lui répond avec calme mais assurance :


    «Vous dîtes cela car vous êstes Jalouse. Epargnez-moy vous gentilles attentions. Parce qu'au bout d'un moment, il va falloir envisager la possibilité de me lâcher la collerette !».


Le Prince décline l'invitation de se servir en nourriture et boisson. D'une part car voir l'Irlandais ainsi se goinfrer comme un paysan affamé le révulse intérieurement, d'autre part Katina est tout à fait capable d'avoir incorporé poison ou autres fluides cradingues dans ce goûter.

Puis c'est au tour de l'Irlandais de jouer, et de balancer sa répartie cinglante. Sur la mère Saint Just.
Bon l'Altesse l'a cherché avec son histoire de clous mais quand même là c'est sur SA terrifiante mère.
Sans l'ombre d'un doute cet homme est fou ou bien suicidaire.Voir les deux ?
Lonàn n'est pas décidé à s'écraser et va le prouver une nouvelle fois en tenant tête à l'Irlandais :


    «Ah ben dites donc, aujourd'hui c'est sans échauffement là ! Non, non, mais soyez sur le coup là, parce que ça peut monter en chauffe en moins de trente secondes !
    Pauvre sot... Vous n'êtes digne que de mon indifférence.. Vous n'avez pas plus de virilité qu'une Jouvencelle comme Madame de Tourvelle. ..»


Gné ? Kékidit ? En vérité, Lonàn n'en sait trop rien mais il trouve la phrase bien tournée, rimée, et qui claque !
Mais pour ne pas laisser son interlocuteur perplexe ou perdu à chercher le sens de tout cela, le jeune Merle poursuit :


    «Quoiqu'il en soit, je vous déconseille fermement de parler ainsi de son Altesse-Mère ou autre membre de ma famille. Ignorant.
    Ou Alors, si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix...»


Heureusement pour eux, Katina Choovansky reprend les rênes de la conversation et se décide enfin de faire les présentations officielles.
Lorsque cette dernière décline l'identité du jeune homme, Lonàn ne peut s'empêcher de lui "voler", "prendre", "couper' ? La parole pour rectifier le tir :


    «Ce sera Son Altesse Royale Lonàn Sylphaël de Blanc Combaz. Pour le fils de Béarnais.. »


Et paf, ou "Comment plonger son regard perçant hérité de la Saint Just, dans les yeux de l'Irlandais qui va se rendre compte qu'il est le père d'un fils de Béarnais".

Anjou.... FEU !


Ta ta taaaaaaa!
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