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La Blanche et l'Irlandais : Noces Fauves

AENGUS
Main dans la main, nous avions suivi notre cicerone jusqu'à l'étage où se situaient les appartements des invités.

Le page, efficace et discret, nous avait courtoisement demandé si nous voulions d'abord nous installer avant de faire le tour du propriétaire.

Un regard nous suffit, ma Sirène et moi,comme de coutume, pour nous mettre d'accord... oui... s'installer d'abord... nous verrions après.
Nous remerciâmes donc notre guide et, dès qu'il eût le dos tourné, nous jetâmes dans les bras l'un de l'autre... enfin seuls ... et dans une endroit autre que la paille des écuries ou les campements à la belle étoile.



Un coup d'oeil à la chambre... elle était somptueuse !
Elle me rappelait la suite des invités au Manoir de Kilkenny.

Je déposai notre bagage dans un bahut, vidant nos sacoches de nos effets afin de les défroisser un peu et disposais nos effets personnels de ci delà.
Je défis mon baudrier et ôtai mon kilt, vêtu simplement de ma longue et large chemise... J'avais ôté mes bottes et les avais posées dans un coin.

Azzera ne se sentait plus... Elle venait de balancer ses bottes avec désinvolture auprès des miennes et enfouissait ses jolis petons dans les fourrures devant l'âtre en frétillant des orteils et en fermant les yeux de bonheur.

Elle me regarda soudain avec un lueur de défi dans les yeux, l'air malicieux d'un lutin ... mille étoiles dans ses immenses yeux noirs et courut vers le lit sans crier gare...
Elle y sauta à pieds joints et roula sur l'édredon de plumes, s'y enroulant en riant... En moins de deux secondes le lit ressembla à un champ de bataille... Elle riait... comme une enfant qu'elle était encore un peu...
Rire cristallin, entrecoupés de sanglots de bonheur... les larmes me montèrent aux yeux de la voir ainsi heureuse... Depuis notre départ de Mimizan, je la savais emplie de ce bonheur nouveau pour elle d'avoir trouvé en moi l'amour et la passion partagés.
Mais là... elle donnait enfin libre cours à l'expression de cette béatitude nouvelle... Elle semblait avoir oublié où nous nous trouvions et pourquoi et jouissait de la perspective de pouvoir enfin se retrouver seule avec moi.

J'avoue que pour ma part, ces randonnées incessantes me privaient de cette intimité que nous recherchions en vain. Là aussi, nos envies se rejoignaient.
Au bout d'un moment, elle se calma... enfin, en apparence car, tandis que je la regardais en souriant, elle me fixa soudain avec une intensité nouvelle dans le regard..
A quatre pattes sur le lit, telle une chatte, elle m'appela du regard...Oh... Cette flamme...
Narines frémissantes, le corps un peu tremblant, tout son être implorait ma présence...
Touchante dans cette manifestation de désir... innocente et pure, elle me fit, une fois de plus, fondre et je vins la rejoindre sur la couche ravagée par son exubérante joie de vivre...
Je ne pouvais me tromper sur ses intentions... tout son être suppliait mes caresses en une urgence presque douloureuse.
Je m'assis au bord du lit pour rejoindre une enfant, et c'est une femme ardente éperdue de passion qui m'y accueillit en se pressant dans mes bras avec fougue...
En roulant sur le dos, je l'entraînai sur moi tandis que nos lèvres se soudaient en un baiser passionné... presque une morsure. Regards soudés comme pour donner à l'autre toute la mesure de sa passion.

Le temps venait de s'effacer... les murs de la pièces devenaient flous et emportés par ce baiser brûlant de passion nous perdions toute notion de réalité... rien en comptait plus que nos corps soudés l'un à l'autre... par la chair et l'âme...
Au travers de nos vêtements de voyages, nous percevions le moindre frémissement de nos chairs exacerbées par un désir grandissant... nos mains fébriles caressaient, pressaient s'agrippaient l'un à l'autre ne sachant plus où donner des doigts et des paumes pour bien percevoir la réalité de l'autre.
Elle poussait de petits gémissements éperdus et je l'accompagnais de grognements de loup en rut.. Nulle pudeur ni gêne ne semblait nous habiter...
Notre désir était alors une telle évidence que nous nous laissâmes emporter dans le tourbillon de son urgence...

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azzera
Il n'était pas question de se promener dans les jardins, ni même de rencontrer les autres invités avant la cérémonie.
Diantre non!
Que de chemin parcouru pour arriver jusqu'icelieu, et enfin, on leur proposait de prendre possession d'un appartement alloué gracieusement aux invités afin de se préparer avant les épousailles.
L'occasion était trop belle!
Un seul regard suffit pour qu'Aengus signale au page leur... hum... préférence du moment.

Et puis ce fut une effusion de douce béatitude mélangée à de une passion dévorante avec un soupçon de joie de vivre non simulé.
La Vie est parfois étrange, et les Signes qu'elle nous envoie sont autant d'invitations au bonheur... Il suffit de savoir les lire...
Plaisirs grisés, plénitude épanouie, satisfaction voluptueuse.

Azzera jouissait de ce qui lui était offert, sans trop se poser de question, mais elle restait malicieuse.
Tout dans son regard avouait cet état.
Prunelles étincelantes, visage éclairé par un sourire enjoué, moue amusée par ce qu'elle avait en tête.

Amour? J'ai faim...
Pensez vous qu'il soit raisonnable pour une jeune fille de
se lève et enroule sa nudité dans le drap chercher de la nourriture ... la demeure est si vaste Ne le quitte pas du regard mais marche à reculons vers la porte fermée.
Il sait parfaitement qu'elle n'a peur de rien, et il connait son plaisir à le rendre fou
Je pourrais certainement me perdre... défiance? hum... sans doute... à moins qu'un page zélé ne vienne à mon secours!

Mains enserrant la poignée, Azz est prête à sortir, dans cette tenue?
Ah douce folie que l'amour...

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Écuyère de l'Ordre Royal de la dame blanche à l'écu vert
AENGUS
Un à un, nos habits gisent épars au pied du lit... éperdument effeuillés par des mains fébriles.
Paumes tremblantes, nous repartons à la découverte de nos peaux exacerbées par un désir croissant que le voyage depuis Mimizan n'a pu apaiser... Le sera-t-il un jour ?
Emportés par un ouragan d'amour et de passion, nos corps soudés se cherchent... se trouvent et s'imbriquent si étroitement que bientôt nous ne formons qu'un seul être.
Nous allons basculer dans une étreinte sauvage tant la passion nous dévore... gémissements... mots hurlés silencieusement... Le désir naît en nous par vagues successives telles des lames assaillant une plage vierge... Les reins en feu et le ventre tendu vers une fusion charnelle inexorable, urgente, nous basculons peu à peu dans un gouffre de passion...
Les regards vrillés l'un à l'autre nous nous laissons emporter dans ce tourbillon... Dans un instant, soudés par le lien le plus intime de nos êtres, nous allons nous unir...éperdus d'amour de tendresse... de folie.

Folie ?... Une lueur de malice - oh, je commence à la connaître cette lueur - éclaire ses yeux soudain... Une pause dans nos étreintes et, d'une petite voix minaudante :

- Amour?... J'ai faim... Pensez vous qu'il soit raisonnable pour une jeune fille de...


Regard qui pétille davantage... Je la regarde intensément... Un peu de mal à retomber dans cette réalité alimentaire... et pourquoi justement maintenant ?...

Soudain, le corps de ma douce échappe à mon étreint... Un drap, presque arraché du lit, s'envole hors du lit... Entre ses plis, ma Sirène, nue, à peine voilée me provoque du regard en reculant vers la porte :

- ... chercher de la nourriture ... la demeure est si vaste...

Non... elle ne va pas oser !... Mais, je la sens capable de tout... Mutine, espiègle ... folle ?... Oui, de cette folie qui habite les gens heureux, insouciants, amoureux... Douce folie qui ose tout pourvu que le plaisir y trouve son compte. On était bien loin de la forgeronne mimizanaise, sérieuse, mélancolique, fermée même.
Je la sens capable de tout ce soir... Elle rayonne... épanouie de ce nouveau bonheur. Ses yeux brillent d'un éclat coquin et enfantin à la fois... Merveilleux mélange de femme et d'enfant.

- ... Je pourrais certainement me perdre...

En ce moment, c'est moi qui me perd dans ce regard... Je ne réalise pas immédiatement qu'elle est capable de mettre sa "menace" à exécution...

- ... à moins qu'un page zélé ne vienne à mon secours!

Sa menotte est déjà sur la poignée de la porte... Mon sourire admiratif se fige soudain... NON !

SI !... Elle ose...

- Azzera !...

Je suis nu comme un ver... Dans un état de tension impressionnant !... Pas le temps d'enfiler le moindre vêtement... La coquine est déjà dehors suivie d'un éclat de rire cristallin qu'elle étouffe à peine...

Aengus... Réagis, bon sang !...

D'un bond, je suis à la porte... regard à gauche, à droite... Mortecouille ! elle est déjà au bout du couloir... Le drap a glissé sur ses reins, je vois ses jolies fesses tressauter au rythme de sa course... Je suis à la fois mortifié et terriblement émoustillé... Stoppé en plein élan, on le serait à moins !
Je cours... Elle pourrait me distancer aisément encore que, emmêlée dans le drap, sa course est ralentie, mais je sais à ce moment qu'elle n'attend qu'une chose... que je la rattrape...
Les Dieux soient loués, les couloirs sont mortellement déserts...

Course folle... je me rapproche, mais d'un bond elle reprend de la distance... le drap lui échappe des mains... Un petit "Oh !" ponctué d'un éclat de rire brillant... Le voilà nue et... Par Eithne... elle va ameuter la maisonnée ! Mais qu'elle est belle !!...
Au passage, je ramasse le drap et ne pense même pas à m'en couvrir tant j'ai hâte de la rattraper. J'essaie de crier, mais je ne peux que souffler bruyamment :

- Azzera !... Non... Reviens...


Elle se retourne et rit de plus belle en m'aguichant du regard et d'un doigt recourbé vers le haut en un geste langoureux signifiant : "Attrapes-moi... si tu peux !..."

Ma peste... j'en oublie ma nudité et je repars à sa poursuite... La divine coquine ne m'a pas attendu...
La voilà qui dévale les escaliers... Oh noooooooooon ...

Merveilleuse vision de ses seins qui tressautent lascivement à chaque marche... Nous sommes fous et complètement inconscient... le jeu devient tellement excitant que même la perspective de se faire surprendre semble nous émoustiller davantage.

A mon tour, je dévale les escaliers pour la voir s'engouffrer dans l'entrebâillement d'une porte... Je ferme les yeux et prie tous les Dieu d'Irlande pour qu'il n'y ait personne dans la pièce où elle vient d'entrer... Ouf... Merci.
Nul éclat de voix.

Je me précipite à se suite et Oh ! ... Nooooooooooooooonn !... pas là... pas JUSTEMENT LÀ !

Une salle immense au milieu de laquelle sont disposées des enfilades de tables nappées de blanc et déjà dressées pour le banquet. La salle de banquet du mariage.... Déserte. Silencieuse.

Rien ne me sera épargné... Et "Elle" ? Ma Sirène ?... Où donc est-elle passée ?... Elle va me rendre fou !

Je referme doucement la porte et la bloque à l'aide d'un fauteuil... Au moins, on ne pourra pas nous surprendre de ce côté... et cela enfermera mon bel oiseau dans cette cage improvisée.... à moins qu'il y ait une autre issue... J'essaie de me persuader que non, sans grande conviction.
Puis, doucement :

- Azz... Azzera ?... Ma douce... ma Sirène...

Grrrr... silence... je scrute la pièce plongée dans la pénombre... Rien !

- Azzera !!! Petite peste... montre-toi !... Allons mon amour... Si on venait...

Soudain, du dessous de la table centrale... un froissement de tissu.. une nappe se soulève... Apparaît alors un museau hilare aux pommettes rouges d'excitation... Ma Sirène, à quatre pattes sous la table me sourit innocemment...

Je devrais la gronder... me fâcher... en vain !... Je ne peux m'y résoudre. Je pouffe, la main sur la bouche pour ne pas éclater d'un rire hénaurme...
En même temps attendri par sa folie et très émoustillé par la vue plongeante sur ses seins langoureusement frémissants par sa respiration haletante après cette course folle, je fonds instantanément et je me coule auprès d'elle...
Elle m'accueille d'un baiser passionné... regard brillant, narines dilatées, frémissante et gémissante et m'entraîne sous la table en s'agrippant à ma nuque.






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azzera
Elle pensait l'avoir largué dans le couloir.
Que nenni! Porte fermée, prise au piège?
La voila surprise!
Bien qu'elle ne doutait pas de la perspicacité de son Irlandais, elle pensait avoir trouvé une cachette indécouvrable en se trémoussant sous une table.
Que faire maintenant qu'il la regardait de la sorte?
Pas une seule hésitation, dès qu'il la rejoint, elle se perd en un baiser passionné, passant se mains dans ses cheveux, caressant sa nuque avec passion.
Sans aucune pudeur: elle se sait heureuse prisonnière de cette salle de banquet.
Mais elle n'est pas venue pour cela... l'aurait-il oublié?
Elle a faim!
Un état qu'elle cherche à combler de la façon la plus naturelle qu'il soit: trouver de la nourriture!
Elle place ses cheveux de manière à cacher l'essentiel... tout du moins pour elle... Azz se redresse en prenant soin de ne pas se cogner le front sur le coin de la table, puis part à la recherche de mangeaille providentielle.

Dehors, des éclats de voix lui parviennent.
Tendre l'oreille, faire signe à son amant de se taire en plaçant un doigt sur ses lèvres.
Les joutes ont débutés, oui, oui, aucun doute la dessus, preuve en est l'annonce des nombreux jouteur.

Soulèvement des épaules dans un geste qui veut dire: "m'en fiche, j'ai faim moi!

Retour à sa recherche première.
Là... dans le fond de la pièce... du poulet froid... déjà prêt pour la ripaille? Rien n'est moins certain, il a du être oublié là par une bonne peu consciencieuse.

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Écuyère de l'Ordre Royal de la dame blanche à l'écu vert
AENGUS
A peine le temps de me donner à nouveau l'eau à la bouche que ma Sirène me regarde avec intensité :

- Oui... je sais... tu as faim !...

Rires étouffés...

Azzera, à quatre pattes sort de dessous la table me collant dans la rétine l'image d'un croupion frétillant et joufflu... Grrrrrrrr... Elle veut me rendre fou ou quoi ?..

Je la suis néanmoins.

Elle se redresse, drape le haut de sa nudité dans sa longue chevelure d'ébène laissant nus ses fesses et son ventre... Elle est exquise de candeur et de pudeur à la fois... je pouffe... prêt à l'assaillir de caresses et de baisers... Soudain, des voix nous parviennent...
Un doigt sur les lèvres, ma douce m'intime l'ordre de me taire... J'ai envie de rire et de la prendre là... sur ces tables immaculées, mais, par respect pour nos hôtes, je m'abstiens.

Mais déjà, avec un charmant haussement d'épaules, je la vois farfouiller partout. Ramassant le drap qui traîne encore sur le sol, je la suis vers le fond de la salle...
Elle se retourne, triomphante, un poulet rôti froid à la main !
Un merveilleux sourire aux lèvres : Manger !!!

j'ai grand peine à me retenir de rire. Mais, les voix se font plus proches... et si on venait ?... Je n'ose imaginer la suite...

Je lui souffle :

- Azz, ma princesse, retournons à nos appartements à présent... tu pourras manbger cet en-cas plus à l'aise, ne crois-tu pas ?

Léger clignement de paupières... Elle saura attendre malgré sa fringale.

Doucement, nous approchons de la porte... le silence est revenu... Je remets le fauteuil à sa place et, prudemment, j'ouvre la porte...
Je passe la tête... à gauche... personne... à droite... parfait, la voie est libre.
Mais, je me méfies des facéties de ma Sirène et, sans crier gare, j'enveloppe le tout : Sirène et poulet dans le drap et enlève ma bien-aimée dans mes bras en riant silencieusement.
Je la serre fort contre moi, mais elle parvient, sans vraiment chercher à s'échapper, à dégager le bras au bout duquel elle serre le poulet. Regard pétillant de malice, espiègle et mutine, elle me défie et sans me quitter des yeux mord à pleines dents dans un blanc de poulet moëlleux avec l'air de me dire... "J'ai trop faim... peux pas attendre !"

Je l'emporte en riant doucement. Je cours - elle ne pèse pas bien lourd ma Sirène - et remonte les escaliers quatre à quatre... Ouf... chambre en vue... la porte est encore entrebâillée... je la pousse du pied et la referme de même dans un claquement peu discret.

Nous nous regardons... nos yeux pétillent de malice... on dirait des enfants qui ont fait une bonne farce à leurs précepteurs...

Et soudain, nous donnons libre cours à notre hilarité trop longtemps contenue et partons d'un immense éclat de rire...

Je n'en peux plus... je la dépose sur le lit et l'accompagne. Elle se débarrasse du drap de quelques gracieux mouvements d'épaules et se retrouve nue face à moi, assise en tailleur, le poulet à la main, la bouche luisante d'y avoir planté les dents.
Je m'assied face à elle attendri et encore hilare.

Elle me regarde en souriant, puis, d'une poigne énergique arrache une cuisse et me la tend avec un joli sourire candide :

- Vous en voulez, Amour ?

Comment refuser ?



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