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[rp] Bienvenue chez nous.

Yunab
    Parfois, il était tout simplement nécessaire de partir, changer d'air durant quelques temps pour se rendre compte que l'on se trouvait déjà ou l'on voulait être. L'herbe n'était pas plus verte ailleurs et pouvait même s’avérer être pire.
    Au final, on étaient pas si mal que ca en Champagne. Et elle lui avait manquée, tout lui avait manqué, sa fille, sa râleuse adorée de suzeraine, ses amis, le conseil....même si elle avait eu l'occasion de faire quelques belles rencontres en Empire, sa place était ici et nul part ailleurs. Ce duché elle l'avait en elle ,dans son cœur et cela ne changerait probablement jamais, malgré les mauvais souvenirs qu'il pouvait faire remontés en elle, les bons, eux, restaient plus nombreux encore.


    Le plus surprenant de cette aventure fut évidemment sa rencontre avec lui, alors qu'il était de passage a Nancy. D'un simple regard il avait réussi là ou d'autres avaient échoués, elle avait eu beau essayer de se convaincre du contraire, elle qui c'était jurer il y a déjà bien longtemps que plus aucun homme ne ferait plus vraiment partie de sa vie. Mais rien n'y fit. Il s'était définitivement installer dans son cœur. Et aujourd'hui, ici avec elle d'ailleurs!


    Les choses c'étaient faites d'elles mêmes, elle voulait rentrer et lui ,vivre en France tant que c'était près d'elle. Peut être était-ce pure folie de sa part de baisser autant sa garde mais il était indéniable qu'il la rendait heureuse . La carapace c'était enfin rompue et des projets d'avenir a deux se dessinaient.Il était de toutes façons bien trop tard pour faire machine arrière, après tout, ils ne courraient le risque que d'être heureux ensemble et au pire leur resteraient-ils de bons souvenirs dans les tiroirs.


    C'est le sourire aux lèvres qu'elle était arriver a Reims après un bref passage a Andelot, ou une légère effervescence était bel et bien palpable au sein de sa maison qui avait été prévenue quelques jours plus tôt de son arrivée.Chacun était a sa charge a veiller que tout soit près. Et c'est bien entendu Blaise qui vint en premier a sa rencontre afin de la tenir informer de l'avancement des opérations tout en essayant d'apprendre l'air de rien, quel était le mystérieux invité de la jeune Duchesse pour lequel il avait du faire préparés des appartements .
    Elle savait parfaitement que son intendant ne verrait pas cela d'un très bon œil, lui qui était si protecteur envers elle.


    Quand la porte s'ouvrit derrière elle , dévoilant Richard, son sourire s'élargit ...



    Blaise, je vous présente Richard,
    il va occupé les appartements réservés aux invités.

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Richard.de.cetzes

         ous ne sommes pas dans un conte, non, quand bien même pourrait-on le penser, voire même le croire, ou l’imaginer. Vous allez certainement vous dire que c’est trop beau pour être vrai, mais à en découvrir l’histoire qui va suivre, votre jugement se fera sans la moindre problématique, sans l’ombre même d’une difficulté apparente. Le hasard exprime l'impossibilité de prévoir avec certitude un fait quelconque, c'est-à-dire prévoir ce qu'il va advenir. Ainsi, pour éclairer le sens du mot, il est souvent dit que hasard est synonyme d'« imprévisibilité » et là, nous vous expliquerons qu’il est également synonyme de « Richard ». Il n’avait guère prévu de se retrouver dans un berceau aux couleurs dorées entourés de célébrités. On ne choisit pas son existence, on ne la commande pas car elle vient, tout simplement, d’elle-même, seule. La situation qui venait incomber à notre petit bâtard était, disons, étrange. On allait découvrir cela, par la suite, bien évidemment. Les temps furent mouvementés, mélangés à des périodes conflictuelles, torrentielles Ô combien complexes et dangereuses pour lui, comme pour son entourage familial. Va s’en dire que lorsque l’on dispose d’une mère qui ne fait que guerroyer, dans une contrée voisine à notre France et d’un père, qui ne peut s’occuper de son enfant, illégitime, car sa fonction royale l’en empêche, ce qui peut se comprendre, on peut l’admettre, quand bien même faire un enfant, involontairement, ne saurait être une faute. Le fait d’avoir, à la fois une fesse en France et une autre en Empire, n’est pas donné à tout le monde, ni chose aisée. L’expression, avoir le séant entre deux chaises, prend alors tout son sens. Ne sachant pas quoi faire de ce bambin royal, ni même s’il pourrait servir à quelque chose dans notre société, un monastère vint l’accueillir, le prenant en charge, dès ses six printemps. C’est à ce moment-là que l’on se pose une question. Mais, pourquoi lui infliger une peine aussi lourde alors qu’il a tout un avenir devant lui ? Non, il ne fera pas un bon prêtre, pour sûr. La vérité sort de la bouche des enfants, donc écoutons-les. Il n’avait pas son mot à dire, ni quoique ce soit, mais nous avions à faire à un garçon, rebelle, au plus haut point et certain de ce qu’il faisait, de ce qu’il pouvait entreprendre, même en bas âge.

         es mois s’enchainaient, doucement, sans qu’ils ne passent vite telle une course alors effrénée. L’ennui, c’était l’ennui, bel et bien l’ennui qui était installé. Apprendre les fondements d’un prophète à cet âge-ci n’était vraiment pas à envier, lorsqu’il venait à s’endormir sur ces livres épais. La couleur de cet astre lumineux venait transpercer les vitraux d’un couvent poussiéreux, dans l’espoir de faire naître une certaine motivation chez notre prince bâtard, qui ne venait pas, qui ne viendrai, pas. Comment rater neuf années dans sa propre existence, sans même voir le reflet du jour, si ce n’était à travers les rosaces ecclésiastiques. Tellement il était seul, tellement il était triste à en pleurer jusqu’à recouvrir ces bibles de larmes qui vinrent perler, sur des écritures alors humidifiées, à en masquer le contenu, rendant de ce fait une lecture quasi impossible. Les moines présents ne comprenaient pas le pourquoi du comment, ni même la réaction de l’enfant au visage imprégné de ses gouttelettes. Son père ne lui écrivait même pas, ne prenait pas ne serait-ce qu’une minute de son temps pour lui faire parvenir une épître, capable de faire surgir une once de réjouissance à l’égard de ce jeunot. C’était sans doute trop lui demander, allez savoir. Sa génitrice, quant à elle, montrait un signe de réconfort au sein d’une lettre écrite sur le terrain, d’une plume quelque peu salie, mais toutefois compréhensible. Ciel, elle pensait à lui. Délivrance. Le parchemin, précieux, fut parcouru par les prêtres, le temps d’une courte lecture, afin qu’ils puissent prendre conscience, réellement, du problème. Oane, sa mère, le réclamait et lui avait donné un rendez-vous, avec un lieu précis, mentionné dans le pli. L’Empire, la guerre, les conflits passés, les conflits actuels, encore et toujours. Au final, notre puceau ne détenait pas une vie à en rêver. Elle était plutôt, sombre. Les ecclésiastiques, sur place, demandèrent à ce qu’on le fasse transporter jusqu’en terres hostiles, afin qu’il puisse retrouver mère, même si était-elle en terrains instables. Le trajet ne fut point luxueux, mais horrible au point d’avoir des maux de têtes ignobles, à force que cette vieille charrette qui servait de moyen de locomotion ne vienne à fracasser ses grandes roues sur des pavés encore posés, à même le sol, par endroits. Des routes sinueuses furent empruntées, contournant affrontements et antagonismes qui ne faisaient que perdurer, jusqu’à ce qu’ils arrivent à hauteur d’un portail fait de fer forgé, les faisant s’immobiliser, non sans attendre plus longuement.

         Ơn pouvait apercevoir une ombre féminine, au loin, tandis qu’en ces lieux étrangers, une pluie mêlée à des flocons neigeux faisait rage, jusqu’à en recouvrir une robe somptueuse sur un lit alors blanc. Etait-ce sa mère ? Elle qui dressait d’habitude une garde-robe militarisée ? Oui, c’était bien elle. Elle venait accueillir son fils, à la différence d’un père fortement occupé à gérer tout un royaume. Les palais royaux lui manquaient, énormément, mais là, il allait faire face à un tout autre univers, encore une fois, sans grande ressemblance avec les intérieurs d’une église, fragile. Les festivités de Noël construisaient un rêve pour lui. La retrouver, en compagnie d’invités, était ce dont il ne pouvait espérer de mieux, quand bien même le côté paternel n’était guère représenté. L’accueil fut chaleureux, le repas fut délicieux et les moments passés merveilleux. C’était, là aussi, trop beau pour être vrai. Lorsqu’elle aborda un thème sujet à une carrière ecclésiastique, le bâtard se figea en un regard froid. Ses lèvres tombèrent et ses yeux se plissèrent, sitôt. Richard devra se signer, devra prononcer les vœux de chasteté et être dévoué au Très-Haut et ce jusqu’à ce qu’il le rejoigne. C’était donc ça, l’objet de cette invitation ? Non, non, ce n’était pas, pas possible. La colère de notre jeune garçon vint prendre forme, au fur et à mesure que les propos de sa mère venaient à le ronger de l’intérieur. Il voyait l’avenir en grand, il voyait un avenir « Richardesque », comme il disait si bien. L’autorité et l’avidité de pouvoir allaient venir, avec le temps, au fil de son existence. Une carrière ecclésiastique n’était pas du tout d’actualité, ni même à souhaiter, de la part d’un être qui n’en avait rien à faire de cette voie, où bon nombre de clercs ne faisaient que se morfondre dans des paroisses, vides. Il plaçait des arguments valables, en réponses aux questions d’une mère qui se montrait sans pitié, qui ne voulait qu’une chose, celle qu’il s’enrôle dans la religion. Furieux, il tapa fermement du poing sur la table, renversant des verres qui se voyaient brisés, traduisant un énervement indéniable. Il était très vexé, susceptible le connaissant. Il s’empressa de regagner les portes de la demeure, le laissant libre de tout acte, jusqu’à ce qu’il se fasse rattraper par la maréchaussée. Il essayait de se débattre tel un garçon que l’on souhaitait enlever, sans qu’il ne puisse se défaire de leurs bras musclés. C’est fatigué qu’ils le portèrent dans un tout autre carrosse, l’emmenant jusqu’au couvent où chagrin et désagrément régnaient.

         es années se succédèrent, les fugues qui furent tentés de la part de Richard empêchées, le laissant dans une morosité sans pareille. Arrivé à la majorité, arrivé à un stade où les mots avaient de la valeur, il vint réussir à sortir du monastère, sans que les propriétaires parviennent à s’opposer à son départ. D’après lui, il était en droit de faire ce qu’il voulait, ce qu’il désirait. Son avenir lui appartenait, désormais. La clarté était de mise et l’obscurité était autre, à l’heure actuelle. Avec ses quelques affaires, il franchit ses larges portes et c’est toute une vie qui venait s’offrir à lui. Sa mère ne viendrait pas le chercher, elle qui espérait le voir devenir curé, ce qui était totalement contraire à ses envies. Ce qui pouvait surprendre, c’était que sa marraine elle-même était venue le chercher, sans que lui ne sache comment avait-elle fait pour avoir l’adresse de ce couvent, moribond. Soit, il était encore mal dans sa peau et avait besoin qu’on prenne soin de lui, ce que faisait la reine des biscuits, Hélène. Une phase dépressive fut entamée et la lutte acharnée commençait. Un long périple les amena dans le sud de la France, en Languedoc, plus exactement, où le soleil surplombait une très vaste population. Elle prenait soin de lui et il appréciait. Cependant, lorsqu’il vint apprendre que son père avait, quant à lui, regagné la sphère du paradis, il ne put s’empêcher de verser une larme qui coula sans la moindre complexité. Il avait régné et ce, parfaitement, même si la gente ennemie le lui avait reproché de mal faire ses travaux. Toulouse, ville rose, ville qui allait se voir accueillir son défunt père, au sein d’un cercueil décoré de fleurs de lys, sans que cela soit un délice. Une page fut alors tournée, même s’il allait rester dans les mémoires de tout un peuple, sans qu’il n’ait pu lui dire au revoir. C’est le moment des pleurs, le moment de relever la tête, d’être fier, de se regarder en face et de se prouver à soi-même que l’on peut réussir, dans la vie. Richard comptait prendre exemple sur lui et allait le faire, sans que cela ne puisse lui faire défaut. La politique. Il avait trouvé sa voie. Le nom « Cetzes » ressortait, très nettement, lorsqu’il venait à se présenter à des hommes et femmes d’affaires qui vinrent l’accueillir dans un parti, après qu’il ait fait preuve d’audace et d’envie. Il attirait l’attention, ce jeune homme au portrait royal et savait y faire. Un poste à hautes responsabilités lui fut proposé et c’est en toute diplomatie qu’il accepta.

         anguedocien depuis quelques temps, lourde fonction diplomatique sur le dos. Nous avions à faire à un jeune homme aux petites cernes marquées par des activités chargées, qui venaient à le fatiguer. Le problème, c’est que si l’on ne prenait pas de risque, on risquait encore davantage. Et Richard, lui, il aimait prendre des risques, tout en sachant qu'il avait conscience de ce qu'il faisait, de ce qu'il venait à entreprendre. On venait de citer, beaucoup plus haut, que les affrontements affluaient en Empire, et oui, car c'était bien là-bas qu'il comptait se rendre, sans même avoir une infime appréhension. Richard n'était en aucun cas un guerrier, mais bien un homme, apprêté, distingué. C'est sous escorte qu'il vint se rendre en terres lorraines, après avoir réalisé un léger détour qui n'était guère désagréable. Ses affaires furent déposées en maison, lorsqu'il se dirigea vers la place du marché, après s'être défait de ces dernières, où artisans vendaient leurs denrées, à un prix fort intéressant. Il ne regardait pas vraiment les étales qui lui étaient présentées et se contenta de traverser les ruelles commerçantes, jusqu'à venir concéder un coup de coude à une femme qui passait par là, elle aussi et ce, involontairement, renversant de cette façon des parchemins qui étaient alors dans ses mains. Sidéré, il se retourna sur le champ, présentant ses excuses. C’est ainsi que tout commença jusqu’à ce qu’il se retrouve en sa compagnie, là, maintenant, après avoir de nouveau ouvert les yeux.




      - "Bonjour. Richard de cetzes".


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Yunab
    Sa main vient tout naturellement trouver la sienne sous le regard maussade de son intendant qui c'était sans doute attendu a tout sauf a cela.Elle ne pouvait guère lui en vouloir. Il était entrer dans son univers bien des années plus tôt alors qu'elle venait tout juste d'être faite Dame et avait traverser avec elle chaque périodes de sa vie. Autant dire qu'elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Aujourd'hui, les choses étaient différentes, elle était plus posée, plus réfléchie mais ce n'en fut pas toujours le cas.

    Il était celui qui dans l'ombre veillait sur elle ,avait séchés ses larmes et supporter son mauvais caractère dans les pires moments, faisant comme si il ne savait rien de ses escapades nocturnes avec son suzerain de l'époque. Il l'avait regarder épouser Ereon sans broncher alors que pour lui, ce mariage n'aurait jamais dut se faire, Il avait accueillit Elsa et c'était occuper d'elle comme si c'était sa propre fille tandis qu'elle donnait tout son temps au conseil et il était au fil des années devenu un de ses amis les plus précieux alors qu'elle s'enfermait dans la solitude.


    Elle ne regrettait rien de ce qu'elle avait pu vivre , ni des erreurs qu'elle avait put commettre, chacune d'elles avaient contribuées a ce qu'elle était devenue aujourd'hui et même si leur mariage n'avait pas été de tout repos, c'était bien lui qui l'avait changer en grande partie. On aurait put croire qu'avec le décès d'Ereon que ses mauvais penchants auraient vites refaits surface mais il n'en fut rien. Elle avait garder les hommes a distance et c'était pleinement consacrer a son travail ainsi qu'a sa fille jusqu’à l'année dernière ou l'un d'eux avait tenter de briser sa carapace ,autant dire que cette histoire avait été un véritable fiasco qui n'avait fait que consolider son souhait de rester seule.


    Et Richard était arriver totalement par hasard au moment ou elle s'y attendait le moins.Il n'avait absolument rien a voir avec les quelques hommes qui avait partager sa vie jusque là.Parfois maladroit, parfois imprévisible. Lorsque ses yeux se posaient sur elle , elle avait l’impression d'être la plus belle chose au monde.Il n’essayait pas de contrôlé sa vie mais la vivait juste a ses cotés sans avoir l'air d'être effrayé par son passé, elle était veuve et de cette union était né un enfant cela aurait put en faire fuir plus d'un.


    D'un signe de la tête, elle congédia Blaise qui retourna a ses occupations et entraîna doucement Richard avec elle , parcourant ainsi les longs couloir de sa maison pour le mené jusqu’à ses appartements, elle avait penser qu'il était important que chacun garde son espace personnel même si il était plus qu’improbable qu'elle passe ses nuits loin de lui. Ce pas avait déjà été franchi quelques semaines plus tôt et elle ne se voyait plus s'endormir ailleurs que dans ses bras.
    Un fin sourire naquis sur ses lèvres a la simple pensée de leur première nuit ensemble, alors qu'il fêtait son anniversaire et la tendre passion qui les avaient unis jusqu'aux petites heures du matin.


    Ses pensées s'estompèrent lorsqu'ils se retrouvèrent devant la lourde porte en bois qu'elle ouvrit d'un geste assuré le laissant ainsi découvrir un de ses lieu de vie parmi la vaste étendue du domaine avant de s'approcher afin de lui volé un baisé, elle savait que bientôt il faudrait qu'elle se résigne a rejoindre ses bureaux ou diverses choses a réglées c'étaient accumulées durant son absence mais avant tout elle était bien décider a profiter de ce petit moment en tête a tête avec lui.


    J'espères que cela vous convient, si il venait a vous manquer quelque chose, n''hésitez pas a le faire savoir a Blaise, il veillera a répondre a vos demandes.
    Bienvenue chez vous, Richard.


    Elle lui sourit tout en laissant son regard se posé sur le sien.....

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Richard.de.cetzes

         کes yeux vinrent s’ouvrirent doucement, laissant derrière lui des souvenirs à la fois mauvais et insolites. Cet enfant naturel eut la chance, l’aubaine ou bien la malchance de connaitre à la fois le monde spirituel et le monde temporel, de par un passé douloureux et envoutant. Il avait encore du mal à réaliser qu’il avait pu se retrouver, à divers endroits, au cours de son enfance qui fut bien mouvementée. On ne pouvait pas dire le contraire ni même s’y opposer. Mais soit, passons. C’est un passage succinct à Nancy qui éveilla un de ses sens encore étranger, où une rencontre s’établit, sans le moindre obstacle, même si le brun ténébreux causa un léger désagrément à l’encontre de cette Duchesse qui, aussitôt, s’empourpra, à l’identique du seigneur qui n’arriva guère à se contrôler. Une cavalcade sitôt interrompue par une anicroche qui se révéla dérangeante, mais surmontable, cependant. La situation était assez étrange lorsque l’on se demandait si quelqu’un avait fait appel au hasard, afin que ces deux couronnés puissent se coudoyer. Au détour d’un regard perçant, leurs prunelles se confondirent en un lieu commercial, de libre-échange où des villageois marchaient, achetaient et vendaient, sans que les deux affectueux ne les aperçoivent, étant alors figés.


         ժes sourires furent alors dessinés, très nettement et c’est aussitôt qu’ils comprirent qu’il s’agissait, là, d’une coïncidence hasardeuse non déplaisante, mais bel et bien enrichissante, comme pour lui, que pour elle. Une discussion naquit autour de présentations transférées, sans que cela ne puisse venir à l’entacher. Il souriait à l’idée de savoir qu’elle était femme d’affaires, qu’elle avait de l’expérience en matière de politique et qu’elle aimait l’économie. Béatitude. Lui qui recherchait à parfaire ses connaissances en un domaine chiffré tel que celui-ci, était donc plongé dans une profonde réjouissance qui venait à l’émerveiller. Le partage était ce dont il rêvait, en compagnie d’une femme qu’il pourrait apprécier, sans même compter le temps qui viendrait à s’écouler. Depuis cette trouvaille hautement fructueuse, il ne pensait qu’à elle, qu’au fait de vouloir se retrouver à ses côtés. Et lors d’une soirée commémorative, ils se retrouvèrent, traversèrent des moments passionnés et ne purent s’empêcher de se voir clore cette dernière en la demeure de la champenoise. Aux doigts entremêlés et aux corps liés, c’est un moment intime qui vint les unir, d’un amour réciproque gorgé d’envie et de fougue, Ô combien charnel.


         Ãprès cette nuit, ils ne purent se quitter tellement le rapprochement était solide à n’en plus s’en défaire. La foudre était tombée, de chaque côté. La virginité de ce jeune puceau envolée, c’est une barrière qui vint s’enlever, sans la moindre sophistication. Il avait impressionné, en cette nuitée, sa partenaire au charme indéniable qui le lui fit comprendre, sans attendre. Ils ne pouvaient point se passer l’un de l’autre, au vu d’une fusion synallagmatique qui n’était pas à remettre en question. Elle l’avait invité à se joindre à ses appartements champenois, un temps plus tard, de sorte à ce qu’il puisse découvrir les intérieurs de ces derniers, lorsqu’il pourrait les apprécier. La beauté venait à y régner, aux reflets « Yunabesques », luxueux et somptueux. Richard regardait les plafonds et sa mémoire ressortit. Nous avions à faire, là, à une harmonie en parfaite adéquation avec celle que l’on pouvait percevoir en la métropole parisienne, plus particulièrement aux institutions françaises. Les décors étaient identiques, semblables au plus haut point. Notre jeune sacré était attiré, cela se voyait car ses prunelles noires brillaient, laissant transparaitre une jubilation certaine, flagrante, voire même indiscutable.


         lle était blottie contre lui, cherchant confort et proximité. Il prenait à cœur ce rôle qu’il expertisait de jour en jour. Une main venait chercher la sienne au détour d’un baiser échangé, fruité. La serrant tout doucement lorsqu’un doigt vint crocheter l’un des siens, les faisant se rapprocher, peu à peu, les faisant s’imprégner de leurs odeurs respectives. Sa présence était le noyau même d’une onctuosité à n’en point douter, velouté. Son regard se perdit à travers le sien qui définissait sans mal une avidité commune, recherchée. Il releva légèrement la tête à l’attention des personnes présentes au sein de ladite résidence, s’inclinant, un peu, de manière à leur offrir un salut, propre à lui. Elle s’exprima, calmement, lui faisant comprendre qu’il était le bienvenu, qu’il était dorénavant chez lui et cela le touchait, astronomiquement. Il caressa sa nuque, non sans détourner son regard du sien, lui offrant, à son tour, une réponse.




      - "J’apprécie cette hospitalité qui n’est pas à remettre en cause. Vous êtes à mes côtés, je ne manque de rien, donc".



    Il sourit.

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Elsa.d.asceline
    Blaise m'a envoyée plus tôt dans ma chambre.
    Edwina et Rosalie, mes deux poupées sont toutes deux installées a la petite table en bois et contentieusement, je leur verse leur thé imaginaire.
    Je n'aime pas jouer seule et très vite j'abandonne mes deux amies avant de rejoindre la fenêtre en soupirant.
    C'est que depuis quelques jour, je suis toute excitée. Blaise m'a dit que maman rentrait a la maison et moi je l'attends!
    Elle me manque , je ne comprends pas pourquoi elle m'a laisser ici et ne pas emmener avec elle en Lorraine. Je devrais être fâchée après elle mais je n'y arrive pas.
    J'ai simplement envie d'être dans ses bras, sentir ses lèvres chaudes sur mon front et qu'elle soit a nouveau là le soir pour me raconter une histoire comme elle sait si bien le faire.
    L'entendre me gronder, en me disant que j'ai hériter du caractère de mon père même si je sais que ce n'est vrai. J'ai le sien!
    Je lui ressemble beaucoup mais j'ai été doter des magnifiques yeux bleus de papa et mes cheveux sont plus clairs.



    Je tourne en rond dans ma chambre, je m'ennuie.
    Ce qui n'est pas une bonne chose quand je m'ennuie j'ai tendance a faire des bêtises, comme tous les enfants de six ans.
    Je redresse la tête lorsque des échos de voix parviennent de plus bas; Mon cœur se met a battre plus vite en percevant parfaitement la sienne.
    Un long sourire vient étirer mes traits et sans attendre, j'ouvre la porte de ma chambre a la volée et file a toute allure le long des couloirs dans leur direction.

    Je ne remarque pas de suite l'homme qui se trouve si proche d'elle, je suis trop impatiente de retrouver ses bras.
    une, deux, trois...je m'élance et y atterrit rapidement sans lui laisser le temps de m'échapper et me serre contre elle de toutes mes forces.


    Je sent sa bouche contre ma tempe et sourit de plus belle, respirant son parfum au creux de son cou tandis qu'elle me sert fort aussi.
    C'est alors seulement en me dégageant un peu que je l'appercoit.
    Mes petits yeux l'étudie un moment, un peu surprise, je n'ai jamais vu d'homme ici avec elle.
    je m'apprette a ouvrir la bouche quand soudain ,mon attention fut porter sur tout autre chose.
    une lueur intéressée apparaît dans mes mirettes et je saute des bras de maman en m'approchant doucement de l'objet de mon attention


    je les regardes a nouveau, l'air enjouée et m'adresse a lui le plus naturellement du monde

    Il est a toi le lapin dis?

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Richard.de.cetzes

         کa voix était claire, et qui plus est douce. Il s’agissait d’un son agréable, sortant tout droit du petit bec de la fille de la Duchesse champenoise, qui était, sans même dire le contraire, ô combien contente de retrouver sa génitrice. La robe empourprée que portait cette mère élégante traduisait une beauté à n’en point douter. Ce manteau sur un lit rouge carmin, était le fruit d’un amour certain qui venait à les unir parfaitement bien. Richard étira un léger sourire à l’idée de les voir s’enlacer, telles des retrouvailles inattendues, qui ne pouvaient être qu’appréciées. On percevait, facilement, une grande complicité entre eux, ce qui était admirable, quand bien même certaines mères pourraient détenir un comportement tout autre à l’égard de leurs enfants. Ladite scène qui faisait alors face à notre brun lui rappela un moment qu’il avait passé, auparavant, avec la sienne, lorsqu’ils s’entendaient. Depuis le jour où il refusa ouvertement de suivre la voie de l’Église, elle se transforma, changeant attitude, conduite et procédés, ne serait-ce qu’un temps. Or, la situation actuelle qui venait à se présenter était vraiment merveilleuse, voire même signe de rareté, on ne pouvait guère le nier.


         کa main vint se poser contre son dos, le caressant doucement, avant de venir entremêler ses doigts à ceux de cette noble douceur. La petite fille se blottissait contre sa mère, ne la lâchant pas une seule seconde, ce qui amusait notre seigneur. Il ne la connaissait pas, du moins, pas encore, lorsqu’ils seraient sans doute amenés à se parler, d’un moment à l’autre. Richard n’était pas un homme timide ni un homme farouche, même s’il aimait se cacher dans une couche, masquant des joues rougies de part ce regard harmonieux que pouvait lui offrir la grande champenoise, qui était sienne. C’est alors que la petite princesse vint poser son attention sur lui, démarrant sitôt une conversation. N’étant pas habitué au tutoiement, Richard ne releva point le fait qu’elle venait, à l’instant, de le tutoyer, même s’il optait pour la formule voisine, celle du vouvoiement. Là, il pouvait faire abstraction et le faire, à son tour, sans que cela puisse venir gêner toute conversation. C’est donc cet animal qui était posté à côté d’eux, à la fourrure blanche qui venait à retenir toute l’attention de l’enfant. Un lapin, taquin, au reflet de son propriétaire qui l’était également. Il s’agenouilla et vint faire une proposition à la fille de Yunab.




      - "Il est à moi, oui. Veux-tu le prendre dans tes bras ? Il est inoffensif, mais peut tout aussi être imprévisible, comme son maître".



    Il étira ses lèvres d'un sourire, puis lança un regard taquin à la Duchesse.

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Elsa.d.asceline
Je le fixe tandis qu'il me parle.
Un large sourire éclaire mon visage alors que je me tourne vers maman afin d'obtenir son approbation.Que j'obtiens sans peine.
Lentement, je me dirige vers l'animal a la fourrure blanche et je le prends sans être brusque pour ne pas l’effrayer dans mes bras , mes petites mains le caresse, il a le poil tout doux!

Puis, mon attention se reporte sur l'homme qui se tient toujours agenouiller devant moi et ensuite sur maman, qui rayonne!
les grands, ils pense toujours que nous, les petits on ne comprends pas les choses, comme ils se trompes!
Maman est amoureuse, je le vois et j'en suis contente. C'est que ca fait longtemps maintenant que papa est parti au ciel et je ne l'avais plus vu sourire comme ca depuis des années!
Ainsi, je me montre gentille, l'homme dont je ne connais pas encore le nom aura sans doute tout le temps dans l'avenir de me gronder pour mes bêtises futures mais pas aujourd'hui!

Je caresse toujours le joli lapin tandis que je prends la parole



Moi je m'appelle Elsa et toi tu t'appelles comment?
Et ton lapin il a un nom?
Dis il pourra dormir avec moi?


Et voilà, le moulin a paroles Elsa était lancer!
Je regarde maman qui s'approche de moi et riant doucement et qui me tends la main, que je prit sans hésiter

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Richard.de.cetzes

    Il resta un instant agenouillé sur ce sol de marbre, et vint se relever une fois l'animal dans les bras de la petite fille. Elle semblait alors gorger d'une réjouissance assurée, ce qui venait à la faire sourire sans que cela soit forcé. Le lapin de Richard se voulait calme, doux mais pouvait cependant être joueur, taquin, à l'identique de son heureux possesseur. Il regardait Yunab et lui adressa un sourire chaleureux qui vint réchauffer considérablement cet instant qui était partagé. L'animal n'avait pas pour rituel de voyager de partenaire en partenaire mais là, il s'agissait d'une fille qu'il considérait, du moins, pour le moment. L'enfant de Cetzes n'était guère désagréable mais pouvait néanmoins se montrer quelque peu dérangeant, si l'on venait à le chercher, voire même à le provoquer, directement ou indirectement. Et voilà qu'elle posait des questions, toutes simples, à l'encontre de Richard. Il engagea une discussion.



      - "Je suis Richard de Cetzes, le fils illégitime de l'ancien Roi de France Jean III et d'Oane de Sparte, l'Impératrice consort. Une présentation bien que succincte, ma foi. Quant à cette petite boule poilue, il n'a pas encore de nom. Voudrai-tu lui en attribuer un ? Pour répondre à ton énième question, mon lapin sieste sur un tapis prévu à cet effet. Je ne souhaiterai en aucun cas qu'il vienne à salir tes draps, ou même qu'il fasse ses besoins sur ces derniers."



    Il caressa à son tour son pelage blanc.

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Yunab
    Ce petit moment a deux fut très vite interrompu par la mini tornade champenoise qu'elle accueillit en lui ouvrant largement les bras.
    Elle n'avait jamais été comme la plupart des femmes, la maternité n'avait jamais fait partie de ses priorités, elle l'avait même évité tant que possible. Elle n'avait jamais penser qu'elle pourrait être une bonne mère Mais quand quelques années plus tôt , sur le bord de cette routes, prisonnière de son carrosse, Elsa avait pour la première fois posées ses mirettes bleues sur elle cela avait changer tout ses aprioris sur la maternité.

    Certes, elle était loin d'être une mère parfaite et avait bien trop longtemps fait passer le duché avant les besoins de sa propre famille. Ce qui ne serait plus le cas aujourd'hui...la politique serait bien entendu toujours un peu présente mais rien en comparaison de ce qu'elle l'avait put être ces dernières années. Ses aspirations étaient ailleurs désormais et Richard serait sans doute l'épaule sur laquelle elle pourrait se poser pour l'aider dans ses différents projets.

    Un baisé maternel se pose sur la tempe de la mini duchesse alors que son étreinte se resserre autour d'elle.. Une fois les portes du domaine close la mère et la fille ne regardaient jamais aux marques d'affections portées au contraire de ce que la bien séance demandait en publique.

    Elle ne mit pas bien longtemps a comprendre sur quoi l'attention d'Elsa fut attiré, elle portait une affection particulière aux animaux , ayant eu pour l'habitude de les coutoyés a longueur de temps. La jeune femme laissa donc sa fille quitter ses bras pour s'approcher du lapin sans essayer de la retenir, assistant , le sourire aux lèvres aux premiers échanges entre elle et le jeune seigneur.

    Peut-être avait-elle un peu redouter ces présentations, C'était bien la première fois qu'un homme franchissait ses portes pour s'y installer et bien la première fois que sa fille la voyait en compagnie d'un autre que son père. A son grand soulagement, les choses se déroulaient bien et Elsa semblait même beaucoup apprécier Richard, et oui quand Elsa aimait, Elsa parlait énormément! Un sourire amusé s’affichât sur son visage alors qu'elle s’approchât de la petite fille et lui tendis sa main. Si elle ne mettait pas un terme, le pauvre Richard était partit pour des heures d’interrogatoire!

    Vous aurez le temps de trouvez un nom au lapin plus tard.

    puis, elle entraînât sa fille par la main et déposa un tendre baisé sur la joue du jeune homme

    Richard, nous allons vous laissez vous installer tranquillement, je vais passer un peu de temps avec Elsa avant de regagner mes bureaux. Si vous désirez m'y rejoindre plus tard, Blaise vous indiquera ou les trouvez.

    elle lui sourit avant de regagner la porte suivit par la petite.

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Elsa.d.asceline
je grogne légèrement de mécontentement lorsque maman me tire doucement sur la main, me faisant comprendre par là qu'il est temps de laisser Richard tranquille.
Moi, je veux lui trouver un nom au beau lapin!
Et dans ma caboche, c'est l'effervescence, j'ai déjà plein d'idées!

Je la laisse malgré tout m’entraîner parce que je suis aussi impatiente de passer un moment seule avec elle.
Je souris alors qu'elle lui donne un bisous avant de rejoindre la porte.
Ma menotte libre s’agite dans sa direction pour lui dire au revoir, j'aurais bien le temps de discuter avec lui plus tard.

Cependant je m'arrête un instant , mes yeux toujours posés sur lui et lance de ma petite voix.


Flocon!


avant de me laisser cette fois bel et bien entraîner par maman
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Richard.de.cetzes

    Le soleil réchauffait considérablement la demeure champenoise et les intérieurs étaient revigorants. Nous étions dans un après-midi fort réjouissant et ô combien chaleureux. Richard venait tout juste d'arriver au sein même du domaine et n'avait pas encore pris de son temps afin de s'installer convenablement. C'est que la venue du lapin ne laissa guère les domestiques indifférents en plus de la petite duchesse qui était en extase devant lui. Les affaires qu'il détenait étaient non pas imposantes, mais prenaient quand même ne serait-ce qu'un peu de place, recouvrant presque la moitié du salon. Les appartements cardofèriens étaient fin prêt à recevoir le jeune homme et à l’accueillir comme il se devait. Il était content et souriait à l'idée de se retrouver ici alors qu'il ne s'y attendait vraiment pas. Comme quoi le hasard ne se commandait pas, venait ou ne venait pas. Il faut dire que le destin suivait Richard depuis son arrivée à Nancy jusqu'au moment où il rencontra Yunab. En aucun cas il n'allait regretter ce moment si envoûtant. En cet instant, il recevait une hospitalité à ne pas remettre en question lorsque la petite princesse s'amusait avec un animal au pelage d'une couleur à la plus grande clarté. Cependant sa mère l'appelait à ce qu'ils puissent passer un moment de détente, laissant le bâtard royal seul avec ses bagages conséquents. Il vint reprendre celle boule poilue qui venait à le fasciner, des mains de celles de l'enfant alors souriant.



      - "Merci à vous pour cet accueil. Je vais aller rejoindre mes appartements et reviendrai vers vous plus tard dans la journée. Quant au nom, je vais y réfléchir !"



    Et d'entendre Elsa en prononcer un, qui allait certainement l'aider dans ses recherches.

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