Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP]Le passé, ce boumerang

Charlotine
Genève. La taverne Républicaine

Une après midi helvète, comme je les aime. Tranquille, installée à une table de la taverne, je suis plongée dans mes parchemins, plume à la main. Je me suis prise de passion pour les études en théologie et j'ai beaucoup de mal à m'en détacher. Même quand nous partons en balade, il faut que j'apporte avec moi certains cours pour ne pas perdre la moindre occasion d'apprendre. Une tisane à la main, je souffle sur la vapeur qui s'échappe et je regarde la fumée faire des dessins étranges dans le vide.

Je souris. Je suis bien. Aurais je définitivement trouvé terre de sérénité? J'ose le croire. Tout y est réuni pour que je sois comblée de bonheur nonobstant les contrariétés de la vie de tout les jours que l'on a vite fait de balayer du revers de la main. Non, vraiment, mes journées sont riches, mes nuits sont douces et mon entourage ... hors du commun. Inconsciemment, je touche mon bras, il est encore entouré du bandage permettant la cicatrisation de la marque qui vient de m'unir définitivement à eux.

Et mon passé dans tout ça? oublié, enfoui au plus profond de mon âme. Oublié cette vie à la limite de la luxure et de la débauche, oublié ces hommes qui se sont confiés à moi sans savoir à qui ils avaient à faire, oublié ce sang qui a coulé sur mes mains, oublié Sergeï. Plus de cauchemars, plus de coup d’œil dans mon dos pour voir si une âme indésirable ne se trouve pas derrière. C'est un peu comme si en changeant de route, tout ça était resté sur le bas côté, ou même tombé dans le fossé.

Je ne gardais que le positif. Les moments heureux en famille, le sourire de Métanie, la douce sensation du tissu que je transportais avec mon père ou encore la bonne odeur des aromates quand ma mère cuisinait. Même si tout ça était loin, très loin même, j'avais l'impression que mes sens avaient tout garder en mémoire. Même la perte de tous ces êtres chers n'était plus un fardeau à porter. Je savais maintenant qu'ils étaient partis selon la volonté de Déos et qu'il aurait décidé de leur sort. J'étais même persuadée que ma petite sœur ne pouvait être montée qu'au jardin des délices. Elle était un ange, un ange dont le corps avait été souillé, mais dont l'âme était restée pure jusqu'à la dernière seconde.

Je bois une gorgée de tisane. Oui, je suis bien.

_________________
Madeline
[Même jour, même lieu, mais pas la même gonzesse]

Elle est encore dans la rue qu'elle appelle déjà...

- RAYAaaaaaaaaa ? T'es là ?????

Elle ouvre la porte de la taverne du vieux Gutemberg et passe sa tête.

- RAYA ? Mais t'es pas là ? Mais t'es où ? Raya ? Mais t'es pas là, mais t'es où ? Raya ? Mais t'es pas là ? Mais... OH Cha ! Comment ça va ?

La porte de la taverne se referme et la Madgnifique s'en va s'asseoir sur l'un des tabourets non sans en tester la solidité avant... Oui, y'a comme qui dirait un souci de stabilité avec les tabourets.
Elle voit les parchemins sur la table et la mine studieuse de Cha.


- TU BOSSES ?

Chut Mad... Comme à la bibliothèque Mad...

- Tu bosses ?
_________________
Charlotine
Cette voix, reconnaissable parmi toutes les autres. Je l'entend crier de dehors. Je secoue la tête en riant. A bien y penser, je l'aurais bien vu sur le vieux port de Marseille, à vendre du poisson. Elle aurait eu un franc succès. Je garde la tête penchée dans ma lecture, parce que le passage est des plus intéressant. Les pas raisonnent sur le plancher. Un bruit de tabouret, de deux mêmes peut être.

Imperturbable je suis!


ça va Mad, et toi?

Je tourne mon parchemin et je relève la tête en direction de la blonde qui vient de crier dans la salle vide avant de chuchoter comme si elle avait peur qu'on l'entende

Un peu oui.

Je lui souris. Je l'aime bien la Mad. Une douce originale qui se débrouille de me faire rire même quand elle est en colère. Bon, je ne la comprend pas toujours, mais ce n'est pas grave. On fait avec. On communique, comme on peut.

Raya n'est pas là. Enfin ... j'l'ai pas vu. Donc à moins qu'elle ne se cache, sinon c'est qu'elle est pas encore arrivée. Mais j'ai fais de la tisane si tu veux. Il en reste, derrière le comptoir. Sers toi.
_________________
Rayanha
Raya n'est pas "tout à fait" là. Elle est juste à un autre niveau.
Au fond de la cave, elle s'affère à remettre de l'ordre. Le vieux Gut est tellement conservateur qu'elle trouve des trésors de bouteilles de vin cachée sous la poussière. Parce qu'autant il est conservateur, autant il est pas fanatique du plumeau le vieux.

Elle chantonne à tue tête tout en époussetant les étagère.


Le chien fait wooof , le chat fait miaou , l'oiseau fait cuiiicuiii ...

Du bruit à l'étage vient la sortir de son grand nettoyage de printemps.
Elle reconnait les voix.
Alors elle s'époussette à son tour et remonte les marches quatre à quatre. Elle apparaît de derrière le comptoir comme un diablotin qui sort d'une boite.


QUE FAIT LE RENARD????

Oui ça lui prend souvent. ça LEURS prend souvent. Cha' en est témoin. La blonde et la brune sont irrattrapables.
_________________

Tu veux une bannière digne de ce nom? bin clique ICI .
Volodya
Le voyage fut long, mais Volodya arrive enfin à destination, Genève. Nul doute qu'il serait ici pour plusieurs jours. Aussi il dépose ses affaires dans une des auberges de la ville, avant de prendre un peu de repos.

Les heures défilent avant qu'il ne se décide à quitter l'auberge. Il n'est pas pressé, il observe, écoute, cette ville.
Parfois il s'arrête pour dépenser l'argent qu'il a chez les différents commerçants du coin. Il en profite pour poser quelques questions sans grand intérêt afin d'engager la conversation.

Ainsi on lui demande d'où il vient. Question à laquelle Volodya répond volontiers, son accent laissant peu de place au doute.
En revanche son nom, il fait attention de le dire qu'une ou deux fois.

Il sait que l'arrivée d'un étranger ne laisse jamais indifférents. Nul doute que les habitants en viendraient à parler de lui à un moment ou l'autre. Et c'est avec le sourire qu'il retourne à son auberge.

Avec un peu de chance, elle aussi entendrait parler de cette nouvelle arrivée en ville.
Charlotine
T'es où? t'es pas là .... mais t'es où? ... ah ben elle est là! la brunette sort de sa cave. Pendant tout ce temps où je me croyais seule, en fait, elle était en bas. C'est pas comme si j'avais pas l'habitude en même temps ... d'attendre et de me chanter la chanson surtout la partie qui dit "pour nous les cruches"... enfin bref, ça c'est encore une autre histoire qui ne saurait être contée ici.

Il chante avec la belette? bon c'est peut être pas exactement ça mais on s'en fou. Ce qui est sur par contre, c'est que je peux rouler mes parchemins, ranger mes plumes et fermer mon encrier. Je ne travaillerais plus maintenant. Elles vont parler - en même temps, on est dans un lieu public me direz vous - mais surtout, elles vont dire des conneries, et moi je vais devoir rire, ou pleurer si d'un coup, ça part en discussion mélodramatique, ce qui en ce moment, ne serait pas si étonnant.

Bon ben, on boit un coup?

ça on savait le faire, et plutôt bien même. Les porteurs de braies n'avaient qu'à bien se tenir! Heureusement qu'elles étaient là en tout cas, les filles. Manquait quand même Arse et Jeje, puis Celia aussi quand même, que je commençais à connaitre et à apprécier de plus en plus. Merde. Moi, Charlotine, je commençais à avoir des amies, des sœurs, des copines de papotage. Comment j'étais et comment je suis devenue. Parfois, j'ai tout simplement l'impression d'être devenue une fille normale. Je n'avais même plus la main sur ma vie sentimentale alors que je la menais toujours de main de mettre - en évitant tout bonnement d'en avoir, faut le dire. Parfois je me sentais un peu dépassée par tout ça, mais parfois .... je trouvais ça presque reposant
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)