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[RP] L'assassinat de la Reine Charlotte

Charlotte.1ere, incarné par Eleonor
[Constantinople]

La reine Charlotte tenait son conseil, tout du moins ce qu'il restait du Conseil Royal en exil, elle prenait des nouvelles de sa soeur Eleonor qui avait fuit en Bretagne chercher refuge auprès d'une Nation pieuse et fière. La souveraine était donc rassurée de savoir sa cadette en sécurité chez un prince de son âge, elle lui enverrait quelques recommandations, sommes toutes, toutes féminines si le jeune homme se montrait engageant.

Puis son Chancelier enchaîna avec des nouvelles de Jacques qui ralliait de plus en plus de partisans, enfin faisait plier les pauvres habitants par la force. Le nez de Charlotte se plissa, mécontente d'apprendre cela.
Le Chancelier averti sa reine que la princesse royale menait à bien sa mission de demande d'aide, un sourire se dessina sur le visage émaciée de la jeune femme.

Le Maitre d'Hostel arriva et annonça le repas, le conseil travailla encore quelques instants avant de se rendre dans la grande salle où était dressé la table.

.../... A suivre.
--Charlotte.1ere
La reine de Jérusalem et de Chypre suivit de son Chambellan discouraient de tout et de rien en allant vers la salle à manger. Il fallait se détendre un peu, le ton des discussions était emprunt de légèreté, et Dieu sait que la reine en avait besoin. Famille déchirée, éparpillée, seule contre tous, elle vouait une haine sans nom à son bâtard de frère, leur mère aurait du le tuer tant qu'elle le pouvait, pensait-elle de temps en temps, non en faite tout le temps.

On annonça la reine, qui prit place au centre de la table en U et convia quelques intimes à prendre place avec elle. Le début du repas se passait bien et quelques jongleurs avaient été embauché pour égayer un peu l'assistance.
Puis vint le moment de la première viande. Un valet de bouche aboya.

- LA VIANDE DE LA REINE !

On proposa alors le plat à la souveraine qui acquiesça, puis on la servit, elle quémanda du vin, qui arriva fort vite. De sa main gracile elle puisa un morceau de viande du plat devant elle et mangea tranquillement, quand soudain... Charlotte se leva se tenant le ventre, et devenant rouge, les yeux roulants et implorants de l'aide.

- A MOI, JE ME MEURS ! LE TRAÎTRE !

Eut-elle le temps d'affirmer avant de perdre pied sur son Chambellan et de s’abîmer dans ses bras.

- Vengez-moi...

Expira-t-elle dans des spasmes et la bouche recrachant de la bave sous forme de mousse. Ainsi la reine Charlotte succomba-t-elle d'un empoisonnement de bouche... L'assistance était médusée aussitôt les gens d'armes arrêtèrent les gens de maison concernés par le vin et la viande, une enquête serait diligentée, mais pour l'heure, il fallait que la reine soit menée en sa chambre pour les besoins médicaux et l'office religieux qui en découlera.

Le Chambellan désemparé se retira dans son bureau, prit plume, vélin et encre pour coucher sur papier la terrible nouvelle, et informer la princesse Eleonor de son nouveau statut de deuil mais aussi de nouvelle Souveraine.


Citation:


    Constantinople, le 10ème jour d’aoust 1460,

    Madame,

    C'est abîmé dans une peine incommensurable que je me dois de prendre plume et vous mander ce jour, car en effet un grand malheur vient de frapper le royaume de Jérusalem, et vous prie de bien vouloir excuser le pauvre que je suis de vous infliger pareil douleur.

    Sa Majesté, votre soeur, n'est plus elle a rejoins le Très Haut de façon prématurée, je présente à Votre Majesté mes condoléances. Puisse Dieu vous guider sur le chemin de la sagesse et du pardon.

    Pardon, car feue la reine est passée de vie à trépas par voie de poison, il n'en fait aucun doute, mes hommes ont arrêté quelques servants et ils seront soumis à la question, je nourris l'espoir d'avoir des aveux. La piste de Jacques votre demi-frère bâtard n'est pas écartée bien au contraire. Nous ferons ici tout ce qui est en notre pouvoir pour châtier les assassins.
    Puissiez-vous nous pardonner de n'avoir pas su protéger notre Reine.

    De par cette grande honte, je démissionne, il vous appartiendra de nommer un nouveau Haut Conseil et je me remet en vos mains pour que votre Justice soit appliquée.

    Je demeure, votre humble, dévoué et fort contrit sujet.

    Pierre d'Arçon


    -scel rouge-


Le pli fut expédié à Rennes où demeurait la princesse, désormais reine Eleonor Ière.
Eleonor.1ere
Reprise du RP en gargote bretonne entre Annaell et Eleonor.
[RP] Répétez après moi Princesse : Demat, kenavo... etc

    [Manoir d'Arzur - sur les terres du duché de Retz - Aile mise à disposition d'Eleonor]


L'été breton était plus clément que ceux qu'elle avait connu auparavant à Chypre, et depuis son installation au manoir des princes Montfort, la princesse reprenait goût à s'occuper l'esprit, ainsi elle demanda à sa plus proche dame d'aller en quête d'un précepteur pour lui apprendre les us et coutumes du Grand Duché de Bretagne, mais aussi sa langue qui parfois la laissait pantoise.

Au bout de quelques jours, le nom d'une future vicomtesse avait été proposé à la Lusignan, Annaell de Kerloc'h, il était donc convenable de la recevoir pour une audience avant que cette dernière n'entre (ou pas) à son service.

- Nous recevrons cette demoiselle, faites-la quérir, merci.
Annaell, incarné par Eleonor


Annaell chevauchait en amazone, comme il seyait à une demoiselle, et se dirigeait tranquillement vers le manoir du prince Arzur. Ce n'était point lui qu'elle allait rencontrer - elle ignorait même s'il était présent - mais une princesse étrangère. Les rumeurs la disaient venue de la lointaine Jérusalem, et l'on savait que le fils Montfort lui avait démontré l'hospitalité bretonne en l'accueillant en son manoir. Annaell ressentait une grande curiosité : on lui avait fait parvenir un pli scellé mentionnant que ses compétences, démontrées au service de plusieurs familles bretonnes, intéressaient son Altesse la princesse royale de Jérusalem. Les jeunes femmes lettrées n'étaient point si rares à cette époque bénie, mais peu d'entre elles exercaient, comme Annaell, le métier de préceptrice.

Elle s'était donc déplacée depuis Brest jusque Nantes pour honorer cette proposition ; il n'était pas question de refuser ceci à une princesse. De plus, curieuse de nature, Annaell était déjà impatiente de faire la connaissance de cette personne et de découvrir sa culture, sa langue, ses coutumes, et tout ce qu'elle voudrait bien lui raconter de sa vie. Si tant est que la Princesse daignait lui adresser la parole en-dehors de leurs travaux d'enseignement.

À un ou deux kilomètres du manoir, dont elle apercevait les toits au-dessus des cimes des arbres, la jeune femme mit pied à terre. Elle avait pris soin de prévoir un rechange afin de ne pas sentir le cheval en arrivant, et c'est dans un coin d'ombre au milieu d'un bosquet d'arbre qu'elle enfila rapidement une robe propre et fraîche, d'une couleur beige rehaussée de quelques broderies aux tons mordorés. Sa main passa dans ses cheveux bouclés, remettant en place les mèches noires qui encadraient son visage. Ceci fait, la jeune femme rangea sa tenue de cavalière dans ses fontes, prit les rênes de sa monture à la main, et reprit son chemin en marchant.

Un peu plus tard, elle se présenta à la grille d'entrée du manoir. Un palefrenier prit son cheval, on la fit entrer par la grande porte ouvragée, et on la mena bientôt dans l'une des ailes du bâtiment. La femme qui la conduisait par les couloirs s'arrêta enfin, et frappa à la porte devant elle. On ouvrit, Annaell avança, et s'inclina en une profonde révérence...


Eleonor.1ere
Eleonor se faisait lire un recueil sur des poèmes de l'amour courtois, et de temps à autre elle rêvait à un chevalier servant, sa tête appuyée sur le mur frais non loin de la grande fenêtre qui donnait sur les jardins. Dans cette intimité, la princesse soupirait parfois, connaîtrait-elle le bonheur un jour ?
Une dame de parage vint souffler à l'oreille de la Lusignan que la demoiselle de Kerloc'h était présente au château comme convenu dans le pli.

Consciente de son rang, elle se leva inspecta sa toilette, s'installa sur la cathèdre de la pièce.

On frappa, et Annaell fit son entrée, poliment en silence et tenant révérence, de bons points gagnés là. En pareil cas s'était à la princesse de rompre le silence la première.

- Soyez la bienvenue demoiselle de Kerloc'h. Tout en lui faisant signe de se relever. - Avez-vous fait bonne route ?

Le temps de la réponse faite, la chypriote continua.

- Nous avons ouïe dire que vous êtes la meilleure préceptrice de Bretagne, bien que notre éducation n'est plus à faire, nous sommes totalement ignorante de la langue locale, ainsi que des us et coutumes. Seriez-vous qualifiée en ce domaine ?


Annaell, incarné par Eleonor


Au signe de la princesse, Annaell se redressa et put enfin observer son interlocutrice : jeune, peut-être trois ou quatre ans de moins qu'elle-même; le visage sévère mais beau, et une délicatesse qui se laissait voir à chacun de ses mouvements, bien que ceux-ci furent emprunts de retenue. Elle lui répondit :

- La route fut sans encombre, je vous remercie, votre Altesse. J'ignore si je suis la meilleure préceptrice de Bretagne, mais je n'ai point déçu ceux pour qui j'ai travaillé. Je saurais vous enseigner ce qu'il vous faut savoir pour vivre en Bretagne.

Annaell était consciente que la princesse dépendait entièrement du précepteur qui lui enseignerait les coutumes de Bretagne. Il serait si facile de lui raconter des sottises pour qu'elle se ridiculise ! Mais la jeune princesse devant elle, sous la stricte carapace du protocole et des apparences, avait dans ses yeux une tristesse et une détresse que sa jeunesse laissait apparaître. Annaell se demanda quelles épreuves elle avait du traverser qui justifient qu'elle s'éloigne tant de son pays... Eleonor lui parut fragile, comme un oisillon envolé un peu trop loin. Leur différence d'âge n'était pas bien grande, et elle eut envie de l'aider à s'en sortir et à se débrouiller parmi les gens de Bretagne. Alors, elle eut un doux sourire, comme pour encourager la princesse à s'appuyer sur elle pour faire ses premiers pas dans la foule bretonne.


Eleonor.1ere
Et la princesse de sourire.

- Vous êtes engagée, nous commencerons la semaine prochaine si cela vous convient. Vous prendrez contact avec mon Premier Secrétaire.

Puis le Premier Secrétaire de la Maison Princière arriva la mine blême.

- Madame, navré de vous déranger, j'ai là missive du Chambellan de notre Reine.

La princesse avait décelé le rictus de son serviteur, la nouvelle ne devait pas être bonne, elle prit une profonde inspiration et dit.

- Donnez moi ce pli, je vous prie.

Elle décacheta le courrier scellé du sceau royal, son coeur battait la chamade, les serviteurs étaient déjà tous au courant, bien oui, ça parle entre eux ces bêtes là, et ils étaient déjà tous à l’affût d'une défaillance de leur maîtresse. Eleonor lu doucement l'écriture du chambellan, la respiration de la Lusignan se faisait de plus en plus profonde et forte, les larmes pointaient aux coins des yeux, elle tentait de les retenir mais en vain la douleur était trop puissante, sa soeur tant aimée, sa reine, sa moitié venait de trépasser, apparemment passée par le poison de bouche.

Eleonor tendit la lettre à son premier secrétaire, tenta de se lever, mais sous l'effet de l'émotion le corps de la désormais reine se déroba sous ses jambes rendues molles et sans force, doucement elle se laissa choir au sol, cachant son visage.
Annaell, incarné par Eleonor


Annaell observait la princesse tandis qu'elle lisait le pli qui venait de lui être apporté. La jeune fille blêmissait à vue d'oeil, la lettre semblait contenir de bien mauvaises nouvelles. Annaelle resta silencieuse pour le moment, ne sachant rien du contenu du pli, mais suivit du regard Eleonor qui tentait de se lever... Et qui s'effondra. Annaell parcourut presque en courant les trois pas qui la séparaient d'elle, n'ayant pu voir si elle avait perdu conscience ou non, et s'agenouilla à son côté :

- Princesse ? Princesse !

Sa main se posa sur l'épaule crispée, mais le visage de la jeune fille était détourné. Annaell devina des larmes... Sa main s'adoucit sur l'épaule.

Eleonor.1ere
Immédiatement les gens de la mesnie s'inquiétèrent, et entourèrent la jeune femme, une main sur son épaule, Eleonor y déposa sa main, signe d'une reconnaissance pour l'acte donné en dehors du protocole, cela faisait du bien et la princesse en profita un instant. Puis elle sécha ses larmes, car le devoir devait reprendre le dessus, elle se releva prit une profonde inspiration.

- Qu'on nous laisse, et faite quérir le prince Arzur, vous pouvez rester Annaell.

Elle s'avança vers la fenêtre le regard vide en direction des jardins, une lame venait de se planter à jamais dans le coeur de la nouvelle souveraine, elle était la dernière de la lignée Royale légitime, déjà en elle pointait l'envie de vengeance, l'avenir de l'Europe et de Chypre allait-il basculé dans une nouvelle guerre ? L'Histoire nous le dira. Pour l'heure en seule compagnie de sa nouvelle préceptrice la reine songeait mélancolique à toute son enfance avec Charlotte et ses parents. Instinct de survie ? Plutôt un profond désir de ne pas laisser partir trop vite sa défunte soeur par la pensée...

Puis dans un mouvement elle dit à Annaell.

- Accepteriez-vous de devenir notre Dame d'Honneur ? Une reine se doit d'être convenablement entourée.
Annaell
Annaell avait aidé la jeune fille à se relever, puis avait reculé de quelques pas. Les mains croisées devant elle, silencieuse, elle n'osait dire mot ni se déplacer. Elle ne fut pas surprise quand elle entendit Eleonor faire mander le prince Arzur, qui était son hôte, mais elle ouvrit de grands yeux lorsque la nouvelle Reine lui demanda d'être à son service de façon plus proche encore qu'une préceptrice. Après un très court instant d'hésitation, le choix d'Annaell se tourna vers l'affection : était-ce parce qu'elle était enceinte ? Etait-ce parce qu'elle aussi avait vécu le deuil dans sa jeunesse ? Peu importe après tout... Eleonor la touchait. La réponse qui suivit, alors, fut celle d'une femme aimante et désireuse d'aider une demoiselle plus jeune qu'elle :

- Je suis à votre service, Votre Majesté.

Et, chose bien rare de la part d'Annaell, femme peu soumise s'il en est, elle ploya le genou et fit révérence à la Reine.
_________________
Eleonor.1ere
Elle tendit sa main gauche en guise d'appel d'une main d'Annaell.

- Nos destins sont donc liés, vous devenez la confidente d'une reine exilée et meurtrie, la tâche ne sera pas toujours aisée. D'ailleurs il faut déjà penser au Grand Deuil qui nous frappe, il me faut tenue pour l'occasion et tendre nos appartements de noir, le temps des quarante jours protocolaire. Mes gens sont à vos ordres pour la maison civil, demandez à mon secrétaire, il vous guidera.

La souveraine serra la main délicate de sa dame d'Honneur pour y cherche encore l'instant hors protocole de proximité. Assurément cette dame sera sûrement le plus proche.
Arzur.
Au même moment, l'on frappa à la porte, et Arzur entra dans la pièce.

- Vous m'avez fait quérir, votre Altesse ?

Immédiatement, il vit que quelque chose n'allait pas.
Eleonor.1ere
Eleonor s'étonnait elle même de la maîtrise par laquelle elle contenait ses larmes et ses émotions, était-elle déjà habitée par la fonction de reine qui oublie sa propre personne pour le bien de la multitude, du moins on pouvait le penser. Il faut dire que son apprentissage était rude, car la vie ne l'épargnait guère. Soudain l'ont frappa à la porte, instinctivement la reine lâcha la main d'Annaell.

- Oui Arzur, l'heure est grave... Nous venons d'apprendre le trépas de notre bien aimée et estimée soeur, probablement empoisonnée par ce rat de Jacques.

Bien que le regard de la jeune femme était tendre pour ce prince au joli minois, autant ses phrases étaient dépourvues d'émotion à cet instant.

- Nous voici à 16 ans reine de trois royaumes*. Nous sommes bien trop jeune pour régner, cela m'effraie quelque peu. D'autant que je suis loin de mes terres.

Elle prit place sur la même cathèdre, épuisée par ses émotions contenues.

- Il nous faut nommer un gouvernement, mais qui ?


*On a décidé (JD Jacques et moi) de coller à la réalité du moment, en plus de Chypre et Jérusalem, le père de Jacques et Charlotte était roi d'Arménie.
Arzur.
Saluant d'un bref regard Annaell qui s'était mise un peu en retrait, Arzur s'avança vers Eleonor et lui prit la main :

- Soyez assurée de mon soutien, à titre personnel pour le moins, car comme vous le savez je ne puis parler au nom du gouvernement breton ni même en celui des autres princes et princesses. Je ferai mon possible pour vous aider.

Il n'avait pas la possibilité, pour le moment, d'être assuré de pouvoir la soutenir en tant que prince de Bretagne. Mais en tant qu'homme, du moins, il le pouvait, et n'hésitait pas un instant à le faire. Sa main serra délicatement celle de la jeune reine, puis il tira un autre cathèdre pour venir prendre place près d'elle :

- Voyons ce que nous pouvons organiser d'ici. Effectivement il vous faut un gouvernement, mais je ne connais pas vos gens... Commençons par faire une liste, cela vous aidera à avoir l'esprit un peu plus clair pour désigner les bonnes personnes.


Arzur ordonna qu'on leur apporte plumes, encres et vélins, qui furent bientôt mis à disposition d'Eleonor, et l'on poussa une table devant eux.
Eleonor.1ere
La reine écouta son prince la rassurer, que serait-elle sans lui à cette heure ? Peu de chose ou presque. Léger sourire en sa direction elle avait compris le message fort subtile du jeune homme.
Un homme du chancelier d'Arçon apporta un coffret.

- Majesté, permettez que je vous remette votre sceau royal, le Chancelier l'a fait confectionner auprès de Louis de Saint-Prigent à Lyon peu de temps avant de prendre la route vers vous.

Il ouvrit le coffret, le déposa et le recula rejoignant le rang des serviteurs. Arzur continua de guider la souveraine, elle se remémora les fidèles ou les gens qu'elle estimait.

- Il y a bien le sieur Richard Watelse, le plus fidèle des capitaines, il nous a aidé à fuir avec la reine...

Instant de flottement car la reine n'était plus.

- Il m'a toujours assuré être fidèle à notre cause, je vais le convoquer.
- Sinon une vicomtesse venant des Flandres, elle m'a protégé à Patay contre une attaque des chevaucheurs de Jacques, nous avons conversé quelques peu, et je la sais chancelière des Flandres, je vais lui proposer de venir icelieu.
- Puis ce Saint-Prigent, s'il sait faire des sceaux, peut-être aura-t-il le talent et la patience de recréer la noblesse de nos Royaume.
- Et vous aussi cher Prince, mais je préfère vous avoir à mes cotés plutôt qu'à mon gouvernement.
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