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[RP] Je n'suis pas un numéro! J'suis un homme libre!

Magenoir
[Arrivée à Nevers dans la matinée]

Plusieurs jours de voyage, de découverte sur les routes en compagnie de ses compagnons, j'ai nommé Arsenyk, celle qui ne le quittait plus désormais, et le jeune Talib Galatane, plein de potentiel et dont il avait fait son élève.
Les jours passaient mais ne se ressemblaient pas.
Là, sur les chemins, loin de l'agitation des hommes, il était bien, apaisé, dans son élément, en dehors de ces villes infectées par la pourriture romaine.

Ce n'était pas la première fois qu'ils faisaient voyage en Bourgogne, Chalon se souvenait probablement encore de la venue des Libérateurs, permettant à la ville l'espace de quelques semaines de s'animer, de vivre tout simplement... avant de retourner à sa morosité permanente. Triste fin pour Chalon!

Toutefois, voyant en la Bourgogne une opportunité, Mg avait fait acheté un appartement, non pas pour le luxe, loin de là, mais pour obtenir un pied à terre dans cette nouvelle région qui allait les accueillir de plus en plus.
C'est de cette intention qu'ils se retrouvèrent en chemin pour la Bourgogne, ayant également pour mission de récupérer un frère convalescent à Chalon.

En visite dans la région, ce matin c'était Nevers qui allait les accueillir!
Trainant ses charrettes depuis plusieurs jours... charrettes pleines des malles d'une certaine Arsenyk... Mg s'écria, essoufflé et pointant du doigt vers le devant.


- V'là Nevers! V'là enfin l'moment d'retourner dans une p'tite auberge et prendre un peu d'repos! J'paye ma tournée!

S'approchant de la cité, quelle ne fut sa surprise de découvrir une ville vide, où pas une âme ne semblait vivre. Etrange n'est-ce pas? Pénétrant dans les rues pavées de la cité, le piège était tendu... et PAF !

- Vous là! Au nom de la justice Savoyarde, vous êtes en état d'arr....

Pas le temps d'entendre la fin de la phrase que l'encapuchonné s'écroula, face contre terre, assommé par ces soldats.

[Des heures plus tard... au fond d'une geôle]

- Par la barbe d'Aristote, où suis-je!

Un mal de crâne horrible, un œuf ayant poussé sur son front, une soif qu'il se devait étancher, et un ventre qui hurlait à manger...
Reprenant peu à peu ses esprits, il était dans une geôle, lugubre, froide, probablement infestée de rats. Mais qu'avait donc t-il fait? Et surtout... il était seul.

Sortant d'une besace cachée sous sa chemise un parchemin, il se mit à écrire.




Arsenyk,

Ma mémoire flanche. Je n'sais par quel artifice v'là qu'j'me retrouve dans une geôle, sans raison... et surtout arrêté au nom d'la Savoie si j'ai bien compris alors qu'nous sommes à Genève!
J't'avoue n'pas savoir c'qu'il s'passe, a peine arrivé j'ai été assommé.
T'étais juste derrière, qu'en est-il d'toi? Et d'not ami Gala?
Si un d'ces bougres de garde a osé lever la main sur toi, j't'assure qu'ils vont m'entendre ces nobliaux d'mes fesses!

En attente de nouvelles,

Mg.


Se levant et allant aux barreaux de sa geôle. Il hurla

- Hé toi, oui toi l'gardien! Qu'est c'que j'fous ici? Oh et puis nan, m'en fichtre, étais-je seul? Prend cette lettre, si tu trouves une ravissante blonde, donne lui... Tendant la lettre, et ajoutant.- J'risque d'rester ici longtemps si j'ai bien compris... alors autant faire ami-ami l'Ami!
_________________
Non Inultus Premor
Arsenyk
Ils avaient traîné les routes et s’arrêtaient le plus souvent possible au bord d’une rivière. La calme, la paix l’aidaient à méditer le soir sur la suite de leur voyage. Elle observait l’eau joyeuse et bondissante après des mois d’hiver.

Il fallait pourtant rejoindre la ville, récupérer leur frère. Le compagnon Gala, apprenti galopin de son cher ami, apprenait vite le maniement du bâton, mais surtout il apprenait à poser avec soin et délicatesse les malles de la blonde, malles auxquelles elle tenait, d’une part parce qu'elle se changeait régulièrement d’autre part, une de ses connaissances L était très coquet et ils avaient le projet de se montrer leurs trésors vestimentaires et se pavaner.



Nevers


Baissant la tête pour passer la herse de la ville, inutile d'ailleurs, vu sa taille, mais elle était si grande dans sa tête, deux soldats l’accostèrent :


Arsenyk tu es en état d’arrestation.

Je vous demande pardon ?

Vous avez été reconnue, votre portrait a été diffusé dans toute la France et la Navarre et plus encore, c’est que vous êtes une récidiviste et presque célèbre.

Et les soldats de la cintrer et la jeter en prison

Ah mais non pas encore cette vieille paillasse ignoble, infestée de rats, je veux un lit à baldaquin, un page pour m’apporter l’eau et le pain, éventuellement un peu de sel…et un petit fromage aux fines herbes ….. des radis ? c’est la saison


Après avoir fait le tour de sa géôle, 3 pas à gauche, 3 pas en avant, elle s’assit contre le mur, position oignon en pleine méditation. Vider son esprit et le laisser vagabonder

Prisonnière Arsenyk, du courrier pour toi, c’est que tu as de la chance car tu es bien jolie et … ma foi


Ma foi quoi ?? Ta foi quoi ?je vais t’apprendre ce qu’est la foi et de t'occuper de ton foie, sac à vin, merci pour le courrier, voici une piécette pour toi, il y en aura d’autres.

C’est que la maligne avait gardé un petit trésor bien caché dans son corsage qui lui permettait de parer à toutes les situations dites angoissantes pour certains, pour elle ce n’était qu’un mauvais moment à passer au cours duquel il fallait en tirer profit.
Elle allait parler de sa foi, convertir les soldats s’il le fallait.


Reculant de 3 pas, la juste largeur de sa nouvelle chambre sans fenêtre, elle s’assit sur la paille et lut le message, un sourire se dessinant sur ses lèvres, son cher ami venait aux nouvelles, il ne la laissait jamais tomber, toujours là pour elle, prêt à la défendre.

Garde ! pas de réponse

Garde ! ton autoritaire, pas de réponse

Gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarde chiourme, ton très autoritaire et sérieusement agacé faisant rappliquer le soldat rapidement.

Porte ceci à mon ami et sois gentil avec le petit freluquet, il est jeune.





MG,

Depuis que tu as appris le maniement du bâton au petit jeune et après avoir ramassé une belle calotte, j’ai perdu la mémoire de ton prénom complet, ceci aussi à force de te donner toujours des surnoms.

Je suis enfermée pour bien des jours dans une magnifique piaule qui ressemble plus à un trou à rats qu’une chambre. Le gardien doit faire son travail, mais, tu connais mes pouvoirs de persuasion et il a accepté de faire le relai-courrier contre quelques piécettes bien sûr.

Ils ont été très corrects avec moi, mais sans aucun égard pour me jeter dans ce lieu qui ressemble à partout ailleurs. Peut-être devrais-je faire construire une annexe spécialement réservée pour moi, aménagée à mon goût, dans toutes les villes que nous traversons ?

Mon cher ami, Déos nous donne Son secours, nul ne pourra nous vaincre, je Lui fais entièrement confiance, je donne ma vie pour Lui.

A te lire, mais peut-être es-tu dans la cage d’à côté ?

Arsenyk


_________________
--Cacahuete
La route fut longue. Mais quand Déos veut, Jeje le peut et là, la mission est de première importance.
Sa Fortunée, son grand ami et frère étaient injustement enfermés, une fois de plus... Une fois de plus n'est pas coutume, quoi que.
Son plan devant les yeux mais pas trop, faut qu'elle regarde où elle met les pieds quand même car sur le chemin des trous à rats, des choses ignobles jonchent le sol.

Arrêt, regard alentours, Jeje la betchète, rebaptisée aussi la cacahète à cause de Fortunée surnommée Pirouette à une époque... Enfin bref, c'est trop long à expliquer mais faut savoir que Jehane ou Jheane, Betchète, Jeje, Bistouye, grenouille verte et toussa sont pleins de belles personnes dans un même corps svelte, élancé, élégant... soit, sublime, dirons-nous!


J'y suis dirait-on.
Mouais, pas mieux, pas pire qu'ailleurs.

Bien l'bonjour messires les gardes. Queuuuuu vous êtes jôôôliiiiiis, que vous me semblez beauuuuuux...


Bruit de ferrailles. Deux lances viennent de se rencontrer.

Voyons, voyons, pas d'ça entre-nous.
Rhoooo pas d'barrage, meuuuu non.
Y a sûr'ment moyen d's'entendre.


Ding, ding ding, font les piécettes au fond d'une petite bourse.
Deux yeux avides s'écarquillent mais pas quatre!


Quoi, c'pas assez? Et avec une deuxième?

Pas l'temps d'réagir, les petits trésors ont disparu.

Si c'est pour la belle blonde, au fond du second couloir de gauche, 6ème geôle à droite et tant pis pour vous si vous r'cevez des projectiles!

Merci mon bon, Déos vous l'rendra.


Son temps est compté, course folle en apnée et en zigzag pour les lancés de... d'on n'sait pas quoi!

FORTUTU????

Chapeau pointu, ahahahahah,
Que l'écho répond...

J'le savais que j'te r'toruv'rais!
Vite, vite prends ça!!


Refile la fiole de gnôle à pépé, les galettes fabrications maison et un morceau de viande séchée.

Le reste demain!
Comment es-tu traitée?
Dis-moi, dis-moi, j'sens qu'ils vont rappliquer!
Huguenote


Hugue avance pousser par une ennorme bonhomme vers les prisons

Comment ca je doit apporter a manger au prisonnier ?
Vous rigoler là ?
Chu pas leur bonniches...


L'aubergiste grassouillet répondit

Vous vous etes permise de vous faire a manger dans ma taverne
C'est la moindre des choses...


Hugue Bougonne

Z'avez meme pas gouter ce qu j'ai fait
C'est achement bon savez ?
Chu sur que si vous goutiez... z'en donnereiez pas au prisonnier


M'en fiche... c'est mon tour de les nourrir alors hop... avance
On verra demain...


Hugue continue a bougonner en portant sa marmite de soupe bien épaisse
Le gardien lui ouvre la porte en trempant dont doigt sale dedans et passe devant

Héééé goujat pourrait te laver les mains avant

La ferme... tu m'en laisseras un peu...

Puis arrivé en bas il continua en criant

Allé vos gamelles les gueux...

Hugue deposa la marmite et regarda les prisonniers...
Un homme et plus loin une femme
Il ce demandait ce qu'il avait bien peu faire

Puis l'aubergiste l’interpellas

Quant ils auront manger tu me ramènera la marmite

Elle s'assit sur un tabouret et attendit que le gardien fasse son travail
--Jacouille_la_fripouille
Le p'tit Jacouille se trouva fort désœuvrée quand son patron fut enfermé.
Manier surins et gourdins, ca i'savait.
Travailler comme les villageois.
Embaucher et compter des sous, point évident pour Jacouille.
Vu q'fallais d'ja lire sur les pièces, et qu'ca non plus i'savait pas.

Il se décide à rendre visite à ses amis.
Injustement enfermés.
Déja, ramasser d'quoi payer l'gardien.

Il se met en marche au travers des échoppes, en quête de quelque mauvais coup
Car piécettes il fallait amasser.
Magenoir
Et réponse d'Arsenyk d'arriver, réponse rapide qui plus est. A laquelle il répondit.



Agréablement surpris de ton traitement,
J'pense qu'y'a favoritisme, moi j'ai été assommé et trainé dans la boue, quel traitement injuste...vont payer ces bougres d'Juges Savoyards! Vont m'entendre quand j'serai sorti!

J'comprends qu'cet endroit restreint te fasse quelque chose, on est loin de tes multiples appartements, et surtout tu dois plus avoir tes malles!
Mais, le plus grave, le plus malheureux des châtiments, est que tu n'puisses plus me voir pendant 10 jours! Séparés par un simple mur de pierre, quelle tristesse n'Est-ce pas?
Certains diront qu'ce sont des vacances pour moi, moi j'pense qu'c'est un martyr, un fléau, j'commence à m'faire chier dans ma cellule, j'suis tout seul tiens...
J'crois qu'j'vais discutailler avec le garde, m'a pas l'air aimable mais bon...

Et d'ailleurs, t'as des nouvelles d'notre Gala, l'est pas dans ma cellule, et j'l'entends pas gueuler à travers les barreaux!

T'souhaitant prompt rétablissement et bon repos,

Maric-Geoffroy de Montbazon-Navailles, m'enfin Mg quoi...


Donnant quelques piécettes à son garde, que ce dernier aille rapidement remettre en main propre la lettre, lui s'allongea au sol et s'endormit.

Quelques heures plus tard? Le Lendemain? Il se réveilla et aperçut une gamelle non loin de lui, froide qui plus est, une sorte de soupe qui ne donnait pas tant envie.
Mais avec le temps Mg s'était habitué, et il se contenta de ce plat, qui, faute d'être goutu, remplissait le ventre. Qui avait-donc laisser ce plat là? Il était plutôt habitué à manger des quignons de pain durs en prison... Il espérait que cette âme charitable se manifeste.

S'ennuyant royalement, il interpella le garde.


- Hé garde! Oui toi là! T'veux pas m'faire la discussion?

La réponse? Un grommellement.
"Tu crois que j'l'emmerde?" pensa t-il, comme une question à sa conscience... Oh et puis, ce garde ne devait pas tant apprécier ses journées à ne rien faire.
A lui d'entrer dans un monologue...


-Sais-tu qui j'suis mon ami? Un Homme parmi tant, un combattant de Déos, Sicaire du Lion de Juda, j'comprends pas ma mise en prison ici... J'crains qu'encore une fois la justice temporelle s'abatte sur moi pour la simple et bonne raison qu'j'suis réformé.. n'Est-ce pas fou ça? D'ailleurs t'aurais pu faire plus attention à moi en m'entrainant là.. j'suis pas un sauvage t'sais! V'nir ici en prison, j'me s'rai pas barré en courant, j'accepte ma sentence, même si j'la comprends pas...

Mais tu sais, y'a une phrase du Liber Leonis, Livre Saint du Lion de Juda, qui résume tout à fait ma pensée "7. Et le sabre est l’âme du combattant et quand l'homme qui parle est armé d'un sabre, c'est le sabre qu'il faut entendre et non l'homme. Le droit est un sabre tranchant. C’est par la guerre que les croyants imposeront leurs idées aux incroyants. Et en vérité je vous le dis, il n’existe pas de plus grand bonheur que le martyre."


L'écoutait-il? Ou pensait-il totalement à autre chose sous ce heaume? Qu'importe... Mg voulait discuter, et peut-être même se faisait-il entendre dans cette prison, que d'autres détenus comprendront son message. Et à lui de reprendre.

- Mon supplice, être dans cette geôle, oh non non non! J'dis pas qu'c'est un supplice d'être là avec toi l'ami! M'enfin tu peux avouer qu'il y a meilleur endroit pour faire connaissance na? Pourquoi vis-tu cette vie? Pourquoi es-tu là, planté, obéissant à un p'tit roitelet dans son castel qui t'as dit d'me fout'en geôle? Sois un homme mon ami! Un homme libre!
M'enfin, si j'suis là en geôle, j'l'accepte! Et pourquoi j'l'accepte? Car nous sommes sur les traces de Christos le Prophète!


Et à sa voix de s'emporter, éloquent, haussant le ton, faisant de grand geste dans sa cellule, s'imaginant devant un peuple, une foule opprimée par le joug de la noblesse et de Rome la perfide. Lui, contant ses aventures et sa destinée...

- OOooohhh oui mon Ami! J'accepte mon martyr! Qu'importe c'que j'dois payer, j'accepte cette vie? Et pourquoi? Car je suis libre! Libre de contraintes! Personne pour m'donner d'ordres! Nous n'écoutons qu'Déos qui est là haut, ayant tracé notre destin mais nous ayant confié le libre arbitre!

Connais-tu le chapitre 15 de la Vita de Christos mon ami?


Et de là, à réciter par cœur, toujours la voix augmentant petit à petit.

- Souv'nons nous des mots de Christos lors de sa condamnation, condamner pour être un homme éclairé, tel que j'le suis aujourd'hui!

"Procurateur ! Tu peux me bannir, mais dans quelque cité que je serai, j’agirai toujours ainsi, et deviendrai un même danger pour la plénitude des empires et des républiques qui constituent le monde."

Après c'là il fut condamner à la crucifixion, la plus infâme des peines, le supplice ultime, ce qui peut être perçu comme une disgrâce pour tout Enfant du Très-Haut, mais ce à quoi il répondit.

"Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous. Rendez également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple à vos yeux de l’amour qui est dû à Dieu. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour."


L'enfermement affecta sa tête, le rendant comme fou, transcendé par la foi.

- J'accepte mon martyr! N'est-il pas d'plus beaaauuu sacrifice que c'lui fait par Déos? Sacrifier sa liberté, sa vie, pour le bien des âmes de ses confrères... n'est ce pas....


PAF! Magenoir s'écroula, se fracassant la tête contre le sol de pierre de la geôle. Et au garde de grommeler.

- Gniarff... va la fermer celui là! Ca f'era du bien à ses co-détenus...
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Non Inultus Premor
--Jacouille_la_fripouille
Les étalages défilaient à la vue du petit chenapan.
Les pains, sacs de maïs, les litrons de lait.
Non, rien de tout cela ne saurait satisfaire les gardes.
Fallait trouver autre chose!

L'illumination éclaire sans prévenir.
C'eut pu être le proverbe du jour.

A force de trainer du coté du castel, le gamin repère un manège curieux.
Un garde roupille assis sur un tonneau, dans un coin sombre.
L'autre fait les 100 pas.

Le môme se faufile sur son trajet, dans un angle mort.
Et PAN sur la tronche!
Le gourdin vient de servir!

Il trimballe rapidement le corps inanimé près de son collègue, mort saoul on dirait.
Au passage, il récupère un gros trousseau de clés et échange les habits du garde avec les siens.
Prestement rhabillé, le voila garde à la prison de Nevers.
La forteresse est à lui.
Enfin, la porte d'entrée.
Il s'enfile dans le couloir sombre, à la recherche des cellules
--Jacouille_la_fripouille
Les couloirs se ressemblent tous ici
Jacouille progresse dans la forteresse.
Il cherche une entrée vers les bas fonds.
Les cachots c'est en bas en général, pas dans les tourelles à nobliaux.

Des bruits de conversations émaillent le silence.
Il suit le son, emprunte un escalier en colimaçon, .
De la lumière.
Des gardes qui discutent, attablés.
Des portes de cellules.

On approche se dit le gamin.

Éviter le tas de gardes.
Ouvrir le corridor aux condamnés.
Longer les cellules.

Et la ...
Un homme à terre, MG

Héé compagnon, réveille toi, c'est BJ
Mais il semble inconscient.

Jacouille ouvre la cellule.
Rien à faire.
Les clefs ne sont pas les bonnes.
Il faut trouver les bonnes clefs.
Il repart, dépité.
La Blonde aussi est dans le secteur.
Trouver les clefs, trouver la Blonde, quitter les lieux.
Il cogite en marchant, s'éloignant.
Pertacus
Général , Général , un plie pour vous
-Encore cette comtesse qui me demande un rapport ? repondez lui que .... que tout va bien
-Non non , ce n'est pas elle , c'est une missive d'un membre de votre famille
-Merci


L'un de ses petits neveux était donc en ville et en prison , quelque peu dubitatif le jeune comte se mis a réfléchir . Il n’était pas du genre a rester sans rien faire quand l'un des siens se trouve en difficulté. C'est le genre de valeur qu'il voulait faire venir dans la troupe qu'il etait en train de composer et son futur ordre royal.
Le jeune Comte n'avait jamais eu de soucis avec les personnes de confessions differente , lui meme avait des amis reformé et d'autre comme son cousin sicaires du lion de Judas

Le moustachu pris donc la route de la prison


-Bonjour , Pertacus de Montbazon Navailles , Capitaine de l'armée Vivat Iby Mystax , j'aimerais converser avec l'un de vos detenus
-Mes excuses messire , mais il n'est pas possible d'entrer pour le moment
-Il en va d'une question de securité , sinon je ne serait pas ici , etes vous benet au point de me faire appeler vos superieurs ?


Un petit mensonge mis en place a la va vite pour l'occasion mais assez convaincant pour que le garde résigné se retire du chemin du Montbazon , celui ci se mis donc a avancer.
Le garde le suivit jusque la cellule de son petit neveu ou le jeune comte s'arreta et faisant discretement un clin d'oeil a Magenoir , le moustachu repris la parole


-Alors petit vaurien , va tu enfin nous devoiler tes plan avec tes amis ?
Se tournant vers le garde
-Vous pouvez nous laisser merci
Le soldat mis un peu de temps a partir ,certainement pas habitué a voir ses prisionniers avoir de la visite . Perta avait mis un maximum de conviction pour le convaincre qu'il venait torturer ou du moins faire parler le prisonnier face a lui ce qui avait finit de le convaincre qu'il ne faisait pas une erreur
Parlant plus bas pour etre sur de ne pas se faire reperer


-Bonjour , je ne sais si tu m'a reconnu , c'est Perta. J'ai bien reçu ta lettre , tu en a encore pour combien de temps ici ? je pourrais bien tenter de te faire sortir , mais cela me semble un peu compromis , ce garde est coriace
tu a fait quelles betises ?

_________________

Un petit MP pour rejoindre les moustachus
Magenoir
Un réveil...compliqué, assommé, encore sonné du coup reçu par le garde, qu'une voix familière semble le réveiller.

"C'est moi... BJ", quoi? Le Lustiger? Mais pourquoi était-il habillé en garde?
Hallucinations? Ce coup de gourdin semblait l'avoir marqué. Comment Bidgi pouvait se retrouver là, face à lui, la porte ouverte, et déguisé en garde. Impossible!
Devenait-il fou? Etait-ce un signe de Déos? Signe que son temps était venu, que la folie le gagnait et que bientôt il passerait de vie à trépas?

Respiration haletante, la gorge sèche et nouée par ce supplice de la prison, n'ayant pas encore repris ses esprits, il se frotta les yeux devant cette apparition improbable. Clignant des yeux plusieurs fois, comme pour revenir à ses esprits.
Sa vue se stabilisait peu à peu quand il se rendit compte que la porte était refermée et que plus personne n'était face à lui.
Etait-il parti? Ou alors Mg était-il réellement victime d'hallucinations. Tout ceci le perturbait.

A genoux, les mains levées vers le ciel.


- Déos! Mon Déos! Qu'est c'que tout c'là? Me mets tu à l'épreuve? Qu'dois-je interpréter dans toute ces visions? Si je dois mourir, tel l'apôtre Titus, je suis prêt à t'rejoindre Seigneur! Mon créateur! Accueille moi près de toiiiiii!!!

Et une nouvelle phase de délire, à mi-chemin entre du prosélytisme et de la folie, s'entamait.

Nouvelle apparition! Etait-ce jour de visite au Jardin des Délices? Les disparus voulaient faire un petit bonjour à Mg?
Désormais, c'était un homme en moustache qui lui faisait face. Il était d'ailleurs vêtu richement. Ce qui intrigua le sicaire.


- Aristote? C'est toi? Je reconnais tes moustaches! M'fait tu pareil honneur que d'venir à ma rencontre? Venir me chercher par la main pour monter au jardin des délices? Tel est donc mon sort? Périr en prison... mais... ma mission n'est pas terminée...Analysant la tenue de l'homme, riches tissus, épée, pourquoi Aristote se pavanerait-il de la sorte?Mais...mais... ne nous à tu pas appris, toi, Christos et Averroès, à vivre une vie paisible? A s'éloigner des artifices de la société moderne, de toute cette richesse qui n'faisait qu'pourrir et corrompre les hommes? Pourquoi es-tu comme c'la?

Alors non! Ce n'était pas possible! Aristote avec des moustaches oui, mais Aristote en riche nobliaux, ce n'était pas croyable, pas même imaginable pour tout bon dévot comme il l'était lui-même. L'homme devant lui n'était pas Aristote! Se levant, comme dans un dernier souffle, puisant dans son énergie, il avançait vers l'homme, les mains tendus vers sa gorge pour l'étrangler.

- Nooon! Tu n'es pas Aristote! Imposteur! Mécréant! Est-ce une vision du Sans-Nom! Meeeuuuuuuurrrsssss!

Quand soudain... "C'est Perta", Maric se stoppa net. La raison lui revint. L'homme qui se tenait là devant lui n'était autre que son grand oncle Pertacus, mais le temps avait passé depuis leur dernière rencontre et les visages changeaient.
Tout devint plus clair dans son esprit, jamais il n'avait alors halluciné? Tout cela n'était que tromperie de son esprit? Enfin... encore fallait-il expliquer la mystérieuse apparition de Black en tant que garde. Mystère et boule de gomme!
Gêné, il s'assit pour se reposer, et, levant les yeux vers son oncle.


- Perta, je n't'ai reconnu... cela fait si longtemps. Un instant j'ai rêvé...ou plutôt halluciné que... M'enfin bref. Mon supplice ici trouble mon esprit. Content que tu sois présent, je n'pensais pas que tu prendrai le temps d'passer. Notre dernière rencontre doit remonter à Jersey il y a d'jà quelques années. Et dire qu'aujourd'hui j't'accueille dans cette miteuse geôle. C'que j'ai fait? Rien d'rien! Les autorités savoyardes... ces bougres... une accusation inutile, j'faisais qu'ma mission sur cette terre. Prélever les biens des nobliaux pour les redistribuer au peuple... prêcher la parole de Déos... financer la lutte contre Rome qui assouvit les citoyens, pendre par les pieds tous ces nobliaux qui...Il s'arrêta. Se rappelant que beaucoup des membres de sa famille étaient de noblesse. Cela le gênait. Il ne pouvait non plus cacher son ancienne appartenance à celle-ci, et son nom, qui jamais ne le quitterai mais dont il restait très fier. Dans un coin de sa tête, une note se rangea parmi ses nombreuses pensées "Prévoir d'ouvrir les yeux à la famille". Plus calmement.- Et toi mon oncle, quel bon vent t'amène ici à Nevers? Et à v'nir ici m'voir dans cette geôle lugubre? T'as pas un plan pour nous faire sortir?
_________________
Non Inultus Premor
Huguenote


Non mais vous me prenez pour qui ?

Je ne suis pas leur bonniche

Franchement il y a personne pour faire cette besogne chez vous ?


Avance poivrotte et fait pas ta timorée
Il faut bien les nourrir non ?
Je rales moi ?


Hugue descend les escaliers en râlant toujours

Meme pas un merci... rien...
Ras le bol moi


Arrivée en bas elle vit un beau Monsieur
Avec une sacré belle moustache
Elle déposa son chaudron vers la table et fit une courbette

Puis regardant le prisonnier elle sourit

Elle pris place contre le mur attendant que le maton s'occupa des gamelles
Pertacus
Le jeune Comte fut quelque peu surpris face a son petit Neveu qui délirait face a lui le prenant pour Aristote . Etre comparé au fils du très haut lui faisait plaisir dans le fond , lui même avait toujours soutenu que la moustache était un signe de grandeur , d'appartenance aux élus du créateur
Mais en ce jour , un membre de sa famille coincé dans une geôle divaguait , les yeux rougis certainement par le manque de sommeil

Le Capitaine ne montra rien de son inquiétude et laissa a Mg le temps de reprendre ces esprit avant de continuer


Citation:
- Perta, je n't'ai reconnu... cela fait si longtemps. Un instant j'ai rêvé...ou plutôt halluciné que... M'enfin bref. Mon supplice ici trouble mon esprit. Content que tu sois présent, je n'pensais pas que tu prendrai le temps d'passer. Notre dernière rencontre doit remonter à Jersey il y a d'jà quelques années. Et dire qu'aujourd'hui j't'accueille dans cette miteuse geôle. C'que j'ai fait? Rien d'rien! Les autorités savoyardes... ces bougres... une accusation inutile, j'faisais qu'ma mission sur cette terre. Prélever les biens des nobliaux pour les redistribuer au peuple... prêcher la parole de Déos... financer la lutte contre Rome qui assouvit les citoyens, pendre par les pieds tous ces nobliaux qui..


Les phrases lui décrochèrent un sourire , la noblesse était contesté par certain adulé par d'autre , au moins magenoire n’était pas le genre a lui lécher les pieds dans l'espoir d’une terre si 'infime soit t'elle

- Au moins tu assume tes idées et te bat pour elle , nous pouvons considérer cela comme un point commun , peut être même est ce commun a toute la famille

Citation:
- Et toi mon oncle, quel bon vent t'amène ici à Nevers? Et à v'nir ici m'voir dans cette geôle lugubre? T'as pas un plan pour nous faire sortir?


-Je suis ici pour aider la couronne dans la guerre contre l'empire , mes hommes et moi avons mis notre épée au service de la couronne , je suis venu te voir suite a ta missive , j’espère bien réussir a te faire sortir de ce trou a rat
d'ailleurs , j'ai peut être une idée , je pourrait certainement faire croire qu'un officiel royal désire te voir pour te pendre mais que tu ne doit pas l'apprendre , ensuite une fois dehors nous simulerons ta fuite ou alors s'il ne s’aperçoit de rien , il te croira seulement mort , par contre , il serait préférable que tu évite la région un moment
Qu'en pense tu ?


La question était purement rhétorique , car le jeune homme n'attendit même pas la reponse pour se retourner quand une demoiselle qu'il ne connaissait pas arrivait en bas des escaliers , il la salua d'un signe de tête

-Pourriez vous surveiller se maraud pendant que je vais discuter avec les gardes , je revient sous peu

Le moustachu se plongeait dans son personnage , il devait être convaincant face aux garde, la jeune femme avait donc été un première essai , il continua donc d'un pas décider
_________________

Un petit MP pour rejoindre les moustachus
Huguenote
Hugue sourit et aquiessa d'une petite révérence quant le beau moustachu passa devant elle

Penses-tu s'occuper d'une personne comme le prisonnier ne lui deplus pas surtout s'il connaissait un homme pareil

Elle pris une gamelle la remplis a ras bord, mit une cuillé dedant et la tendit entre les barreaux au prisonnier capucher

Tenez, Messire... Manger cela vous donnera des force
Apparemment vous en aurez besoin...
Arsenyk
10 jours de méditation à s’élever dans les airs, à regarder le monde tourner, mais pas comme sa jolie robe, et les voir, elle en rit encore la diablesse de blonde.

Madgiic dans ses rêves à voir tout et n’importe qui, elle avait bien vu sa Jeje rousse, son autre noiraude qu’elle adorait tout autant, ses amis tous, une sainte cène. Elle, à côté, superstar de Déos et quand il lui murmura lève-toi et marche, ce qu’elle fit, elle se sentit voler…et les barreaux tombèrent.


Libre !!! Le ballet des fers, la chaleur des coups échangés étaient terminés, l’humiliation était là, se faire prendre par un duché déjà à genoux qui avait tapoté du marteau tentant ainsi de montrer sa justice moribonde, quelle erreur. Ruinée, abattue elle ??? Jamais !
Son cheval l’attendait, Ansel son chat aussi et elle cria


Good Morning Nevers


Et à ses compagnons chuchota

Depuis que le monde est monde, jamais un bipède n’a eu autant besoin de se faire vider le poireau ! En avant !

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_magenoir
Et à Mg de répondre.

- Les Montbazon sont bornés et loyaux, reconnaissons au moins c'là! Ton combat n'est pas l'mien, mais Déos m'a appris à considérer mon prochain avec amour, qui plus est membre d'ma famille. En c'là, je respecte tes opinions, et j'constate que tu as fait l'déplacement pour v"nir me voir et t'en remercie. Maintenant.. essayons d'sortir de là.

Ni une, ni deux, le plan s'installait et Pertacus, usant de ruse et de son bras long, discutait avec les gardes pour tenter une fuite.

A qui la garde avait été confiée? A une femme inconnue qui servait les repas. On aurait pu faire plus prestigieux pour jeter un œil sur Mg, enfin bon.


- Pssst... tu peux pas ouvrir mes barreaux toi, tes repas sont succulents... je les apprécierai bien davantage en tant qu'homme libre non?murmura t-il à celle qui semblait être une paysanne. Lui faisait les yeux doux et la complimentant, il espérait pouvoir se délivrer de ce supplice au plus vite.
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