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[RP] Mérites-tu ce destin qui t'attend?

Helena..
        L'enfant est né.


    Ces mots résonnaient dans le creux de ma tête. Vide. J'étais vidée. Je ne savais plus quoi faire, ni où aller, ni si je devais ou non accepter le retour de ma famille. Ma famille. Un bien grand mot, pour un bien grand arbre généalogique. Les avais-je légèrement abandonnés? Effectivement. Sans aucun trait de honte. J'étais lâche, depuis toujours. Je voulais me croire traître, bien que je ne le fus pas le moins du monde. J'étais sévère, cependant, quant aux punitions que recevraient ceux qui me trahissaient. La mort. L'ultime fin. Je repensais à ce voyage, très étrange qui ressemblait comme une sorte d'illusion instable. Je repensais aussi à ces paroles, ce presque début de confiance aveugle. Non, il était trop tôt pour ça. J'étais trop fragile, et trop instable. Je voulais faire souffrir une âme innocente, pas faire souffrir mes amis. Je savais qu'au bout du compte j'allais détruire ce bout de paradis. Il fallait que j'en profite avant qu'il soit trop tard, c'était plus ingénieux. Je regardais de nouveau ce poupon endormi. C'était un joli fille, qui serait extraordinaire, je n'en doutais pas. Elle avait des parents hors normes, il fallait dire. Mais c'était une bâtarde. Une bâtarde La Canéda de Lantwyck. Je ne pouvais pas m'en approcher, comme si elle allait me surprendre et m'attaquer, d'un bond. Ce n'était qu'une gosse, elle n'avait rien demandé.

    Je secouais mes bottines poussiéreuses en tapant mes pieds l'un contre l'autre. Il fallait que je me change. J'avais perdu ce gros ventre. J'en étais heureuse, je retrouvais enfin ces mouvements qui m'étaient presque impossibles. Je troquais mes braies pour une nouvelle jupe, ma chemise bleue, et mon bustier jaune. Je me lavais le visage, et nouais mes cheveux en chignon. Puis, je m'armais. Je devais reprendre l'entraînement, je ne voulais pas perdre de trop dans cette matière. Sauf qu'il fallait aussi surveiller l'enfant. Je ne pouvais pas aller chasser, elle aurait pu se mettre à pleurer sans aucune raison, au risque de faire fuir le gibier. Je plaçais mon épée sur ma hanche droite, solidement attachée. Je glissais une lame entre mes deux omoplates, tenue par des lanières en cuir. J'en disposais une autre à mon poignet droit, comme me l'avait appris Natacha. Je terminais par en glisser une dans ma botte droite, puis deux piques dans mon chignon. J'aimais ce sentiment de sécurité. J'attrapais le landau de fortune qu'Audric avait construit et je sortais de la chambre d'auberge miteuse. En bas, le soleil rayonnait. Je sortais, et d'un pas pressé je me dirigeais vers l'autre bout de la ville, vers la rivière. J'avais besoin de penser.

    Je m'asseyais dans l'herbe fraîche. J'enlevais mes bottines, pour les rincer dans l'eau froide. Elles étaient sales. Tous mes habits étaient sales. Je m'allongeais, laissant les deux chats ronfler aux soleil, protégeant le nourrisson de l'astre lumineux. Je voulais l'appeler Lune. Je fermais les yeux, pensant à ce groupe de fortune que nous avions constitué. Bien qu'au final, j'étais avec mon ami, je ne me sentais pas à ma place. Il faut dire qu'ils constituaient un groupe avant moi. Je n'étais que de passage. On m'appelait déjà à Limoges, d'ailleurs. Je me demandais où ma relation avec l'Ours allait déboucher. Je n'avais aucune idée de ce que je faisais. Mais j'avais juste envie d'un peu de tendresse, d'une part, et d'autre part, de cette même folie qui l'animait. Je ne savais pas quoi penser. Matt me manquait, mais je ne semblais pas lui manquer plus que ça. Je ne ressentais plus ces sentiments étranges. Plus d'amour, plus de tristesse. J'étais cependant très attachée à Matt. Comme je l'avais toujours été. Arry, quant à lui, ne m'inspirait que honte, trahison, déception, et colère. Je n'avais qu'une seule envie, c'était de le tuer, d'un coup net. J'aurais du tuer Vector avant qu'on s'en charge pour moi. J'aurais du tuer Arry avant qu'il décide d'entrer dans la vie de ma fille. Je pensais à Alwin, aussi. Il était si jeune, et si bien. Il avait peur, ça se voyait. Je ne savais plus que penser, ni où me mettre.

            Mais déjà, je devais trouver une solution pour Lune.

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Pattricia
Un échange de missives avec sa fille et la honte l'avait saisie. Elle n'avait surement pas su trouver les mots, ou encore être disponible comme une sœur doit l'être. N'avait-elle plus de cœur ? Étaient-ce tous ces deuils à répétition et ensuite l'ignominieuse tentative d'assassinat d'une enchignonée qui avait couté la vie à ses proches plutôt que de réfléchir avant d'entrainer tant de morts dans son sillage ? Les fièvres qui la reprenaient de temps à autre et qu'elle masquaient sous la prise de narcotiques ? Peut-être tout à la fois allez savoir... Elle avait tant pris l'habitude de se retrouvée bien seule dans le désespoir que désormais elle omettait de dire les choses, persuadée que de toute manière personne ne serait intéressé, du moins pas plus d'une minute.

Alors isolée dans sa douleur égoïste, elle avait oublié son premier élan, voire même son premier devoir, la fraternité... Helena avait besoin d'elle et avait failli. Comme si les filles La Canéda devaient forcément finir par accoucher sur un bord de route, -ou tout comme- quasi en fuite pour oublier un salopard. Ali elle avait préféré mourir avant d'en arriver là. Elle-même aurait fait de même si elle n'avait découvert son état à l'époque. Alors ce soir là, la vindicative est en mode auto flagellation, accompagné du mode "je pleurniche sur mon triste sort".

Sa sœur avait profité de son départ précipité sur Paris où elle avait fini sur l'ile aux vaches pour se carapater du Limousin où elles s'ennuyaient à mourir disons le tout direct. Helena souffrait de la présence de son ex qui à priori était un coureur de jupons -rien à faire elles ont ça dans les gènes cette préférence pour le coureur-, et Patt de la non présence de son époux, de ses fils, de cette levée de ban qui la gonflait grave et de son nouveau chez elle qu'elle n'avait pas revu depuis 8 mois, le Languedoc.

Devant son écritoire, la main en suspend tenant une plume bien taillée, la vindicative ne sait par où commencer. Après un mordillage de lèvre qui finit par amener une goutte de sang, une langue qui passe et lèche le précieux au gout de métal, le crissement de l'extrémité taillée en pointe sur le vélin devient pour quelques minutes le seul son audible, parfois accompagné du crépitement des flammes dans la cheminée ou du grésillement de la mèche allumée de la chandelle qui éclaire les lignes d'encre brune.



Citation:
Limousin,
Le 25 avril 1463


Héléna,


J'ai vraiment le sentiment d'avoir failli comme sœur. Avec le recul, j'ai l'impression d'avoir manqué de chaleur et d'écoute. J'espère que tu sauras me pardonner un jour. J'ai su par Lucie que tu avais pris la route sans en parler à quiconque, que tu avais accouché, j'espère juste que le bébé et toi allez bien.

Je ne reviendrai pas sur le fait que cet enfant t'insupporte, je ne peux qu'espérer que cela changera, il y a déjà tant de malheurs dans le monde, -ainsi que dans notre famille- ce petit être mérite d'être chéri et toi tu mérites de ressentir cet amour viscéral et sauvage qui t'uniras à lui si tu vous en laisses l'opportunité.

Tout ce que je te demande, si vraiment c'est au-dessus de tes forces et que tu ne veux pas que son géniteur s'en occupe, c'est de bien choisir la personne qui élèvera cet enfant, qui a été celui de l'amour, quoi que tu ressentes désormais, tu ne peux le nier. Mais pour le moment dis-moi juste comment tu vas ? Je serai avec toi quel que soit ton choix, je te le dois bien.

Si tu veux me joindre, écris-moi à La Force en Périgord, je vais y séjourner quelques jours en attendant le retour de Mari, mon amie de toujours qui va venir s'installer près de nous en Languedoc.
Mais si tu veux que je te rejoigne, surtout n'hésite pas à me le dire, nous viendrons et Mari attendra.

Je pense à toi très fort et, même si ça n'a pas toujours été le cas, je suis là désormais.

Je t'embrasse,

Patt




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RP fofo2 en cours avant le décès de la reine donc pas de deuil.
Helena..
          "Ma soeur, ma soeur, tu es la personne la plus lâche que je connaisse"


    Certes. Je ne niais d'aucune façon ma véritable nature. Je ne prévenais pas quand mon esprit trop vif décidait qu'il n'y avait plus rien à faire par ici. Je ne prenais pas garde à mon entourage et aux éventuelles blessures que je pouvais causer. Je n'étais qu'une cause, après tout, une conséquence, un dégât imprévu. Les jours s'égrainaient et le ciel s'assombrissait de jour en jour, comme mon esprit si volatile. Les grands yeux noirs de ma fille avaient eu pour effet de me calmer, durant un temps, et puis les ténèbres sont revenus, vite. Il faut que je partes. Je ne puis rester dans cet environnement propice au vagabondage de mon âme. Je ne peux pas me permettre de me relâcher ne serait-ce qu'un instant, de souffler, de respirer. Se concentrer sur l'espoir de ne plus ressentir de sentiments agréables était ma mission première. La lettre de ma soeur aînée n'arrangeait rien. Rien du tout. Je l'avais lue, et déjà une larme perlait au coin de ma paupière inférieure. Je ne pouvais pas me permettre de flancher sous l'émotion, ou d'imaginer un seul instant que j'avais besoin de cette aide recommandée. Je refusais de voir à quel point je n'allais pas bien. J'avais maigri, de beaucoup. J'avais non seulement perdu le gros ventre témoignant de ma grossesse, mais j'avais aussi très rapidement perdu le reste de graisse. Je m'étais entraînée aux armes avec l'Ours, et en plus d'avoir hérité des courbatures rappelant l'effort fourni, j'avais aussi désormais une entaille superficielle dans l'avant-bras. Les armes me permettaient de penser à autre chose, de me sentir vivante.

    Je me souvenais de ce que m'avait conseillé ma soeur aînée.
    Avec le recul nécessaire je me rendis compte que je n'avais pas strictement fait ce qui était recommandé par les normes de la société. J'avais fuit, tout bonnement, je m'étais éloignée en galopant le plus vite possible. Je m'étais trouvé un nouveau groupe accueillant et j'essayais sans grand succès de m'y fondre. Je voulais avoir une place, quelque part, dans ce monde. Plus le temps passait, plus il m'était impossible de devenir cette personne que je voulais être. Allais-je abandonner mon enfant, alors qu'elle était devenue supportable? Je ne supportais pas de la nourrir, je ne supportais pas ces liens maternels qui étaient censés se former, je ne voulais pas être mère. Je n'avais pas de relation honnête avec ma soeur, ma propre soeur, le peu de sang qu'il me restait, je voulais de toutes mes forces lui en parler, au risque de la choquer. Mais à quoi bon continuer à vivre cette vie si ma propre famille était incapable de voir celle que j'étais réellement? Devais-je le lui dire? J'étais plus que perdue. Déboussolée. La plume commença à gratter le parchemin.


    Citation:
    La Bourgogne.
    Le 26 avril de l'an de Grâce 1463.

    Pattricia,

    Ne t'en fais pas pour moi. L'accouchement s'est bien déroulé et je suis en bonne santé. De plus, je suis bien entourée, d'amis, certes peu recommandable à ton image, mais que j'adore par dessus tout. Je ne pouvais plus rester à Limoges. Les dernières disputes ont été très violentes. Je lui avais demandé de ne plus voir sa maîtresse pour que je puisse rester dans la ville avec un minimum de stature, mais il n'en a rien fait. Je lui ai donné des nouvelles de notre fille, idiotement. Ce serait un bon père. Mais je ne laisserais pas mon enfant avec un homme que je hais.

    Je garde l'enfant, pour le moment. Il me faudrait seulement une nourrice, pour le moment. Je n 'arrive pas à m'en occuper moi-même sans en être écœurée. Je ne pense pas que la solution soit qu'elle reste avec moi. Je suis bien trop nocive, dangereuse et instable pour lui assurer un avenir agréable.

    Tu ignores beaucoup de choses à mon sujet. Beaucoup trop. Al' en savait la plupart. J'ai l'esprit bien trop noir pour être un jour sauvée, et grand bien m'en fasse, tant que les gens ont peur de moi, je suis heureuse. Je ne suis pas sûre de pouvoir tout te dire, tu sais. Mais d'un façon très globale, j'ai été maltraitée, torturée mentalement et physiquement, réduite à un quasi-esclavage, enlevée, empoisonnée. D'une autre façon, tout aussi globale, ça m'a rendue cinglée, dépassée, et quelques fois je m'octroie le plaisir de faire saigner quelques gens que je ne juge pas dignes de vivre. Qui suis-je pour juger? Personne. Mais qui étaient-ils pour me faire du mal? Je ne trouverais plus l'amour, plus l'amitié. Je suis peut-être condamnée à vivre maudite, mais peu importe. Je compte bien leur rendre la pareille.

    Fais comme tu le sens, vois tes amis si ça te fait du bien, pense à toi en premier. L'égoïsme est la seule chose qui prône dans ce monde de sauvages.

    Léna.

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Pattricia
Sarlat... cette ville qui avait été tout pour elle lui semblait une étrangère, creuse, triste, sans remous. Elle avait donc rejoint définitivement La Force.
Même les siens n'étaient plus que des fantômes, pourquoi se raccrochait-elle encore à tout ça ? Qui avait encore besoin d'elle ? L'ours ? Oui peut-être et pourtant... elle était sûre que n'importe qui saurait lui faire oublier ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, pourquoi croire que l'on pouvait être unique pour quelqu'un ? "C'est tellement absurde !"

La silhouette est blottie dans un grand fauteuil couleur framboise écrasée volé aux Poneys quand ils étaient en campagne, "la belle époque"... Les jades sont fixés sans les voir sur les flammes qui dansent dans l'âtre. Leur propriétaire est perdue dans ses souvenirs, les embellissant sans doute sous l'effet de l'opium qu'elle consomme désormais avec de moins en moins de modération. Un léger sourire sans joie n'éclaire pas vraiment son visage pâle quand ses pensées la conduisent à un autre âtre, dans d'autres fauteuils alors qu'elle croyait encore au prince charmant dans l'innocence de ses quinze ans.

D'un geste brusque de sa main d'albâtre elle chasse cette pensée inopportune. Fâchée d'un coup de s'être laissée allée trop loin dans le passé. Sur ses genoux git un parchemin couvert d'une écriture nerveuse et irrégulière. Mais le menton refuse de s'abaisser à nouveau vers le vélin. Un léger tremblement de la lèvre inférieur trahit le tumulte qui reprend à nouveau ses droits dans ce cerveau endommagé suite à trop de douleurs. "A quoi bon ???"

Les doigts se crispent sur le parchemin et le lèvent à la hauteur de son regard. Ce dernier se trouble, humide, la vindicative renifle et se dresse d'un coup, arpentant de long en large son bureau. Patt laisse fuser un jappement d'impuissance pour terminer par ouvrir la fenêtre et hurler à la nuit comme la môme au loup le faisait dans le temps au sein de la meute. Dehors, la tempête fait écho à celle qui la secoue en son fort intérieur, couvrant ainsi le son de son désespoir.
Maudissant tour à tour Ari (le Très haut hein pas l'autre), Arri (là c'est bien l'autre), les hommes en général et pour finir Armand, son père, elle tend son visage aux bourrasques, ne se rendant même pas compte que sa chemise est trempée


Amnésie pourquoi ne reviens-tu pas !!!!

Ses épaules s'affaissent un temps, le cou ploie sous un poids peut-être trop lourd à porter, elle semble manquer d'air et arrache presque sa chemise sous le coup de l'étouffement. Le regard perdu dans la nuit qui entoure le domaine, elle halete doucement, se morigénant, s'obligeant à se calmer, à chercher cette paix intérieure que son jeune frère lui avait appris à chercher quand ils étaient encore si proches, dans le "dojo" de Sarlat. "Quand tu étais encore Alrahir nous étions fusionnels... Pourquoi es-tu devenu Estheban le sombre ?"

Cette noirceur venait-elle de leur père ? Était-elle la seule avec Alicina à y avoir échappé de toute la fratrie ? "Sans doute les triplés m'ont-ils sauvé l'esprit encore plus que la vie". Il lui restait encore un frère qu'elle n'avait pas retrouvé, peut-être redorerait-il le blason des La Canéda... "En fait de nous tous seule Ali était la perfection, nous nous sommes les boulets. Heureusement que notre mère n'a pas su ce que nous allions devenir !" La rousse fait craquer ses cervicales, se redresse, les jades deviennent durs -plus sereins ?-, elle referme la fenêtre, finit de retirer sa chemise et enfile une tunique bien chaude.

Lorsqu'elle arrive devant son bureau, elle y pose le parchemin, le défroisse et s'assied. La plume est vite saisie, presque fébrilement, et la danse sur le vélin commence.


Citation:

Domaine de La Force
Le 3 mai 1463


Héléna,

Te dire que ta missive a glissé sur mon esprit serait mentir. Te dire que si je t'avais eu sous la main je n'aurais pas tenté de te fiche une raclée histoire de te remettre les idées en place serait de l'affabulation. Évidemment que j'aurais essayé, pas sûr que j'aurais eu le dessus mais bon je ferais n'importe quoi pour que la lumière brille à nouveau en toi comme avant, avant ton adolescence, ta vie de femme, avant quoi ! Nous n'avons pas grandi ensemble, même si nous avons vécu presque les mêmes horreurs, moi on ne m'a pas laissé le temps d'être une esclave, je fus laissée pour morte. Aurait-ce été mieux si j'étais morte ce jours là ? Sans doute...

Mais si toi tu as eu Ali, moi j'ai eu un charbonnier et un louveteau sorti de je ne sais où. Sans doute aurais-je mal tourné sans cette bestiole et les soins que le vieil homme m'a prodigués patiemment pendant des mois pour m'aider à guérir physiquement à défaut du reste. Tu vois toi non plus tu ne sais pas grand chose de moi, cette apparence de richesse, noblesse et bienséance que j'ai aujourd'hui n'est pas ce que je suis et encore moins ce que j'ai été.

Je vais être dure, mai je t'aime telle que tu es n'en doute jamais.
Ton passé n'est pas une excuse à ce que tu es aujourd'hui. C'est à toi de faire ce qu'il faut pour améliorer ton sort et celui de ta fille. C'est difficile ? Cela parait impossible ? Tu es au-delà de ça ? Balivernes ma petite !
Faut s'arracher les tripes et faire au mieux, il y a toujours un point précis sur lequel tu peux te positionner et faire au mieux. Tu aimes châtier, punir, torturer, voler, occire ? D'accord... Je ne peux comprendre certes, je ne vais pas te dire le contraire, mais ton instinct de survie pourrait être mis à meilleur profit que la noirceur.

C'est ton univers ? A oui vraiment ? Alors pourquoi es-tu si mal ? Pourquoi ta missive transpire la douleur et la solitude ? Tu crois que je veux te sauver ? Tu penses vraiment que je suis naïve à ce point ? Seul toi peut trouver l'issue, personne d'autre.

Si ta fille t'insupporte alors confie-la moi, au moins elle sera au sein de la famille et surtout elle n'entendra pas dire du mal de sa mère, elle apprendra à aimer ce qui n'est pas sombre en toi, et elle grandira en paix avec elle-même. Cette enfant doit avoir le meilleur, même si cela doit être malgré toi. Tu n'es pas d'accord ?

Je suis chef de famille, du moins pour le côté La Canéda, je suis une matriarche de 30 ans depuis le 23 du mois dernier, j'aime les miens même si parfois je dois les châtier et si tu crois que je vais en rester là avec toi tu te fourres le doigt dans l'œil.

Au cas où cela t'intéresserait, Plume a été agressée sur la route du Languedoc, elle se remet doucement et Lucie s'est pris un coup de poignard dans le ventre à Limoges, elle est en convalescence. Bref la routine familiale quoi...

Tu es ma sœur et que tu le veuilles ou non je te chéris point !


Patt



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