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[RP] Au bal masqué

Pattricia
La phrase est jolie, mais les yeux oursonesques ne brillent pas assez aux yeux de la vindicative. Les voilà donc partis tous les deux en direction de la plage bras dessus bras dessous. Néanmoins quelque chose lui échappe et elle veut en avoir le cœur net.

Dis-moi cher époux pourquoi es-tu tant vêtu et surtout de manière si sombre. On croirait une tenue de l'époque où tu étais sans foi ni loi et que tu appartenais au Masque ?

Il y avait beau avoir de l'air avec l'océan, cette tenue était faite de lourds tissus, l'ours allait finir trempé comme dans une étuve.


Farpaite et puis c'est tout !!!
Argawaen
La question fatidique était posée, et le vieil homme allait lui répondre avec honnêteté.
Poursuivant sa marche il se décidait enfin à prendre la parole.


Cette tenue était ma tenue de " bal " à l'époque du Masque en effet. Je la trouve mystérieuse, imposante et surtout attirante... Son secret, est qu'elle est indiscrète, et mon but principal était de me faire reconnaître de loin. On savait ainsi qu'une personne allait trépasser dans la soirée..

Marquant une pause il reprit.

Ce soir je compte bien évincer les autres danseurs afin que toi, la plus belle, soit l'unique attention... Je suis ton époux, et j'en suis fier, et j'ai envie de te le montrer... Cette tenue peut te sembler étrange, mais il n'y a que dans celle-ci où je me sens à l'aise pour une danse...

Argawaen espérait avoir été convainquant, il avait prit un risque en enfilant cette tenue.
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Veandetta.
Et là, je regarde mon pote, sonné. Quoi ? Qu'est ce qu'il vient de dire ? Lexi, morte ?! Comment c'est possible?! C'est pas possible d'ailleurs, oui. Impossible! Mais à ce qu'il paraît, impossible n'est pas français, espèce de Russe raté. Et comment douter de la véracité des faits, alors que mon meilleur ami, les deux doigts de ma main, se retrouve à genoux devant moi, totalement anéanti par ça. Rien qu'à le regarder, j'ai le ventre qui se tord et envie de gerber. Alors c'est ça, être père...? Merde. J'avais sacrément loupé le coche avec Aleksandrina ! Moi, j'avais du mal à m'inquiéter pour la mini Romanov, étant donné que je n'avais jamais voulu d'elle à mes côtés. Mais Niallan, lui, même s'il n'avait pas voulu Lexi, s'était retrouvé transformé par la fibre paternelle en un rien de temps. Oh c'est sur que comparé à certains, il n'est pas parfait. Mais vous ne vous feriez pas chier vous avec un père parfait ?

- Écoute...

Ecouter quoi en plus... Moi même j'avais du mal à encaisser la nouvelle, alors que cette gosse là, c'est pas la mienne. Je sentais bien mes jambes commençaient à jouer des castagnettes, ma voix se briser et mon ventre se retourner. Une sensation désagréable.
Le bruit des festivités me vient aux oreilles. C'est qu'en plus il y a ce foutu bal! Elles étaient gentilles les jumelles, mais elles auraient quand même pu prévoir une issue de secours pour deux dépravés apprenant une sale nouvelle, non?! Là, maintenant, j'avais plus du tout envie de ce foutu bal. Je voulais rester avec mon pote, lui broyer la main pour lui faire comprendre que je suis là, et qu'il peut toujours rêver pour espérer se débarrasser de moi. Alors... J'agis. En mec viril tout ça... Et je tombe à genoux à ses côtés. Oh! Viril on a dit ! Hmm, trop taaaard !


- Hors de question que tu partes tout seul. Pas avec...ça. T'es mon meilleur pote et faut pas se leurrer, t'es une des personnes qui comptent le plus pour moi.
Déclaration d'amour, Vec ? Tu crois que c'est le moment ?!!
- Et Lexi, c'était ma filleule... Enfin, un peu... Je te laisserai pas. N'y compte même pas.
Aussi solidairement que possible, ma main vient se poser sur son épaule.
- Alors ce qu'on va faire, puisqu'on peut pas se tirer maintenant, c'est qu'on va retourner à ce bal, et tenter de faire au mieux face à tout le monde. On va se démonter la tête, et tenter de faire boire les filles pour qu'elles ne nous voient pas filer. Cette maison est bien assez grande pour les paumer et se tirer...

Et voilà le plan de merde qui devrait nous ouvrir la porte d'issue de secours face à nos rousses.
Nos rousses... MA rousse. Je viens à peine de la retrouver, on vient à peine de se comprendre et de passer des moments magiques - moments dont je n'aurais pas soupçonné l'existence si je ne les avais pas vécus - et j'étais déjà prêt à la laisser en plan. Elle m'en voudrait, me traquerait sûrement pour me faire payer mon affront, mais je l'aime. Mais malgré cet amour, elle ne pouvait pas rivaliser. Pas face à Niallan. Pas face à la perte de Lexi. Aucune réflexion que déjà je me redresse, et que je saisis mon pote par le bras pour qu'il en fasse de même. Putain, c'est qu'il est pas léger en fait! Niallan, mon pote, c'est régime après ! On va arrêter de bouffer et on va passer à la nourriture liquide et vaporeuse. Ça fait pisser plus et ça donne les idées confuses. Exactement ce qui nous faut !
De nouveau, la musique me revient. J'aime pas cette musique. Elle est entêtante. Mais pour ce soir, on dira que j'aime. Je suis un pirate qui peut aimer ça. Les pirates n'ont peur de rien en plus, même pas se casser les oreilles.


- Viens aller...
Tout en parlant, j'attrape deux verres qui nous passent sous le nez et en tend un à mon pote détruit.
- Et bois. Cette maison regorge de quoi nous retourner. Autant en profiter. Et puis, j'ai à te présenter...

Et mon fort intérieur me hurlait que je n'allais pas le présenter à n'importe qui. Car il n'était pas n'importe qui et seule une femme aux courbes parfaites et au caractère fier pourrait lui offrir ce qu'il semblait avoir perdu.
Je l'entraîne, plus loin. Je l'amène et me place juste derrière cette brune aux effluves d'ivresse et de douceur, de jeu et de tentation. Relâchant le blond, je pose sans me soucier des convenances - je suis chez moi après tout - ma main sur la hanche féminine russe.


- Niallan, permets moi de te présenter un membre de ma famille...
Pattricia
Elle s'est arrêtée et le regarde, menton levé, affichant une moue réprobatrice, elle attend néanmoins qu'il termine avant de répondre. Sa voix est basse, ne voulant pas que le reste de la tribu entende ses paroles.

Tu sais ce que je pense de cette organisation et tu crois que j'ai envie de m'afficher avec ce que ta tenue représente ? Tu as de la chance que nous soyons déjà en retard, mais tu peux être certain que cette conversation n'est pas terminée.

Reprenant son bras malgré ce qu'elle vient d'affirmer, Patt se remet en route mais déjà la plage est en vue. Sans doute à-t-elle encore beaucoup à apprendre, notamment sur les différents membres de sa famille, mais les vieilles rancunes sont tenaces dans cette caboche cuivrée. Quand ils arrivent en surplomb du lieu des festivités, elle ne peut s'empêcher d'admirer le mal que les jumelles s'étaient donné. Pendant que les jades glissent d'une table éclairée aux chandelles à un groupe de troubadours, en passant par un buffet couvert de victuailles, l'odeur iodée de l'océan vient chatouiller ses narines. Et le miracle à lieu, oubliant pour le temps d'une soirée qu'elle a un ours à enguirlander, le museau frémissant, la vindicative pose une sandale, puis l'autre sur le sable de la plage et tel un papillon attiré par une flamme, elle entraine son époux en direction des convives déjà présents.

'tain ! À tous les coups nous sommes les derniers pfff !


Farpaite et puis c'est tout !!!
Argawaen
La réaction de la rousse était prévisible, et il préféra ne pas en tenir rigueur. Il se doutait bien qu'il en entendrait parler, mais à défaut de faire comme la rousse voulait, il avait envie de faire comme bon lui semblait.
Le vétéran suivait donc son épouse et se laissa entrainer jusqu'aux convives.
Les tables étaient magnifiquement préparées, les troubadours jouaient un rythme fort entraînant, il sentait déjà les regards sur lui et un léger sourire se dessinait sur son visage. L'homme en noir entrait dans la place ! Enfin sur le sable...


Mais non ma douce, ne soit pas si pessimiste.
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Cyriellle
Mais qui était les jumelles, allons expliquer ça à Donnae quand elle-même ne savait pas vraiment qui était qui. Une flamboyante qui irradiait d’un bleu sombre plus profond que l’océan lui-même et une seconde au couleur de diane, seul l’arc manquait mais aurait entaché la finesse qu’elle devinait du tissu vert qui recouvert le corps gracile.

L’une d’elle c’est la fiancé de mon frère était-ce bien cela ? Pas sûr, elle avait arrêté de suivre à la mort de son frère, enfin il me semble. Tu verras elle est amusante.

Et l’autre c’est euh on se remémore la dernière soirée en date, y’avait une rousse qui passait du rire aux larmes sans omettre des pics de colère et baiser enflammés avec l’autre blond. Je ne l’a connais pas, elle buvait beaucoup quand je l’ai rencontré.
Ça doit être celle avec un verre à la main.


En parlant de verre elle croisa le chemin de celui qui deviendrait son meilleur ami pour la soirée, l’homme avec les verres ! Deux coupes réquisitionnées, l’une déjà à ses lèvres et l’autre qu’elle tendit en direction de sa brune amie. Pas de juge en vue, une Donnae pour elle seule, elle ne comptait pas la laisser partir sobre. C’était fort d’ailleurs ce truc-là. Puis un troisième pour la rousse approchante qui vint les saluer.

Tu es sublime. Le bleu te va à ravir.

Helena ? Alicina ? Une inconnue ? Au regard derrière ce loup elle parvenait à reconnaitre un regard mais aucune idée sur l’identité, trop de rousseur. Ça l’intriguait... A trop chercher elle fut surprise par cette main qui se permet de toucher sa hanche et paf le verre fini sur la robe bleue. Vous pouvez pas faire attention !
Volte-face des boucles brunes vers l’impudent prête à fusiller, arg un blond, pauvre type il a pas de change dans la vie, c’est triste. Arrêt net sur la tête défaite qu’elle reconnait comme appartenant à son frère. Hiiii mais nan c’est trop rapide là. Qu’est-ce qu’il fiche la. Bon disons qu’on est chez lui et alors ? Il va vouloir des explications et elle est trop sobre pour les donner. Avec un peu de chance il l’a confond avec une autre. Lueur d’espoir qui irradie les pupilles du coquelicot. Ouais, nan damnation voila qu’il l’a présente au second blond.
Option une lui sauter au cou, pas assez bu encore on a dit. Option deux le gifler pour lena, bah c'est ça faute la robe fichue aux effluves alcoolisées. Option trois gaffons.


Nous nous sommes déjà croisé quand tu étais mort. Sourire façon colgate en avant.
Je te présente Donnae, une amie.
Pattricia
Elle s'arrête net quand elle se rend compte que les gens arrivent sur la plage par une terrasse finissant par un ponton, terrasse appartenant à une demeure simple mais de bonne facture.

Aheum... J'crois qu'on est arrivé par l'arrière... Si un garde semble venir nous chercher noises, on l'escamote en silence et pas de sang hein, on saurait que c'est nous !

Prenant l'air dégagé de la rousse partout chez elle -en fait la vindicative dans un jour normal-, Patt continue d'avancer les jades repérant direct ses deux frangines.

T'es plus verdure ou océan ce soir mon époux car va falloir choisir une des deux rousses pour commencer les salutations d'usage... ?

Puisque la bleue semble entourée de monde, la rousse prend, sans attendre la réponse oursonesque, la direction d'Alicina.

Bonsoir jolie fleur de sous-bois, l'aurore te salue et est franchement très heureuse de te retrouver...

Trois rousses, trois sœurs dissemblables de caractère mais unies en un trait, le goût pour la vengeance... Les trois réunies à un bal, le meilleur comme le pire était à craindre.


Farpaite et puis c'est tout !!!
Alicina

    Je l'avais vu arriver de loin, aux cotés d'un homme que je supposais être son époux. Ma grande sœur - la nôtre - était absolument magnifique. Je la détaillai, admirative. Son mari n'était pas mal non plus, quoi qu'un peu trop sombre pour mon goût des couleurs gaies. Ils s'approchèrent de moi, et mon regard se porta brièvement sur Niallan et Vector, éloignés de moi. J'aurais voulu présenter mon aînée à l'homme que j'aimais, mais je sentais que ce n'était pas le moment. Surtout lorsque je vis le Russe emmener son ami vers une autre jeune fille que je ne connaissais pas.
    Tâchant de chasser la jalousie qui m'enserrait le cœur, je souris à Patt' alors qu'elle se tenait devant moi.

    – Oh, Patt' ! m'exclamai-je gaiment.

    Cédant à mon impulsivité naturelle, j'écartai les bras en grands pour la serrer contre moi, au risque de froisser légèrement nos robes. La prenant par les épaules, je lui adressai un immense sourire heureux.
    J'étais sincèrement ravie de la revoir enfin. Je me souvenais parfaitement de l'accueil enthousiaste que j'avais reçu à Sarlat. Je n'étais pas prête d'oublier les joyeuses soirées que nous y avions passés.
    Je levai le nez vers l'homme à ses côtés. Il n'avait pas l'air très commode, mais c'était sans doute dû à son costume noir.

    – Alicina, enchantée ! Mais... on m'appelle Al'. Alors ne vous gênez pas !

    J'avais eu bien souvent l'envie d'aller m'établir auprès d'eux. Les La Canéda, ma famille. Mais chaque fois, l'aventure semblait m'appeler, malgré moi. Un jour prochain pourtant, j'avais envie d'y aller. Même si ce n'était que quelques jours. Je voulais revivre tout cela, ces soirées arrosées ou chacun riait. Lorsque j'étais éloignée des soucis. Lorsque j'avais mes rêves pour compagnons. Etais-je en train de regretter ma solitude passée ? Mon regard dériva brièvement vers Niallan. Non. Mais j'aurais voulu vivre cela avec lui, désormais.

    – Alors ? Que devient la famille maintenant ?
Argawaen
N'ayant l'occasion de répondre le vieil homme se demandait bien pourquoi son épouse gaspillait de la salive à lui demander son avis parfois. Le vieil homme se laissa donc entraîner et salua convenablement la soeur de la rousse.

Argawaen Dehuit de Malemort, l'époux de votre soeur ici présente.

Regardant aux alentours le vétéran laissait le soin à la rousse de répondre à l'autre rousse concernant sa question sur la famille. Elle était bien plus à même de lui fournir tous les renseignements nécessaires. Lui étant absorbé par sa bibliothèque et l'entrainement des garçons.
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Donnae_de_marsac.
Habitudes quand tu nous tiens, ses yeux allaient de personne en personne et elle avait beau observer, elle ne reconnaissait personne. Bien sa veine ! Que lui répondait sa petite fleur ? Bien l'une d'elle était la petite amie d'un de ses frères mais lequel ? Après tout quelle importance elle ne les connaissait pas, juste de nom car Cycy lui en parlait parfois. Mais Donnae les mélangeait, c'était lequel alors Vector ou Hector ? Quant à l'autre jeune femme fort charmante également, c'était celle qui buvait beaucoup, elle avait envie de rire, quelle présentation ! La pauvre ! Et puis n'avaient-elles pas beaucoup bu une fois toutes les deux ? Une soirée remplie de trous, impossible de se rappeler du milieu de la soirée, enfin de la nuit oui ! Juste du début de soirée et du réveil. Mauvais le réveil, très mauvais ! Rien que d'y penser, elle en avait la chair de poule. Oh elle ne l'avait jamais raconté au juge-Prévôt !

Une coupe qui arrive à hauteur de son nez , il valait mieux se méfier du contenu, Donnae était assez, enfin ça coulait direct dans son sang à la Carcenac. Un peu comme un sérum de vérité vraie ! Elle remercie Cycy … Merci petite fleur ! Un nez qui se tend au dessus du liquide, oh la c'était fort cette chose là ! Une petite gorgée rien que pour goûter, et une deuxième. C'est bon dis donc ! Trop bon méfiance !. Un petit clin d'oeil entre elles. Toujours attentive de nouveau la Millavoise scrutait les personnes présentes à la recherche d'un certain blond ! Oui tous les goûts sont dans la nature ! Pourtant elle avait toujours dit qu'elle préférait les bruns, comme quoi rien n'était écrit. Aux paroles de Cycy, elle était en accord. Son amie était sublime et le bleu était une couleur qui lui seyait à merveille. L'ensemble des invités étaient revêtus de costumes très chics. Ils buvaient tous et picoraient quelques petites choses qui de loin semblaient délicieuses.

Elle avait toujours faim ces derniers temps, le grand air Normand sans doute. Elle allait tendre la main vers une sorte de choux fort appétissant quand sa Cycy se fâche. Vous pouvez pas faire attention ! Elle se tourne vers son amie en avalant une autre gorgée et se trouve face à deux hommes. Le liquide commençait à lui donner quelques signes précurseurs de béatitude, oui il lui en fallait peu. Voilà qu'elle la présentait à un revenant ! Cependant l'homme semblait en parfaite santé. Mais qui était-il d'abord ? Un membre de sa famille apparemment, bon allez _ Bonsoir ! Hum oui je suis Donnae ravie ! Elle boit encore une petite gorgée en observant son amie et l'inconnu en cherchant le lien de parenté.

Floris_la_caneda.
    Décalecatan, Décalecatan ... Ohé, Ohé
    Décalecatan, Décalecatan ... Ohé, Ohé
    Décalecatan, Décalecatan ... Ohé, Ohé
    Décalecatan, Décalecatan ...Ohé, Ohé*


    Pfffff, quelle était donc cette mélodie qui bourdonnait dans mes oreilles ?
    Ca commençait bien.
    C'est pas que je suis d'humeur à faire la fête mais bon.
    Y'a des limites hein !


    Qui dit bal masqué, dit alcool, excès en tous genre, voire même orgie au clair de lune infernal !
    Puis ce n'est pas comme si je ne connaissais pas les excès en tous genre de la famille.
    C'est que Papi était lui même assez doué pour aller voir à gauche à droite faire la cour aux jeunes demoiselles ...


    Et me voila prêt à plonger sans filet en cette "fête" lunaire.
    Ben oui, je devais accompagner ma mère et mon père ...
    Ah pour ça, m'étonne pas qu'ils s'y amusent tous les deux !


    Alors que ces vilaines pensées traversaient mon esprit, je me signai.
    S'il vous plait Mon Dieu ... Ari ... Christos ... faites que cette soirée se passe bien !


    En retrait derrière mes parents j'attendais qu'on s'adresse à moi ou qu'on me présente.
    En fait, pas nécessaire de me présenter ...
    Le seul à ne pas sourire ne pouvait qu'être moi !



    Je suis Floris la Canéda Dehuit, pourfendeur du stupre, de la fornication hors mariage et des excès en tous genre !


    Et je rougis derrière mon masque ...
    J'ai pas dit ça tout haut j'espère !
    Sinon je vais encore me faire gronder ...





[*La Compagnie Créole - Au bal masqué]
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Batistine
Elle traine ses bottes un peu partout, l'Empire, le Royaume de France, rien ne la retient vraiment, même pas toutes ces attaques de brigands qu'elle doit se farcir à longueur de lieues. Quand elle lit une affiche comme quoi y'a un bal à La Teste elle se dit pourquoi pas, c'est qu'elle sait pas quoi faire d'elle alors pourquoi pas porter un masque.

Vêtue de vêtements de bonne facture dans les tonalités de blanc et de bleu, elle s'est acheté dans une échoppe de colifichets féminins un masque en tissus argenté. Une fois affublé de son loup, elle se met en quête de l'adresse des festivités qui n'est pas trop dure à trouver et elle pénètre dans la bâtisse qui est sensée abriter le bal. Un vestibule, une grande pièce de réception, vide et un sol par moment transparent. Intriguée, la blonde s'accroupit pour mieux voir ce qu'il y a dessous.


Hum... C'est pour attirer les brigands et les faire tomber dans un piège ou pour regarder sous les robes des Dame ce truc ?

Après un haussement d'épaule, B continue tout droit en direction d'un brouhaha qui se fait entendre sur l'arrière de la demeure. Interloquée, elle s'arrête sur le pas de la porte, là s'étale une grande terrasse donnant directement sur une plage et sur cette plage se trouvent tables de victuailles, troubadours, fus en perce et toute une assemblées d'oiseaux aux plumages chamarrés -ou pas- , chacun portant un masque et vaquant à différents activités qui vont de l'accolade à la main au popotin, voire même au sermon.

Ses ambres plissés en direction de l'empêcheur festoyer en rond, la blondinette prendre la direction du jeune homme qui semble camper droit comme une crosse d'évêque dans un air de réprobation totale. Une moue amusée plaquée sur son visage juvénile, elle l'approche dans le dos et lui tape sur l'épaule.


Salut moi c'est B et sans parler d'excès j'mangerais bien un truc pas toi ?

Fallait bien commencer une conversation par quelque chose et son estomac qui grouille allait lui permettre de joindre l'utile à l'agréable.
_________________
Floris_la_caneda.


    Et voila que dans ce capharnaüm quelqu'un s'addressait à moi.
    Me retournant je découvris le visage de la blonde.
    B ...
    Quel drôle de nom.
    Ses parents devaient être en panne d'inspiration.



    Bonjour ... B ..., moi c'est Floris.


    Comme c'est étrange.
    Nous ne nous connaissons pas le moins du monde et elle vient vers moi comme si de rien n'était me proposer de manger quelque chose.
    J'espère que cela ne cache pas une entourloupe ...



    C'est une excellente idée que de manger.
    J'ai une folle envie de fruit !
    Pensez-vous qu'il y a des melons ici ?



    Vivre c'est prendre des risques.
    Autant m'éclipser avant que Maman ne réagisse à ma présentation quelque peu déplacée, quitte à me risquer avec la jeune B.

    Et passant ma main sur mon torse, je sentis sous ma tenue, ma croix qui me protégeai contre toutes les incarnations du mal.
    Je pouvais suivre cette inconnue en toute quiétude.
    Le Très-Haut était à mes cotés !




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Batistine
Il est plutôt mignon, un peu guindé mais mignon. Il semble un peu perdu au milieu de cette foule bigarrée. Elle devrait l'être aussi, sauf qu'elle se sentait à son aise partout. Depuis qu'elle avait volé des brigands et qu'elle s'était faite attaquée bien des fois, rien ne la faisait plus frissonner. A 15 ans, elle est déjà blasée des rares rencontres qu'elle avait faites et personne n'avait trouvé d'intérêt à ses yeux. Mais celui-ci, avec ses drôle de yeux mauve et son air de curé dans une salle de bordel lui plaisait bien.

Elle sourit quand il se présente à nouveau, et penche la tête légèrement pour écouter le reste de sa phrase, évidemment elle tique quand il la vouvoie, mais ne relève pas. Quand il parle melon, la gourmandise de l'enfant qu'elle est encore se réveille et les ambres scrutent les tables alentours.


Faut s'approcher des tables, je sais pas si on a ça dans cette région, c'est plus du Languedoc ou de la Provence les melons non ?

Elle va pour se diriger vers les plateaux de victuailles et se ravise pour revenir un instant.

J'reviens ! Faut que j'aille dire bonjour quand même.

En quelques pas elle se glisse près du couple qui semblait être avec le jeune homme et se plante devant une rousse en robe verte qui paraît être la maitresse de maison, enfin de terrasse, de plage quoi !

B'soir
J'suis Batistine, j'ai vu votre affiche et comme ça disait pour tout le monde, me voilà. Merci pour la fête !


La voilà repartie en direction du blond vénitien, elle s'accroche à son bras et penche la tête dans sa direction.

On va les chercher ces melons ?

La blonde entraine de garçon si sérieux en direction des tables.
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Pattricia
L'enthousiame juvénile d'Ali la surprenait toujours, surtout si on la comparait à sa jumelle, ou même à elle. Il y avait eu un truc tout de suite entre elles-deux, peut-être parce que cette demi-sœur avait la fraîcheur qu'elle-même avait perdu un sombre jour où leur père, -et sa mère- avait péri. Avec Helena, c'était un rapport emprunt du jour particulier où elles s'étaient vues pour la première fois, la première cherchait des réponses et la seconde devait exécuter quelqu'un, avait retrouvé récemment ses deux frères et perdait son homme de confiance. Les différents contextes y étaient peut-être pour quelque chose, mais Patt et Helena avaient un côté sombre qui ne semblait pas avoir encore pris possession de l'enjouée Alicina.

Toujours est-il que la vindicative lui rend son étreinte et la regarde avec tendresse.


Tu es superbe Ali ! Je suis ravie d'être ici avec les miens.

En parlant des siens, l'ours justement et sa sœur échangeaient les présentations. La rousse avait oublié qu'il n'avait croisé qu'Helena aux Mûres, quand Alicina était venue à Sarlat, l'ours était en mission pour le compte du PA.
Mais déjà la question fatidique sur la famille tombait...
Alors Patt se tourne vers le reste de la tribu quand son fils toujours prompte à la mettre dans l'embarra s'empresse de répondre.


Je suis Floris la Canéda Dehuit, pourfendeur du stupre, de la fornication hors mariage et des excès en tous genre !

Evidemment la vindicative se décompose, ses jades allant de sa sœur à son fils, l'empêcheur de vivre en toute liberté ses envies et donneur de leçons. Le regard jeté à Floris est digne d'un Néron en crise de folie meurtrière et il lui faut toute sa maîtrise pour l'ignorer et s'adresser à sa sœur d'une voix contenue.

Certains sont avides d'imposer leur morale, mais oublient souvent le plus petit savoir vivre, ou encore le vivre noblement. Je te propose d'aborder la question familiale plus tard. Si nous allions plutôt nous servir un verre et rejoindre Helena ?

Mais il était dit qu'elle devrait attendre, et pour boire, et pour saluer sa sœur, car une blondinette ne semblant pas plus impressionnée que ça apostrophait Floris, puis venait les saluer. Pressée de s'éloigner de son fils qu'elle avait fortement envie de gifler, la rousse salue tout de même la jeune fille.

Pattricia La Canéda Dehuit de Malemort, mère du jeune coq dont la vie est en sursis...

Ça c'était fait...


Farpaite et puis c'est tout !!!
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