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[Rennes ] Mariage d'une nymphe et d'un coq

Xalta
Ah si une femme_ Amarante_ se tient sur le parvis mais est-elle la ou non pour la cérémonie. Puis peu à peu les gens arrivent, elle les salue même ceux qui l'ignorent , elle ne s'en offusque pas: c'est une habitude courante en France et comme elle peut le constater aussi en Bretagne et les laisse s'installer dans la cathédrale. Elle finit elle-même par remonter la nef pour se placer près de l'autel, d'un regard circulaire, elle refait le tour de l'intérieur s'assurant une énième fois qu'il ne manque rien.

Puis le futur marié arrive, accompagné d'une inconnue. Lui revient en tête leur dernière entrevue pour la préparation de ce mariage. La phrase qui avait failli provoquer sa mort par étouffement d'un beignet mal avalé. Oh elle en avait passé des heures à chercher à se remémorer, cherchant une confirmation dans son presque lointain passé. Un doute subsistait dans son esprit : était-il cet homme avec qui elle avait passé des soirées et des nuits même dans une ... débauche de luxure ? Était-il cet homme qui l'avait courbée, caressée, faite gémir et crier et qui ... ?

Pardon Dieu je m'égare . Elle tente de chasser les pensées qui l'assaillent. Ces souvenirs d'un passé peu connu voire totalement ignoré des siens . Elle le regarde s'avancer: c'est un bel homme en effet... toujours a-t-elle envie d'ajouter. Ce regard qui pèse sur elle et de serrer les cuisses, heureusement rien ne transparaît sous la soutane. S'il continue de la regarder ainsi, elle va devoir aller plonger la tête dans le premier bénitier venu. Et sans s'en rendre compte, elle le regarde avec la même insistance car malgré sa bonne volonté, sa mémoire le revoit tel qu'il était lors de leurs longues étreintes enivrées et enivrantes. ses doigts éternellement gantés tapotent doucement les plis de sa soutane, dénotant une certaine nervosité. Allait-elle réussir à assurer l'office sans faire de gaffe, sans songer, à l'imaginer nu, dans des poses lascives ou plus animales.

Une grande inspiration et faire le vide: Dieu à l'aide !

Les invités continuent d'affluer. Verrait-elle la fille de Killi qu'elle avait eu le loisir de croiser à Bourges au cours de l'été ? Voilà des pensées plus chastes. Allez , on continue sur la lancée: des pensées neutres, chastes et surtout on ne regarde plus le futur marié !
En parlant de marié il manque la future épouse. Oh voici une bonne raison d eprendre l'air et de refaire le vide. Un sourire et hop de traverser la nef en trottinant dans un léger froufrou de soutane. Elle se retrouve sur le seuil et d'avaler une grande goulée d'air.

Oh la future ! en conversation avec un homme aperçu lors de joutes. Un large sourire pour les saluer.

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Rokisel
Rokisel s'avança discrètement parmi les invités. Il se contentait d'un signe de tête quand quelqu'un croisait son regard. Il ne voulait pas qu'on le remarque et surtout il ne voulait pas qu'on lui parle. Comme tout le monde il avait reçu le carton d'invitation du mari. Il avait longtemps hésité à venir, beaucoup de choses le tourmentaient ces temps ci pour pouvoir être heureux ce jour. Mais il savait que si Liz l'apercevait même brièvement elle serait touchée.

C'est donc sur cette pensée qu'il se faufila jusque dans l'Eglise et alla s'adosser contre le mur le plus proche de la sortie. Pour les autres ce n'était pas la meilleur place puisqu'on n'allait pas bien voir la mariée et qu'on n'entendrait quasiment rien. Mais pour Rok être proche de la sortie c'est s'assurer de pouvoir sortir une fois qu'il serait sûr que Liz remarquerait sa présence.
Acaciane
    Une invitation… une invitation… qu’allait-elle faire avec au juste, Ciana se le demandait. Restée recluse durant des semaines et des semaines après la dernière altercation avec sa sœur ainée, la petite di Campiglio ne se sentait pas l’âme joyeuse. Et pour cause. Sa sœur l’avait enjoint à plus de gentillesse à son égard, son frère était trop occupé pour s’occuper d’elle, Annelyse partie on ne savait où et Mayenne… ville désertique ô possible qui lui donnait encore plus le moral dans les chausses… Pourtant. L’invitation venait de son oncle, une des rares personnes à s’être préoccupée d’elle quand elle avait été au plus mal moralement. Eté ? Non la petite Ciana était toujours au plus mal. Son moral ne remontait guère, son sourire n’était qu’une façade et sa bonne humeur partie en vrille depuis longtemps. Entre ses sentiments pour les hommes, pour les femmes et au final pour se faire délaisser ou planter comme une vieille chaussette, la gamine n’avait plus gout à rien alors un mariage…

    Pourtant, Ciana prit la décision d’y aller. Elle n’avait pas le choix. Pour son oncle, pour la gentillesse qu’il lui avait accordé durant son séjour en Bretagne, elle le lui devait alors en route pour les festivités. Robe choisie avec attention dans les tons pâles qui s’accordaient avec son teint bien plus clair qu’à l’ordinaire, la belle enfant s’était quand même mise en frais pour paraitre à son avantage même si cela ne servait pas à grand-chose. Et le jour j, Acaciane se présenta à l’église dans laquelle la cérémonie se célébrerait.

    Coup d’œil rapide, elle ne reconnut personne… Dommage, elle aurait aimé retrouver sa cousine mais apparemment, cette dernière devait toujours être en guerre avec son père après l’histoire d’Henri… ; Henri et son manque de franchise et même de caractère qui les avait bien trompé l’une et l’autre pour fuir lâchement comme tous les hommes qu’elle connaissait… chassant ses idées noires qui menaçaient de pointer leur nez, Ciana finit par se faire discrète et entrer dans l’église, se faufilant presque comme une ombre. Ni vue, ni connue… jolie devise en devenir… Trouvant une place dans les rangs du fond, elle s’y trouva bien et s’y installa sans rien demander attendant que la cérémonie finisse pour venir saluer son oncle et repartir d’où elle venait.
Amarante.
Des gens arrivaient et commençaient à entrer dans l'église. Elle fit donc de même et salua l'officiante d'un signe de tête quand elle passa à son côté, puis entrant dans l'église, elle se signa et avança pour prendre une place un peu vers le milieu ...

Elle reconnu Bahia et Rokisel qu'elle salua aussi, puis attendit le début de la cérémonie ...

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Liz52
Elle y est cette fois ... Le parvis de l’église et Dame Xalta qui les attends là.
Liz serre le bras de Bahia pour se donner du courage, non pas qu'elle doute, mais au vue de comment s'est passé la dernière tentative, on ne peut pas dire qu'elle soit sereine.
Depuis le scandale à Fougeres, elle n'a pas revue ni la mère ni la fille ainée de Killi.
Autant les choses sont au clair avec Annelyse que pour le reste c'est un mystère.

Des questions tournent et retournent dans sa tête mais elle essaie de les chasser car ce n'est pas le moment de remuer les histoire de famille. Famille d'ailleurs à laquelle elle n'appartient pas encore officiellement ...
Allez ! Du courage !

Elle avance et entre dans l’église plus accrochée à Bahia que se faisant accompagner. D'un simple regard, comme à son habitude il arrive à l'apaiser.
Liz croise alors le regard d'un autre homme qui compte pour elle ...; Son AmiBlou !!!
Il est venu !!! Rokisel a fait ça pour elle et l’émotion lui étreint la gorge. Ne pouvant s'en empêcher, elle délaisse un instant Bahia le temps de déposer une bise sur la joue de son ami et de lui sourire avant de reprendre son "chemin" vers l'homme de son cœur.

La montée de la nef lui semble interminable ... elle voit Killi mais ne parvient pas à déchiffrer son regard... Il semble comme ailleurs. L'angoisse la reprend. Liz tente de percer le mystère qui semble une fois de plus en passe de faire capoter son union.
Serait-elle maudite ?

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Xalta
Un sourire à la future mariée. Elle avale une grande goulée d'air et de remonter de nouveau la nef en trottinant. Qui a dit que clerc c’était de tout repos ? Bon, elle espérait vraiment que ce mariage se déroulerait sans incident ou surprise. Son dernier qu'elle avait célébré à Bordeaux avait été des plus épique entre l'entrée d'un âne, une fessée à la mariée, un goupillon qui vole, une apparition ... magique , oui magique car elle ne savait pas comment expliquer autrement.

Elle passe devant Killijo sans trop le regarder pour éviter de se laisser assaillir de nouveau par des pensées qui n'ont point leur place dans la tête d'une diaconesse et surtout dans un tel lieu et dans un tel contexte. Elle se contente seulement de lui annoncer:

Votre promise arrive

et de désigner la porte majestueuse de la cathédrale. Elle se place devant l'autel, et fait face à la mariée qui doit remonter la nef au bras de .... tiens mais qui est-il pour la mariée ? Aucune idée. au bras d'un proche. Il est vrai qu'elle n'avait pas demandé comment ils souhaitaient faire l'entrée : à la mode " française" la femme qui attend à l'autel son futur mari_ celle qui avait sa préférence car c'est l'homme qui vient à la femme_ ou à la mode anglaise: celle qu'ils avaient choisi: la femme venant à l'homme.

Les deux époux lui font désormais face. Elle leur adresse un sourire. Puis un regard aux témoins et enfin à ceux présents venus les accompagner en cet instant crucial où deux êtres décident de s’enchaîner l'un à l'autre. Parce qu'elle a beau être certaine de l'amour du Divin, autant l'amour entre deux êtres lui parait moins certains et elle continue de penser, même si désormais elle ne peut l'exprimer à ceux qui demandent le sacrement du mariage, que le mariage est une cage, dorée certes , mais une cage qu'on se choisit délibérément. Il est temps de passer à la cérémonie.

Frères et Sœurs, nous voici réunis en ce jour pour célébrer l'union de deux êtres qui ont su se trouver, et qui aujourd’hui fort de leur amour ont choisi d'unir leur destinée.
Certains clercs lors des cérémonies de mariage posent souvent la question suivante: est-ce que quelqu'un souhaite s'opposer à ce mariage. Cette question, je ne la poserai pas. Tout simplement parce que si une personne avait souhaité s'opposer à ce mariage, elle a eu largement le temps de le faire puisque les bans ont annoncé cette union.

Cette journée sera donc consacrée à la célébration de l'amour de Lizz et de Killijo. Un amour semé d'embûches. Ils ont affronté bien des obstacles avant d'être devant nous en ce jour. Ils démontrent ainsi que leur amour est sincère et solide.


Elle se tait, laisse quelques secondes de silence s'instaurer. Puis elle reprend la parole.

Pour commencer cette cérémonie en douceur et avant de passer aux choses plus sérieuses. Nous allons tous ensemble réciter notre profession de foi et parce que nous sommes en Bretagne, je le ferai en breton.

Oui, pff quelle idée aussi, des heures à apprendre le Credo dans la langue de son frère, en esperant ne point se tromper. Sinon ce sera le ridicule assuré.

Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec'hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.



puis de le reprendre en français devant certaines mines surprises

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN "

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Hoeldetrajan
Hoel se tenait parmi les invités. Discrètement. Il suivait le mariage comme les autres. Sa sœur commença la cérémonie et évitant de rire, écouta le Credo en breton. L'accent n'y était pas, mais il était assez fier d'elle !
Il récita dont lui aussi le crédo


Krediñ a ran e Doue, an Uhel-Meurbet hollc'halloudek,
Krouer an Neñv hag an Douar,
An Ifernoù hag ar Baradoz,
Barner hon ene war hor marv,
Hag en Aristot, e brofed,
Mab Nikomak ha Faetis,
Kaset evit kelenn ar furnez
Ha lezennoù Doue an Hollved d'an dud dianket.
Krediñ a ran ivez e Kristos,
Ganet eus Maria ha Jiosep,
Gouestlet en deus e vuhez evit diskouez hent ar Baradoz deomp.
Goude en deus diwasket poanioù dindan Ponce,
Eo marvet er verzherinti evit salviñ ac'hanomp.
Aet eo da gavout an Heol el lec'h ma oa Aristot en tu dehou d'an Uhel-Meurbet o c'hortoz anezhañ.
Krediñ a ran e Ober an Doue ;
E Iliz aristotelek ha romanek ;
E komunion ar sent ;
E distaol ar pec'hedoù ;
Er vuhez peurbad.
Amen.

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Killijo_de_denere
Xalta a écrit:
Votre promise arrive

Promise ? Hum ? On ne doit pas aller au confessionnal pour que je te raconte mes péchés et la muflerie dont j'ai fait preuve en te reconnaissant, jolie diaconnesse ? Après,tu pourrais venir sur mes genoux pour me con-fesser ce que tu as fait avec moi et ce que nous pourrions faire. Et... Hum ? Ah oui, Liz... Oh mes aïeux... Killi, c'est le passé tout ça, mon vieux, allez, reprends-toi, regarde cette jolie femme qui vient à toi et qui sera à toi, à vie et à qui tu seras... Nan... Regard à Fibi qui semble lui intimer de ne pas faire un pas de travers parce qu'il aura à faire à son jugement et à choisir... Oui, regarder sa belle, et se lancer dans ce qu'il lui a promis. Mais qu'est-ce qu'on peut se tromper quand on est amoureux... Il écoute à peine ce que la Rousse raconte à l'assemblée.
Xalta a écrit:
Certains clercs lors des cérémonies de mariage posent souvent la question suivante: est-ce que quelqu'un souhaite s'opposer à ce mariage. Cette question, je ne la poserai pas. Tout simplement parce que si une personne avait souhaité s'opposer à ce mariage, elle a eu largement le temps de le faire puisque les bans ont annoncé cette union.


Oh toi... Je vais t'embrasser ! Tu te rappelles de mes baisers ? Hum ? Dis-toi que j'ai certainement continuer à améliorer mon art, et que tu pourras en apprendre encore... Hum ? Credo en Breton ? Délicate attention de sa part, mais il se connaît pas un traître mot de ce qu'elle explique, il a à peine retenu les leçons du duc actuel et pour l'heure, il a l'esprit bien éloigné de ces idées aristotéliciennes, très très loin, d'ailleurs, pourtant, il est près de la diaconnesse, tout près. Dans sa tête, alors qu'elle énonce le credo en Français pour les convives qui ne parlent point la langue de l'Indépendance , il énonce intérieurement


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du ciel où je devais aller,
De mon enfer actuel et du Paradis,
qu'il m'avait promis avec ce mariage
Juge de mon âme à l'heure de la mort
qui m'attend quand ma fiancée va apprendre
ce que je viens de découvrir.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
comme je suis le fils du Poulet, le grand séducteur de l'Anjou
envoyé pour enseigner la séduction
et les lois divines du Coq Angevin aux femmes éplorées.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Comme je suis né de Joffrey et de Blademaster
Il a voué sa vie à me montrer le chemin du Paradis.
Elle voue sa vie à me remettre dans le droit chemin
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous mes différents enfants illégitimes,
elle me fit entrer dans le diaconat pour me sauver.
Elle a constaté une relative guérison, mais la route sera
encore longue pour que son Coq soit à la droite de la Sainteté

Je crois en l'Action Divine;
Je crois en l'action punitive de ma Mère et de ma fiancée
En la Sainte Punition Lizesque, Une et Indivisible;
En la communion des Seins;
que je rêve de caresser sous cette soutane.
En la rémission des péchés
Que je risque de commettre avec la diaconesse
lors d'une confession intime
En la Vie Eternelle du Coq Angevin qui se réveille
AMEN "


Et de prendre la main de sa fiancée pour revenir sur terre alors qu'il pense à autre chose. Hep mon vieux, tu te marie, tu l'as choisie, elle est blonde, elle t'aime et attend ton enfant. C'est un mauvais moment à passer, respire, après, tu aviseras. Ca va aller... Pense à elle, pense à Fibi et à ce qu'elle te réserve si tu dévie. Ta mère, tes filles, ta fiancée... Allez, gars, ça va aller... Juste quelques heures, ça va... Quoi donc ?
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Chez moi
Liz52
Quelque chose ne va pas ... elle ne sait pas quoi mais elle le sent ....
Alors qu'elle entre au bras de Bahia dans la maison du très haut, Liz est prise d'un mal être qu'elle ne comprend pas ...
Ce jour est censé être les plus beau de sa vie jusqu'à ce que son enfant naisse du moins, et elle est mal ... Elle avance vers l’hôtel, ne quitte pas Killi des yeux cherchant à savoir ce qui se trame.
Sa main se crispe sur le bras de son témoin. Ne pas flancher...

Son Coq ne semble pas avec elle à ce moment précis mais "ailleurs". Son regard qu'elle connait bien a présent, est distant. Il ne la voit pas Elle .... sa fiancée... mais jette des regards étrange à la Diaconesse. Se pourrait il que Killi succombe aux charmes de la jolie Rousse ? Car oui il faut le dire Xalta est vraiment très belle et Killi a toujours préféré les rousses...


Arrivée à sa hauteur elle essaie de capturer son regard tandis qu'ils prononcent le CREDO mais non ... rien ne se passe ... aucune émotion la concernant n'est visible ..

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN "


Elle récite machinalement les paroles demandées mais son cœur se ferme.... faut il continuer ?
Il lui prend la main mais ce geste est si vide de sens et d'affection qu'elle en est glacée ... Elle pose une main machinalement sur son ventre qui ne laisse que peu de place au doute concernant son état à quelqu'un d'observateur.


Chasser le naturel .....
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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Xalta
Quelques instants de silence, les époux se regardent, enfin non pas tout à fait. Il la regarde elle: la diaconesse et la mariée regarde son époux qui a les yeux posés sur l'officiante qu'elle est. Hum. Elle déglutit difficilement. Elle aussi ressent l'incongruité de la situation. Elle pousserai presque un soupir de soulagement quand elle le voit prendre la main de celle qu'il épouse. C’était certainement son imagination fertile qui faisait encore des siennes. Et pour échapper à cette impression un peu pesante, elle se dirige à petit pas pressés vers le pupitre où repose le massif Livre des Vertus.

Elle tourne les pages machinalement et ses yeux s'arrêtent sur une hagiographie.Elle écarquille les yeux, en voyant le nom de l'archange: Saint Sylphael, l'archange du plaisir. Un message de son subconscient ? Et de lever les yeux vers le plafond en guide d'appel au très Haut. Serait-ce un signe ? Que doit-elle comprendre ? Parce que normalement le texte choisi était celui de l'épisode entre Christos et Natchachia , un texte classique sur lequel il est si simple de faire une homélie. Puisque Dieu semble avoir guidé ses doigts, elle se plie à la volonté de celui-ci. Elle improvisera l'homélie. Pas la première ni la dernière.

Elle pousse un assez gros soupir de quoi être visible de tous et qui soulève une de ses mèches rebelles qui reposait sur son front. Elle inspire profondément et ouvre la bouche pour parler mais aucun son. Elle recommence_ allez ma fille, tu peux le faire !_ Les lignes dansent devant ses yeux, deux clignements de paupières rapides et tout semble enfin s'aligner comme il se doit.

Un petit sourire contrit est adressé à la foule présente.

Je vais vous lire en ce jour l'hagiographie de l'un de nos sept archanges, Saint Sylphael. Un texte qui nous apprend que l'on peut aimer et prendre du plaisir mais qu'il faut prendre garde de ne pas verser dans l’excès qui éloigne du droit chemin, et enfin, où chacun de nous peut trouver une source d'inspiration pour se remémorer les sept vertus qui doivent nous guider.

Une petite pause. Puis elle débute la lecture d'une voix calme , posée, claire afin que chacun puisse entendre et s’imprégner des mots.

En ces temps troublés pour la Cité vivait un jeune homme nommé Sylphaël d’Hédon. Il savait briller en société, était doué de talents en tous les arts mais ce qui faisait l’admiration de son entourage était son extraordinaire capacité à savourer chaque instant de la vie.
Nous le croisions fréquemment en compagnie de deux complices de taverne, Colomba la Radieuse et Lucifer le Cyclothyme mais tandis que ce dernier s’enivrait à l’excès jusqu’à devenir violent peu avant le coma éthylique. Sylphaël, roi des nuits d’Oanylone, goûtait tous les vins puis partait légèrement titubant donner son concert de lyre au profit de l’association « sagesse amassée d’Oane »
Souvent, le lendemain à l’aurore et après qu’il eût trouvé de nouvelles sources de délices en étudiant avec Colomba, il n’était pas rare de voir Sylphaël préparer une tisane au chevet d’un Lucifer aux traits ruinés, nauséeux, blafard.
« tu confonds jouissance et bonheur, mon pauvre Luc ! » le sermonnait Sylph tandis que son ami s’apprêtait pour une journée de mortifications et d’autopunitions en tous genres car telle une girouette folle, Lucifer le versatile ne cessait de passer d’un état de soif de plaisir extrême à un abattement coupable et dépressif «et ainsi éprouves-tu très durement ton corps par d’incessantes privations, d’éternels excès »
Quelque temps plus tard, Colomba, succombant au charme dévastateur de Sylphaël le voluptueux, l’épousa.


Second extrait dont elle débute la lecture après une courte pause. Laissant ainsi le temps aux esprits de comprendre qu'elle reprenait un autre morceau de ce long texte.

Deux jours plus tard tandis que la Cité en ruine se vidait de ses habitants j’aperçu Sylphaël courir en tous sens dans une ruelle. Son teint était blême. Il me fit ce récit :
« Cette nuit je me réveillais brusquement sentant la présence sous mon drap d’une forme : celle-ci semblait peser à mes côtés puis s’enrouler autour de mes jambes jusqu’à ce qu’elle m’étreigne complètement. Je fus pris d’une angoisse oppressante cependant je croyais reconnaître dans cette forme le corps de Colomba, mon épouse défunte et en même temps que la terreur peu à peu m’envahissait j’étais empli d’un flot de tendresse immense à son égard mais je savais qu’elle n’était plus et ce sentiment cédait la place à une impression de manque et une douleur irrépressible soudain je compris que j’étais en proie à un extraordinaire maléfice je devais lutter de toutes mes forces pour ne pas céder à cette chose abominable.

Son doigt glisse sur le bas de la page.

Le reste de la nuit j’ai médité sur cette tentative de possession de l’Innommable Créature et l’état d’acédie qui faillit me tuer lorsque j’étais pétrifié par l’angoisse.
Il nous faut accepter le courroux de Dieu, et cette ville, ç’est bien nous qui l’avons condamnée à la destruction, je m’en vais rejoindre le groupe des vertueux.
"pardonne-moi mon ami" lui dis-je "mais comment espères-tu incarner une vertu toi dont l'existence fût toute entière consacrée aux plaisirs ?"
il répondit "mais parce que cette vertu est le plaisir même ! Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour"

Elle relève alors la tête, ses yeux se posent sur l'assemblée, aucun ne semble s'être endormi. Elle s'est pourtant un peu laissée emporter par la lecture pour tenter de faire taire les pensées qui l'assaillaient et l'assaillent encore.

Nouvelle inspiration et elle se lance dans l'improvisation: advienne que pourra !

La vie de l'archange est riche d'enseignements, elle nous apprend que l'on peut mener une vie de plaisirs tout en restant vertueux. On peut profiter des plaisirs que la vie nous offre tant que nous savons en user avec modération à l'image de Saint Sylphael. Il est l'exemple à suivre, il s'oppose en cela à Lucifer qui jouit des plaisirs en excès: alcool, femmes.
Sylphael ne renie pas les plaisirs de la table ou de la chair mais jamais en excès pour les premiers et seulement avec celle qui est devenue son épouse Colomba pour les seconds.

Tout comme Sylphael et Colomba, Lizz et Killijo, forts de votre amour, vous devrez mener une vie vertueuse mais non dénuée de plaisirs. Vous pourrez partager des moments de volupté mais seulement l'un avec l'autre. Car c'est ainsi que doivent agir deux êtres qui s'aiment et ont décidé d'unir leur vie.

L'amour et la fidélité, même au delà de la mort pour Sylphael, doivent être les moteurs de la nouvelle vie que vous vous choisissez en ce jour devant nous.


Et pendant que le silence s'installe, un petit dialogue intérieur a lieu entre la diaconesse et sa conscience:
"Oui ça c'est très bien, compris ma fille? fidélité, amour, plaisir mais pas d'excès. Alors nom de nom oublie donc tes souvenirs et chasse au loin tes pensées impures ! Sinon, va falloir que tu ailles prier voire même te confesser pour avoir imaginer pendant cette lecture , le futur marié dans le plus simple appareil, retroussant ta soutane, faisant bombance de vins et autres alcools.
Tututut, ne le regarde pas, regarde la, elle, la future épouse et éprouve de la honte de convoiter son époux. Je ne convoite pas , je me souviens d'abord !
Mais non, arrête! Mais arrête... rohh mais non pourquoi as ton songé à ça ? ... fichtre tu étais souple ! Tu crois que nous... euh, je serai encore capable ? Chuuutt ! penses petits oiseaux.. le sien d'oiseau était plutôt... tais-toi ! Papillons, pense papillons, brises, fleurs. Grumpf !"

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Killijo_de_denere
Hum, ta petite mèche de cheveux, je vais te la replacer, viens ici ma belle, tu seras décoiffée, mais tu sauras pourquoi. Il est où ce confessionnal, j’en ai des choses à te dire. Ses pensées sont reparties. Malgré la présence de sa belle à ses côté, malgré cette cérémonie qu’il a voulu pour elle, pour lui prouver son engagement et la rassurer sur le fait qu’il n’aime qu’elle. Il n’est qu’un homme, et même si son cœur est à elle, son corps… Bref !

Un moine qui connaît rien a écrit:
Un texte qui nous apprend que l'on peut aimer et prendre du plaisir mais qu'il faut prendre garde de ne pas verser dans l’excès qui éloigne du droit chemin, […]


Mais bien sûr ! L’excès, il ne connaît que ça, sinon, où est le Plaisir ? L’abruti qui a écrit ça était frustré de ne point avoir de femme. A quoi bon s’amuser avec une femme s’il n’y a pas d’excès et de limites repoussées.

Il écoute, plus attentif au mouvement de ses lèvres qu’au reste, d’ailleurs. Il se rappelle de leur déplacement, à différents endroits de son corps, parfois même attardées jusqu’à ce qu’il la supplie de mettre fin à ses souffrances. Ou qu’il entame lui-même la session de Plaisir en explorant son corps à son tour.

Citation:
Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour


Et leurs sens étaient bien aiguisés. Avec une précision d’orfèvre. L’amour, ça ne sert à rien, le Plaisir est tout. Voilà leur credo. Ils l’appliquèrent avec dévotion. Les souvenirs affluent, toujours plus nombreux, échauffant ses sens bien trop. Il ne sait vraiment le cacher. Et s’il avait une envie pressante ? Peut-elle venir l’assister dans l’exercice de libération ? Après tout, elle est là aussi pour assister le marié dans la cérémonie.

la diaconesse qui dit n'importe quoi a écrit:
Tout comme Sylphael et Colomba, Liz et Killijo, forts de votre amour, vous devrez mener une vie vertueuse mais non dénuée de plaisirs. Vous pourrez partager des moments de volupté mais seulement l'un avec l'autre. Car c'est ainsi que doivent agir deux êtres qui s'aiment et ont décidé d'unir leur vie.
L'amour et la fidélité, même au delà de la mort pour Sylphael, doivent être les moteurs de la nouvelle vie que vous vous choisissez en ce jour devant nous.


Il redresse la tête brusquement, entendant ses muscles craquer sous la violence du mouvement. Plaît-il ? Elle a perdu la tête, la diaconesse ?
Cocotte, je ne pense qu’à te culbuter sur l’autel et toi, tu me parles de fidélité comme l’autre con de Sylfachose ? As-tu perdu la tête ma fille ? Il se reprend rapidement, déglutissant difficilement à ce discours que Liz ne manquera pas d’appuyer. Manquerait plus que des vœux ! Il savait que c’était une connerie de faire ça, pourquoi il est ici ? De l’air, vite ! Il sent l’étreinte de ce mariage lui serrer la poitrine, il ne va jamais tenir, pas possible, il faut qu’il trouve quelque chose. Regard désespéré vers Fibi qui lui intime de rester en place et de la fermer. On ne peut être plus clair. M’enfin, t’as vu cette femme ? Elle est un appel au péché, et elle me demande de… Je préférais quand elle me demandait de continuer ce que je faisais. Pitié, pourquoi avoir écouté la voie de cette soit-disant foutue sagesse ? Pour l’enfant à naître ? Pour elle, pour… Il ne sait plus ? Qu’on l’achève, d’un coup sec. Sans souffrance.


Hum… Puis-je…

Il regarde Liz, serrant sa main tendrement, partagé entre ce qu’il sait, ce qu’il ne lui dira pas, et ce qu’il devrait faire. Il se rapproche jusqu’à poser son front contre le sien, lâchant sa main pour lui caresser la joue. Pas un mot, elle sait. On n’enferme pas un coq. Encore moins en lui arrachant une promesse qu’il ne saura tenir, même avec la meilleure volonté du monde. Non, ne la regarde pas ! La diaconesse, pas ta promise, crétin.
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Chez moi
Xalta
Alors qu'elle tentait vainement, intérieurement, de chasser les souvenirs d'un autre temps. Qu'elle tentait de rester concentrée sur ce qu'elle devait faire, sur la mariée, évitant de poser le regard sur le futur époux. Et voilà qu'il brise le silence qui suit la lecture, temps qu'elle laisse toujours s'instaurer avant d'ouvrir ce qu'elle nomme les choses sérieuses, l'échange des voeux.

Mais voilà donc qu'il fait mouvement vers la mariée. Hé ho ! Pas encore l'heure du baiser ! Elle fronce les sourcils. Que lui réserve-t-il ? Et surtout qu'envisage-t-il de faire ? Les voilà front contre front: lui et sa dulcinée. Il la prend au dépourvu. Aurait-il des doutes ? Souhaite-il préciser des choses ? Alors , elle se contente d'un

Bien sur... vous pouvez.
C'est votre mariage.


Puis elle les regarde perplexe; doit-elle rester plantée là , près d'eux ou bien s'éloigner pour leur laisser un peu d'espace ? Finalement, après une courte réflexion, elle décide de reculer de quelques pas en arrière, manquant de se cogner contre l'autel.

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Killijo_de_denere
Il ne voit point qu'elle semble aussi mal à l'aise que lui. Pourquoi avoir choisi un tel texte ? Il le savait qu'il aurait dû en imposer un, et pas ce tissu d'idioties pour endormir les jeunes filles en fleur. Le Sylphael, s'il n'a jamais fauté avec une autre, qu'il lui jette la pierre. Il est convaincu qu'après une petite soirée en taverne à vider des pintes, ils se raconteront leurs exploits en se tenant les côtes de rire. Que n'avait-il fait des concours ainsi, en comptant le nombre de brunes, de blondes, de rousses, dont la ... Hum, elle, oui il ne la nommait jamais, mais elle avait participé à la première place de nombre de palmarès sur quelques prestations mémorables. Il regarde sa douce, sa promise, sa fiancée, les yeux dans les yeux. Il lui murmure :

Mon ange, je tiens à notre mariage au moins autant que toi, mais justement, si nous voulons démarrer sur de bonnes bases, je crois qu'il vaut mieux éluder une partie des élucubrations que tu tiens d'entendre. Tu connais ton coq ma chérie, tu sais mon passé, je ne t'ai rien caché.

Il pose sa main derrière sa tête, la remontant dans ses cheveux.

- Depuis que nous nous sommes retrouvés à Tréguiers, je n'en ai touché aucune autre. Je me suis voué à toi sans même comprendre ce qu'il se passait et sans même me poser la question.

- Mais voilà, maintenant, il y a cette diaconesse qui me fait remuer l'appendice comme un chien devant un piquet. Et si tu savais c'que j'pense, soit t'irais droit au lit pour qu'on s'amuse parce que je suis chaud comme de l'huile prête à être versée sur des ennemis, soit tu me plaquerais immédiatement parce que mon passé me rattrapera toujours, et je suis comme ça. Je peux pas m'empêcher de...
- Mais je puis t'aimer et réfrener ces pulsions qui me tourmentent. N'est-ce pas ? Pousse-toi, t'vas dire n'importe quoi et fait capoter ce mariage.
- ben oui, c'qu'y faut ! Va pas s'laisser enchaîner, l'coq ! Y manquerait pu qu'ça !
- Cela devait arriver, allez, ferme-la, à mon tour.

- Je suis prêt à continuer ma chérie, mais s'il te plaît, ne me reproche point de ne point respecter à la lettre les principes de ce texte où je ne me reconnais point.

- T'voudrais pas enchaîner ton coq et l'rend'...
- Chuuuut !
- Je serais ton mari et je t'aimerais comme je le fais déjà. Mais sois patiente pour le reste mon ange, je ne veux point te décevoir. Je crois que nous en avons assez parlé. Tout est très nouveau pour moi, le coq Angevin doit s'habituer doucement à cette nouvelle vie qui nous attend.

Il la regarde tendrement et continue un peu plus haut.

Veux-tu que je prononce mes voeux le premier ?
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Chez moi
Liz52
Pourquoi se sent elle mal à l'aise d'un coup ? Elle vit le plus beau jour de sa vie avec l'homme qu'elle aime... Ils vont s'unir et pourtant .... elle a se sentiment qu'un truc cloche mais elle ne sait pas quoi. Elle regarde à la dérobée depuis un moment Killi qui lui semble parfaitement à son aise ... chose encore plus étrange quand on connait son aversion pour le mariage.

La jeune femme écoute les textes distraitement la tête ailleurs .... et lorsqu’il lui murmure

Citation:

Mon ange, je tiens à notre mariage au moins autant que toi, mais justement, si nous voulons démarrer sur de bonnes bases, je crois qu'il vaut mieux éluder une partie des élucubrations que tu tiens d'entendre. Tu connais ton coq ma chérie, tu sais mon passé, je ne t'ai rien caché.


elle tremble sous l’émotion du moment et le stress de l'avenir ....

Citation:
- Depuis que nous nous sommes retrouvés à Tréguiers, je n'en ai touché aucune autre. Je me suis voué à toi sans même comprendre ce qu'il se passait et sans même me poser la question.


Il lui promet fidélité ou elle reve éveillée ... ?

La suite des ses mots lui fait prendre conscience de la bataille qui fait rage en lui. Elle se promet d'etre patient puisqu'elle l'aime...
.

Citation:
Veux-tu que je prononce mes voeux le premier ?


Elle se contente d'aquiesser en souriant la gorge sérée prenant elle conscience de la profondeur de ses sentiments pour cet homme complexe et rebele
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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Xalta
Il y a un conciliabule entre les deux futurs époux. Elle n'écoute pas même si quelques mots lui parviennent aux oreilles. Elle se contente de les regarder avec attention, histoire de savoir si elle doit continuer d'officier ou non. Elle profite de ce moment pour attraper le pichet de vin qui est sur l'autel ainsi que la coupe qu'elle emplit. Elle boit une bonne gorgée.

Oui elle boit durant l'office ! Et alors ? Qui va lui faire la leçon ? Surement pas les époux qui ont interrompu l'office, ni a priori les invités qui sont d'un calme. Presque Inquiétant d'ailleurs ce silence, cet immobilisme. Un coup de goupillon trempée dans l'eau bénite pour asperger tout le monde et vérifier que tout le monde est encore bien en vie. Ils finissent par se taire et elle a entendu le dernier mot du Coq: "vœux"

Alors elle se rapproche, leur adresse un sourire.

Liz, Killijo, nous arrivons au moment crucial de cette cérémonie.
Je vais vous demander de prononcer vos voeux, c'est le moment de nous dire pourquoi vous voulez vous marier.
Ensuite nous procéderons aux échanges des alliances.


Elle est redevenue professionnelle, sans pensées, sans réminiscence pour un passé qu'elle s'est repris en pleine face en le revoyant lui.

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