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[RP]Tréguier l'indomptable

Zakarine..
L'armée "Barzh genoù al louarn" commandée par Lallie de Kerdraon était aux portes de la ville. D'après la rumeur, la Main de Bretagne et le Duc du Tregor avaient enfin conclu un accord et la Renarde devait remettre le fanion de la Bretagne à Patate, à Tréguier même. Était-ce un présage de la fin des hostilités? Tout le monde, enfin surtout les Trégorrois, l'espéraient fortement. Ils en avaient plus qu'assez de cette guéguerre d'usure. Taper sur des frères bretons pour défendre chaque nuit leur mairie ne les amusait pas plus que ça, mais vraiment pas. Cependant, ils étaient tout de même très fiers de leur parcours: ils avaient vaincu haut la main deux bandes de stupides brigands envoyées par le Duché pour prendre la ville et la piller par la même occasion afin de rembourser un bateau coulé dont Tréguier était totalement innocente, ils avaient aussi refoulé deux armées lourdement chargées en armes et en hommes expérimentés, contrairement aux paysans qui avaient pris les armes pour défendre leur cité.

Oh que oui, qu'il étaient fiers! Tellement que le maire de Tréguier avait organisé un bal pour détendre les villageois qui avait subi les contrecoups de cette situation. Les très glorieux Trégorrois étaient peut-être ravis mais pas naïfs. Même si la situation semblait s'arranger, ils restaient malgré tout sur leurs gardes. Un petit groupe était détaché à la mairie, prêt à intervenir et à appeler des renforts en cas de besoin. mais, contre toute attente, la nuit fut calme. La petite équipe de rebelles qui s'incrustaient en ville depuis plusieurs semaines ne fit pas son apparition devant la bâtisse municipale. Du coup, les gardiens s'étaient presque ennuyés à les attendre, toute la nuit. C'est qu'ils avaient pris l'habitude de les voir et de taper la causette avec eux chaque soir! Enfin, la causette, ça dépendait des fois, c'était surtout sur eux qu'ils tapaient pour les repousser. Ils étaient obligés, sinon ils ne comprenaient pas qu'on ne voulait pas d'eux à l'intérieur!
Au petit matin, tout le monde rentrait chez soi, ou dans le camps ça dépendait de là où on logeait, pour prendre un repos bien mérité.


Je vais faire un petit tour en taverne avant d'aller me coucher, il a fait chaud cette nuit. Qui m'aime ne suive!

M'enfin... c'était presque fini... Lallie et Patate allaient discuter et tout allait rentrer dans l'ordre. Il est certain que personne n'allait oublier cet épisode où Tréguier s'était surnommée l'Indomptable!


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Zakarine..
Les jours passaient et Tréguier était toujours franchisée. Tout le monde commençait à se poser des questions de ce qu'il se passait en douce. Des accords semblaient avoir été conclus, alors pourquoi cet état de fait? Zakarine avait sa petite idée et son estime au sujet du Duché baissait à vue d'oeil. Serait-ce une ruse de leur part pour les empêcher de voter pour une liste qui serait plus ou moins favorable à la Basse-Bretagne? Tréguier ne redeviendrait-elle bretonne qu'après les élections? Cela ne l'étonnait guère. Après avoir envoyé des brigands faire le sale boulot, enfin tenter de le faire, voilà qu'il voulait les avoir au moyen des urnes en ne leur donnant aucune chance de s’exprimer. C'était petit et lâche..
Leurs revendications étaient-elles tombées aux oubliettes? Surement pas! Les Trégorrois étaient plus décidés que jamais. Ils ne s'étaient pas battus pour rien ! Se sentant trahis, ils continuaient à garder et se préparaient à reprendre les armes, s'il le fallait.

Une rumeur était aussi parvenue jusqu'à Tréguier qui avait ahuri la Rousse. C'était quoi cette histoire de vote breton pour des élections royales Françoises? Depuis quand la Bretagne faisait-elle partie de la France? Zakarine s'inquiétaient vraiment du sort qui leur était réservé. Non , la Bretagne actuelle n'était plus sa Bretagne: fière et indépendante! Finalement, seul le Tregor pouvait encore se vanter d'avoir gardé l'âme bretonne, la vraie.




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Rico...
Il avait quitté le bal après avoir trinqué. Les jours s’écoulaient plutôt tranquille depuis une semaine. La bande à Myrdinette devait soigner leurs bosses ou alors ils avaient peur mais on ne relâchait pas notre garde.

Rico était assis sur un fut parmi la dizaine aligné le long d’un rempart, perdu dans ses pensées. Un mois que la ville tenait bon, ils avaient résistés à toutes les formes d’attaque aidés bien sur par des amis bretons et étrangers sans lesquels la ville serait déjà tombée.

Ce qui était risible dans cette histoire, c’était cette poignée qui se croyait les maitres de notre beau pays et qui au nom de l’unité qui n’a jamais existé, du moins ces dernières années, pensait imposer leurs lois entrainant la grande majorité des bretons dans un conflit dont ils se foutaient et n’y comprenaient rien.

Pour les Trégorrois, c’était différent, on les avait agressé sans même les écouter. On défendait la ville sans jamais attaquer et ça avait commencé avec les brigands Artésiens. On les accusait d’affamer les villageois alors que les tavernes principales sont pleines et puis on sait que le marché est pillé par les envahisseurs, la preuve a été faite avec les pains pris par Myrdinette.


La nuit tombait quand il fut rejoint par son ami

Salut Rico, c’est calme en se moment

Pas pour longtemps je crois

Il le regarda surpris

Que se passe t-il, ils reviennent ?

Normalement avec le nouveau Duc, les négociations devraient reprendre mais des mouvements de troupes feraient dire que certains passeront outre

Ils ne feraient pas ça ? surtout en cette période

Il lui sourit, il aurait bien voulu le rassurer

Ce sont des bourreaux qui sont à la tête en face, aucun respect et ils veulent notre peau depuis un mois, ils ont été vexés, tu imagines les François ce qu’ils pensent… une petite ville rebelle, ça ne te rappelle rien ?

Il descendit du fut et lui tapa sur l’épaule

Aller vient, une petite chope avant la garde et puis ne t’inquiété pas, on la reprendra notre ville
Uwe
La cité de Tréguier étaient aux aguets. Plus qu’une rumeur, une observation. Nombreux étaient les paysans des alentours qui avaient remarqué un mouvement de troupes. Des piétons, des cavaliers, des nobliaux, des bouseux, … tout un petit monde semblait s’agiter autour de la petite ville bretonne. Et pour cause, elle s’était érigée non pas contre le Grand Duc mais en marge de celui-ci. Évidemment la réaction logique de ce dernier ne se fit pas attendre puisqu’il en appela au ban et l’arrière ban pour élever du brouhaha ambiant un Ost qui viendrait rétablir l’autorité perdue sur ces collines verdoyantes.
Mieux que l’appel des armes, ce fut l’appât du gain qui attira Swigger. Guerre, misère et fortunes allaient souvent de pairs pour peu que l’on se débrouilla pour rester vivant. En la matière, il incarnant le parfait survivant. S’écrasant quand il le fallait, frappant en position de force, évitant en position de faiblesse et pariant quand le rapport du gain sur le risque était en sa faveur. Ne risquer que les enjeux suffisants. Ces principes s’inscrivaient sur la durée. Changer de camp au premier mauvais coup de vent n’était jamais bon pour les affaires. En cela il savait exactement le prix de la fiabilité. Défendre la ville avait été un choix déjà tranché par le passé puisqu’il avait servi la ville en repoussant divers assauts de sombres imbéciles qui plaçaient leur orgueil et leurs mots au-dessus des âmes justes et simples. Cruelles erreurs puisqu’il leur en coûta. Pourtant ils ne s’étaient avoués vaincus car à présent ils rôdaient. Probablement même qu’ils battaient la campagne pour réduire les soutiens à la cité rebelle à l’état de ruines.

La plupart de la population restait discrète et prête à s’abriter derrière les remparts de la ville pour s’éviter une fin funeste auprès de ces grands. Aucune peur n’était insensée. Et puisqu’elle était son gagne pain, Swigger répondit à nouveau à l’appel. La menace lui semblait plus diffuse. L’ennemi n’apparaissait pas au grand jour et attendait probablement son heure. Il était tout différent que par le passé tant on sentait l’organisation qui sous-tendait ces mouvements faussement épars. Le germain pouvait presque la sentir. Un relent de puanteur qui agitait les paysans et les dirigeants. Un bal avait même lieu. Comme si l’on voulait s’enivrer pour ignorer ce qui se déroulerait probablement. L’ignorance avait parfois du bon.

Loin d’être prompt à en découdre, il n’en demeurait pas moins qu’il voulait être aux premières loges. Voir sans être vu, identifier les faiblesses, choisir l’occasion et avec force coup férir. Ceci expliquait pourquoi Swigger avait rejoint les remparts. Un garde veillait déjà. Son quotidien s’il ne semblait pas plus nerveux qu’à l’accoutumée. Qui ne l’aurait été ?



Il croisa son regard. Ce dernier semblait aguerri tant son calme et sa force tranquille transparaissaient de sa manière d’être. Au moins ils n’avaient pas posté des jeunes sur les courtines ni même des couards. Choix judicieux pour des vigies.

Les quelques jours précédents le Germain avait tissé quelques liens avec les locaux. L’attente d’une chose qui ne se produirait sans doute jamais et la promiscuité dans les ruelles et tavernes avaient fait leur œuvre. Ainsi il avait pu faire la connaissance de quelques nobles de la région, charmantes donzelles et jeunes chenapans. Sa présence de fin de journée sur les remparts, lui-même ne se l’expliquait pas. L’observation de l’horizon en quête d’un panache de poussière signifiant un important mouvement ? Avec une aussi faible luminosité ? Une attente qui ne pouvait souffrir des mêmes 4 murs ? Le désir de profiter plus amplement de la compagnie de l’une ou l’autre belle rencontrée en taverne plus tôt ? Échanger quelques sages mots avec un noble citoyen ? Il ne savait.
Equemont_du_salar
Ils étaient revenus des négociations lâchement abandonnées par les "loyalistes" à bride abattue, Patate et lui. Equemont voyait, pendant la course, non seulement les visages de sa famille défiler, mais aussi ceux des Trégorrois. La souffrance à nouveau allait poindre. Ils arrivèrent de nuit et entrèrent dans les murs par le souterrain de ravitaillement, vous savez celui par lequel on doit passer en barque, se baisser, tourner deux fois à gauche et enfin accoster.

Quoiqu'il en soit, il n'avait pas perdu une seconde et était monté sur les remparts de la la ville. La garde avait été bien positionnée. Les gens avaient entendu le tocsin, ils étaient venus se protéger des envahisseurs dans les murs. Les gardes avaient allumé quelques braseros protégés pour pouvoir rapidement allumer des torches en cas d'attaque de nuit. Le chef de la garde vint le voir.


- « Aotrou, nous avons suivi vos consignes. Toutes les faucilles et les bâtons ont été distribués, même certains enfants devront se battre. Allons-nous mourir ce soir ? »
- « N'y pensons point. Mieux vaut mourir que plier. Alors soyons forts. Soyez forts. »


Le Salar faisait le malin devant ses hommes, mais il n'en menait pas large. Il était inquiet, pour de vrai.

Néanmoins satisfait de ce qu'il avait vu, il était parti dans ses quartiers, saluer ses gens et quelques Trégorrois, puis s'adouber pour le combat. Il ceignit son épée avec une certaine émotion. Pour la deuxième fois, il faudrait se battre comme un Pégase pour défendre ses frères.

Il remonta sur les remparts, prêt à défendre. Dans la nuit un chant vint unanimement des cœurs blessés pour se donner du courage.

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Amaellya
Le tocsin avait été entendu de tous dans le bourg de Tréguier; et pour chacun de ses frères et soeurs d'armes et de coeur; il n'était pas question de laisser les armées ennemis prendre la ville sans réagir. Ils attaquaient, ils venaient tuer des villageois innocents qui ne demandaient qu'à vivre en paix. Ils devaient forcément s'attendre à une réaction de ceux qu'ils veulent estropier, pacifistes de base, certes, mais les tréglorieux n'allaient certainement pas se laisser massacrer sans rien dire.

Amaellya n'échappait pas à la règle. Agenouillée dans l'église de Tréguier, la demoiselle priait pour ses amis et ses proches. Le Très-Haut n'oubliait jamais les honnêtes gens au profit de monstres sanguinaires. Ce soir, n'était pas différent des autres. Sa dernière prière alla à son frère, sa douce Cléo et à Maryc. Son doux Maryc qui ce soir prenait les armes.
La jeune femme se signa et quitta l'édifice en direction des remparts.

Sa voix rejoignit celle de autres tandis qu'elle vérifiait une nouvelle fois son armement en prenant place aux côtés du Cousin. Elle déposa Nuts sur la pierre, juste devant eux. Lui aussi prendrait par au combat. A croire qu'il n'avait pas non plus envie de vivre soumis, mais de mourir en écureuil et Trégorrois libre. Un dernier coup d'oeil derrière elle voir où se trouvait son tendre, puis Amaellya détourna le yeux et regarda les ennemis au loin..



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Myrdinn.
Naturellement, contrairement aux bêtises de la propagande démagogique des rebelles, nous ne sommes pas là pour tuer des villageois innocents. Au contraire, nous sommes là pour faire en sorte que ces fameux villageois innocents puissent reprendre une vie normale, avec un vrai marché, une justice, une université et tout ce que la vie civilisée peut apporter de confort et de bien être. Les libérer d'une clique capricieuse capable de les prendre en otage pour imposer leur folie à coups d'arguments démagogiques, de mensonges grossiers et de mauvaise foi crasse.

Alors bien sûr il y a des esprits faibles qui se laissent gagner par ces discours, qui ne regardent pas plus loin que le bout de la barrière du champ du voisin et qui s'arment de fourches en se disant: si l'maire l'dit, c'est que c'est vrai. Forcément on ne peut rien contre ça, ou si peu. Mais cela n'arrêtera pas la Bretagne, la vraie. Celle qui refuse le coulage gratuit de navires innocents. Celle qui refuse qu'on ampute le pays d'une de ses villes, celle qui refuse qu'une bande de traîtres fasse la loi comme elle l'entend en prenant toute une ville et des innocents en otage.

Il y aura du sang c'est sûr. Mais ce sont eux qui ont fixé le prix à payer en poussant leur folie jusqu'au bout et en mordant la main tendue à maintes reprises par la couronne.

Moi ça ne m'émeut plus. Comme pas mal de monde d'ailleurs. Et l'épouvantail des bretons qui tuent d'autres bretons laisse de marbre de plus en plus de personnes. Non pas qu'ils s'accommodent de faire couler le sang, c'est surtout qu'ils comprennent bien finalement qu'il n'y a rien de breton chez ces gens là. Ni dans leurs actes, ni dans leur motivation.

Beaucoup n'éprouvent plus que du dégoût pour ceux là qui justifient l'injustifiable et usent de violence, de menaces et de mensonges pour satisfaire quelques petits egos personnels.



C'est dans cet état d'esprit que nous partons à l'assaut des murs trégorois, galvanisés par les "vive la Bretagne!" qui s'élèvent des rangs. Je connais bien le terrain, je mène mes hommes sans problème et l'assaut, d'une rare violence, se concentre - oh surprise - sur l'armée des traitres de guérande et non sur le massacre sauvage d'habitants innocents. Etonnant non ?

Et ouai, les attaques contre des gens innocents, c'est pas nous. C'est eux les spécialistes et nous leur faisons bien comprendre, là entre chien et loup, épées en main, que la Bretagne, la vraie, n'accepte pas ça.

L'armée détruite nous mettons fin à l'assaut et retournons au campement, le sentiment du devoir accompli. Demain ce sera autour du tubercule. Et d'Equemont. Lui j'en fais une affaire personnelle.


Tenez bon trégorois ! Vous serez bientôt libres.
Emeric
Le temps n'était plus aux négociations. Ceux d'en face ne voulaient qu'exterminer ceux qu'ils qualifiaient de traîtres, d'agitateurs et de terroristes. Ils ne s'intéressaient pas aux mots, au bon sens. C'était la haine, qui les poussait à prendre les armes contre de bretons. Ne dit-on pas pourtant que la haine est un sentiment qui ne peut exister que dans l'absence de toute intelligence ?

Parmi les envahisseurs, un certain nombre ne savaient pas pourquoi ils étaient là. Beaucoup ignoraient les réels enjeux. Mais l'Homme est bête, et rien n'est plus tenace qu'une idée. Cela valait pour les deux camps. Autrement, le sang n'aurait pas à couler. Mais à présent, le combat était inévitable. Les bretons avaient brisé l'unicité de la Bretagne suite à la l'affranchissement de Tréguier. Encore un débat vain.

D'autres avaient été motivés à prendre les armes suite aux agissements de Pit. Ce dernier ayant rejoint Tréguier, les bretons eurent vite fait de mettre dans le même panier Pit et les trégorrois, justifiant ainsi un massacre. Bien d'autres pensées sombres traversaient l'esprit du vieux troll. Ses amis et lui allaient se battre, et le Très-Haut seul savait qui parmi eux s'en relèveraient. Sa rousse était même sortie du couvent pour l'occasion. Il s'inquiétait pour elle, il ne l'avait pas encore aperçu. Il aurait pourtant aimé la revoir, avant le début des hostilités.

Mais voilà que l'ennemi charge. Les rangs sont formés. Les échelles sont placés sur le mur, les défenseurs en repoussent autant que possible. Certains parviennent à grimper sur le mur, donnant lieu à quelques échanges de coups. Un coup de pied pour en faire tomber un... quelques parades du bouclier... un coup de pommeau dans la visière d'un ennemi. Puis voilà qu'une silhouette semble fondre sur Cléo, à quelques pas de lui. Il se baisse pour éviter un coup, puis d'un geste précis, empale l'assaillant qui s'écroule sur le sol. Mais la bataille est loin d'être terminée. Le fracas des armes s'entre-mêle aux cris de guerre, de rage ou de douleur.

Il prit alors un peu de recule pour observer le champ de bataille. Il ne voyait pas Zak... sans doute cachée sous une armure, ou en train de défendre une autre position. Son regard balayait le mur, et s'arrêta brutalement lorsqu'il aperçut Erwin en train de tomber.


Cléo ! Recule !

Emeric brandit alors son bouclier, et chargea à travers la foule, bousculant quelques bretons qui grimpaient sur le mur. Sans traîner, il releva son frère d'arme, et en le portant, l'éloigna de la mêlée.

La courgette est cuite ! La courgette est cuite !

Puis en s'adressant au blessé.

Ça va aller, mieux frère, on va te tirer de là !
Ankou..
Des que le maréchal donne l’ordre d’assaut je m’élance avec ma section, protégé par nos bouclier les traits tombe drus autours de nous.
Parvenu au pied des remparts, nous dressons et escaladons les échelles, puis c’est la mêlé, les coups pleuvent de tous coté, pas le temps de réfléchir, habitué à être ensemble en toute occasion nous nous couvrons mutuellement.

Soudain un adversaire se présente devant moi, sa visière relevée je reconnais Tatoo.
Non pas lui, même s’il a perdu la tête, même s’il est dans le mauvais camp il est mon ami, mais impossible de faire autrement, c’est ma vie ou la sienne.

Profitant d’une ouverture je lui assène un formidable coup sous le menton avec mon bouclier.
Comme au ralentit je le vois partir en arrière, sa tête heurte le créneau et il s’écroule, son cou forme un angle impossible.

Mais déjà sonne la retraite, nous nous replions en bon ordre, un gout amer dans la bouche je contemple le carnage, certain aurons des comptes à rendre.


12/08/1463 04:07 : Vous avez frappé Tatoo. Ce coup l'a probablement tué.
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Erwin.


Le moral abattu, Erwin se posta une deuxième fois sur les murs en vue d'une bataille militaire. Très personnellement il était déçu que les négociations n'aient pas abouti a quelque chose de concret et plus positif. Ce fut donc moins confiant que lors de son premier combat qu'il empoigna son fauchon. Cette fois ci il avait peur, surtout pour ses proches qui avaient eux aussi pris les armes cette nuit. En particulier il pensa à Emeric, qui avait déjà été gravement blessé la première fois, Amaellya sa soeur bien entendu, mais aussi et surtout sa compagne Cléo, qui s'était obstinée à lever une arme sans jamais avoir appris à s'en servir. Comme tous Erwin redoutait aussi de faire face dans l'autre camp à des amis. En particulier il pensa à son beau-père Lancéor, avec qui il n'avait encore une fois aucune envie d'en découdre.

Les secondes paraissaient des heures à attendre le choc, puis l'armée Myosotis sonna l'assaut. Comme la première fois, Erwin n'était pas dans son élément, privé d'espace et de mouvements par la mêlée, lui qui était habitué aux abordages et à en découdre habilement avec ses adversaires, qui en général ne portaient pas d'armure, contrairement à un soldat.
Alors qu'il tentait de repousser tant bien que mal l'assaillant hors du mur, il eut la sensation glaciale de sentir une lame lui entailler l'épaule.


Citation:
12/08/1463 04:07 : Amarante. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Il eut à peine le temps de reconnaître le visage de son adversaire, et pas assez pour y rattacher le visage d'Amarante, qu'il avait à peine côtoyée quelques fois lors de son arrivée à Kastell Pol. Se défaisant de la jeune femme, Erwin se retrouva nez à nez avec le baron Sainz-Trestain qui le mit vite en difficulté lorsqu'ils croisèrent le fer. Lorsque ce dernier asséna un brave coup d'épée, le jeune capitaine tenta de le parer, mais le fauchon céda sous le coup expert de cette grande lame militaire.

Citation:
12/08/1463 04:07 : Votre arme a été détruite.


Cette même lame vint alors dans sa course, lui entailler profondément la cuisse droite, et lui arracha un cri de douleur. Déséquilibré, le jeune homme tomba à la renverse, la tête heurtant d'abord le créneau, sur le flanc intérieur des rempart de la ville, heurtant le sol. Etait-il mort ? Il en avait l'air, mais peut être le casque lui avait sauvé la vie lorsque sa tête frappa le sol dans sa chute.
Quoi qu'il en soit, il était hors d'état pour ce soir. Tombé brutalement dans l'inconscience, il n'eut même pas le temps d'espérer meilleur sort pour ses amis.
Pour les carottes on ne sait pas, mais la courgette était effectivement cuite !


Citation:
12/08/1463 04:07 : Ftn_andenmarv vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Uwe
Que huite ? Que nenni !

Alors qu’il portait son attention par-delà les faubourgs un cri cingla la nuit tombée. La clameur venait de plus loin sur les remparts. A coup sûr l’assaut y était donné. De là où il était, la lueur des torches sur les premières échelles et premiers boucliers lui parvint. Des éclairs sifflaient la rage des deux camps. Non, pas des éclairs : c’étaient des flèches qui fusaient. Certainement les péquenots d’en bas qui arrosaient la courtine pour couvrir leurs congénères qui se hissaient peu à peu.

Le spectacle commençait.


Ça va chiierrrrrrrr !!!!



Rage, amour, pitié, mansuétude, intelligence, … Beaucoup de sentiments lui parvinrent et le submergèrent. Ce qui faisait l’homme et l’animal se mêlèrent. Ceux qui réfléchiraient allaient bientôt mourir puisqu’ils avaient eu la bêtise de vouloir faire la nique pour assouvir leur propre paix. Pas plus mal puisque cela consistait en son fonds de commerce. La haine a toujours mieux payé que le mépris ou les langues sèches. Mais au-delà de cela, c’était l’ambition des vaniteux qui alimentait ce sang ce soir-là versé. L’autel du ressenti mal nourri s’abreuverait du fluide des obligés, des aveuglés et des abrutis voire une peu des trois. Qu’importe, sa botte frétillait déjà d’imprimer quelques fessiers.

A moitié plié en deux*, il fendait vers l’un de ses collistiers qui venait de tomber au sol sur l’assaut intrépide et fructueux d’un assaillant. Un bouclier la poussa soudainement vers la cité. L’on tentait visiblement de le renverser. Mais puisqu’à moitié plié en deux, ses assises étaient fermes et fortes. Un grand coup d’épaule sur le côté fit pivoter le bouclier vraisemblablement tenu à bout de bras. C’était le moment pour pousser plus fort encore et repousser au-delà de l’échelle. Le pauvre gars passa sa main sur le bord intérieur du créneau mais sa main gantée vint lui écraser les doigts. Il entama son chemin dans les airs jusqu’à en goûter le pavé breton local qui disait-on était aussi brut que le cœur de ses tailleurs. Les traits continuèrent de siffler dont l’une près de lui. Il avait à peine eu le temps de noter la foule en délire aux portes de pénitencier qui bientôt vont se refermer. C’était là qu’ils finiront leur vie pour la plupart. Il poussa l’échelle à bout de jambes puis passa à nouveau sous le couvert. Son compagnon gisait dans son propre sang. Les crapules.

Citation:
Leur contact à Burlington avait dit qu’on n’avait pas affaire à un élève mais qu’on a affaire au professeur. Quand l’Ost monte une opération qui ne doit pas échouer, c’est à lui qu’ils font appel pour entraîner les troupes, d’accord ? C’est le genre de type qui boirait un bidon de gnôle pour pouvoir pisser sur ton feu de camp. Ce mec-là, tu le largues sur les marches Rus, sur la banquise avec un slip de fourrure pour tout vêtement, sans une brosse à chicot et demain après-midi tu le vois débarquer au bord de ton bénitier avec un sourire jusqu’aux oreilles et les poches bourrées de florins. Ce type-là est un professionnel. S’il atteint la mêlée, ils sauteront tous, et il restera plus qu’un grand trou au beau milieu de la Bretagne. Alors on va trouver ce type, le descendre et on sera débarrassé de ce fumier.


Et il était là. Un peu fatigué par les nuits de guet mais bien là. L’écume lui venait à la bouche.


Boutez ces gueux dans la merdasse !!!!



La nuit serait porteuse de conseils pour les uns et pleines d'histoires à raconter aux enfants pour les autres.



Code:
12/08/1463 04:06 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater.







*NDLR : la moitié de plié en 2 vaut plié en 4 pour les comiques mais plié en 1 pour les mathématiciens mais pas plié du tout pour les anatomistes.
Doran.
[Tréguier, sur les remparts]

64 jours.

64 jours depuis l'annonce de l'Indépendance de Tréguier, 63 jours depuis l'annonce du passage en ville franche de la ville.

Deux armées loyalistes repoussées au combat, la "Legio De Corvus" ainsi que l'armée "I.M.V IV", une troisième armée venue pour vite repartir, la "Barzh genoù al louarn" de Lallie.

Et voilà qu'une quatrième armée leur faisait face, une armée pleine de combattants, l'armée Guérande avait été détruite lors des premiers combats, la seconde nuit allait aussi être terrible. Mais la ville tenait bon, les blessés et morts se comptaient des deux côtés et les rempart tenaient bons pour le moment.

Le Baron et sa troupe avait reprit la route de Tréguier il y a quelques jours pour aider ses amis à organiser la défense de la ville.

Quelle sera la situation au matin du 65ème jour ? Quoiqu'il en soit, les défenseurs qui tomberaient se redresseraient à nouveau pour lutter à nouveau dans les prochains jours.
Liocea.
La section est prête, le soleil est parti, laissant place au ciel étoilé. Ce soir les étoiles sont actives, quel en est le signe, que va t'il leur tomber sur la tête? Chacun espère qu'une étoile est là haut pour protéger, mais ça file...
Peu de mots, juste des regards entendus à la lueur de cet éclairage nocturne qui s'invite à la partie.
Ils se découvrent peu à peu, se devinent, se déterminent ensemble.
Tant de choses entendues en ce jour, tant de rage et de haine balancées, et pourtant...
Toujours quelques mots, qu'elle retient, quelques hommes qu'elle voit se dévoiler et en lesquels elle pourrait de nouveau croire.
Non la Bretagne n'est pas devenue rageusement imbécile. Oui peut être cette voie qu'elle attend depuis si longtemps est là...en train de se dessiner.
Mais ces pensées qu'elle n'espère plus si utopiques malgré ce qu'on lui a dis sont vite arrêtées par les bruits métalliques et les cris en face.

Le nouvel assaut est lancé....
Les casques s'abaissent, les épées se lèvent, les regards s'échangent une dernière fois puis se perdent dans le tumulte.

Les premiers échanges sont violents, percutants, elle sait, elle sent que des membres de sa section tombent, non sans batailler. Elle ne peut pas aller les secourir, épée levée il faut continuer, pour eux
!

"p'taing sont vachement grands!"



Tout est rapide fulgurant, mais a t'elle encore la notion du temps, l'épée est au commande , rien de plus.

et puis....un temps infini après...

Le repli..
En face le repli est décrété.
L'assaut est terminé.
Suffisamment d'hommes et de femmes à terre pour cette nuit...

Elle est là Lio, elle suit la levée du jour et avec lui la scène se présenter à ses yeux balayants alentour.
Elle voit le spectacle de ceux qui déjà s'affairent à venir en aide aux blessés.
Où sont ses compagnons? Dispersés, blessés? Peut être pire?
Moment d'égarement avant de se secouer un peu, bouger son séant pour aller aussi aider et les chercher...
c'est bien de penser, mais y'a du sang à nettoyer et du monde à soigner...



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Mael_de_kerdraon
Déjà deux nuits de combats. Je ne suis pas venu tuer des bretons, mais juste défendre la ville, alors cette nuit la comme la précédente, je me contente de parer les coups, de repousser l'ennemi, sans infliger de blessure.

Du coin de l’œil je guette Eirine qui se débrouille plutôt bien, nos entraînements on été utiles, je suis fier d'elle.

Les combats continuent et m'éloignent un peu d'elle. Il me semble soudain l'entendre crier au milieu du bruit des lames qui s'entrechoquent.

Je regarde dans sa direction, je ne la vois plus, je la cherche en criant son nom a plein poumon. Je finit par la trouver a genoux, se tenant le flan. Je fonce sur elle, et détourne l'épée adverse qui allait s’abattre sur elle, et la tire vers les arrières lignes en lui arrachant un cri de douleur.

Je lui prodigue les premiers soins, c'est pas joli comme blessure
Surfinbird
On se marre bien chez les Bretons...

Ca cogne, ça pleure...
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