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Un de perdu, neuf de retrouvés

Mary_de_birmouzant

          Retrouvés est un bien grand mot m’enfin, y’en reste neuf quoi.


    Il parait qu’il ne faut jamais dire jamais.
    Et si on avait dit à Mary qu’elle se pointerait là un jour, elle aurait pourtant dit : JA-MAIS !

    Mais voilà, quand on n’a que l’amour, à s’offrir en partage, à jour du grand voyage, qu’est notre grand amour* et bla bla bla. Paroles paroles paroles**
    Non, ça on n’a plus donc.

    Alors quand on a de l’argent, ah oui mais non, ça, ça ne marche pas non plus.

    Hum, alors quand on a la santé, on a du travail et ainsi de suite.
    Oui mais non là ça pose problèmes aussi.

    Grimace.

    Ah si, on a une fille, la prunelle de ses yeux et neuf….. tadam, doigts !
    Le dixième, hop, coupé, disparu, absent, jeté dans de la bouse de vache, certainement bouffé par un rapace.
    Ça c’est fait !

    Oui mais voilà, une femme seule, avec une fille, neuf doigts et la vue qui baisse, on ne va pas bien loin.

    Peut être que quelqu’un va finir par avoir pitié d’elle, non ?

    Re-grimace.

    On ne sait pas encore à quoi, mais elle peut servir, l’est encore jolie, jeune, et elle en a dans la tête.
    L’est juste amochée à l’intérieur, mais il parait que ça aide à devenir sans pitié.
    Alors bon, faut prendre ce qu'on a aussi.

    On redresse les épaules, on y croit et on avance sûr de soi même.
    On cligne des yeux, parce que parfois, la vue se trouble, mais chut, les vices cachés ne sont pas obligés d’être dévoilés, le principe d'un vice caché c’est qu’il soit caché, et là avec cette théorie, vous vous coucherez moins con ce soir!

    Il manque le sourire, parce que lui par contre il est parti avec le doigt, c’est que ça fait mal de perdre un doigt, non mais oh j’vous jure que vous-même vous ne souririez plus !
    Mais on peut se forcer, un peu, et afficher une mine potable-ment aimable.

    On zieute les alentours, c'est qu'ils sont nombreux par là, y’en a un peu partout, on ne sait pas qui est qui, qui fait quoi, on cherche des visages connus, fichtre, pas grand-chose de reconnaissable, pourtant, le Jok, l’doit pas avoir changé tant que ça.
    Vieillit oui, mais changé ?
    On nous a quand même indiqué ce chemin, alors on y croit.
    On plisse un peu plus les yeux, ça aide à voir clair il parait.
    Et on tousse l’air de rien.


    -« Ahem, y’a quelqu’un qui veut bien me renseigner. »

    Oops, si elle ne veut pas mourir tout de suite, faut peut être qu’elle rajoute :

    -« S’il-vous-plaît ? »

    Dans sa main valide, elle tient un bout de parchemin, qu'on aurait appelé C.V. à notre époque, sauf que là c'est plus A.P. (Ayez Pitié)





1- Plus de mari
2- Plus d'alliance
3- Plus d'annulaire gauche
4- Plus de fief
5- Plus de travail
6- Plus de santé
7- Plus d'argent, ça coûte la peau des fesses une maison en Savoie
8- Plus de peau de fesses donc
9- Plus d'amis près d'elle (l'sont fous, l'sont partis à pieds user leur chausses).
10- Un titre de traite à la France, ça le fait ça non?


Jacques Brel*
Dalida**

_________________
Louis_le_parfait


    ♫♪♫♫
Tralala, j'serai un roy
Pasque ben j'suis déjà un roy
Louis le Parfait c'est moi
L'plus beau des royyys
    ♫♪♫♫


Je sautille en beuglant à tue-tête ma chanson favorite. Mike a essayé de faire pareil, mais la sienne est nulle. Et puis c'est même pas vrai qu'il est parfait, lui. Alors que moi, ben c'est vrai. Vu que je suis son fils et celui de Manman. Je m'arrête net devant une dame que je connais pas. Ici, je connais tout le monde. Et tout le monde me fait de grand sourire. Parce que tout le monde sait qui c'est mon parrain, et qui c'est mon papa et que je serais roy, bientôt. Ou empereur. Ou pape. Ils se sont pas mis tous d'accord, encore. Donc, je m'arrête devant la dame. Parce que je la connais pas. Et puis parce que je lui trouve un quelque chose de bizarre.

J'ai arrêté ma chanson, aussi. Et je la regarde. Je vais bien réussir à savoir y a quoi de bizarre chez elle, pour que je la trouve bizarre. Ma divine tête blonde se penche sur le côté et mes yeux bleus la balaient en partant des pieds. Ils remontent doucement. En bas, tout va bien. Milieu, rien à noter. Tête... on dirait Marraine quand elle dort pas et que le méchant lui fait du mal, mais ça va. Là ! Elle a un torchon sur la main. Je suis un enquêteur hors paire. Moi je vous le dis. En plus d'être roy et parfait. Je plante mes beaux yeux dans les siens (un peu moins beaux, forcément).

T'es qui, toi ?
Pourquoi j'te connais pas ?
Pourquoi ta main joue au jambon ?
Mary_de_birmouzant

          "Avec toute leur innocence, les enfants sont un soutien pour ceux qui souffrent." (De Louis Caron)



    Oh un enfant. Il est tout beau ce p’tit. Et à bien le regarder, il a des airs que Mary connait, mais comme ça, elle ne saurait dire qui….
    Elle fait la moue, doit plisser les yeux pour mieux voir le gosse et se met à sa hauteur -pour mieux te voir mon enfant- -ou mieux te manger-.

    Ses yeux passent de l’enfant à sa main.
    De sa main à l’enfant.

    Reflexe premier, cacher la chose entre ses jambes l’air de rien.
    Elle tente de faire bonne figure, les enfants, elle a appris à les aimer, à force de côtoyer sa propre progéniture.

    Et eux, on ne peut pas leur faire la trogne, même si au fond, on n’a pas envie de sourire, eux, ils ne se gênent pas pour transmettre leur innocence.

    Alors elle sourit, à peine.


    -«Si ma main joue au jambon, alors on va bientôt pouvoir passer à table.»

    Et de sourire un peu plus.

    -« Je Plaisante bien sûr, ma main est blessée. »

    Se gratte la tête, non, n’a pas de poux, mais est bien ennuyée quand à la suite des explications.
    Décides de faire l’innocente. Ben oui, elle a été enfant elle aussi un jour, elle sait bien faire ça.


    -« Et toi, tu t’appelles comment ? »
    Elle en profite pour le détailler, heureusement que le soleil n’est pas si fort que ça, elle n’y verrait rien sinon. Puis elle enchaîne sans le quitter des yeux.

    -« Moi je m’appelle Mary, j’ai entendu parler de votre « famille »…. Je cherche des gens qui voudraient bien m’aider, et que j’aiderais en retour. »

    A quoi elle ne le sait pas encore, mais bon c’est mieux que d’être seule.

    -« Et j’ai une fille, un peine plus grande que toi, elle s’appelle Lélouna. Elle ne doit pas être loin….
    Dis, tu saurais à qui je dois m’adresser toi ?»


    Elle jette un regard aux alentours histoire de voir si quelqu’un d’autre à remarqué sa présence.
    Ou si sa fille a quitté les chevaux qu’elle devait attacher un peu plus loin.

_________________
Louis_le_parfait


Louis !

Je souris. Je suis fier. C'est beau, Louis. Comme moi.
Le reste de ce qu'elle dit, j'écoute pas vraiment. J'entends vaguement « Mary », « famille », « gens », « aider », « fille »... Mais j'ai surtout mes splendides yeux bleus fixés sur la main en jambon qu'elle dit blessée. Le reste est pas important. Je regarde sa main jambonnée et c'est tout.

Dis, tu m'montres ? Elle est blechée comment, ta main ?
C'est moche ?


Je tends ma propre paluche vers l'enjambonnée. J'ai jamais vu de main blessée. Y a toujours des torchons dessus.

Ma'aine, elle soigne les jambons.

Pourquoi j'ai dit ça ? Aucune idée. Marraine est bouchère. Elle découpe les jambons. Mais je l'ai vu aussi soigner des bobos. Alors là... un jambon blessé... Voilà quoi. Je pense à elle. N'empêche que je veux voir.
Mary_de_birmouzant
    Plissement d’yeux. Elle était déjà presque debout.

    Elle avait même l’esprit ailleurs, prête à partir loin de la mini pie curieuse qui ne la lâche pas.

    Soupire de frustration.
    Et d’agacement aussi.

    Comment peut on être aussi envahissant ? Bien un garçon ce p’tit, pour sûr, il saura mener son monde plus tard, si ce n’est déjà fait.
    Et en plus, il a déjà sa paluche près de celle de la blonde.

    Bon sang, si elle s’écoutait, elle lui ferait bien payer son audace en découvrant d’un coup d’un seul son bandage.
    Mais sait on jamais, s’il venait l’envie à la jolie pustule de se mettre à vomir sur ses chausses.

    Nouveau soupire donc, et on se rabaisse au niveau de l’enfant, pour faire des confidences, c’est mieux.


    -« J’te préviens, c’est bof à voir. Tu es sûr sûr sûr, certain, de vouloir regarder ? »

    Le petit a de la réparti, et ne cesse de lui faire décrocher des demi sourires.
    Elle lui prends la main et glisse son index droit sur chacun de ses doigts, les comptant un à un.


    -« Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq ! T’as vu ça ? T’en as cinq ! »


    Et de s’approcher de son oreille et de murmurer.


    -« Moi aussi, sur celle-ci. »

    Lui montre celle entièrement valide.

    « Mais sur celle la, j’en ai que quatre…. Comme un lapin, ou une souris en somme.»

    Dandoline la main gauche devant sa paire de petits yeux.

_________________
Atropine
LOUIS !

Et la demie portion de s'érailler la voix à la recherche de son rejeton. Les mains en porte vois, la mine ronchon, comme souvent, et le pas qui bat la poussière. Et ça soupire, entre deux beuglements.

Mais il est où ce chiard ?!

Elle l'aime son fils, si, si ! Mais quand il n'est pas là, il n'a pas ce pouvoir limite hypnotique sur elle. Alors elle lui en veut un peu de n'en faire qu'à sa tête, fréquemment. En même temps, vu les parents, rien d'étonnant.

LOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !

Nouveau soupire avant d'apercevoir une crinière blonde et d'accélérer le pas. Les parents normaux préviennent leurs progéniture du danger que peut devenir un inconnu. Les parents normaux, ne laissent pas leurs bambins divaguer à plus de vingt pas d'eux. Les parents normaux ne se font pas mener par le bout du nez par un blondinet morveux aux yeux clairs et mielleux. Mais Atro, comme son blond, ne sont pas des parents normaux, et surement pas de bons parents.

Ah bah enfin ! Trois plombes que j'te cherche ! C'est l'heure du bain !

Se tournant vers la cible du harcèlement de son fils.

Si vous êtes là pour le poste de nounou, c'est prit, mais not' cuistot a disparue ...
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Louis_le_parfait


Han !

La dame à la main en jambon a pas assez de doigts ! J'en ouvre la bouche, dis, tellement j'ai jamais vu ça. Je m'apprête à hocher ma splendide tête qui entraînera un majestueux mouvement de boucles blondes, le tout approuvant le choix de voir la patte de lapin de la dame. Même pas peur de ce qui est plus moche que moi. Parrain, il dit toujours qu'on doit faire attention au petit peuple. La patte de lapin, ça doit être le petit peuple. Oui mais voilà. J'entends la voix criarde de ma Manman qui m'appelle. J'essaie de l'ignorer, sauf qu'elle est déjà là. Du coup je la regarde avec mon air contrarié, j'en croise même les bras dans un geste étudié, vu chez elle. Copier sa mère, c'est moche. Mais ça marche. Faut dire qu'elle boude divinement bien, Manman, tellement elle est trop belle.

Mais Manmaaaaan !!!
Elle a une main en patte de lapin en jambon !
J'veux la voir, moi !


Même si bon... il faut admettre que je ne rechigne jamais devant un bain, cet instant où, nu, une femme, voire plusieurs se pavanent devant ma beauté suprême tout en me frottant mon corps parfait. Du coup, j'avoue que j'hésite... Le bain ou la patte de lapin...

Maman... elle peut venir me montrer à mon bain ?

Ben quoi... Changement de tactique. Je regarde Manman avec mes plus beaux yeux, que je mets dans les siens et je souris d'un de mes plus beaux sourires.
Mary_de_birmouzant
    Un cui cui. Un stot stot. Un cuistot ?
    Alors là c’était à croire qu’ils étaient tous suicidaires dans ce clan.
    Quelque semaine plus tôt elle avait failli faire crever toute une armée en voulant bien faire et les nourrir. Remarquez, ça aurait évité la bataille.
    Mais bon, la pagaille dans leurs entrailles, j’vous dis pas.

    Elle cligne encore des yeux alors qu'elle voudrait observer la femme, purée, l’voit flou, double parfois, le soleil frappe fort ces jours ou quoi ?


    -« Euh…. »

    Ah ben cette tête ne lui est pas inconnue. Ou alors elle devient folle. Mais si pourtant elle mettrait sa main à couper que si. Enfin non, dans le genre membre à couper, on va oublier pour le moment.

    Bref, jouons nous la innocemment innocente.
    L’air de rien, on se relève telle une grande qu’on n’est pas et on faufile son jambon dans le dos.


    -« Bonjour, j’suis Mary de Birmouzant. »


    Elle passerait presque pour une folle, de débarquer ainsi, mais la folie fait partie d’elle à présent.

    -« Charmant petit. Très curieux, trop même. Mais beau comme un cœur. »

    Il faut savoir amadouer son monde, et puis c’est la vérité vraie.
    Et là, il est temps de s’effacer juste à peine, histoire que l’effet "amadouage" du ptit vers sa mère fonctionne.

    Elle n’aura finalement pas besoin de brosser, elle, dans le sens du poil, si lui le fait à sa place ça sera encore mieux.

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Eliance
L'heure du bain ! C'est l'heure du bain !
Eliance ne raterait ça pour rien au monde. Son fillot, c'est comme... Impossible à décrire, réellement. Cette chose blonde et exaspérément parfaite représente toutes les angoisses encore dissimulées d ela roussi-blonde. Avec lui, elle peut se comporter comme une maman, sans vraiment l'être, sans vraiment avoir à assumer, sans vraiment avoir à penser à tous les avortons morts en son sein. Et le bain, c'est le bain !

Comme tous les jours, approximativement à la même heure, elle se met en quête de son fillot. Et rien ne peut l'arrêter. Ni une choppe savoureusement offerte, ni un Elias particulièrement beau, ni... Rien ! La roussi-blondasse cherche son fillot comme un limier poursuivrait la piste d'une bécasse, la truffe au vent, l'air heureux mais bougrement concentré. Et surtout avec une obstination sans faille. Elias le sait bien et il la laisse filer, comme quand c'est l'heure de la bière avec sa presque-soeur. Il est des choses incontournables, dans une journée parfaite à la sauce ménudiérienne.

Alors la Ratiboisée est là, l'oeil aux aguets, les jambes tricotantes, une main passant régulièrement par pur réflexe dans la tignasse courtichonnement hirsute. Quand Louis est détecté dans le radar occulaire, plus rien ne compte. Et, comme tous les jours, elle se précipite sur lui dans une foulée directe, les bras en avant, près à chopper la chose à la soulever en l'air, près de son coeur.


Louiiiis !

Le cri strident a la particularité d'écarter les badauts, d'attirer l'attention du blondinet et de laisser ainsi le champ libre aux retrouvailles. Si l'absence semble durer depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines entre les deux, il n'en est rien du tout. Tout au plus, ils ne se seront pas vu quelques heures. C'est tout. Mais rien ne change. Ni la joie ni les gestes. Et Eliance devrait d'aileurs en remercier la Teigne ici présente, qui prête son fils à sa presque-soeur sans sourciller. Pourtant, c'était pas gagné d'avance, l'accouchement de la naine ayant entraîné un drôle de réveil : celui du dragon-maman qui sommeillait en elle. Un truc atrocement aux aguets, horriblement jaloux pour qui poserait un oeil sur sa progéniture. Imaginez donc un doigt... Mais avec le temps, les pleurs interminables, les langes puants, la dragonne s'est remis en sommeil pour laisser place à une mère, disons-le, un peu indigne parfois, mais surtout pour laisser la place à la marraine.

Nous avons donc une Eliance qui s'est ruée sur le gamin, l'a porté à bout de bras dans un échange de sourires trop grands pour l'occasion, avant de le porter contre son coeur, de manière plus resserrée, tout en lui murmurant quelques mots dont seuls eux deux ont le secret. Et, c'est au bout de quelques minutes que la Ratiboisée daigne sortir de sa torpeur particulière pour sourire à la Teigne.


J'suis à l'heure, hein !


Et encore quelques secondes pour que l'oeil marron tombe sur la neuf-doigts. Une hésitation plus tard, la roussi-blonde partage son sourire et un poil de politesse.


'jour ! Z'êtes la nouvelle nounou ?


Précisons que Eliance déteste la nounou de Louis. Parce que ça devait être son rôle, à la base. La jalousie... tout ça...
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