Arrivée des invités du bal

Enric

- Bonjour Prince, comment allez-vous ?

Dans la pièce d'accueil de la maisonnée d'Ayelle, j'étais à l'attendre, et bien qu'un petit coup au coeur j'avais eu alors qu'elle m'avait fais part d'une crainte de perdre son temps, lorsque je la vit descendre les marches, je ne pus m'empêcher de lui sourire car j'avais eu hâte de la revoir et ... Je lui murmurais naïvement et amusé...

Bonjour chère Ayelle, C'est parce qu'il y a vos domestiques que vous m’appelez Prince ?

Je prenais alors sa main fine dans la mienne et lui mimer un baise menottes...

Comment allez vous depuis notre escapade sur la plage de Béziers ?

Je prenais de ses nouvelles avec curiosité et lui demandais où mon coche pourrait poser mes valises.

De vostre château de Thonon, devons nous emmener nos bagages ou nous préparerons nous ici avant d'aller rejoindre l'hôtesse du Bal où nous nous rendons ?
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Elias_romanov

A côté de moi aujourd'hui

Après avoir installé la coiffe, les doigts d'Elias coururent brièvement sur la nuque et l'orée des épaules de la jeune femme, avant qu'elle ne se lève, pour se tourner face à lui et entourer sa nuque de ses doigts encore frais. Peu de choses, si ce n'était la décence et la civilité, séparaient leurs corps, et le russe appréciait de voir Eliance devenir... non pas moins timide, mais plus naturelle avec lui. A ne plus craindre son regard.

Le tailleur s'était toujours montré délicat, pour ne pas gêner la jeune femme, surtout depuis qu'ils vivaient ensemble, mais les semaines passant, il n'avait pu que remarquer qu'elle ne se cachait plus autant de lui.

La coiffe semblait lui plaire en tout cas, et c'était bien ce qu'Elias avait espéré. Il eut un sourire un peu gené à ses remerciements, formulés d'une étrange façon. Il voulut répondre "la question ne se poserait pas", mais ce n'était pas une chose que l'on disait dans ce genre d'instants.

Quelle aurait été la vie d'Eliance si il n'était pas venu au bureau de l'AAP ce jour-là ? Quelle aurait été la sienne ? Probablement pas différente de ce qu'il avait vécu jusqu'à ce moment. Le hasard et les souvenirs s'étaient invités ce jour-là, quand il avait lu un article, et le nom de la journaliste l'ayant écrit.

Elias cilla à la suite. Inattendue. Il mit un bref instant à comprendre de quoi parlait la jeune femme, avant qu'elle ne mentionne sa sœur. Ainsi Cyrielle avait été bavarde, visiblement. Il ne sut pas si il devait l'en remercier, mais il se sentit tout de même un peu mal à l'aise à l'évocation d'Eliance. Les prunelles grises se teintèrent d'étrangeté, comme si un fantôme y laissait trainer ses voiles lactescents.

Il n'avait jamais évoqué cela avec elle, elle n'avait pas connu son père, ainsi... Il ne put que lui reconnaitre qu'elle parlait avec son cœur.
Il pinça les lèvres, retenant les mots qui venaient à celles-ci, durcissant sans le vouloir ses propres traits, et il lui fallut un instant pour choisir ses paroles.

C'est compliqué, tu sais.

Il reconnaissait parfois dans la rigidité de ses convictions la dureté paternelle, qu'il combattait avec cette nonchalance qui était sienne. Cela n’empêchait pas pour autant la crainte de le hanter. Il chassa ces sentiments de l'instant présent, alors qu'ils allaient au bal d'Aulbane quelques heures plus tard. Il afficha un sourire plus doux, alors que les doigts d'Eliance allaient plonger dans ses cheveux, ce qui le détendit tout à fait.

Ne t'inquiète pas.

Il posa son front contre celui de la jeune femme, dans cette étreinte douce qu'ils partageaient depuis quelques instants.

Je fais au mieux.
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Ayelle_de_chenot

Je me sentais bien, comme quand nous étions à Beziers et ma réponse fusa. je n'avais pas besoin de réfléchir quand j'étais avec lui, ni poser ou minauder. J'étais simplement moi-même.

- Prince ? Peut-être parce que vous vous êtes fait annoncer ainsi ? Je suis heureuse de vous revoir !

Je lui laissais ma main à baiser et lui répondit, attristée d'un coup.

- Il s'est passé beaucoup de choses depuis notre dernière rencontre et des choses malheureusement tristes. Nous en parlerons plus tard, voulez-vous ? Là vous devez vous reposer un peu. Nous reprenons la route pour le château de mon père Marboz, ce sera plus pratique pour aller au Bal. Thonon est un peu loin du manoir des Romanov.
Les domestiques d'occuperont de vos valises. Ma dame de compagnie habituelle est personna non grata à ce bal et comme il me faut un chaperon, nous irons avec Marion. Vous ne la connaissez pas.
Venez vous reposez un peu dans le jardin, nous repartirons bientôt.

J'emmenai Enric dans le jardin

Deux jours plus tard, ayant fini de me préparer, je descendis dans le salon, où j'espérais que mon cavalier m'attendait.

Eliance

Avec Elias
encore et toujours

Devant le visage qui se déconfit sous ses yeux, Eliance comprend que Cyrielle a dit vrai quant Elias et son père. Que la difficulté est là, à fleur de peau. Étrangement, cette faiblesse touche Eliance. Ce qui se passe dans les yeux couleur de métal la rassure, même si elle n'y voit pas les choses habituelles. Elias aussi a ses faiblesses. Le savoir autre chose que statue coriace est une véritable bonne nouvelle pour elle. Elle pourrait être effrayée, vouloir quelqu'un de rude pour compenser ses faiblesses à elle, mais non. Savoir qu'ils connaissent les tourments l'un de l'autre lui semble salvateur. Un seul, certes, chez Elias, mais tout de même. Un que le tailleur s'efforce à masquer. À contrôler. Mais il en a donc. Et s'il parvient à le dompter, puisque la roussi-blonde n'en a jamais rien perçu auparavant, Eliance se réjouit de pouvoir servir à quelque chose, de peut-être l'aider un peu un jour, comme lui l'aiguille si bien.

Les mains ménudiériennes ont parcouru les cheveux sombres, tandis que leurs deux fronts s'étreignaient, tandis que Eliance écoutait les mots d'Elias, pour finir leur course lentement sur les joues pâles du russe. Et alors qu'elles prennent possession du visage masculin, Eliance s'écarte un peu pour mieux le voir, mieux mêler ses yeux aux siens. Un fin sourire naît. Il se veut rassurant. Confiant.

T'y arrive tell'ment bien, Elias.

Comme pour clore ses paroles, comme pour leur donner vie, Eliance vient poser ses lèvres à la jonction entre la bouche et la joue russe. Le sourire se fait un peu plus grand, même si les mains n'ont pas quitté leur repaire.

On d'vrait p't-être s'habiller si tu veux que Cyrielle reste la seule Romanov à m'avoir vu dans cette tenue.
hmm... en plus de toi... bien sûr...
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Aiguemarine

Invitation avait été reçue.
La Brune Italienne, mue par cette curiosité d'en savoir davantage sur cette Famille, avait décidée d'honorer l'invitation.

Faisait'elle une erreur ?
L'histoire le dirait bien assez tôt.
& puis, en en parlant avec sa Cugina* Itil, il était possible que cette dernière les rejoigne.
Oui, parfois, on sait faire bloc dans la Famiglia**

C'est donc accompagnée par son Futur Epoux que la Vénitienne mit pied à terre.
Les Azurs avisèrent longuement le Manoir Romanov.
Ainsi donc, c'était ici.

Prenant une longue inspiration, Aiguemarine salua de la tête le garde, puis se présenta :

"Pourriez vous annoncer l'arrivée d'Aiguemarine Monnaci & Thael Olrikson, je vous prie ?
Merci".

& de patienter sagement qu'on veuille bien les laisser entrer plus avant.
Un faible sourire en direction de Thael.
Dans quel guêpier encore allait'elle les fourrer ?

* Cousine
** Famille

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Enric

Je me relevais après avoir fait le baise menottes et en relevant mon visage je pus lire sur le sien une tristesse qui se peignait sur son visage. Une tristesse que je connaissais pour en avoir le masque depuis les funérailles de mes parents.

Je suis pareillement heureux de vous revoir comme quoi le Très Haut aura pourvu à ce vœu fait lors de notre première rencontre.

En temps normal, j’aurai surement claqué un clin d’œil mais là en cet instant, c’est le visage solennel que je conservais car malgré mon âge, j’avais appris par mes parents la retenue de mon rang et de mon père à savoir écouter.

Je lui tendais mon bras et acquiesçais à son idée d’aller prendre repos avant de prendre la route le lendemain pour rejoindre le manoir de son amie.

Je vous suis Ayelle…

Je me laissais alors guider découvrant l’enceinte du château et ses jardins qui étaient en parure de printemps toutes fleurs écloses…
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Thael

Accompagnant la Brune Vénitienne, Thael, habillé sobrement des couleurs de Bonaguil, attendait à ses côtés que l'on vienne leur ouvrir.
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Alaryc

Les choses faites et les Sparte prêt à partir pour le bal. Tout le monde dans la même voiture, de préférence la plus grand puisqu'ils sont quatre et que le domaine est tout de même un petit peu loin. (il est donc dans les environs de 16h). Le temps du voyage, les jeunes Spartes partirent donc direction du domaine Romanov.

Alaric un brin angoisser d'aller à ce bal, le premier pour lui. Il y rencontrerais surement de la noblesse mais aussi des gens sans noblesse. Mais le principal c'est qu'il y a du monde et le monde il n'aime pas. Il ferme donc ses yeux quelques instants, sans l'espoir de s'endormir... Chose qui arriva. Le sommeil de la journée lui tombe dessus la tête appuyée contre la porte de la voiture sommeillant comme un bébé : "La bête sommeille..."
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Garde_gauthier

Posté devant les portes du manoir, Gauthier planta ses prunelles sur les arrivants. Sans dire un mot, comme à son habitude, il laissa un visage ferme, à la limite de la froideur. Scruttant l'homme et la femme devant lui, il hocha la tête, puis ouvrit la porte.

Demoiselle Aulbane et Demoiselle Cyrielle sont à l'intérieur. Soyez les bienvenus au bal.

http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=800001&highlight=

Elias_romanov

Un sourire naquit, plus franc, plus doux peut-être, à sa façon. Le russe montrait rarement ses failles. C'était trop facile à exploiter pour les autres, ainsi se montrait-il sur la réserve dans ce domaine.

Il est temps de nous habiller, effectivement.

Il rendit son baiser à Eliance, avant qu'ils ne mettent leurs vêtements, qu'il replace la coiffe de la jeune femme pour être sur qu'elle ne prenne pas la poudre d'escampette au cours d'une danse, qui pourrait être qualifier d'échevelée. Ils quitteraient ensuite la chambre, pour se rendre au bal.
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Keyfeya

[Périgueux- Avant de prendre la route]

Votre Grandeur ....vous allez être en retard.....

La brune était en train de préparer ses affaires, sous la très grosse pression de son intendant. Au moins une femme de chambre avait pris soin de lui ranger ses vêtements parce que sinon ça aurait fini roulé en boule dans une besace.

En retard...? mais non voyons...

C'est que votre famille n'habite pas la porte à côté....

Oui non mais bon, je suis jamais chez moi, je ne compte plus les allers retours au Louvre, j'peux pas faire mieux moi, j'te signale que j'ai un comté aussi à ....à....diriger... et pis j'chevauche plus vite que le vent !

Ouais ça devait être ça le mot, diriger ...enfin pallier aux absences de tout à chacun, être à droite et à gauche en même temps, elle devrait peut s'inventer une espèce de sosie pour faire style au moins pendant les réunions publiques...sans compter qu'on entend quand même le doux wouin wouin de ceux qui trouvent que vous êtes jamais là.

Oui Votre Grandeur....mais y a votre garde...

Ah non ...mer....zut hein...Foutez moi la paix avec ça !

L'intendant secoua la tête, genre, vous avez pas le choix et lui montra deux doigts et la brune leva les yeux au ciel en retour.

Elle mit le cadeau dans son sac avant d'enfin prendre le départ.

[Château Romanov - Après une longue chevauchée]

Elle en avait fait de la route, ne traînant pas comme la bonne vieille militaire qu'elle avait été, elle avait houspillé ses gardes pour qu'ils ne traînent pas et c'est en femme d'armes, tout de noir vêtue, qu'elle s'arrêta devant la grille d'entrée.

Bonjour.

Je suis Keyfeya Romanov...j'ai été invitée pour un anniversaire.

Forcément son frère n'était pas là, il faisait visiblement une très longue retraite chez les moines, elle espérait néanmoins que ça cousine Lewyne serait là et aussi apprendre à connaitre et rencontrer sa nouvelle famille. C'est qu'elle ne savait qu'elle était une Romanov que depuis quelques mois, par le plus grand des hasards....avant cela, elle avait toujours pensé qu'elle était seule au monde.
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Garde_gauthier

Resté dehors, Gauthier croisa les bras sur son torse. Il savait que la soirée risquait d'être longue ; les arrivées des amis, de la famille et du gratin de l'Empire. Le seul hic, était que dans l'assemblée de se soir, Français et Impériaux seraient mélangés. Le garde ne pouvait ignorer les tensions, mais la politique n'avait pas sa place ce soir.

Inspirant profondément, il se redressa lorsqu'une jeune femme se présenta.

Soyez la bienvenue Madame. Demoiselle Aulbane et Demoiselle Cyrielle, ainsi que les premiers invités sont à l'intérieur. Je vous souhaite une bonne soirée.

Ouvrant la porte, Gauthier inclina le chef.

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Sarah_elisabeth

Les garçons avaient l'air sur la bonne route et Morgane avait reçu son petit cadeau avec enthousiasme. Rassurée de savoir que plus de crise, du moins vestimentaire ne serait à gérer, Sarah avait de son coté rejoint sa chambre pour en finir avec les reprises d'urgence sur sa tenue du soir. Cet après midi avait au moins eu le bon point de lui faire prendre conscience qu'elle aimait coudre et que l'activité lui manquait terriblement. Elle se promit donc de commander des tissus à faire livrer à Waldeck pour reprendre sa passion durant l'été. Un peu moins de politique et beaucoup plus de travail d'aiguille aurait très certainement un effet salvateur sur ses humeurs. La résolution ainsi prise, et son fil coupé, elle enfila bien vite et la robe pour rejoindre ses oncles et sa jeune tante pour entrer dans le coche et se préparer à quelques heures de chaos et de confinement. Que le Très Haut lui rende vite braies, cuissardes et canasson!

La route fut pourtant intéressante à écouter chacun et à se laisser un peu bercer par le roulis. Mais ils étaient enfin arrivés et quand la voiture stoppa sa course sur le parvis, Sarah laissa ces messieurs sortir en premier puis leur faire signe qu'elles pouvaient descendre.
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Theodora.v

Il le fallait, venir. Alors elle revêtue une magnifique robe elle avait choisit le rouge et le noir. Ses cheveux en ondulations régulière laisser libre. Malgré tout, elle reste une pucelle naïve la princesse ...

Elle descendit les étages, changea d'aile et la voilà dans la salle de réception, pour la fête, pour Aulbane. Arrivée à la porte, elle inclina la tête devant l'homme ici, mais après tout, elle été ici chez elle, alors elle s'avança, sans plus de question. Elle resta silencieuse, présente, patiente. Sa lourde couronne sur le sommet du crâne, l'obligeait du haut de ses six pieds de haut à être droite et avoir le port fière et solide.
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Aiguemarine

D'un signe de tête, Aiguemarine remercia le garde.
Ainsi donc, le couple Improbable put pénétrer plus avant.
La Brune Italienne demanda à être guidée jusqu'à une chambre où elle puisse s'apprêter tranquillement.

[ Dans une des nombreuses chambres du Manoir ]

Thael l'avait aidée à enfiler sa robe cousue par les doigts de fées d'Elisel D'Andéol, Maître Couturière chez DECO.
Cette dernière avait réussie, en un temps record, à assortir la tenue qu'elle porterait à celui de son futur Epoux.
Une fois parée, Aiguemarine s'installa devant la coiffeuse.
Le plus long restait à faire : peigner ses longs cheveux & réussir à y attacher quelques rubans de couleur.

Un long moment après, elle était enfin prête.

S'avançant vers le Normand elle lui tendit une main, tout en l'interrogeant :

"Comment me trouvez vous ? J'espère que je vous plais toujours autant, Thael..." Puis, se serrant tout contre lui, lui murmura "Si ce n'avait pas été pour mon Frère & Cyriellle, j'aurai déclinée cette invitation".

Oui, l'Italienne n'était guère à l'aise, là.
Un bal où les 3/4 de l'assistance lui sont totalement inconnus & portant un Nom qui vous glace le sang en une fraction de seconde, ça n'aide pas vraiment.
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Arrivée des invités du bal

Garde_gauthier

La soirée allait être longue. Au sein du manoir Romanov, tous les membres du personnel s'activait ; et pour cause ! Demoiselle Aulbane fêtait ses seize ans. Il était devenu rare que la salle de réception des russes voit des bals. Mais la jeune femme était de celle qui danserait toute la nuit. Et cela, tous le savait. Alors les dames avait fait préparer la réception sous les ordres de Cyrielle, tant dis ce que les gardes avaient été envoyer au quatre coins du castel. Sauf Gauthier. Lui, il était le garde privé d'Aulbane. Celui qui depuis des années gardait un oeil ferme sur celle qui ne cessait de bouger dans tout les sens. Et il valait mieux. Bons nombres de fois, il l'avait sorti de sacré pétrins. Mais elle n'en avait pas connaissance.

Posté à l'entré, il ne pipait mot, attenant les invités de sa maîtresse.

Cyriellle

Manoir Romanov, coté cy.

S’il y avait bien une chose au monde que la brune aimait par-dessus tout c’était le vin… en dehors de son italien mais lui elle ne l’offrira pas ce soir... A grand jour, grand événement. Suivi de moustache, car nul autre n’entrera.. . pour l’instant… les pas légers sautillent presque sur les marches de pierre tourangelle froide et d’albâtre qui mènent jusqu’au saint des saints dans l’antre Romanov. La petite clé d’or se glisse dans la serrure impénétrable en temps normal et la chevillette cherra dans un bruit sourd qui rompt le silence monacal du chai endormi.
Fûts et foudres de chêne centenaire où le précieux liquide d’or ou de rubis repose en paix, s’affinant au gré des ans qui passent, elle en caresse plusieurs du doigt se remémorant le sépare, à défaut de la tête du marchand à qui elle a promis monts et merveilles en négoc. pour filer avec la marchandises sans lâcher plus qu’elle ne voulait.
Au loin le regard d’azur s’arrête sur quelques futs de bière blonde, brune ou rousse elle ne sait plus vraiment mais ça devrait faire l’affaire pour les impériaux du soir.

Moustache monte ces quatre là.
On va prendre le vin de Champagne, la mirabelle et un doigt se pose sur les lèvres en suspend, intense réflexion. Du rouge pour Aulbane, l’évidence. Elle affectionnait particulièrement les bordelais mais pas ce soir ça reste son vin quand même. Le Chianti et Saint Chinian prit au Comte de Lortz.

La moustache du garde cyéen se soulève et un soupire s’échappe, les lèvres de la brune esquisse un sourire espiègle en réponse.

S’tu veux je porte ces deux bouteilles…pour t’aider. J’voudrais pas t’abimer.

Et il grommelle et elle file dans les escaliers menant au manoir encore silencieux pour l’instant. Tous s’affèrent et tout semble se mettre en place doucement… elle imagine déjà Theodora et Aulbane en pleine crise existentiel, minimum, sur le choix de couleur qui irait le mieux à leur teint de porcelaine et leur suivante en panique pour les rassurer. Elle irait les voir plus tard ou bien devrait-elle passer voir Eliance ? Depuis leur arrivée la veille elle, la jolie rousse semblait mal à l’aise - faut dire y’a de quoi aussi - et elle voyait déjà le petit canard dans tout ses état, avec un Elias tentant de la rassurer…
Un sourire aux lèvres, ravie finalement de les voir tous réuni, elle ouvre la porte de la chambre et découvre son homme assit dans un fauteuil et pencher au dessus d’un vélin. Réflexion à son comble et elle s’approche à pas de loup, glissent ses bras sur les épaules masculines.

T’écris quoi ?
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Alexis.m.s

[Chateau Imperial, deux heures pus tot ]

NOooooooooon :

Le cri du coeur d'un Prince impérial. Pourtant il ne s'agissait nullement d'un cri de guerre, mais d'un saignement des yeux en voyant L'HORREUR de son costume .. limite rose. Comment un homme se pretendant son Frère pouvait avoir si mauvais gout ! Ca en etait inconcevable !

Alaric si tu portes cette .. horreur, je te renie et t'enferme dans les oubliettes ! Il est HORS DE QUESTION que tu ailles la bas ainsi vetu ! Tais toi, tu ne me contredis pas et tu attends la, retire ce truc et brule le !

Non mais a t-on idée de partir vetu en Pyjama surtout pour charmer une belle jeune femme . Car oui le cadet avait des vues sur la principale interessée . Alexis ne savait si cela etait une flamme veritable ou un coup de coeur, mais il fallait eviter les catastrophes. Alors il allait la bas pour .. surveiller . Et aussi pour s'amuser car personne ne l’empêcherait de dandiner du popotin sur la piste de danse . Et de un Sparte invité en voici 4 qui débarquent, faut pas chercher, c'etait les soldes ! . Morgane boudait sur sa nouvelle condition de jeune femme, Sarah devait surement 'pavotiser' quelque chose, et les deux mâles, (les plus beaux, enfin surtout Alexis) tentait de rendre presentable ce cadet qui n'etait pas le cadet de ses soucis . !

Le nez de l’Impérial se plonge dans la garde robe de son cadet .. et les yeux qui ressaignent

Rhhhhhaaaaaa Saraaaah au secours !
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Adric

Manoir Romanov, avec Cy

Il releva la tête. Le son cristallin de sa voix, et son petit accent faisaient toujours son effet aux oreilles sensibles de l'Italien. Il s'y connaissait en mélodie, mais il n'y en avait pas de plus belle que celle qui résonnait tout de suite dans sa tête. Un premier sens éveillé, son ouïe. Et puis il y avait la vue. Il avait pris son temps, tandis que son regard balayait lentement de ses pieds à sa tête. Il s'émerveillait encore de sa silhouette gracile et élancée, elle qui avait eu un enfant et qui était si gourmande, de confitures, brioches et autres friandises. Il s'arrêta un instant sur son visage, penché au dessus de lui, qui lui éveilla un troisième sens, l'odorat. Elle avait le don d'émaner un parfum suave, mélange de douceur florale et de piquant, ce qui reflétait bien son caractère de toute façon.

Il posa à nouveau son regard sur sa missive, sortant de sa rêverie et soupirant. Parfois le retour à la réalité était plus compliqué que prévu... Il allait répondre, avec son accent à lui, teinté de méditerranée et d'huile d'olive.

- J'écris à ma soeur, enfin... ma demi-soeur, tu sais Aigue... Elle veut en savoir plus sur moi, où j'ai vécu, comment, tout ça quoi. Je vais lui écrire un roman moi.

Il trempa la plume dans l'encrier, l'égouttant contre le bord et contempla la longue goutte noirâtre dégouliner.

- En même temps elle a raison, voir débarquer quelqu'un dans sa vie comme ça, ou devrais-je dire dans sa famille... Elle doit se poser des questions.

Tout s'était un peu emballé ces derniers jours, sa rencontre avec Elias, Eliance... Les mercenaires un peu étranges qui les accompagnait, bientôt la rencontre avec Ithil et sa soeur, ça ferait beaucoup. Heureusement il pouvait compter sur elle, l'élue malgré lui de son coeur qui organisait ce fameux bal. Il aurait bien aimé l'animer de sa mandoline, plutôt que se mêler aux frous frous, mais il était trop tenté de parader au bras de sa belle, une manière pour lui aussi d'officialiser, en quelque sorte leur relations, et de connaître un peu plus cette gigantesque famille qu'il avait croisé tout au long de son périple dans le Royaume. Mais peu importe ! Il prendrait tout de même son instrument en espérant faire danser les invités au rythme de la tarentelle... En espérant qu'un gars n'en profite pas trop pour lui piquer sa belle !

- Mon amour, tu sais danser ?

Il se voyait déjà, au milieu de la chambre, en train de lui donner un cours de Bergamasque ou de Forlane. Mais il savait très bien qu'elle avait déjà fort à faire, et surtout que dès qu'il poserait sa main sur sa hanche ils passeraient à une toute autre activité. D'ailleurs, comment ferait-il lors du bal ? Il se tiendrait bien. Obligé. Il fallait se faire accepter par les amis et la famille, surtout pour un cousin amoureux de sa cousine...
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Aulbane

[Domaine Romanov - Appartements d'Aulbane]

Non, non, non ! Ça ne va pas !

Se laissant tomber sur son lit, Aulbane soupira. Ce soir était son soir, elle se devait d'être au moins une des plus jolies. Parce que ce n'était pas son genre de se prétendre pouvoir être la plus belle. Son charme russe à la peau porcelaine ferait son effet comme d'habitude, le reste : ce devait être de ces mots qu'elle charmerait les invités. Les bals, elle en avait l'habitude, et pourtant pour le sien, elle se sentait perdue. Parmi tout ses robes, tout ces beaux tissues riches ou non, elle ne savait que mettre. Rouge ? Bleu ? Vert ? Façon impérial ou russe ? Simple ou extravagante ?

Louise, conseillez moi !

Louise ? S'était une des jeunes femmes qui s'occupait du bon fonctionnement du manoir lorsque la famille s'y trouvait - ou non d'ailleurs. Mais elle était aussi proche de la jeune Aulbane. Peut-être à cause de cette douceur qu'elle dégageait, ou pour sa joie de vivre constante. La brunette avait toujours été de bons conseils, malgré sa "petite condition".

Ne soyez pas craintive mademoiselle.. Vous serez la plus belle pour aller danser ! Je vous conseillerais.. Cella-ci. Pour votre teint, et vos yeux.

Louise approcha avec la robe en question dans les mains. Et elle n'avait pas forcément tord. Bien que ce ne soit pas la couleur préférée de la noiraude, elle aimait beaucoup cette robe. Belle, simple et tout en légèreté.

Vous pensez ? On me remarquera dites Louise ?

La jeune domestique avait émit un rire cristallin alors qu'elle aidait la jeune maîtresse à se lever.. Louise allait devoir faire attention à ses gestes, Aulbane tenait vraiment à être irréprochable, jusque dans les moindres détails.
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Sarah_elisabeth

[Chateau Imperial, deux heures plus tot et quelques minutes ]

Rhhhhhaaaaaa Saraaaah au secours !

Sursaut de la blonde, aiguille piquant le doigt et jurons que nous ne noterons pas pour éviter de choquer de chastes oreilles, mais c'est une nièce empétrée dans un brocart noir doré au prix indécent qui débarque encore enchassée dans des braies et cuissardes dans les appartements des messires.

Qu'est ce qu'il se passe enco... Doux iésu, mais c'est quoi cette couleur horrible, on dirait un porcelet de trois semaines!!! Ah non, tonton, je t'adore, sincèrement, mais si tu portes cette tenue ce soir je te jure qu'elle va virer au rouge quand j'en aurai fini avec toi. Vire moi ce bourdel et voyons voir ce qu'il y a dans ta garde ro...

Et la blonde de palir, prise sous une avalanche de violet, rose, fleurs, parements, arabesques... En résumé GASP, gnié pas potible! Un regard consterné vers Alexis, un détaillage en règle des deux compères : Alexis grand, svelte, élégant en diable, une beauté à damner une sainte. Alaric, trapu, tout en muscle, une allure à effrayer une armée ou un bordel au choix. Bon, ben les épingles sont sorties, autant s'en servir... Pestant que sa robe ne serait jamais prête à temps, Sarah se mis donc à voler une tenue à l'un pour faire quelque chose de gérable à l'autre.

Non mais sérieusement les tontons, vous voulez me rendre folle avouez? Tenez et maintenant laissez moi me préparer ou alors je viens en braies!

Si ça c'est pas de la menace?

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Rector of Imperial Heraldic School - Imperial Marshal of Arms

Alaryc

Le jeune prince avait été convié au bal d'anniversaire d'une nouvelle rencontre avec qui il avait eu un certain "feeling". Ou plutôt, elle lui avait tenu tête, et cela avait apparemment plus à certains Sparte. Enfin, pas tous non... Mais ceux qu'il jugeait le plus important et donc ceux dont l'avis comptais le plus : Alexis, Lyana, Sarah et Morgane. C'est d'ailleurs avec tout ce petit monde qu'il va se rendre au bal ! Alexis est surement là pour le surveiller car avec ses idées de mariage avec Aulbane le poussent un peu à faire certaine chose qui ne soient pas dans les normalités. "L'arrangement de se mariage ne se fera pas ce soir" qu'à dit Alexis. Lyana vient avec Badak le cousin d'Aulbane, Sarah et Morgane qui viennent toutes deux pour accompagner la petite troupe et sortir. En vrai, c'est un débarquement de Sparte ! Promis, on ne vient pas pour tout contrôler...

C'est donc au château de Liège que notre histoire commence. Dans les appartements d'Alaric. Alexis se trouve dans ses appartements afin d'aidé son jeune frère à être présentable devant tout ce beau monde et faire la cour à celle qu'il compte faire la demande de mariage. Donc il décide de mettre sa tenue qu'il trouve des plus ravissantes... Mais d'après le "non" d'Alexis, c'est non. Il ne la portera pas. c'est donc un visage boudeur qui s'affiche. Jamais il ne pourrait donc porter cette tenue en public ?! ... Rho...
Puis de lui dire de l'enlever et de le bruler. Il tire donc légèrement sur le tissu en le pinçant du bout des doigts en faisant une longue moue boudeuse et commence donc à l'enlever, commençant par le haut se retrouvant torse nu, voyant que son frère va en direction de sa garde robe et de crier à l'aide à Sarah qui rapplique sous peu en braie et cuissarde dans ses appartements et elle aussi vient critiquer sa belle tenue... Un long soupire et une nouvelle moue boudeuse se pose sur le visage du petit prince.

Bien.. Bien.. Je ne la porterais pas et je la ferais brûler... Promis ! Mais moi je la trouve vraiment belle pourtant...

Un soupire puis retire son le bas, se retrouvant en sous vêtements et de balancer sa tenue magnifique en boule dans un coin afin qu'elle puisse être rangée par la suite afin qu'il puisse avoir un jour l'occasion de la porter en public un jour.

Et maintenant à Sarah de plonger son nez dans la garde robe et de, elle aussi devenir folle... Mais qu'avaient ils tous avec ses vêtements ? Rho... Mais maintenant un sourire amusé s'affiche sur les lèvres du petit prince se disant qu'il va vraiment falloir faire renouveler sa garde robe s'il devient un homme fiancé et par la suite marié. Peut être sa future épouse aura elle du gout et l'aidera à choisir des vêtements élégant à souhait ?
Maintenant Sarah se met à lui arranger une tenue vite fait bien fait. Bleue ! La couleur qu'il souhaite et qu'il aime puisque cela se mari parfaitement avec ses yeux.
Et donc maintenant il se retrouve avec une tenue toute prête pour ce soir et de la couleur qu'il aime.

La phrase dite par Sarah, le fit rire franchement et de lui répondre.

Oh, mais c'est totalement mon but ma chère nièce !

Puis de continuer à rire et d'ajouter :

Vous n'oseriez jamais venir en braie !

Un petit regard moqueur et de défit. Elle n'oserait pas ! Enfin... Connaissant sa nièce, elle est capable de tout...
Un long sourire puis lui envoie un baiser avec sa main pour la remercier puis enfile rapidement la tenue et les bottes pour ensuite serrer sa ceinture et cherche des yeux ce qui doit se mettre sur la tête.

Heu... Tu n'aurais pas vu ma couronne ?!...

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Eliance

Manoir Romanov
avec Elias, dans une chambre

Un bal, en soi, ça craint. Mais quand on est inconnue du gratin mondain, qu'on sait danser comme une chèvre sur un tambour, qu'on vit dans le pécher, à peine divorcée, à roucouler pudiquement avec un tailleur russe, qu'on a pour toute garde-robe deux robes sommaires, qu'on a les cheveux affreusement coupés court suite à un vœu stupide et que, par-dessus tout, on est une fille de paysan, un bal, ça sur-craint.

Alors, depuis l'annonce faite par Elias, Eliance angoisse. D'abord, ils ont essayé les leçons de danse. Mais devant la honte que les piétinages de pieds entraînaient chez la jeune femme, elle a préféré abandonner très rapidement. D'apparence, seulement. La théorie des pas, des rythmes, a été enregistrée dans la caboche, reportée plus tard sur un bout de papier et la Ratiboisée a profité de chaque sortie russe à l'extérieure de la maisonnée pour tenter d'enchaîner en secret un pas, puis deux, puis tourner, comme montré par Elias.

Pourtant, même si ce point est à peu près maîtrisé, ça n'a pas baissé le niveau de peur de la roussi-blonde. Ni la rencontre avec Cyrielle qui a fini par bien se passer (fini, car c'était quand même mal parti de base, la faute à un masque capillaire à base de canard puant...). Une sœur, passe encore. Deux sœurs, pourquoi pas. Deux sœurs et un cousin rital qui couche avec une des sœurs... soit. Mais on lui a bien confirmé l'existence d'une flopée d'autres cousins en tout genre et Eliance s'attend donc à voir débarquer à ce bal du monde. Beaucoup trop. Et une princesse. Beaucoup trop princesse. Elle a entendu le mot et sa couenne en a frissonné pendant trois jours durant.

Donc la dernière nuit avant l'enfer s'est mal passée. La grande angoissée n'a fait que se tourner et se retourner sans parvenir à trouver le sommeil, lui conférant déjà une mine atrocement fatiguée. On est bien... À l'aube, elle s'est levée et a commencé à faire les cent pas. Plus une toilette à grands coups de frottage intempestif pour être sûre d'être propre comme un écu neuf. Plus un peignage nerveux et répété de cheveux pour tenter d'aplatir le tout. Si la toilette est une réussite, le peignage l'est beaucoup moins. C'est même pire qu'autre chose. Les cheveux sont d'abord plaqués au crâne pour finir en boucles hirsutes, le tout ne couvrant même pas les oreilles. Une catastrophe.

Là, assise devant le miroir, elle se regarde. C'est inhabituel. Elle a jamais eu de miroir. Pour quoi faire ? Celui-là semble spécialement affecté pour lui faire contempler le désastre de sa tronche. Si elle a rêvé un jour d'être moche, c'est à coup sûr réussi. Les prunelles marron glissent sur le miroir, détaillent sa trombine dans le reflet, ne ratent aucun détail horrible. La dent du bas en moins est bien absente. Les cheveux sont bien atroces. Le teint est bien trop pâle. Les cernes trop présentes. Les lèvres trop rouges. Les yeux trop tristes.

Elle pourrait proposer à Elias de partir en courant. Elle est douée, pour fuir. Elle pourrait lui apprendre. Mais elle sait la journée importante, pour le tailleur. Alors elle reste là, prostrée, à fixer sa propre image, s'imaginant que peut-être un miracle fera arriver la nuit, le lendemain, sans qu'il ne se soit rien passé, sans qu'elle n'ait bougé, sans qu'elle n'ait dû affronter le monde Romanov.
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Adric

Manoir Romanov, avec Cy

Allez chérie, on attend que toi, j'suis prêt moi ! Mamma mia...

Il se demandait pourquoi les femmes étaient si longues à se pomponner ?

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Morgane..

Domaine de Son Frère

Morgane était comme tout les jours plongé dans sa lecture, elle avait entamait la veille l'histoire d'Orphée, cette nuit l'avait aidé a en avalé une bonne partie, quand Soudain son frère vient la déranger dans sa lecture pour la convier à un bal..Apparemment ils joueraient les chaperon d'Alaric qui avait un don certain pour se mettre dans des situations acabragamtesque.

L'information prise elle retourna dans sa lecture. Rien ne pouvait la tirer de cette histoire d'amour impossible qui la faisait tant rêvé. Si..malheureusement une chose allait l'en tirer. Quelque chose qu'elle n'attendait pas, qu'elle avait oublié, ou préférée l'oublié. La frêle jeune fille se crispa sous une douleur au bas ventre, cherchant le pourquoi de cette douleur : foi de Morgane elle avait mangé ce jour, ce n'était donc pas la faim.. Puis ce n'était pas son estomac qui lui faisait mal, mais plus bas. Que faire ? Oui la belle était paniquée..il fallait absolument qu'elle trouve Sara.

Elle l'a chercha en vain dans le domaine, quand à son frère il était parti en vadrouille, qu'une chose à faire, aller en taverne ! Médéa y serait peut être..
Voila que la Princesse arriva en taverne. Tenta d'expliquer sans mot, puisque son frère était présent aussi..Médéa l'aida, puis Sarah arriva. Un grand soulagement pour la blonde.

On lui annonça qu'elle était devenu femme. Quel idée son corps avait eu de la trahir de la sorte. Bien sur son frère le comprit et c'était le drame. Elle ne voulait pas grandir..et surtout pas devenir femme, puis après épouse et ainsi mère. Heureusement malgré ses tourments elle pouvait assister au bal.

La fin d'après midi arriva vite pour la Bande Sparte. Il fallait trouver une tenue pour chacun et ce n'était pas une mince à faire ! Surtout pour ses messieurs. !
Alors que Morgane cherchait dans sa penderie une robe pour aller danser, elle entendit des cris de terreurs venant de la chambre de son frère. Sans se poser de questions, elle courût dans celle ci : Qui osé s'attaquer à son grand frère Alexis ?

Pas d'attaque, enfin si une attaque, mais seulement visuelle, Alaric voulait apparemment porter du ROSE ! Elle entra dans la chambre, et ne put s''empêcher de rire.

Mais voyons, mon frère vous ne pouvez pas porter cela !

Heureusement la encore, Sarah arriva en sauveuse et de quelques coups d'épingle elle rétablit la chose, en piquant bien évidement une tenue masculine et charmante à Alexis.
Bien évidement, le regards de ses ainés se portèrent sur elle.

Je n'ai pas trouvé de robe encore..
Hum. Je vais m'en chargé

Hop ni une ni deux la tempête blonde de nièce arriva avec une paquet, elle avait tout prévu. Morgane surprise, ouvrit la boite, et en découvrit une magnifique robe d'une bleu nuit.

Oh elle est sublime..Merci..Vous l'avez fait pour moi ?

Morgane ne put résister et alla biser sa nièce.

Merci...elle sera parfaite!

Morgane s'éclipsa, et revêtu sa nouvelle robe, afin que ses frères et sa nièce lui donnent leur consentement pour la tenue. C'était unanime ! Parfait .
La blonde était prête à partir et suivit toute la petite famille.
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Odalrik

Matinée fraîche et calme, le jour venu était arrivée. On l'avait invité, malgré ses agissements aux antipodes du reste de la famille, ne le voila pas encore décrié des siens. Peut être n'était-ce qu'une parenthèse au milieu des flots des sombres mots qu'on lui porteraient ? Après tout, il s'agissait de l'anniversaire de sa sœur chérie, journée bien propice en faveur d'une paix ludique et empirique.

Excepté de devoir croiser des regards réprobateurs, le jeune homme se soucierait plus du sourire de son aînée. Après tout, on lui avait demandé d'être présentable et de savoir imiter quelques pas de danses. Imiter, oui, car suivre une sérénade alors que son seul don pour les arts musicales se situaient dans ses cris perdus à travers les champs, c'était quelque peu limite. C'est donc affublé de ses plus beaux apparats qu'il vint se présenter au domaine, ou la soirée aurait lieu. Doté d'une pair de braies exceptionnellement propre, accompagné d'une chemise bleu, ainsi qu'une coiffure presque travaillée. Seul ses mèches rebelles lui retombaient devant les yeux, devant subir la fugace salve de son poignet qui venait les replacer.

Arriver au domaine, il n'était cette fois-ci pas le premier. Espérait-il ne juste pas être le dernier et s’avança lentement au milieu des premiers arrivés, sans toucher un mot, gardant une discrétion bien propre à lui même. Il tacherait de trouver au plus vite sa chère et tant désiré demoiselle de son sang.

Enric

[En route pour la savoie et l'arrivée au domaine d'Ayelle...]

Un jour à Béziers, une rencontre imprévue, impensable d'un petit prince du Languedoc avec une Reyne, une soirée passée à galoper sans se soucier des on dits, sans même penser à quelques protocoles.
Une invitation à rester dîner au coin du feu, puis à dormir dans une tente du campement, des mots pour se découvrir, une relation naissante qui sortait les deux jeunes de leurs tourments, de leurs quotidien.

Des semaines plus tard, J'avais reçue une invitation pour aller à un Bal en Savoie... En Savoie, si loin de mes terres, si loin de feu mes parents... Y aller ou pas ? Décevoir une amie rencontrée un soir aux abords de Béziers prétextant vouloir rester auprès de ses Taties alors que le deuil n'était pas encore fini ou lui répondre qu'il trouverai un carrosse à grande vitesse pour ne pas laisser la damoiselle de Chenot se rendre seule à un bal.
Il était question lui disait elle de passer du temps, de se changer les idées dans une Savoie qui éprouvait des tourments. Les tourments de ces terres, Enric n'en avait aucune connaissance et cela lui importait peu, tant ses tourments étaient tournés vers cette tombe familiale, vers ces démarches à entreprendre pour la lecture d'un testament dont ils avaient appris l'existence avec tatie Heaven.

Il lui avait répondu qu'il viendrait et ... Et de préparatifs, il devait alors avoir à faire... Préparatifs qui se composeraient de quelques tenues pour pouvoir faire mon choix pour le jour du Bal et être à l'aise sur les routes, le coche avait préparer le parcours pour se retrouver au domaine de la damoiselle de Chenot et tout au long du parcours aussi long que fatiguant, je ruminais sa dernière lettre. Elle avait l'impression de perdre son temps...

Je chassais mes sombres idées en observant les paysages tout au long du parcours l'esprit vagabondant, j'en parlerai à mon âme soeur car je ne savais trop réagir et pour l'heure je laissais le carrosse continuer sa route vers la Savoie bien que j'avais hésité un instant à dire au coche Stop demi tour... Mais devais laisser une amie et la rendre triste alors ? Non, je n'étais pas de ce sang qui fait demi tour à la moindre contrariété.

La route prenait fin en arrivant sur les terres d'Ayelle, la traversée de la Savoie l'avait impressionné par ces hautes montagnes que je n'avais encore eu jamais loisir de croiser du regard, regard qui n'était habitué qu'aux collines de la Provence et de ce piton rocheux de Corbières où j'aimais à me rendre quand j'avais besoin de m'isoler et d'aller plonger mon regard sur l'Azur de la méditerranée.

Au domaine le coche m'ouvrit la porte du Carrosse et aux gardes présents je leur faisait mander de prévenir damoiselle Ayelle que le petit Prince de Corbières était arrivé sur son invitation !

Au garde, et de mon rang point de bonjour presque un ordre qui claque ainsi ...

Faites savoir à damoiselle Ayelle que son hôte le Petit Prince de Corbières est arrivé !
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Ayelle_de_chenot

Le bal pour l'anniversaire d'Aulbane, une jeune femme qui avait su être là pour moi quand j'en avais eu le plus besoin. Ce bal venait en plein deuil. Je ne devais pas y aller. Net et précis : On ne va pas danser quand on est en deuil. Point.

Mais voilà, Mère m'avait écrit dans ses dernières volontés qu'elle m'interdisait de faire le deuil. Père aussi. "Le deuil c'est dans le cœur et jamais tu ne feras le deuil de ta mère" m'avait-il dit, "alors vis ta vie".
Facile à dire tout cela, mais il y avait le poids sociétal, je me targuais de ne point m'en occuper. Était-ce si vrai ? J'avais si longtemps souffert de la solitude. Est-ce que je pourrais vivre en marge à nouveau de cette société si imparfaite mais si indispensable à la fois. Je ne savais pas. Je réfléchissais.

Plus tard, je ne savais toujours pas ce que j'allais décider mais j'entrais dans mon bureau et j'écrivis à mon ami d'un soir, mais une nuit que je n'oublierais jamais, je lui écrivis et lui demandais d'être mon cavalier. Finalement, j'avais pris ma décision.

J'étais en train de travailler mon violon quand on vint m'annoncer sa visite.
Je demandais à le faire entrer au salon, j'allais descendre le recevoir.
Mes sentiments étaient embrouillés envers Enric, c'était un ami cela était certain mais il y avait quelque chose d'autre que je ne pouvais définir. Je ne voulais pas être amoureuse. Je ne voulais pas me remarier surtout que mon premier mariage n'était toujours pas dissout, je n'allais pas me remarier sitot qu'il sera fini. J'avais tout juste quinze ans, je voulais garder cette liberté à laquelle je m'étais attachée. Et surtout je voulais construire quelque chose de durable, je voulais que l'on me fasse la cour, je voulais être conquise et conquerir moi-même aussi. Pour l'instant rien de tout cela ne sembler se profiler à l'horizon. Mon amie Seve, m'a dit qu'il fallait de la patience. La patience, mon chapelin m'avait appris à en avoir. Je continuerais donc d'attendre.

je descendis et retrouvais Enric. Je n'arrivais toujours pas à comprendre qu'il fut si grand alors qu'il n'avait que deux ans de moins que moi. Comment sera-t-il à vingt ans ?
Trêve d'observation, j'entrais dans la pièce et le saluais

- Bonjour Prince, comment allez-vous ?

Je m'avançais vers lui, sourire aux lèvres, réellement enchantée de le voir, lui tendant ma longue et fine main.

Elias_romanov

Dans une chambre, avec Eliance

Il était difficile pour Elias d'ignorer l'angoisse d'Eliance. Celle-ci transpirait presque par les pores de sa peau, ou peut-être était-ce une compagne qui suivait la journaliste comme son ombre, pour ne jamais la lâcher. Elle lui avait donné des coups pendant la nuit, mais il avait été assez aimable pour ne rien lui reprocher, puisque cela ne changeait rien à l'état de fait qu'elle était juste totalement en panique.

Il la regardait donc ce matin, à se regarder dans le miroir, et à se morfondre sur l'allure qu'elle avait. Lui, étrangement, ou plutôt était-ce son état d'esprit habituel, ne se sentait pas spécialement inquiet.

Il se leva, et fouilla dans les affaires amenées pour le bal, et prit un morceau de tissu préparé exactement pour cet instant. Il se rapprocha d'Eliance, se plaçant derrière, et pouvant voir son reflet dans le miroir.

Ne bouge pas.

Il installa sur ses cheveux la coiffe promise. Celle-ci dissimulait ses cheveux beaucoup trop courts, et les doigts agiles du taille vinrent fixer les discrets rubans pour maintenir celle-ci en place.

Tu en dis quoi ?
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Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Eliance

Avec Elias
même chambre

Les yeux marron quittent le reflet roussi-blond pour monter vers celui du russe. Déjà les prunelles grises ont un effet certain et Eliance prend une inspiration, comme pour chasser, ou du moins tenter de chasser, cette angoisse fulgurante. Sa voix, ses gestes, tout chez lui amène au calme, à la sérénité. Il semble ne pas connaître la peur, l'angoisse, les tripes qui se tordent. Pourtant, Eliance commence à croire que ce calme n'est qu'apparent, chez son compagnon. Quelques discussions avec Cyrielle, quelques questions poussées lui ont permis de découvrir quelques secrets quant aux trupitudes qui hantent possiblement Elias.

Elle le fixe encore et toujours quand il pose délicatement sur sa tignasse courtichonne la coiffe dont il lui avait parlé bien des semaines plus tôt. Eliance avait oublié cette coiffe. Tant de choses s'étaient passées depuis. Elle l'a effacé de sa mémoire. Alors, elle est étonnée qu'Elias n'en ait pas fait autant. Lui n'oublie rien. Jamais. Et même si ces derniers temps ont été encombrés, il a trouvé le temps d'assembler les rubans, les tissus. Il n'a pas oublié. Alors, avant même de regarder à quoi ressemble la coiffe, Eliance sourit au russe. Elle sourit alors qu'il fixe la chose sur ses cheveux pas franchement disciplinés. Elle sourit seulement parce qu'il y a pensé. Elle sourit, à lui, celui qui sait y faire, qui sait quoi faire pour l'apaiser.

Vient le moment où elle doit détacher son regard sombre d'Elias pour le porter sur ce qu'il a quand même confectionné pour elle. Le sourire se fait plus grand alors qu'elle se découvre à présent présentable. Elle oublierait presque que ses cheveux sont trop courts, sous la coiffe, qu'ils sont trop hirsutes d'ordinaire. Là, sous les rubans, ils sont justes camouflés, plaqués, disciplinés. Parfaits. Ils arrivent tout juste à la base de la coiffe, créant l'illusion d'une longue tignasse relevée et dissimulée quelque part. Un instant, la Ratiboisée se revoit avec ses cheveux longs, ambrés, bouclés et elle sourit. C'est avec ses cheveux-là que leur première soirée parisienne s'est déroulée. À cette idée, elle rougit un peu.

C'est juste... parfait.

L'angoisse s'est envolée, alors qu'elle la scotchait jusqu'à présent lourdement sur sa chaise. Eliance semble libérée de ce poids et se lève dans un élan affectif pour aller entourer le cou du russe de ses bras. Si la chose n'était pas habituelle, elle commence à le devenir, tant Elias provoque souvent en elle ces réactions plaisantes et apaisantes. Et quoi de mieux qu'un baiser en guise de remerciement ?

J'sais pas c'que j'f'rais sans toi.

Si Elias tient à ce qu'Eliance se sente libre, elle le devient grâce à lui, tous les jours davantage. Il a l'art de chasser ses angoisses, l'art de la rassurer, l'art de dire les mots qu'il faut, l'art de la regarder comme personne. D'ailleurs, elle se promène désormais allègrement dans l'intimité simplement vêtue de sa chemise fine, comme à cet instant précis, sans honte aucune, n'ayant pas peur de croiser le regard qu'Elias porte sur elle. Il est si différent de celui de Diego. Diego la dévorait des yeux, la regardait toujours avec une envie gênante. Les pupilles d'Elias amènent une chose plus douce, sans qu'elle puisse dire quoi. Et puis, elle pense à ses angoisses à lui. Si il n'en a qu'une seule, elle souhaite quand même être là, comme lui sait le faire.

T'es un type bien, Elias. J'crois pas que tu lui r'ssembles...
Cyrielle m'a dit...
Tu peux pas lui ressembler. T'es différent. T'es Elias.

Les mains sont remontées derrière le crâne russe et viennent glisser sur ses cheveux sombres pendant que ses yeux sombres disent toute la vérité et la reconnaissance que la jeune femme voue au jeune homme. Tout est toujours là, callé entre quatre pupilles.
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Enric

Elias_romanov

A côté de moi aujourd'hui

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Ayelle_de_chenot

Eliance

Avec Elias
encore et toujours

Aiguemarine

* Cousine
** Famille

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Enric

Thael

Accompagnant la Brune Vénitienne, Thael, habillé sobrement des couleurs de Bonaguil, attendait à ses côtés que l'on vienne leur ouvrir.
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Alaryc

Garde_gauthier

Elias_romanov

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Keyfeya

Garde_gauthier

Sarah_elisabeth

Rector of Imperial Heraldic School - Imperial Marshal of Arms

Theodora.v

Aiguemarine

Garde_gauthier

La richesse des uns et des autres défilait, pourtant le garde en était certain, la plus belle de la soirée serait sa jeune Maîtresse. Il l'avait vu grandir, évoluer. Bouder comme rire aux éclats. Et s'était tout ce qui lui importait : qu'elle vive. Il l'avait promit à Anaëlle ; Aulbane serait sous surveillance, ne serait-ce qu'a cause de sa gentillesse maladive qui la rendait un brin naïve, que pour son caractère bien trempé de l'Est quand elle se mettait en colère. Et Dieu savait qu'il ne fallait pas la mettre en colère.

Inclinant le buste devant Théodora sans dire un mot, il se redressa ensuite. Regardant une voiture arrivée de nouveau. La main sur la porte, il l'ouvrit sans prendre la peine de demander qui ils étaient.

Thael

"Comment me trouvez vous ? J'espère que je vous plais toujours autant, Thael..."
"Si ce n'avait pas été pour mon Frère & Cyriellle, j'aurai déclinée cette invitation".

Tout en prenant la main tendue, Thael admirait sa fiancée de pied en cape.

Vous êtes époustouflante et terriblement attirante, une fois de plus.
Et puis, quitte à être venu, autant profiter un peu de la soirée. Si celle-ci ne vous plaît guère, nous nous éclipserons en douce.

Et il la mena hors de la chambre, vers la salle de réception.
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Badak

Il avait été convié à l'anniversaire de sa cousine. chose qu'il n'allait aucunement raté et bien entendu il n'y serait pas allé sans sa fiancé. Pour le coup le Vicomte avait prit soin quelques heures auparavant à se faire le plus impeccablement possible. Vêtu de sa tenu traditionnel qu'il utilisait a chaque occasion.

Bien entendu il n'allait pas pour autant laissé l'épée au placard. Après tout il restait tout de même Chevalier et un Chevalier sans son épée n'était rien.
Quelques consignes donné à ses serviteurs il s'était empressé de rejoindre le point de rendez-vous afin de pouvoir faire le trajet en compagnie de sa fiancée.

Elle était également prête, il se demandait si ses sœurs y seraient. Après tout s'était là uen occasion ou tous auraient pu se rencontrer. bien qu'au vu des récent évènement il en doutait fortement. Quoi qu'il en soit le carrosse était là bien qu'il aurait lui préféré un voyage en cheval, il ne voulait pas infliger cela sa fiancée.

Le trajet fut sans encombre, il été sorti le premier tendant sa main sa Lyana pour l'aider a son tour, en faisant bien attention qu'elle ne ruinerai pas sa robe. quelques pas plus loin son regard se portait sur le domaine des Romanov. C'était bien la première fois qu'il y mettrait les pieds malgré le lien qui unissait les deux familles au travers d'Aulbane. Contemplation terminé il s’avançait en compganie de Lyana près du garde.

- Demat, faite savoir que le Burgrave de Bremervörde ainsi que son Altesse Impérial Lyana est arrivaient.

Aucun nom, il voulait voir si ceux-ci le reconnaitraient le dragon dans tout ses apparats de sable et d'or.
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Ayelle_de_chenot

Il était temps que nous arrivâmes, nous primes mon carrosse, mes armoiries étaient connues, point celle de mon cavalier.

Mais auparavant, je m'étais faite belle. C'était mon premier bal en quelque sorte. Le premier où j'allais seule avec un cavalier. Ce n'était qu'un ami mais quand même je tenais à être digne de lui. J'avais fait très attention à ma toilette et j'avais choisi une robe somptueuse mais simple à la fois. Je ne tenais pas à ce que tout le monde marche dessus.
Poline dut me faire un chignon avec comme finition, une partie de ma chevelure qui me tombait dans le dos. Je pouvais me permettre, j'étais jeune fille.
Je tenais malgré tout à mettre une robe blanche pour Mère et Daphnée.
Je descendis l'escalier le coeur battant tout de même. J'espérais plaire à mon cavalier. Comme ça, il ne refuserais pas une prochaine fois.

- Je suis prête Enric !

Je fis un sourire timide.

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Enric

Nous avions passé un peu de temps au château d’Ayelle qui jonchait le Léman, de ce lieu j’en étais resté époustouflé, ce Lac immense encadré par des Montagnes tout aussi immenses, c’était à vous couper le souffle… N’était-ce que ce lieu qui était à couper le souffle ?
Je n’aurais su dire mais la fatigue de ce long voyage assurément en avait été probablement une raison pour laquelle après cette promenade au bord du lac et un bon repas, j’avais pris la direction de la chambre qu’Ayelle avait fait préparer à mon attention.
J’avais dans cette chambre pu constater la touche féminine par un bouquet de fleur présent qui embaumait la pièce et de quelques attentions comme ces parchemins disponibles et de l’encre pour me permettre de réaliser ma correspondance habituelle.

Lorsque le jour fut arrivé de nous rendre au bal, j’avais demandé à un des servants du château que ma tenue soit repassée afin que les plis défaits lors du trajet aller soient retirés et que celle-ci soit aussi belle que possible. Les couleurs de la tenue avait été choisies de telles sortes qu’elles en rappelaient les couleurs de Corbières par ces touches de Blanc et de Rouge.

Après avoir effectuée ma toilette, je me préparais donc et déposais sur mes épaules une large cape qui en Languedoc ne pourrait me servir que l’hiver, ici bien que le printemps était avancé lorsque la nuit tombait, nous pouvions apprécié une petite laine. Dans le miroir, je me regardais une dernière fois avant de descendre rejoindre ma cavalière d’un jour.
Ayelle m’avait demandé de venir à un bal et si vous connaissez en ce monde un ami capable de vous refuser cela sans doute n’était il alors pas un ami… Pour ma part, je prierai presque pour elle de ne pas lui écraser les pieds à chaque pas car de la danse, je n’étais point un bon danseur et cela serait mon premier bal « officiel »…

J’étais alors au bas de l’escalier quand Ayelle fit son apparition… Crévindiou… Quelle classe elle avait dans cette robe… Je lui tendis un bras timide répondant à son sourire timide…

Pareillement Ayelle, je crois que nous sommes prêts à nous rendre au bal de votre amie !

Nous prenions alors son carrosse pour nous rendre au Manoir et lorsque nous arrivâmes, tête haute et rougeur sur les joues pour ma part, nous nous avancions vers le lieu dit où musique et saltimbanques animaient déjà ces lieux.
J’étais certains de ne connaître ici même personne et je ne lâcherai guère des yeux ma cavalière pour ne point me perdre au milieu des invités.

Un buffet était là et tendant le coup pris d’une bouffée de chaleur…

Si nous prenions un rafraichissement, voulez vous ?
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Ayelle_de_chenot

Je le suivis
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Alexis.m.s

Le voyage s'etait passé plutot calmement. Al se reposait, les filles papotaient, et lui regardait dehors se perdant dans ses pensées qui l'emmenaient loin d'ici auprès d'une magnifique francaise qu'il comptait bien, un jour, epouser . Pour l'heure l'esprit occupé il ne vit pas passer le trajet. Ce n'est que lorsque le coche s'arreta qu'il inspira profondément retrouvant un peu de conscience . Il se glissa dehors en premier, attendant son frère, puis avanca sa main vers la première des dames voulant sortir.

Ce fut Sarah qui gagne le gros lot en premier, il l'aida à sortir sans se torcher à terre, c'etait mieux pour la reputation, et lui offrit son bras pour parcourir les dernieres metres les separant de la salle . Laissant Alaric et Morgane les suivre, un dernier coup d'oeil vers le cadet

- Al, on se tient bien sinon je te met dehors de la salle .. évite de lui sauter dessus ..

C'est pas le tout mais c'etait important !
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Morgane..

Le voyage s'était fait sans encombre, Morgane toujours au cotés de son frère Alexis, face à Sarah et Alaric dans le carrosse impériale. Morgane avait pour habitude de ne jamais se déplacer sans son livre du jour, bien évidement ce voyage ne dérogea pas à la règle. Ainsi la princesse oscillait entre sa lecture et la discussion.

Le voyage s'écoula rapidement, elle laissa son frère sortir le premier, puis Sarah lui suivit et Alaric suivit lui aussi la marche. La Blonde quand à elle délaissa son roman avec regret et sortit elle aussi de la voiture.

Elle portait une robe bleu nuit faite et offerte par sa nièce Sarah. Elle suivit ses frères et sa nièce, un peu intimidait. C'était son premier bal depuis sa sortie du couvent.
Elle entra derrière eux, heureusement ils ouvraient la marche pour elle, elle pouvait se réfugier derrière eux et cela l'a rassurait.

Morgane regarda autour d'elle, le manoir était beau et grand. Bien sur pas aussi grand que le chateau de son frère, mais d'une taille plus que respectable. Elle allait bientôt rencontrer la femme que son frère Alaric voulait épouser. La blonde lissa les pans de sa robe, avant d'entrer dans la salle de bal.
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Arrivée des invités du bal