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Famille, je vous (h)ai(s)me ! Acte III

Cyriellle
RP ouvert à tous ceux ou celles qui croiseront l’un des groupes qui compose l’épopée de la Famiglia lors :
- de leur traversée du Rouergue
- de leurs périgrinations dans le village de destination
- aux PS/PJ de la fameuse Famiglia & à tous les z'imprévus. Bon jeu !

JD Cy en citation de JD Marine


Millau – au calme.

Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps fluet et seul l’italien était parvenu à la calmer de ses baisers tendre, ses bras réconfortant et ses mots rassurants. Les jours avaient suivi lentement avec une lettre puis ce n’est que la vieille en quittant le Languedoc que la russe s’était décidée à pousser la porte d’une taverne pour saluer la famiglia et… s’en prendre plein la tête encore!

Rencontre avec la presque belle-soeur - qu’elle aime bien finalement - c’est déjà ça fin parlons pas si vite. Elle cogne aussi la brune. Voila que le coquelicot, d’un rhume des foins tout innocent, se retrouve enceinte sous les yeux accusateurs de son frère, le rire de la baie et la satisfaction à peine cachée du canard.
Et le soir venu, entre deux éternuements, elle dégaine plume et vélin à destination de la Menudière.


Citation:
P’ti Canard chéri,

Ce mensonge, Eliance, j'ignorais la portée qu'il aurait et ce n'était pas pour te blesser ou te faire douter, je réagis juste mal parfois et m'emporte.
Pardonnes moi aussi si tu le peux.

Vous formez un beau couple avec Elias et il t'aime ça se devine rien qu'en voyant le regard qu'il pose sur toi et la façon dont il parle de toi.
Tu lui fais du bien et lui apportes ce grain de folie et cette fragilité qui t'appartient je crois dont il a besoin pour s'ouvrir et chasser ses démons. Même enfant je ne l'ai vu que rarement aussi heureux et pour ça je t'en remercie.

Vos paroles, au fond, je sais qu'elles n'étaient pas mauvaise, tu ne l'es pas et Cmyrille non plus, il me connait mieux que quiconque pour s'arrêter juste à temps.
Mais tu sais avec Adric c'est particulier, j'ai suis tellement bien avec lui, comme jamais à vrai dire, que j'en perd ma raison et crains de le décevoir par un comportement, une parole de trop et il y a quelques jours vous m'avez fait craindre de lui gâcher son avenir. C'était idiot de ma part, je l'ai compris après lorsqu'il est venu me retrouver avec son sourire. Il est celui dont j'ai besoin et peu importe les autres ou se qui pourra se dresser devant nous, avec lui ça ira.

J't'aime quand même.
Ta violeuse de porte.


Et un second vélin à destination de la capitaine.

Citation:
Donnae, violette adorée.

Je suis de passage à Rodez demain et je compte t'y voir.
Donc laisses ton vicomte, tes maréchaux et vient me présenter ta princesse.

Une fleur sauvage.

_________________
Eliance
    Millaute-moi


Devant les problèmes croissants, la Ratiboisée se réfugie dans le monde russe. Elle n'a pas répondu à Aigue. Elle n'a pas répondu à Diego. Elle n'a pas répondu à son père. Seuls les bras d'Elias obtiennent grâce ces jours-ci, ses bras et cette tranquillité rassurante qui emplit l'air qu'il respire. Les soucis émanant de la Famiglia ont été avorté par lui avec une facilité déconcertante. Le reste attendra.

Quelques sorties en tavernes rappellent à la roussi-blonde le tumulte qui gronde un peu partout. Elle tente d'affronter, mais rentre assez vite auprès de son refuge en chef, l'air de rien. Parce que pour gérer une Atro en manque de lettre, il faut une bonne dose d'énergie. Elle tente, échoue et repousse à plus tard. La presque-sœur n'est pas abandonnée, seulement reléguée à un programme plus lointain. C'est qu'il faut aussi organiser son fichu anniversaire, quoi. Alors, dans les auberges successives où la troupe trouve du repos, Eliance s'occupe de ses courriers souvent toute la sainte journée pendant que Elias se bat avec ses aiguilles, ses fils et ses galons, tout ça dans leur silence habituel.

La Ratiboisée a reçu la lettre de Cyrielle, mais celle-là attendra plus tard. Elle lui a fait regarder avec un attendrissement certain cet autre, penché sur ses rangées de tissus, sa « couverture vivante », comme elle a appris à le nommer pour le qualifier sans révéler aucun projet d'avenir dont ni l'un ni l'autre ne veulent causer. Les mots posés par Cyrielle ne sont pas anodins. Ils ravissent Eliance. La rassurent quant à ce qu'elle apporte au tailleur.

Après la contemplation, l'action. Un nouveau papier est pris. Le comte veut la voir. Elle. Soit disant, quand une vedette passe dans le coin, ça donne ça. C'est du moins ce qu'a dit Cyrielle. Eliance regrette de voyager avec la sœur d'Elias, pour ça. Elle a le chic pour lui griller son anonymat. Comme si le Royaume entier avait besoin de savoir à quoi ressemble la rédactrice en cheffe de l'AAP ! Alors, la roussi-blonde écrira au comte. Elle n'a plus trop le choix...

Citation:

    Cher comte,

    Il paraît que vous souhaitez me voir. Je suis à Millau. Auberge municipale.
    En même temps, vous devez vous en douter, y en a pas cinquante.
    Demain, Rodez.

    Si je dois me déplacer quelque part, dites-moi.
    Si vous voulez pas vraiment me voir, mais seulement échanger trois courriers avec moi, ça me va.
    Si vous me payez un repas ou à boire, ça me va encore plus.

    Bref, dites-moi quoi.

    Eliance la Ménudière


La lettre est entreposée sur le tas de celles à envoyer. Autant dire qu'elle est la seule, ce jour. Et elle le restera. Elle préfère se tourner vers Elias.

Ta sœur... pourquoi tu lui as fait les gros yeux noirs qui font peur ?
Elle m'a raconté... Ça et le mensonge d'Atro... J'crois qu'elle a eu peur de tes gros yeux.
Ça f'rait quoi si elle l'était vraiment ?...
_________________
Alberic
    Le comte du Rouergue était attaché ces derniers jours à mettre en branle la machine comtale afin que ce mandat se passe de la meilleure manière possible. Des dispositions avaient été prises et les principales charges à la gouvernance du comté avait été distribuées. Alberic n'avait point chômé ; il était fier de constater que les discussions étaient bien avancées et que bientôt ils seraient en mesure de proposer quelques innovations fort intéressantes. En effet, le conseil avait pour projet de communiquer avec davantage d'ardeur que tout ce qui avait été entrepris jusqu'à maintenant. C'est à dire, faire un rapport hebdomadaire des discussions se déroulant au Conseil. C'était là somme toute une démarche évidente mais qui n'avait pas été mise en œuvre. Parmi les autres projets permettant une plus forte communication, le comte projetait de contacter l'AAP afin de proposer une série de projets pouvant faire l'objet d'articles sur le Rouergue. Ce serait là assurément un moyen formidable de faire parler du comté autrement que pour sa dette. C'est donc avec une grande satisfaction que le vicomte prit connaissance de la missive de celle qui occupait la fonction de chef de l'AAP. Il répondit en ces termes :

    Citation:
    Bonjour dame Eliance,

    Je suis heureux de constater que vous êtes au Rouergue. J'aimerais vous rencontrer pour pouvoir échanger de vive voix.

    Je suis actuellement en la capitale, si vous passez par Rodez, nous allons effectivement nous croiser en taverne.

    J'ai entendu dire que vous étiez la chef de l'AAP ? Je porte à votre journal un grand intérêt et j'aurais aimé vous entretenir de plusieurs projets que nous avons. Je pense que ces projets mériteraient de faire l'objet d'un article ou de plusieurs articles.

    Le Rouergue est une terre en perdition. Les gens partent et mon désir est de faire en sorte que l'on connaisse ce comté autrement que pour son déficit.

    En espérant vous voir bientôt,

    Bien cordialement,
    Alberic de Marsac,
    Comte du Rouergue,
    Vicomte de Landorre.

_________________
Elias_romanov
Elias était confronté à un galon récalcitrant. Appelons-le ... Gérard. Gérard ne se laissait pas faire, et le tailleur avait entrepris de vives négociations lui rappelant qui tenait l'aiguille. Gérard avait alors souhaité se syndiquer avec les autres galons, mais un rapide rappel de la législation française à ce sujet rappela à Gérard qu'il était un galon de tissu, qu'il ne parlait généralement pas à haute voix, et qu'en plus, aïe ! l'aiguille ça pique !

Les pourparlers pour une prime de dangerosité du dur métier de galon s'achevèrent alors qu'Eliance s'adressait au russe. Il oublia ainsi Gérard, syndicats, Front Populaire et son ouvrage fut reposé avec délicatesse sur la table de travail improvisée.

Il fronça un sourcil, pour réfléchir aux propos d'Eliance.

Je ne lui ai pas fait les gros yeux noirs, allons.
Mes yeux sont gris, d'ailleurs.

Le tout avec le "délicat" accent qui le caractérisait. Peut-être ne comprenait-il pas. Peut-être qu'il ne voulait pas comprendre.

Elle m'a expliqué que ce n'était pas le cas, de toute façon. Et n'a aucune raison d'avoir peur de moi.
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie
Donnae_de_marsac.


    Non loin du Domaine de Landorre ...
    Hersande lui lançait un regard sombre légèrement plissé qui n’en démordait pas. Seulement voilà Donnae parfois pouvait montrer un caractère buté quand il s’agissait de ses petites escapades avec Calystée. Vous n’aurez qu’à me suivre de loin et puis c’est tout ! Je ne vais pas m’envoler si loin de votre vue que vous ne puissiez me suivre des yeux ! Et puis au cas ou … je sais me défendre quand même !


    Outragé le garde s'offusque presque. Ah mais non et non ! Il a dit vous ne la quittez pas d’un pouce. Et de prendre la tête des mauvais jours. Non d’une pipe en bois !.

    Un haussement de sourcil, elle avait bien entendu ? Et le voilà qui bougonne. Un soupir contenu, elle voulait galoper à toute vitesse mais avec Hersande ce n’était guère possible, il n’arrivait pas à suivre et devenait rouge assez vite et elle était obligée de ralentir son allure. Et puis elle ne pouvait pas le dire à Albéric elle ne voulait pas d’un autre garde que lui. Déjà car elle y était attachée depuis le temps mais aussi car elle pouvait en faire un peu ce qu’elle voulait. Enfin en temps habituels. Bien rentrons alors ! Demi tour du coup ! De fait, elle termine sa petite promenade en trottinant doucement jusqu’à Landorre.


    Domaine de Landorre ...
    Après lui avoir donné de douces caresses puis murmuré qu'elle l'adorait confie sa magnifique jument à Michel qui a la charge des écuries du Domaine et se dirige d’un pas rapide chez elle sans s’occuper d’Hersande. Elle était en mode « déçue» ! Aux sons des habillements qui raisonnaient dans le couloir des appartements Vicomtaux son sourire s’illumine. Aymée devait discuter soit avec son charmant père ou alors elle échangeait secrets avec son adorable petit cheval en tissu tout de noir vêtu. Petit présent offert par Albéric à sa fille chérie qui était devenu l’objet de toutes ses attentions, son chouchou, son jouet préféré.

    Sur son boudoir un pli a été déposé qu'elle prends en main aussitôt, l’écriture est reconnaissable, de très jolies pattes de mouches féminines dont elle était sans nouvelles depuis quelques temps. Avec un sourire non dissimulé se précipite t’elle de décacheter la missive.

    Aussitôt une réponse fût envoyée …









      Chère Reine des fleurs,

      Je suis bien heureuse à l’idée de te revoir, cela fait si longtemps la dernière fois n'était-ce pas lors de notre mariage ?

      Je t’attends et oui je te présenterais notre petit Ange.

      Un lieu de rendez vous, je te propose les jardins du Chateau de Rodez. Ainsi mon Comte pourra venir te faire une petite bise.
      Je vais avertir de suite les gardes de ton arrivée.

      A demain …




_________________
Aiguemarine
[ Visite Gastro - Nomique ]



Après le Languedoc*, voici la famiglia** aussi attachante que attachiante qui pose leurs bottes, chausses, poulaines en Rouergue.
Si la Brune Médecin avait pu s'en passer, elle l'aurait fait volontiers.
Mais même si elle menait le groupe, le "Programme" avait été concoté par sa Cugina*** /future belle-soeur, Cyriellle.

Bref, à quel moment des tensions étaient réapparues ?
Pour la Vénitienne, cela avait plus ou moins démarré par 2 nuits blanches consécutives.
La première, le samedi, afin de soulager Dona Paquita, Bourgmestre de Montpellier, sur les remparts.
La seconde, le dimanche...Jour où elle avait reçue plusieurs patients, dans un Cabinet Médical financé par un ex-brigand repenti...

A peine sa Sicilienne de Cugina revenue du Monastère, qu'Ithil lui écrivait qu'elle était malade.
Aiguemarine connaissait suffisamment son hypocrondriaque préférée pour savoir qu'elle souffrait d'une de ces maladies Hildegardiennes.****
Seulement, voilà, secret médical oblige, l'Italienne ne pouvait rien dire...Sauf à Thael, parce qu'elle savait qu'elle pouvait lui confier tous ses mots/maux.

A Lodève, quand Cyriellle avait annoncée en taverne, elle aussi, être souffrante, la Brune avait bien tentée, sans trop en dévoiler, que Non ce n'était pas un simple rhume & qu'ils verraient tout cela à Bordeaux, croyez vous que quelqu'un aurait capté ? Bah non...

& avouons le tout de go, Aiguemarine, toujours sous le coup du "top-secret-médical" oblige ne pouvait pas leur balancer un :

"Hahaha ! c'est ta Soeur trop honnie qui t'a contaminée, & crois moi, tu vas en baver..."

Non, niet, rien à faire. Elle ne pouvait pas balancer l'info comme ça.
Pourtant, ça aurait été une douce vengeance vis à vis d'Ithil.
Celle qui souhaitait coucher avec SON homme avait attrapée la Glairette BMG.
La Vénitienne voyait à cet état de fait, une punition Divine, de par les mauvaises paroles sorties de la bouche de la Sicilienne.

Mais, quand hier, toujours en Taverne Lodévoise, la Russe avait annoncée qu'elle devait voir des gens en Rouergue, Aiguemarine avait grimacée.
Si Cyriellle voulait voir l'exode Rouergat se poursuivre, qu'elle y aille en taverne.
Mais ce serait sans l'assentiment de la Brune Médecin.

Comment communiquer avec la Romanov sans lui faire peur ?
Ou sans se prendre des remarques bien senties d'Elias qui semblait l'avoir jugée sans même la connaître.
Sa seule issue pour faire entendre raison à Cyriellle, c'était Adric.
A lui, elle pouvait se confier.

Citation:
A te, Adric, il mio piccolo fratello,*****

Enceinte, tu n'es pas, mais bientôt malade, tu seras.
Tout comme Cyriellle l'es...
Jusqu'ici, secret médical oblige, je ne pouvais rien dire.
Mais le fait que ta douce & tendre aie de bons amis à revoir me fait t'écrire ce soir.
En effet, dans notre groupe, l'un des membres est malade & il ne faut pas sortir de Belrupt pour trouver le mouton noir.

Tu dois certainement te demander comment je sais ?
Lorsque nous étions à Montpellier, j'ai acceptée de l'argent d'un homme pas très recommandable pour ouvrir un cabinet médical.
En fait, il y a une rumeur qui circule dans le Royaume & l'homme en question souhaitait que je l'infirme ou la confirme en l'auscultant.

Tandis que je recevais ce patient, Ithil revenait du Monastère, paniquée car elle était malade.
Malheureusement, je n'ai pu la recevoir : toutes les places étant déjà prises.
Mais je sais quel mal la ronge.
Je lui ai, bien évidemment, donnée toutes les consignes d'usage, mais tu la connais : elle n'écoute pas souvent.

Cela dit, notre cousine est gravement contagieuse, & le seul fait de voyager avec nous, amplifie les risques que toi & Cy' soyez contaminés.
D'ailleurs cela semble le cas pour elle, déjà.

Elle ne peut & ne doit donc propager davantage la maladie.
Prenez vos repas tous les 2 en taverne, mais de grâce, n'y restez pas.
Gardez la chambre. Reposez vous un maximum, & à notre arrivée à Bordeaux, je promets de m'occuper de vous.

Adric, puis je compter sur toi pour tenter de la raisonner ?
A toi, elle t'écoutera.
Bien évidemment, tout ce que j'écris là doit rester entre nous.
Mais je sais que je peux te faire confiance, Piccolo Fratello***** autant qu'à Thael.

Je t'embrasse,



Ta Soeur, mais aussi & surtout, dans ce cas, Médecin


Les Azurs se posent sur Thael...

"Ai je pris la meilleure décision ?" Puis secouant ses boucles brunes enchaîna sur un autre sujet :

"Ca vous dit si ce soir, on ne reste que tous les 2 ?"






* RP visible sur forum 1
** Famille
*** Cousine
**** Maladie Hildegardienne = Maladie IG
***** A toi, Adric, mon petit frère
****** Petit frère

_________________
Adric
L'italien lisait avec attention la missive. Cyrielle, malade ? Certes ils avaient batifolé dans les bois, et ce mois de mai était plus frais que d'habitude surtout dans le Rouergue. Devait-il s'inquiéter ? Non... Il avait promis de s'occuper d'elle et de lui tenir chaud. Et c'est ce qu'il s'attelait à faire tous les soirs.

- Chérie.. ? Hem non rien....

Il ne voulait pas créer de tempête envers sa soeur et elle. Il ne lui interdirait certainement pas de sortir, persuadé de son état. Elle n'était ni enceinte ni gravement malade. Mais il était de toute façon touché par la bienveillance de sa sorella... Ou bien était-ce juste son instinct professionnel ?

Citation:
Sorella mia,

Je suis heureux que tu te préoccupes de ma santé, et celle de Cyrielle, et tu veilles aussi à celle des autres, c'est tout à fait normal. Mais je dois te dire que tu te trompes: ta cugina a juste attrapé un rhume dans les bois comme elle t'a dit, et pour cause, elle est immunisée. Donc elle ne risque pas de chopper ce qu'Ithil a attrapé. Moi par contre je ne le suis pas et je ferai attention de ne pas trop m'approcher de sa soeur. Ce n'était de toute façon pas mon intention.

Mais je me vois mal demander à Cyrielle de rester dans notre chambre, même si moi je ne demanderai pas mieux. Déjà que le Rouergue est ennuyeux, elle ne pourra pas s'empêcher d'envoyer des piques à sa belle-soeur canard, et puis elle aime beaucoup sa Myrtille. Je ne peux pas lui interdire cela. Je comprends que tu agisses en tant que médecin et pour le bien du groupe, mais ne t'en fais pas, on fera attention. Et pour l'heure, moi je me sens très bien, en pleine forme même !

Je t'embrasse fort, et cesse de te tourmenter. Profite du voyage et de ton homme.

Il tuo fratellino,

Adric

_________________
Daisy.black
La brunette inserra deux doigts entre ses lèvres et siffla un volatile...
Un parchemin ficelé a une de ces pattes et le voila parti en direction d'une tête brûlée


Citation:
A toi la cousine Popov
De moi la Sublime Black


Si j'prend les armes pour cracher quelques niaiseries et balourdises sur ce torchon c est pas par bonté d’âme mais tout simplement parce que je me dis que ça fait joli et qu'au final j'aurai fait ma bonne action de la journée.
Ce que je ferais pas pour faire plaisir a la famille?..parfois je me dis qu au final je vais avoir passer ma vie a me dévouer corps et âme a la famille Black et c'est peu de le dire

Je voulais que tu saches que ça m a fait un immense plaisir de te croiser dans une taverne de Rodez..bon pas si immense que ça au final ...mais oui ça m a fait émotionnée ...
Je remarque que tu voyages avec ton rital qui me semble un tantinet sur la défensive alors attention a toi ma belle coquelicotte car les italiens ont tendance a être un tantinet possessifs et de ce que j ai vu..humm ..hummm..soit prudente.

Je sais aussi que tu voyages avec le farfadet et qu'il semble un peu blasé..bon c est pas d'hier qu il se sent ainsi mais j'espérais qu il retrouve l'envie de l'aventure âpres notre séparation alors je te donnate un défi la cousine et celui ci ne sera pas facile a atteindre contrairement aux bas noirs...il sera a la hauteur de tes compétences amicales
Ton défi sera de prendre soin de lui peu importe ou il se trouvera afin qu'il retrouve cette petite parcelle d' étincelle dans le regard...tu me le promets???
Veille a ce qu 'il change ses bas noirs a tous les jours..qu'il tourne ses braies a tous les deux jours et qu'il noie pas sa gueule farfadétienne dans un tonneau de rhum un peu trop remplis...
Je me doute bien que tu n'es pas sortie du bois avec une telle demande de ma part mais je sais que tu sauras le faire ..je connaissate tes capacitées de russelette

Bonne route a vous tous et surtout évite de te retrouver sur ma route avec ton laideron d Adric..Albic..ou Albin..enfin j ai pas retenu son nom mais peu importe puisqu il n a aucune importance a mes yeux...
A part la bosse qu'il m'aura laisser en souvenir...

Prend soin de ton petit cul ainsi que de celui de Cmyrille
Je t embrasse la fleurette
Faict le 11 Juin 1463




_________________
Thael
[Millau de bain]

Et c'est en pleine discussion, tandis que le Couple Improbable discutait de tout et de rien, que la Missive d'Adric leur fût livrée.

Mon frère m'a répondu
Thael l'enlace
Ah ? et que dit-il ?
Que je m'inquiète de trop, que Cyriellle n'est pas malade, mais que lui restera loin d'Ithil
Il dit aussi que je dois profiter de vous.
Elle n'est pas malade ? mais elle vous a dit exactement le contraire
Lisez par vous même ! lui tend la missive
Tant mieux si elle n'est pas malade
Mouai
Mais comme vous, je n'y comprends plus rien...

[...]

Un bon repas & un verre de vin plus tard...

J'ai eue une idée de nom pour le Saint-Ptôme...enfin, pour changer le nom de cette taverne à notre passage à Bordeaux
Je vous écoute
Que dites vous de : La Casa Marina ?
C'est joli
Ca vous plaît, vraiment ?
Oui
Aiguemarine hoche la tête
Alors je lui en ferai part, puisque Adric reprendra le poste de tavernier
Parce que, là, en ce moment, le tavernier que j'ai nommé, il n'en fiche pas une !
Aiguemarine râle un peu
Je reste persuadée qu'il effraie la clientèle
Je n'aurai pas dûe avoir pitié de lui & lui proposer cette place
Mais je me suis dit que rendre service à un ancien Roy serait faire preuve de charité
Qui est-ce déjà ?
Aiguemarine se mordille la lèvre : LevanIII l'abdicateur
Ah ! oui, effectivement
En même temps, est-il à Bordeaux ?
Ben, oui, du moins il y était quand il a postulé
2 possibilités : soit il me détourne les recettes journalières, soit il effraie tous les clients & personne n'entre
Vraiment, on ne peut plus faire confiance à qui que ce soit !
Ca c'est ben vrai !
Aiguemarine sourit
Même pas à un ancien Roy. En même temps, c'est pas un Normand, lui ?
P't-êt' ben qu'oui, p't-êt' ben qu'non !
Mais en même temps, il a abdiqué une fois, donc il n'est pas fiable
Ben, moi j'ai voulue l'aider ! ça doit pas être évident de passer Roy à Tavernier
Ca m'apprendra, tiens ! ronchonne de plus belle

[...]

Quelques minutes avant de reprendre la route...

Bien, jolie dame, je vais rejoindre le convoi
Je vous y attendrai
Vous avez assez d'écus pour le péage de la Capitale ? l'embête un peu avant qu'il ne file
J'ai
Vous savez que là, vous battez un record ?
Aiguemarine ne peut s'empêcher de rire
Celui de la phrase la plus courte
Thael sourit
J'aime atteindre mon but sans embage
Ah ben, là...vous l'avez atteint avec brio ! & non je ne connais pas ce type !
Désolée, ce doit être l'air du Rouergue qui me rend comme ça ce soir. Oui, j'irai voir Doc.Marah prochainement...
Thael sourit, puis l'approche et l'embrasse
Aiguemarine lui sourit, & l'embrasse à son tour
A tout à l'heure, donc
A tout à l'heure, oui...Je vous aime passionnément, vous
Je vous aime aussi


Merci à JD Aiguemarine

_________________
Eliance

    Villefranche renommée Villevide


C'est fou comme dans des contrées aussi désertiques, une Meringue peut être autant accablée par des activités en tout genre. Des heures passées sur le marché à tenter d'écouler chères les denrées achetées peu chères en Languedoc, à beugler comme une poissonnière pour appâter le chaland. Des heures passées à déambuler n'importe où à réfléchir sur cette stupide affaire d'anniversaire à organiser, avec les pensées qui dévient sur ses propres anniversaires catastrophiques. Les heures suivantes rattrapent un moral plus serein en côtoyant Elias, le tailleur-fou-qui-cause-à-Gérard (si ça venait à se savoir, ça serait un drame !), à l'épier se piquer les doigts, monter des galons, torturer des tissus pour leur bien, tout ça avec le visage impassible habituel et son doux... non... son pénétrant regard gris qui se pose parfois sur elle. Sans oublier les sorties en taverne histoire d'abreuver qui de droit pour éviter toute déshydratation intempestive.

Tant d'activités, en fait, que Eliance en a oublié le comte et leur rendez-vous. Et c'est en passant les portes de la nouvelle Villevide que ça lui revient. Une main vient cogner son front.

Vinguette... le comte !

Alors, dès le pas de la nouvelle chambre d'auberge franchi, elle s'attable et écrit au comte avant d'encore oublier.

Citation:


            Et bien cher comte,

    Figurez-vous que les événements m'ont tellement pris à la gorge que j'en ai oublié notre rencontre. Enfin, non, j'ai bien traîné en taverne histoire de vider quelque fût trop rempli, mais à l'heure où, semble-t-il, vous traînez, vous, au château. Ainsi, nous nous sommes ratés et je suis repartie sur les chemins.

    Cyrielle cause décidément trop. Elle écrit trop, aussi. Il va falloir songer à lui confisquer ses vélins sans tarder. Sinon, oui, paraît-il que je suis la cheffe de l'AAP, ce qui est un bien grand titre comparée à ma réelle fonction. Je comprends à travers ces projets que vous souhaiteriez qu'un article en parle.

    Je vous invite donc à m'en dire plus sur ces fameux projets qui semblent les vôtres. Nous connaissons que trop peu le Rouergue, il est vrai. J'ai d'ailleurs appris hier que votre comté a été envahi par les brigands pendant plusieurs jours, il y a de ça quelques mois. Si l'information était remontée jusque Paris, croyez bien que nous en aurions parlé.

    J'attends avec impatience votre retour.

            Eliance la Ménudière



Et, tant qu'à faire, la Ratiboisée enchaîne avec une réponse pour la cousine d'Elias.

Citation:

            Marine,

    Je repends la plume pour vous répondre, le sujet n'ayant plus été abordé dans nos conversations.

    Si je reprends l'affaire depuis le début, ça donne ça : vous avez fait remarqué l'absence d'articles sur la médecine ; j'en ai écris un ; je vous ai demandé votre avis ; vous l'avez donné ; j'ai publié. Si je vous l'ai montré, c'est surtout pour éviter d'écrire des choses fausses et que vous corrigiez si c'était le cas. Que vous trouviez le texte creux et sans intérêt est un droit. Cependant, il m'a semblé logique de rappeler certains éléments de base avant d'entrer plus en profondeur dans le sujet.

    Je ne suis pas au courant de l'affaire concernant l'apparition de je ne sais plus quelle maladie qui a semble-t-il fait scandale. Nul n'est à même de dire avec exactitude où et comment est apparue la chose. Deux hypothèses peuvent donc se retrouver au cœur d'un même article, je ne trouve pas ça choquant. Mais si vous estimez qu'il n'y a pas lieu d'écrire dessus, je respecte.

    Vous semblez regretter l'absence de mes questions. Mais quand je vous en pose, comme celles sur l'origine des maladies, vous jetez la balle dans l'arbre. Et je n'ai pas la capacité de pondre des questions plus précises : je n'y connais rien en médecine ! C'est comme me demander de faire un entretien politique avec un comte. Je suis assez réaliste pour ne pas m'autoriser des choses que je ne saurais faire.

    C'est pour ça que j'en appelais à vous et vos idées pour donner des plans d'idées. Après, bien sûr, je pourrais poser des questions. Nous pourrions discuter pour affiner les choses. Mais voilà, sortir des interrogations sur des sujets que je ne connais que parce qu'ils me font vomir une fois l'an me paraît très complexe et hors de ma portée.

    Bien à vous

            Eliance

_________________
Alberic
Le comte du Rouergue était satisfait du travail effectué par le Conseil. Le gouvernement rouergat avait entendu les désidératas du peuple. En particulier, les remarques émises par certains habitants de Rodez qui se plaignaient de l'absence d'information sur le travail effectué par les conseillers. Le régnant était placé près de la fenêtre de son bureau, au château de Rodez. Mains derrière le dos, il admirait la beauté de sa terre et la succession de ses plateaux rocheux. Plongé dans ses pensées, il songeait à son épouse et à sa fille. Cette dernière devait être occupée avec son cheval qu'il avait confectionné lui-même avant de l'entourer dans un tissu noir. C'était là un moyen pour le vicomte de se détendre après ces longues journées de travail au service du comté. L'homme de loi fut interrompu dans ses pensées par un serviteur lui apportant missive tout droit venue du colombier. Alberic prit connaissance de celle-ci avant d'y répondre immédiatement.

Citation:
Dame Eliance,

Je me réjouis de constater la rapidité avec laquelle vous me répondez. Il est vrai que ces derniers temps, je n'ai guère été présent en taverne du fait d'un emploi du temps chargé.

Je souhaite effectivement que l'AAP s'intéresse au Comté du Rouergue qui recèle en son sein de formidables trésors. Il est grand temps que l'on s'intéresse à notre comté autrement que pour son déficit. C'est pourquoi, je souhaite vous faire part d'un projet inédit par son ampleur. Ce projet a pour objet à la fois de divertir le peuple, mais aussi de redynamiser un comté qui manque parfois d’allant. C'est dans cette optique que j'ai procédé à la nomination d'une conseillère exceptionnelle spécialement attachée aux questions liées au divertissement, la jeune Ixia. Parmi ces divertissements, le Comté a entrepris la mise en œuvre d'un jeu lié aux mines. Le principe étant fort simple : une journée complète au sein d'une mine ouvre droit à une case avec lots à la clef. L'ensemble des habitants du Rouergue seront personnellement contactés pour participer à ce jeu.

Le Rouergue va également organisé un grand bal pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux habitants. Tout le monde pourra être convié à ce bal, mais le but premier est d'accueillir et de festoyer autour de ces nouveaux rouergats que nous devons inciter à participer à la vie active du comté. Le bal se déroulera avec en prime un banquet et une mise à l'honneur des nouveaux habitants. Mais avant la tenue du bal, les feux de Saint Jean, tradition importante en notre comté, se déroulera en début de soirée avec embrassement du bûcher, ronde autour du feu puis offrandes des fleurs dans le feu.

Enfin, le Rouergue mettra en place deux concours au sein de chaque village : un concours bucheron et un concours de pèche. A terme, un référendum aura lieu en place publique pour savoir quelle ville du comté est la plus dynamique.

Ce sont là les principaux divertissements initiés dans les jours prochains. Mais nous comptons également mettre en œuvre une foire comtale un peu plus tard au cours du mandat. Je pense que cette dernière dont l'instigateur sera le comte de Najac mériterait un article à elle seule.

Nous avons également réservé auprès de Minerve une période de joutes que le Rouergue organisera à la fin juillet. Ce sera un évènement de grande importance où l'ensemble des grands du royaume seront conviés.

Voilà globalement quels sont nos projets. Le Rouergue a besoin d'un élan de dynamisme et l'AAP gagnerait à s'intéresser un peu à notre terre car cela fait des années que nous n'avons pas bénéficié d'articles à notre propos. Et nous avons la volonté et la motivation de changer les choses. Il s'agit là d'une description rapide de ces projets, mais je puis être beaucoup plus concis si vous le souhaitez.

Dans l'attende de vous lire.

Bien respectueusement,





Le vicomte tendit la lettre à son serviteur se faisant la réflexion que le Rouergue finirait peut être par avoir son article grâce à l'intérêt sincère que la chef du journal semblait porter au Rouergue.
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