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[RP ouvert] Fêtons l'été !

Jenifaelr
[Boissières, le 21 juin 1462.]

Les beaux jours étaient présents. La dame de Boissières était sans cesse enfermée au château de la petite terre. Puis ce jour ... Elle péta littéralement les plombs.

"- J'EN EST MARRE ! MINCE ! "

Sa main chassa avec violence le livre de compte qui était sur son bureau, ainsi que les différentes lettres et les feuillets. Il en fût de même pour les différents actes de baptême et autre. Elle se leva.

"- J'ai passé pas moins de quatre mois et demi avec des pirates, à me prendre des baignes, à boire, à profiter ! J'était redevenu une Vitalis. "

Elle regarda les feuillets au sol.

"- Et là je suis quoi? Une Vitalis peut-être? Une Corleone? Encore moins té ! "

Parler seule lui faisait du bien. Une idée germa dans on esprit, elle écrivit une lettre, posa l'annonce dans tout Nîmes, elle en retapissa la ville entière !

Citation:
De moi, Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone, Dame de Boissières en Vaunage,
A toi, Nîmois en manque d'animation, & voyageurs de passage dans notre ville,

Je t'invite le deux du mois de juillet de cette année, à Boissières, pour venir fêter l'été et les beaux jours. Que les Dames soient bien mise et les Sir correct. Noble ou non.

Que le Très Haut nous offre une belle journée, pleine de soleil et de joie.

Jenifael Lisbeth VdR-C


[ Boissières quelques jours avants la fête, le vingt-neuf ]

Le petit château de Boissières était entièrement récuré de fond en comble. Même la grande salle de bal à l'étage était astiquée, alors que jamais la jeune femme ne l'avait fait faire. La petite cours à l'intérieure du château était parfaitement propre, dans l'écurie, on avait remit de la paille et de l'eau aux trois chevaux présent. Les communes et la cuisine avaient était faite aussi, ainsi que l'aile des bains, les chambres. La jeune femme avait fait nettoyer aussi la salle de réception en bas et la bibliothèque qui lui servait de bureau. Le garde-manger était plein et sa bourse un peu plus vide. Alcool, nourriture, boissons divers. On n'étaient pas encore le jour J qu'elle était déjà prête à nourrir un petit régiment de soldats géant affamés.

La blonde aux yeux bleu et au décolleter avantageux n'est pas née noble. Non, elle est née roturière, elle à vécu comme telle, elle à était éduquer pour tuer, voler et paraître bien, elle à suffisamment vécu pour savoir que si elle continuer à s'enfoncer dans une routine trop profonde, le temps des bêtises reviendrais en force, elle s'abandonnerais surement dans les bras d'un mercenaire, le tout en se saoulant toute la nuit. Lors de sa dernière crise, elle c'était fait marqué la peau d'un dessin que désormais elle ne pouvait plus effacer, elle avait hériter aussi du nez qui avait était cassé et qui était aujourd'hui orner d'une légère bosse et pour finir, d'une cicatrice au niveau du cou, montrant clairement l'intention d'un certain barbu de l'égorger vive. Chassez le naturel et il revient au grand galop. La jeune femme n'était pas vraiment celle qu'elle montrait aux Nîmois, cette femme froide, perpétuellement ennuyer et sans cesse en plein commérage, soufflant et se morfondant.

Elle n'était pas la féline de feu pour rien, sa légende née à Tarbes n'était pas née pour rien. La légende disait, qu'elle pouvait boire trois tonneaux, avant d'être saoule et de laisser échapper les premiers hoquets. Une autre légende - mais là, celui qui l'avait dite était de trèèèèès mauvaise foi - disait qu'elle c'était fait tout les hommes de la ville de Pau - oui, de très mauvaise foi, celle-ci n'était pas vrai. - Une autre disait aussi que ceux qui un jour atterrissait dans son lit, finissaient par mourir, plutôt rapidement ... Ou à devenir grecque.

Peut-être les Nîmois, en venant fêter l'été à Boissières, préféreraient la Jenifael qu'ils n'avaient jamais vu, à celle qu'ils côtoyer dans les tavernes lors de ses jours d'ennuis?

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Jenifaelr
[Le 2 juillet 1462]

La château de Boissières était d'un doux blanc-beige lui donnant des reflets d'or et d'un flamboyant rouge sang. Du moins, c'est ainsi qu'étaient les nappes posées sur la longue table dans la cours, ainsi qu'à l'intérieure. C'est ainsi aussi qu'était les deux draps, qu'elle avait fait mettre dans la cours, pour faire un peu d'ombre. La jeune femme porterais du beige et des galons d'argent, une tenue en soie, plutôt légère qui accentuer sa jolie taille. Accompagné d'un chignon, cela la grandissait un peu.

De beaux fruits, beaucoup de nourriture, des produits venu d'Italie, des agrumes, des fromages, de la charcuterie, des vins rouge ou blanc, de l'eau pétillante en quantité, des fruits sec aussi, de la bière également et des alcools bien plus fort. Avec patience, la jeune femme attendit les Nîmois, tous étaient invités. Dans la cours, ses trois filles jouaient ensemble, pendant que les deux chats de la jeune femme, dormaient sur une fenêtre.

Jenifael avait même embaucher quelques Boissiérois supplémentaire pour servir ses invités durant la journée.



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Mounia
La blonde de Lédenon n'avait pas reçu d'invitation propre mais sa gouvernante lui avait signalé qu'on faisait une fête à Boissière et que chacun était le bienvenue. Elle avait croisé la dame de Boissières à plusieurs reprises mais n'avait pas eu le plaisir de faire sa connaissance, c'était donc l'occasion rêvée. D'autant plus, qu'à priori, Jenifael était née roturière tout comme Mounia.

La blonde chercha longtemps une tenue pour faire bonne impression. Elle opta pour sa robe légère bleue et une simple tresse. Elle aurait bien fait le voyage à cheval mais la gouvernante lui conseilla de prendre la calèche pour tenir son rang.

C'est ainsi que Mounia prit la route et arriva à Boissières.

Des fillettes jouaient dans la cour du château, magnifique demeure qui dégageait une sérénité parfaite. La blonde défroissa d'un mouvement rapide sa robe et s'avança vers un serviteur. Une inquiétude, cependant. Pour l'instant, point d'autres invités qu'elle…Mauvaise farce de sa gouvernante?


Lo bonjorn. Je suis Mounia Land, dame de Lédenon.
C'est bien ici que la dame de Boissières donne une fête n'est-ce pas?


Pour l'air hautain, propre à beaucoup de nobles, c'est raté. La blonde de Lédenon ressemblait plus à ce moment là à une enfant désemparée.
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Landyves
    [Lédenon – Retour en grandes pompes]

Cagàs ! *

Un réveil aussi brutal après une amnésie devait probablement rendre tout homme un peu frustré, voir agacé. Surtout quand ce même homme n’était prévenu que tardivement qu’une réception était prévue dans l’un des domaines nobiliaires de Nîmes.

Yves n’avait pas encore eu la possibilité de rencontrer toutes les nouvelles têtes du coin alors d’apprendre à la dernière minute qu’il perdait probablement l’occasion rêvée de faire ces rencontres et que Mounia elle-même était déjà en route pour le lieu de rendez-vous ne le mettait pas de belle humeur. Il n’y avait bien que Firmin pour le faire râler ainsi … habituellement. Les domestiques semblaient s’y mettre eux aussi.


Et donc bien évidemment vous m’avez prévu quelque chose à enfiler.

Le regard adressé au domestique était incendiaire. Il ne débutait pourtant pas dans le métier. Bougre d’âne. C’était effectivement une grande première, en général c’était Yves qui passait pour le benêt de service. L’âge et l’expérience rendaient presque intelligent.

Et vous le savez depuis quand ? Voyant les mirettes de merlan frit, le bonhomme soupira et s’intéressa au mur qui se trouvait un peu plus à l’est du domestique. Cagàs … Bon ben on ne va pas rester plantés là hein ! J’espère que j’ai encore une chemise propre, histoire que je ressemble un minimum à quelque chose.

Finalement la panoplie était complète et agrémentée de l’éternelle coiffe. Yves était encore un peu rachitique mais quelques tours de passe-passe permettaient de faire illusion quant à l’amplitude exagérée des vêtements.
Fidèle à lui-même, il était en bleu. Et il avait pris la peine de se démêler la tignasse.

Il était donc propre et beau, prêt à partir !
A un détail toutefois : la monture.
Arrivé à l’écurie le seigneur de Lédenon resta dubitatif. Tous les bons chevaux avaient dû être réquisitionnés pour le voyage de sa belle blonde.


Hum … Bon ben tant pis, je vais prendre celui-ci.

Un Percheron, oui, tout à fait, un cheval de trait. Idéal pour tirer les charges lourdes alors porter Yves ne devait pas poser de problème. En ce qui concernait la vitesse en revanche …
Enfin qu’importe, le voilà parti sur son fier destrier à la croupe rebondie et à la classe inégalable.



    [Terres en vue !]

Et il ne lui fallut pas si longtemps que cela pour se retrouver au domaine de Boissières. Malgré tout, l’homme espérait qu’il ne se pointerait pas comme un cheveu sur la soupe. S’il y avait bien une chose dont il avait horreur c’était d’arriver le dernier et de devoir alors se soumettre à des salutations interminables.
Sa chance, une file d’attente franchement courte qui lui faisait penser qu’il était à l’heure, pour une fois. A moins que cela annonçait qu’il était le dernier.

L’homme descendit de son perchoir dont il empoigna les renes puis il se redressa. 5 pieds 8 pouces (1m75 environ) de splendeur, de mâle en puissance de … de gringalet au cernes longues comme le bras mais au sourire radieux. Avec son doublet bleu il gardait une certaine prestance qui l’avait pourtant abandonné les derniers mois. Il revivait, et une certaine aura émanait de lui.
Il s’avança et attendit donc son tour afin de se présenter, observant au passage les tentures qui flottaient lascivement dans l’air sec et chaud du Languedoc.



    * Mot vulgaire dont je vous épargne la traduction.

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Jenifaelr
La dame de Boissières vit arrivé deux invités. Ô joie !

Elle observa les arrivants, elle avait déjà croiser Mounia à l'assemblée nobiliaire mais pas l'autre arrivant. Bon tant pis.
Le pauvre bourg qui dû répondre eu un peu de mal avec le français utiliser par ces nobles ! Pff ... Lui était travailler à l'imprimerie de l'encre rouge, pas au château de la timbrée qui lui servait et de suzeraine, et de patronne.


"- La dame d'Boissières est là, c'est celle en robe blanche, là. Et oui, la fête c'est ici. "

Il désigna la Dame, non loin. Qui était de dos et semblait parler avec une domestique brune qui avait une bien jolie tarte des les pattes.
Le domestique conduisit la dame de Lédenon, il tapota l'épaule de la blonde vénitienne, puis lui annonça :


"- La dame d'Lédenon, elle est là, m'dame. "

La terrible féline se retourna, lança un regard glaciale au domestique qui s'enfuit. Puis la domestique avec qui elle parler s'enfuit à son tour, Jenifael adressa un sourire accueillant à la dame face à elle.

"- Eh bien bienvenu à vous, Lédenon. Je suis Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma Corleone, Dame de Boissières, ravie. "

La coutume veux que les nobles de même rang puissent ne nommer par le nom de leurs fiefs s'il le souhaite, alors à Rome, faisons comme les Romains, fondons nous dans le moule. Ils étaient dans la cours du petit château de Boissières, bâtiment assez carré, sur deux étanges, qui posséder quatre tours tout aussi carré et un chemin de ronde ... Chemin sur lequel la jeune femme aimée parfois se promener, chassant le garde qui faisait sa ronde le soir.

Puis elle vit le cheval arriver et l'autre invité. Un homme assez grand, du moins en rapport à elle et ses cinq pied et demi ! ( 1m67 environ ) il avait une allure et une mine bien étrange. Son cheval fût conduit aux écuries, et elle parla à la Dame de Lédenon :


"- Eh bien, je crois que nous avons un second invité. Une connaissance à vous? "

Elle demande, car n'étant pas née en Languedoc et n'y faisant que de rare apparition elle ne connait pas tout le monde, peut-être l'autre jeune femme peut lui indiquer qui est-ce? Pour sa part, la belle Jenifael reste égale à elle-même, élégante et superbe. Dans sa robe crème à galons argenté, avec son minois d'ange, ses boucles mi-blonde,mi-rousse, ses prunelles lumineuse, son teint unis* et sa bouche que l'on veux cueillir.

D'ailleurs l'homme est intercepté par trois terreurs.

La première est une enfant de huit ans, blonde vénitienne, de long cheveux et de grands yeux bleu, elle semble avoir presque dix ans, en raison de sa grande taille. La suivante est une enfant de huit ans aussi, aux longs cheveux brun, au visage qui promet d'être séduisant et aux incroyable yeux gris qui possède un reflet indigo, leurs donnant un mystère surnaturel. La dernière est une jeune fille de dix ou onze ans, châtain, les yeux marron, les trois non aucun traits en commun visiblement, mais sont toutes habillée de robes semblables de couleurs différentes. La première est bleu, la seconde est verte, la dernière est d'un doux vieux rose.


[ avec son minois d'ange, ses boucles mi-blonde,mi-rousse, ses prunelles lumineuse, son teint unis* = Par Arnan, pour décrire Jeni. ]
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Mounia
On la conduit auprès de Jenifael.

"- Eh bien bienvenu à vous, Lédenon. Je suis Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma Corleone, Dame de Boissières, ravie. "

La blonde tique un peu mais sourit tout de même. De bonne nature toujours. Un simple bonjorn lui aurait suffit. Saleté de coutume! Mais la blonde tente tout de même un salut plus personnel.

Lo bonjorn donà Jenifael!Je suis ravie que nous soyons enfin présentée. Nous nous sommes croisées à plusieurs reprises lors d'assemblées ou d'allégeances.

Elle jette un regard alentour et ne peut s'empêcher un très spontané:

C'est magnifique chez vous!

Oui c'est beau, alors pourquoi ne pas le dire!La lumière semble faire rayonner les bâtisses et tout respire le calme et l'ordre. La blonde capte le regard de son hôtesse. Un nouvel arrivant!Yves? La blonde peste intérieurement. Elle a oublié de le prévenir...

"- Eh bien, je crois que nous avons un second invité. Une connaissance à vous? "

La blonde sursaute, tout absorbé à se demander comment elle a pu oublier son mari retrouvé. Sans doute, trop de temps passé à attendre son retour...
Elle sourit, elle rirait même si elle l'osait.


Il semblerait que j'ai oublié mon mari en venant chez vous! Le voici donc : Yves Land dans toute sa splendeur.

Elle fait un signe discret de la main pour attirer l'attention de son cher amour. Mais celui-ci est intercepté par trois enfants. Mounia les observe un sourire aux lèvres. Trois fillettes superbes dans leurs robes chatoyantes. Mounia aurait adoré avoir une fille.


Elles sont charmantes ces enfants!

Mounia observe en douce la belle jeune femme. Elle ne semble pas avoir l'âge d'être leur mère. Peut-être leur soeur.
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Jenifaelr
La jeune femme eu un petit rire amusé.

"- Vous êtes donc une femme marié, avec un mari ... oublier? "

Elle rit de nouveau. Ses yeux observèrent légèrement l’inconnu, étonnée que l'on puisse oublier son propre époux. Alors que Mounia complimente les fillettes, Jenifael répondit :

"- Ce sont mes filles. "

Puis après un léger sourire, elle appela les trois.

"- Chloé, Mélénia, Erika, venaient ici. "

Les trois mômes retournèrent auprès de leurs mère, si la première, Chloé était le portrait craché de Jenifael, il n'en était pas de même pour les deux autres qui étaient aussi brune que sa mère était blonde. Les trois saluèrent d'une inclinaison la femme qui se présenter à elles. Peu connaissaient le véritable âge de la jeune Boissiéroise, car le temps n'avait aucun impacte sur son splendide visage et sa peau lisse et unie. Elle murmura à la dame :

"- Vous avez bien de la chance d'avoir un époux. Profitez donc. "

Sourire bienfaisant d'une mère envers une enfant. Elle n'est pas très vieille la belle, même pas vingt ans, mais c'est ainsi.
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Mounia
"- Vous êtes donc une femme marié, avec un mari ... oublier? "

La blonde trentenaire rit en hochant la tête.

Si vous saviez!Si cela vous intéresse, je vous raconterais nos dernières aventures quelques peu…singulières!

L'hôtesse enchaine sur les fillettes. C'était donc les siennes. Etrange comme le temps ne touche pas certaines personnes. Mounia lui aurait donné volontiers 18-20 ans à cette Jenifaelr…Mais soit!La blonde sourit aux enfants.

Lo bonjorn donazella!

Je suis Mounia et l'homme là-bas, c'est Yves.


Jenifaelr se penche sur son oreille et lui rappelle la chance qu'elle a. Lédenon lui sourit amicalement.

Ne vous en faites pas, j'y compte bien!

Si elle osait, elle lui demanderait où est le sien mais non. Certes Mounia est une roturière qui a réussi mais elle sait bien que la curiosité est un bien vilain défaut.

Attendez, je vais faire les présentations. Yves!
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Anne_claire
Non je ne cherche pas un "Bois sieur", mais "Boissière"...

Elle peste en elle, histoire de ne pas perturber un peu plus l'homme qui se trouve en face d'elle. De toute façon il n'a rien d'un sieur lui... Comment peut-il ainsi confondre...
Elle pose la main sur le chapeau qui recouvre ses cheveux roux. Le vent taquin n'a de cesse de tenter de le faire s'envoler. Ses yeux émeraudes se posent sur le visage peu encourageant de l'homme. C'est la seule âme qu'elle vient de croiser depuis son départ de Nîmes. A croire que tous le monde se trouve déjà dans ce satané domaine. De sa robe blanche, un trop décolletée pour sa poitrine menue, provient une forte odeur de lavande. La bonne vieille technique de comprimer son linge dans une malle avec quelques brins de lavande.
L'homme en face d'elle ne sent pas la rose, Ho que non. Mais à force d'explication, Anne-Claire lui arrive à faire comprendre le but de sa destination souhaitée.

Ben... C'est tout droit.

Elle ne pouvait pas le savoir, et lui qui la regarde étrangement.... Grrrr la prochaine fois elle n'essayera pas d'économiser 5 sous et louera les services d'une voiture ou d'une charrette. Elle regard la direction pointée par l'homme, et reprend la route en remerciant simplement d'un sourire légèrement forcé. D'ici un bon quart d'heure elle sera enfin arrivée.
Depuis son arrivée en ville, elle est restée énormément à l'écart. Elle ne fréquente pas les tavernes, non car elle n'aime y rencontrer du monde, mais à cause d'une étrange maladie qui l'a fait s'y endormir régulièrement. Maladie qui ne se déclenche qu'en taverne. C'est pour cette raison qu'elle est toute heureuse qu'une occasion se présente à elle pour rencontrer enfin d'autres Nîmois.

En arrivant à Boissière des souvenir de sa vie Champenoise... Toute une époque ça... Vivre de domaine en Hôtel, de résidence d'été en celle d'hiver... C'était selon les désirs de Madame, et ce qu'elle souhaitait pour ses filles. Anne-Claire suivait tout heureuse... Elle secoue la tête, en maintenant son chapeau, roule ses émeraude, gonfle un peu sa poitrine pour remplir son décolletée, et s'avance vers celle qui semble être l'hôte de la fête. Elle reconnait Mounia pour l'avoir assistée lorsque Souvenir était tombée malade, cela bien avant sa prime élection sur Nîmes. Un sourire en direction de la servante pour l'inviter à se rapprocher.

Vous pouvez annoncer l'arrivée d'Anne-Claire, Conteuse "professionnelle" et Nîmoise...

Elle avait peut-être trop insisté sur le mot professionnelle, mais elle a toujours espoir qu'un jour elle gagnera sa vie rien qu'avec ses contes.
Landyves
On le débarrassait déjà de son Percheron, ce qui n’était pas pour lui déplaire.
Mais alors qu’il allait se diriger vers l’endroit de la réception il se fit attaquer par une armada de princesses miniatures : Elles étaient aussi radieuses que joliment accoutrées. La chose rendit l'homme un peu coi, ne sachant plus s'il devait avancer ou reculer. Il n'avait plus l'habitude d'être ainsi accaparé par une bande de groupies, encore moins de cette âge-là.

Et puis soudain, plus personne. Le trio de frangines avait été rappelé par celle qui devait être leur mère au regard de sa prestance et de la richesse de sa vêture. Cette dernière était d’ailleurs accompagnée de Mounia qui ne manqua pas de faire venir le consort auprès d’elles.

Tout sourire, il s’approcha d’un pas décidé.
Devant elles, il fut frappé par la jeunesse de la propriétaire. De loin il n’avait pas remarqué ce détail troublant. Et puis elle était blonde, très blonde, aussi blonde que Mounia. Mais Mounia était d’une beauté écrasante. Yves ne pouvait pas être objectif car son épouse n’avait pas une poitrine plantureuse ni le corps galbé à outrance, mais elle était la douceur et la simplicité incarnée. Elle était parfaite.


Me voilà ! Pardonnez le contretemps, je n’ai pas trouvé de moyen de transport adapté.

Il n’allait pas passer sa vie à détailler leur hôtesse en cherchant le rapport qu’il y avait entre elle et les trois fillettes.

Tu avais sans doute besoin de moi ma chérie ? Fit-il alors à l’intention de la dame de Lédenon, répondant à l’écho qu’il avait reçu quelques secondes auparavant. Il afficha un sourire ravageur et, se moquant de savoir si on les observait, l'embrassa avec amour.
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Mounia
Tu avais sans doute besoin de moi ma chérie ?

La blonde se laisse embrasser puis sourit.

Je voulais te présenter notre hôtesse. Donà, voici mon mari, Yves Land! Yves, je te présente Jenifael Lisbeth Vitalis da Roma Corleone, Dame de Boissières.

La blonde prit de n'avoir pas écorché le nom de la dame de Boissières. Une fois les présentations faites, le regard bleu parcourt la cour. Une rousse dont elle croit connaitre le visage l'intrigue.

Je crois donà que vous avez une autre invitée. La connaissez-vous?Son visage me parle mais je ne puis le remettre ni sur un nom, ni sur une situation...
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Jenifaelr
La Dame de Boissières avait levé la tête, des oiseaux étaient en train de passer au-dessus de leurs têtes à tous.

"- Oui Dame Mounia, je serait ravie d'écouter vos histoires. "

Puis ses aigue-marine se pose sur l'époux de la dame de Lédenon, qu'elle salut d'une inclinaison de tête.

"- Enchantée messire. "

Les présentations faite, l'un des domestiques occitans s'approche du petit groupe et dit à Jeni, dans une phrase entre français et occitan, qu'une dénommée Anne-Claire, conteuse professionnelle est ici. Puis Jenifael répondit à Mounia :

"- Cette jeune femme se nomme Anne-Claire. Peut-être voudriez-vous venir l'accueillir avec moi? "

Elle sourit, puis sans attendre, va accueillir la jeune femme.

"- Bonjour dame conteuse, et bienvenu au château de Boissières, je suis Jenifael, la maîtresse des lieux. "

Elle sourit à la rouquine, sentant elle-même la lavande, puisqu'elle ajouter dans ses malles des petits sachets de cette plante odorante, pour ensuite que ses vêtements dégage cette agréable odeur. A sa suite, trois petites frimousses angélique, plus au moins grande. Trois oui, mais aucune ressemblance entre toutes, pas même le plus petit trait de visage, la carnation de peau ou encore la couleur des yeux ou des cheveux.
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Anne_claire
Enchan...

Un événement très rare vient d'arriver, Anne-Claire est sans voix. Oui, pour tout ceux qui la connaissent un tant soit peu, c'est même extra ordinaire. Tout le long de la route elle s'était imaginée en train de se présenter à l’hôtesse de la fête. Une simple formalité pour Anne-Claire, une ancienne dame de compagnie connait les règles et coutumes de bienséance. Mais là elle est toute surprise par la beauté de la maîtresse des lieux.

Ce qu'elle connaissait de Jeni : Femme blonde avec trois filles. Il est amusant de voir qu'aussitôt cette information connue, l'esprit a classé Jenifael dans une catégorie de femme âgée. Jamais elle n'aurait pensé trouver aussi belle femme devant elle.

... Mais... Mais, vous êtes très belle...

Oublié les genoux flexion, les pans de la robe légèrement remontés pour rendre hommage au rang. C'est les bras ballant qu'elle lâche cette phrase. 18 km à pied ça use.... Elle aurait vraiment du louer une charrette...
Même odeur de lavande, c'est vrai qu'autour de Nîmes il est plus fréquent de croiser des personnes usant de cette technique que sur Langres en Champagne.

Mes dames oiselles.

La ribambelle qui suit Jenifael la sort de sa stupeur, de sa surprise, de son admiration devant tant de beauté. Anne reprend ses esprits, elle sourit, soulève son chapeau pour remettre en place une mèche qui osait une tentative de fuite. Ses émeraudes dégagées brillent au soleil. Sa peau si blanche en Champagne montre les signes d'une grande présence en extérieur, vergers et places du marché, routes et travaux dans les champs. Son arrivée dans le sud l'a légèrement transformée, des taches de rousseurs décorent sa peau.

Un regard en direction de Mounia et de son époux. Cela remontait à quand ? presque un an déjà, c'était fin Août....

Le flot de parole va bientôt retrouver un débit honnête pour Anne-Claire. Elle se rend compte qu'elle vient de passer trop de temps à regarder Jenofael, un temps bien trop supérieur à ce que la norme autorise normalement pour ne pas jeter de trouble ou inviter au questionnement.

C'est donc à vous tout cela?

Elle montre aussi bien d'un geste du bras, les trois filles que le domaine.... Pour une conteuse, elle trouve que c'est fade comme arrivée. Mais lorsque les mots ne viennent pas, il faut faire avec. Mais elle se trouve vraiment maladroite... Ca va se voir qu'elle ne sortait presque plus.

Elle respire un bon coup, et vainement essaie de remplir son décolleté en maintenant ses poumons remplis.
Landyves
Mounia allait finir par l’achever si elle continuait : après être partie sans lui à cette réception, après l’avoir fait courir pour les rejoindre, voilà qu’elle lui présentait la dame des lieux en prononçant un nom à rallonge. Comment avait-elle fait pour retenir tout cela ? Il y avait de quoi s’étouffer en plein milieu de l’annonce.
Jenifael Lisbeth, Dame de Boissières, voilà tout ce qu’Yves avait réussi à mémoriser, et il imaginait que c’était bien suffisant. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus, on savait quelle tête en l’air il était.

Il inclina donc le buste en réponse à leur hôtesse.

Moi de même Doña. Je remarque que vous avez mis du cœur à l’ouvrage pour rendre ce lieu parfait pour nous accueillir. Je vous en félicite.

Un peu trop pompeux non ?
Qu’importe. De toute façon une autre dame arrivait, ce qui n’améliorait pas la moyenne des hommes. Yves, comme souvent se retrouvait seul au monde, et complètement largué quand à celles qui se trouvaient là. A part son épouse, aucune tête ne lui était familière.

Il en profita alors pour suivre le cortège qui allait accueillir celle que Boissières venait de nommer Anne-Claire. A son teint hâlé le benêt imaginait qu’elle n’était pas particulièrement titrée mais il n’était pas non plus suffisamment observateur pour polémiquer quant à la provenance des gens.

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Jenifaelr
L'homme répondit et elle sourit légèrement, visiblement l'homme était mal à l'aise.

"- Merci beaucoup, mais tenez, aller boire un peu, si vous voulez, ou manger, nous sommes ici pour fêter l'été non ? "

La belle éclata de rire. Jenifael n'avait pas la vingtaine et trois filles, donc effectivement elle aurait pu être plus âgé. Puis répondit à la rousse :

"- Merci beaucoup. "

Puis elle salua la conteuse à son tour et répondit de nouveau :

"- Eh bien oui, tout ceci m'appartient, c'est ma suzeraine qui me l'a accordée en me faisant dame de boissières. "

Elle sourit puis annonça à voix forte :

"- Bienvenu à Boissières, fêtons désormais la belle saison ! "

Puis Jenifael se servit du vin rouge de l'Anglade. Observant les trois personnes présente. Oui Boissières recevait peu d'invités aujourd'hui. C'était bien dommage.
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