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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Le Conteur, incarné par Ingeburge
    Vous avez été électrisés par " Un coup de foudre inattendu " où comment une duchesse régnante et un Pair de France ont expérimenté the love at the first sight...


      ... Vous avez été attendris par " Premiers et secrets émois " où comment nos deux héros chacun de leur côté découvrent leur attirance...


    ... Vous avez fondu devant un " Tendre aveu " où la duduche et le Pair-père se révèlent leurs sentiments mutuels...




    ... Vous avez tremblé à cause d' " Un couple brocardé " où nos deux amoureux se voient incompris...


      ... Vous avez vécu par procuration grâce à " L'innocence assiégée " où le Bourguignon tente de cueillir la petit fleur de sa douce Angevine ...


    ... Vous avez rongé votre frein durant " Réticences familiales et sociales " où le couple subit le regard et les remarques de ses proches...




    ... Vous vous êtes sentis revivre avec " Des fiançailles inespérées " où le Licorneux demande enfin en mariage sa blonde dulcinée?






    Vous chavirerez, vous exulterez, vous vous pâmerez avec le dixième volet de votre surprenante, bondissante, exaltante et inénarrable saga :

        " PASSION AU DONJON " (a Celsius Broadcasting Soap-opera ©) :



        " Les épousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon "
        Exclusive Worldwide Premiere!
Le Conteur, incarné par Ingeburge
Acte I, scène 1 ou scène d'exposition


Le soleil se faisait timide et pudique en cette douce fin de matinée de juin.
Un peu plus tôt, une brève ondée avait éclaboussé l'île Saint Louis de sa riante fraîcheur et fait les boutiquières de la place. Les oiseaux, surpris par la pluie, s'étaient tus et maintenant qu'une accalmie durable se profilait, avaient repris leur gazouillis chantant. La vie parisienne elle aussi recouvrait ses droits.

Le parvis de la Cathédrale Notre-Dame était encore légèrement mouillé mais cela n'empêchait pas les badauds curieux de s'y presser.
C'est que la rumeur depuis des jours enflait, les noces de la délicate Duchesse d Château-Gontier et du virile Duc de Corbigny, Pair de France, étaient sur toutes les lèvres et alimentaient les conversations des commères et des échotiers en mal de sensation.
L'on spéculait sur le nombre d'aunes d'étoffe nécessaires à la confection du voile de l'épousée, l'on pariait sur le menu du banquet de mariage, l'on évoquait avec malice ou admiration - c'était selon — le nom des invités, l'on riait à propos de ceux qui n'étaient pas les bienvenus, on estimait le montant de la dot de la fiancée et l'on espérait surtout en voir suffisamment pour pouvoir cancaner et critiquer à loisir une fois la noce finie.

Et à mesure que l'heure de la cérémonie approchait, la populace se faisait plus nombreuse et plus bruyante. Le petit peuple voulait voir sa noblesse, associer les beaux noms aux tristes figures, se montrer l'élite du Royaume de France et lui comparer l'aristocratie étrangère qui ferait le déplacement.

Les abords de la Cathédrale donc grouillait de vie mais plus que d'ordinaire.

Mais cette activité était sans commune mesure avec celle régnant à l'intérieur du vénérable et séculaire édifice religieux dont les portes étaient toujours closes. Certains curieux essayaient bien de s'approcher mais c'était sans compter la maréchaussée, vigilante et prompte à arrêter les indésirables.

A l'intérieur donc, suite aux directives du Cardinal-Archevêque de Lyon, une dernière inspection était menée et les dernières touches étaient mises à la décoration somptuaire.
C'était une véritable débauche florale : partout, des pivoines et des roses, rouges, roses, couleur de la passion dévorante.



Fleuri l'autel, fleuris les piliers, fleuris les bancs, fleuris les prie-dieu.
Et ces cascades de fleurs mettaient une touche sucrée et capiteuse, délicieuse et enivrante, à l'image de l'amour aujourd'hui célébré.
Et les effluves floraux se mêlaient à l'odeur cireuse des nuées de bougies disposés dans tous l'édifice. C'était là une véritable chapelle ardente même si en ce jour, c'était la vie qui était célébrée.

Tout était désormais en place et ordre fut donné de signaler le début des noces.

Les lourdes cloches de Notre-Dame furent actionnées, leur timbre argentin et joyeux appela les invités, les amis, les proches à venir prendre place pour assister à la consécration sous le regard du Très-Haut d'une passion dévorante.

Et, dans le même temps, les lourdes portes de la Cathédrale furent ouvertes, laissant le passage aux fidèles.
Vaxilart
Non d’une chapelleriepopette se dit le Duc en arrivant devant les deux tours de Nostre-dame! C’était encore plus géant qu’il n’aurait pu se l’imaginer… Il restreint cependant l’envie de siffler d’admiration la bâtisse, quelconque dames pourraient méprendre son geste, et qui plus est, il avait constamment peur de paraître maladroit en de tels circonstances entourés de nombreux nobles…

Ci fait, il entama le pas jusqu’au parvis pour se buter dans une porte clause. Grand Dieu! Était-il d’avance? À moins que… que les retardataires ne soient point admis… Cependant, les cloches n’avaient pas encore sonnées le début de la cérémonie, d’avance… « Merveilleux » se dit-il!

Il recula de quelques pas, puisque venu seul (quelle idée idiote s’était-il dit après coup, la route fut longue et ennuyeuse…), et s’éprit d’observer sous tous ses attraits la Nostre-Dame, des arches gothiques, aux vitraux, aux gargouilles et aux scènes de l’apocalypse… Alors qu’il s’attardait à une gargouille particulièrement intéressante dévorant quelconque païen pêcheur, il foisonnait en sa tête quelques réserves sur le choix de l’endroit… Nostre-Dame était connu, certes, même plus connu que les deux tourtereaux! Mais, diable, rien dans cette architecture n’inspirait la joie et l’amour, de fait, on avait plutôt l’impression de pénétrer par le trou qu’emprunta Dante pour son long voyage, où alors, c’était peut-être l’impression d’entrée dans les cryptes de Paris qui rendait l’endroit, comment dirais-je, heu, ambigu, oui, voilà!

S’attardant plus particulièrement aux clochers, il tentait d’y déceler l’ombre d’un bossu! Rien, rien de rien. Cette recherche attentive se solda en quelques malheureux sursauts de cœur lorsque les cloches se mirent à cligner. Rebaissant le regard vers la porte, il y vit ce qu’il jugea être un diacre ouvrir la porte, à peine eut-il le temps de s’en rendre compte que déjà le flot de convives l’entrainait vers sa destination. Il n’était alors plus question de reculer.
Tixlu
C'est en flannant un peu pour montrer les charmes de l'île à son épouse et à son fils que Tixlu accompagné de Galswinthe et Guilelme se rendirent à pied aux épousailles de son frère Erik et de son angevine.
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Antoineleroy
Des cernes sous les yeux, le Vicomte déambulait à travers les ruelles de Paris, un léger sourire sardonique sur son visage. Il s'était battu toute la nuit avec un satané moustique qui souhaitait lui boire quelques gouttes de son sang, mais le médicastre n'allait pas se laisser faire sans croiser le fer! Vif comme l'éclair, cet insect insupportable lui mena la vie dure sur les champs de bataille, seulement, après plusieures heures de combats acharnés Antoineleroy avait vaincu et l'aube rougeoyante, signe du sang versé durant la nuit, pointait déjà le bout de son nez...

" B'jour... "

Le Chancelier saluait frénétiquent les personnes qu'il croisait sur son chemin, sans faire réellement attention à qui ils étaient! La Cathédrale Notre-Dame se dessinait enfin devant ses yeux, il était donc arrivé à bon port le bougre...
Antoine monta rapidement les marches menant au parvis qui était encore légèrement mouillé mais ce dernier ne le sachant pas, bien évidemment, glissa à son dernier appuis et s'étala de tout son long sur quelques mètres des grandes dalles du parvis de la Cathédrale Notre-Dame!


* Non di dju! *

Se relevant avec difficultée et essayant de nettoyer quelque peu ses vêtements, il marmonait...
Des membres de la maréchaussée s'avançaient vers lui afin de lui demander de faire demi-tour et d'arrêter de telles pirouettes devant les nobles invités. Son sang ne fit qu'un bon et il leur balança à la figure son invitation


" Holibrius! Ose me héler une fois encore comme si j'étais un gueux et tu croiseras le fer... bougre d'incapables! "

Passant la large encablure des grandes portes de la Cathédrale, le médicastre se dirigea vers le bénitier et y plongea sa tête afin de se réveiller grâce à l'eau bien fraîche qui y était contenue. Il s'ébroua un peu puis y plongea sa main pour se signer... protocole oblige bien évidemment.
La Cathédrale était bien décorée, et les fleurs y étaient foisonnantes!

Le Vicomte chercha des yeux où s'asseoir

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Abraxes
Quelque chose dans sa tête sonnait, sonnait… Quelque chose prenait monstrueusement forme et vie, amoncellement gargouillesque de ricanements pétrifiés et de débris de verre colorés, montagne qui se déployait en géant, bras tendus vers le vertige du ciel, et dans sa tête de plus en plus fort ce douloureux battement de… de cloches ?

Il s'éveilla du rêve inconfortable où l'avait entraîné sa posture recroquevillée de quasi mendiant endormi à même le sol. Il était un peu mouillé, l'arc-boutant sous lequel il s'était réfugié dans la nuit l'ayant imparfaitement protégé de l'averse légère dont il voyait les traces sur le pavé. Seigneur, dans quel état il allait être pour la cérémonie !

Dès qu'il avait reçu l'invitation, le petit cochonnier saumurois s'était bien vite mis en route pour la lointaine capitale, de peur d'arriver en retard. Nul attelage de pieds de rechange ne l'attendait aux relais de poste, et il ne pouvait compter que sur sa frêle silhouette pour échapper aux regards des brigands, auxquels de toute façon il n'aurait pu céder que les bien maigres provisions de bouche qu'il avait prises pour le voyage. Aller à Paris, quelle aventure, quelle terreur, et quelle enthousiasmante perspective à la fois s'il s'agissait d'y venir communier avec la joie de sa duchesse. Pour rien au monde il n'aurait voulu manquer ce moment, qu'il ressentait aussi comme une revanche de la pureté du cœur, consacrée aux yeux de tous en cette imposante cathédrale, sur les roublardises inquisitoriales auxquelles naguère de vils esprits avaient exposé sa chère petite Reyne d'Anjou. Preuve réconfortante que parfois la vertu triomphe du vice, fût-il drapé sous la bigoterie. Aujourd'hui, enfin, Abraxes était d'humeur à rendre grâces. Dommage qu'il eût si mal aux reins.

Il tenta de se redresser, pour voir si les mouvements de foule indiquaient une ouverture des portes. Mais oserait-il se mêler aux autres invités, tout crotté et froissé comme il était à présent ? C'est qu'il affluait du beau monde…
Asclepiade
Asclepiade s'était mis en route assez tôt pour arriver à l'heure. Le voyage avait été rapide car il avait amené de quoi travailler mais les routes ah quelles routes. Que cela avait été chaotique. Tellement chaotique qu'un roue s'était brisée et qu'il avait eu grande frayeur quand il s'etait retrouvé les 4 fers en l'air. Reprenant ses esprits, et maudissant le cocher qui ne devait y être pour rien, il attendit que ce dernier ailler quémander de l'aide pour réparer les dégats.
Aidé par de solides gaillards, une nouvelle roue fut amené et nous pûmes reprendre route vers Paris.

Arrivé en la ville du Roy, il se rendit en direction de la Chastédrale de Nostre Dame qu'il avait déjà eu plaisir à y aller lorsqu'il venait à l'Académie Royale de Science.
Le parvis et les environs étaient déjà bien bruyants car l'annonce de ce mariage avait fait grand bruit et était sujet de conversation chez le bon peuple.

Le Chambellan de Bourgogne réajusta sa tenue quelque peu souffrante du voyage puis posa ses pieds sur le sol parisien pour voir..... le vicomte et chancelier se recevoir sur les dalles de Nostre Dame.

A son tour il monta les quelques marches et salua la foule amassée puis passa les grandes et lourdes portes. A chaque fois qu'il entrait, un sentiment de profonde piété l'envahissait devant tant de majesté tranquille.

Il alla se signer au bénitier et s'agenouilla quand il se signa. Se relevant, il alla chercher sa place d'où il pourrait suivre la cérémonie.

Voyant le Duc de Bourgogne présent, il se fraya un passage et vint présenter ses respects.


Vostre Grasce,
Bien le Bonjour. Avez vous fait bon voyage?? La cérémonie sera grandiose a n'en point douter. Avez vous trouvé votre place? Je cherche toujours la mienne.


Asclepiade balaya la Cathédrale dans l'espoir de trouver place.
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Chambellan de Bourgogne
Mckagan
Mck avait la tête qui résonnait, mais quel était l'idiot qui faisait sonner comme cela les cloches. Quelle drôle d'idée,... ah ben si c'est vrai il y avait un mariage quand même... Elle se demandait encore comme elle avait pu s'arranger, il n'y aurait pas ses yeux elle aurait presque pu ne pas faire paraitre les folies de la veille. Elle avait pris une chambre dans une charmante auberge, et après quelques petites heures d'un sommeil alourdi par le vin, elle se prépara pour le grand mariage. Elle passa la robe que Kalo lui avait préparé, un peu de poudre sur les joues... Et rien n'y paraîtra. Elle s'avançait sur le parvis de Notre Dame, très impressionnée. c'était la première fois qu'elle faisait le trajet jusqu'à Paris. Elle entra en la cathédrale et en admira les recoins avant de s'installer là où l'on lui indiqua.
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Baronne de Chalonnes sur Loire
Mariealice
Paris, Paris, deux jours d'arrêt....

Haussement de sourcils, regard inquisiteur porté sur le cocher, moue dubitative. A se demander si ce dernier n'était point cousin de ce qui lui avait servir de valet au mariage de Johanara. Haussement d'épaules, après tout, le tout était d'être arrivée à bon port. Enfin en l'occurence plutôt à la bonne cathédrale.

Noisettes quittant l'homme pour se reporter sur le bâtiment et là.. Un blanc.. Silence religieux.. Même pas une mouche pour le troubler.

Ah certes, il était beau, magnifique même, imposant mais.. C'était...


Imbécile! Depuis quand se marie-t-on au Louvre? Hein! Mais qui m'a fichu un pareil bas du plafond....

Se retrouver dans un coche n'était déjà pas ce qu'elle préférait faire, se retrouver à ce mariage seule et devoir expliquer à Erik pour quoi le Ténébreux ne l'accompagnait ne la mettait pas en joie et voilà qu'en plus, cet idiot du village confondait palais royal et église. Non mais vraiment. Excédée, elle se retint de sortir et d'attraper le mou du bulbe par le col pour l'envoyer dire bonjour aux pavés parisiens avant de prendre les rênes elle-même. Mais, bien qu'en colère, Marie n'était pas encore devenue tout à fait folle et savait qu'elle ne pouvait se permettre ce genre de fantaisie. Dommage, néanmoins, se défouler un peu avant d'assister à une cérémonie de mariage lui aurait fait le plus grand bien.

A Notre Dame et plus vite que cela triple andouille! Et si j'arrive en retard je te fais pendre par ce qui te sert de cerveau, c'est-à-dire ton entrejambe!

Bras croisés sur sa poitrine, elle se cala contre le dossier mais ne resta pas longtemps dans cette position. Mu par une soudaine et nouvelle motivation en rapport avec le fait de pouvoir continuer à trousser jupons et à se reproduire - hélas pour l'humanité -, le cocher avait soudain pris le mors aux dents et ce fut un coche sur les chapeaux de roues, ou du moins ce qui pouvait s'en rapprocher le plus dans les ruelles de Paris - qui s'arrêta devant Notre Dame.

La Vicomtesse, quelque peu verte, ayant cru mourir vingt fois, sortit du coche. Hésitation entre tomber à genoux en prière pour rendre grasce au Très Haut d'être toujours vivante et entière ou bien accrocher ce maudit faquin à la plus haute gargouille de la Cathédrale assez de temps pour qu'il eut mémorisé deux choses: le plan de la capitale et le fait que lorsqu'elle disait vite, cela ne voulait pas dire morte.

La brune opta pour une troisième solution, passa le porche, se signa et se posa sur le premier banc venu. Plus tard elle regarderait si elle était à la bonne place mais pour l'heure, le plus urgent était de retrouver pensées aristotéliciennes.

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Louisphilippe
Le voyage avait été quelque peu long et fatiguant, ce fut avec soulagement et satisfaction que LouisPhilippe aperçu au loin les traits de la Capitale lumière...

Le cocher n'eut point la moindre difficulté à retrouver en Paris cette merveille du Temps, La Grande Cathédrale de Nostre-Dame...
Tous s'y rendaient en ce jour majestueux...

Le Carrosse arriva enfin !
LouisPhilippe, vêtu de ses plus beaux habits d'apparat, s'empressa de le quitter.
Se dirigeant vers le parvis de la Cathédrale, Il salua avec enthousiasme le peuple qui entourait la grande allée, venu célébrer l'événement...

Il monta les marches et fit son entrée en la splendeur... Il ne pût s'empêcher alors d'admirer cette beauté, cette magnificence , cette oeuvre de l'homme.. ce qui représentait à ses yeux l'apogée du siècle !

S'agenouillant, il se signa au bénitier.

Puis, se relevant, il aperçut des connaissances...

Il salua le duc Vaxilart


Votre Grâce,
Ravis de vous voir en ces lieux. Comment vous portez vous ?

Louisphilippe se tourna ensuite vers Asclepiade

Excellence,
c'est un plaisir !
Et bien ! moi qui pensait que la Bourgogne serait minoritaire...
allons nous installer, qu'en dites vous ?

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Juge de Bourgogne
Préfet de Mâcon
...
Kilia
Le témoin de Fitz entra à pas lents dans ce qui sera le lieu d’union de sa tendre et belle Fitzounette à Erik de Josselinière. Cette journée pour elle était chargée d’une grande quantité d’émotions. La joie de voir sa petite Reyne heureuse dans les bras de celui qu’elle avait choisi. L’inquiétude quasi maternelle que ce mariage convienne à Fitz, que ce passage de jeune fille à femme mariée la fasse s’épanouir et non pas se faner, comme ce fut le cas pour beaucoup de jeune fille qu’elle avait connu. Elle espérait au fond de son cœur que Fitz allait briller encore plus sous l’amour de cet homme.

La longue robe brodée glissait sur le sol dans un bruissement léger recouvert par les murmures de tous les convives qui commençaient à arriver. Elle marcha jusqu'à la place qu’on lui avait indiquée, debout à côté de l'autel. Tout près des mariés. Elle n’avait sur elle que quelques mouchoirs cachés dans ses longues manches. La duchesse allait avoir du mal à tenir la promesse qu’elle avait faite au Très-haut, plus d’alcool dans une église. Plus jamais elle ne voulait revivre la sensation qu’elle avait eue lors du dernier mariage auquel elle avait assisté. Et pourtant à ce moment précis elle en aurait eu bien besoin. Elle avait prit tous les remèdes connus pour effacer la gueule de bois dû à la beuverie organisée par les angevins la veille. Ses serviteurs avaient fait les apothicaires de Paris, et on lui avait fait ingurgiter remèdes qui rien qu'au goût aurait remis les idées en place. Feuille de menthe et eucalyptus pour l'haleine, bain d'essence douce pour le corps.

Le teint un peu pâle mais les idées claires elle resta en silence les yeux rivés sur la rosasse. Tout ici était d’une splendeur éblouissante, lieu empreint d’une telle charge spirituelle. Chaque détail inspirait d’eux même le silence et le recueillement.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Graoully
Graoully s'était mis à marcher dès l'invitation à assister au mariage reçue. Certes elle était adressée à tout bourguignon et non à lui personnellement, mais il souhaitait tout de même découvrir cette capitale dont on lui avait tant parlé, lui qui n'était jamais sorti de sa Bourgogne natale. Enfin, il arriva à Paris. Se guidant dans les rues envahies de monde grâce aux tours de Notre-Dame émergeant des habitations, il arriva devant cet immense édifice. Lui qui trouvait sa cathédrale Saint-Lazare assez grande, il ne peut s'empêcher de réviser sa copie en prenant finalement sa cathédrale pour une chapelle à côté de cet énorme édifice. En simple soutane noire avec son col romain, il se sentait quelque peu ridicule à côté de tous ces gens richement vêtus, et il se serait senti bien mieux parmi la foule amassée devant la cathédrale et qui commençait à rentrer avec les nobles. Se prévalant de ses droits cléricaux, il remonta la nef entière, passa devant la partie réservée aux nobles et de signes de la main rassurait les regards inquisiteurs des nobles qui croyaient qu'il allait se mettre avec eux. Il franchit la grille du choeur, fit une génuflexion et se signa, et essaya de trouver la sacristie dans cet immense bâtisse. Il avisa un diacre qui l'y conduisit, et retrouva là-bas le visage connu de son archevêque métropolitain. Rebelote pour la génuflexion, baisement de l'anneau cardinalice, puis il s'adressa au cardinal.

Le bonjour votre éminence, je me suis permis de répondre positivement à l'invitation de sa grâce Erik à tous les bourguignons, et je viens donc vous suppléer si besoin, afin d'assister à ce mariage. De toute manière, je resterais au fond du choeur pour ne pas être trop vu, car mes habits sacerdotaux sont bien moins beaux que les vôtres.
Fitzounette
[Quelque part dans Paris… Pucelle, chansons, et alcool (beaucoup d’alcool...)]

Yeux collés, enfin, croûtés même. Elle relève un peu la tête pour voir où elle est. Douleur fulgurante qui lui parcoure les humeurs cérébrales. Sa cervelle d’oiseau vient de faire un looping dans sa boite crânienne. Ses pupilles sont sensibles, elle a l’impression qu’on tente de lui arracher le nerf optique à l’aide une pince rouillée… Petit relent acide qui lui chatouille la gorge… Elle a la nausée.

Bouche pâteuse, elle tente d’avaler un peu de salive, mais sa langue est une lourde et inerte comme une brique… Elle doit sacrément refouler du goulot…Elle se redresse doucement. Aoutch, tous ses muscles sont endoloris. Tu parle d’une biture… Elle n’en a jamais pris de pareille… Mais où est-elle bon dieu ? Et comment est elle rentrée hier soir ? Une chambre coquette… Hum…

Elle se lève, titube tant et tant qu’elle percute une commode. Argh, elle va avoir un beau bleu sur la hanche. Son estomac se rebelle et frétille, il semble bien chatouilleux aujourd’hui. Aurait-elle bouloté un rat mort ? Coup d’œil dans le miroir. Woha, mine de navet, cheveux sales et collés à cause de la sueur et du… vin ??? Elle est en robe de nuit, c’est donc que quelqu’un l’a ramené et déshabillée… Oh mon dieu, qui ? Et quel jour est on ?

Un peu affolée, elle entrouvre la porte de sa chambrée et ose :


Y a quelqu’un ?
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Ilargia
Notre-Dame, parvis ensoleillée et peste Harlegnan encolérée qui tape impatiemment du pied en scrutant la foule qui commence d'affluer vers la cathédrale.

Par précaution, la blondinette avait renoncé ce jour à son habituelle couleur écarlate. Ignorant si son amie angevine était ou non adepte de la mode voulant qu'une future épousée se vête de rouge, elle avait préféré éviter tout risque de confusion stupide. Manquerait plus qu'un pignouf sans manière la prenne pour la future tiens! Elle avait donc jeté son dévolu sur une robe de soie bleue agrémentée de broderies d'or et de perles. Si le côté tendre de la couleur pastel avait pour effet de rajeunir la blondinette, la coupe de la robe lui offrait surtout l'inappréciable avantage d'estomper les rondeurs récemment acquises. Rondeurs qui pouvaient donc passer pour les appâts naturels d'une jeune fille bien en chair au lieu de trahir une enflure du ventre dont "l'enflée" se serait volontiers passée...

En bref avec tout ça, notre blondinette aurait pu avoir l'air avenant. Aurait pu, n'était l'expression de son visage. Ses traits en effet se renfrognaient à mesure que les minutes s'écoulaient. Après le détour par l'Alençon, elle avait quitté son Von Frayner de cavalier pour aller se loger chez son cousin, non sans avoir convenu avec le blondinet de le retrouver le jour des épousailles sur le parvis de la cathédrale. Mais de Von Frayner à l'horizon aujourd'hui, il n'y en avait pas la queue d'un ! Le sale gosse n'allait tout de même pas avoir la goujaterie de lui poser un lapin?

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Joffrey


Jo avait passé la nuit dans un petit hôtel.

Après s'être préparée , elle avait revêtu sa robe et bijoux de circonstance.

Le carrosse ducal attendait , elle s'y engouffra .

Plongée dans ses pensées , le chemin lui parut très court.

Enfin , Notre-Dame , lui apparut dans toute sa splendeur.

Le valet l'aida à descendre et Jo put entrer dans le lieu sacré.

Elle aperçut quelques personne de sa connaissance et vit Kilia attendre les mariés au pieds de l'autel.

Jo lui fit un sourire , un petit signe discret et alla prendre place coté angevin.

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