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[RP] Un mariage pirate?!

Amaelle.
A ce mariage, il y aurait du déjà vu.
Une grande rousse, les yeux vert et pétillant, au bras d'un blond.

Ça c'était la théorie. La pratique c'était que le blond en question lui avait poser un lapin, il était partie dans l'après-midi pour fausser compagnie à l'Ambroise, alors qu'ils avaient fait tout le voyage ensemble, jusqu'au lieu du mariage, pour la nièce de la rouquine. Elle soupira donc. Amaëlle revêtue sa robe. En premier, une chainse, fine, légère. Trop peut-être en comparaison du caractère de la rouquine, qui n'était pas à dévoiler ses charmes. Ensuite, une robe blanche, surbroder de blanc, les manches longues dévoilant sa maigreur, alors que les manches bouffantes, légèrement transparente donner du volume à l'ensemble. Elle posa sa main sur son ventre, qu'elle observa un instant. Le rejeton Nirao-Ambroise pousser là, tranquillement, il devenait visible, formant une bosse légère sur son ventre, normalement tendu, maigre. Elle soupira, même sa poitrine avait pris du volume et elle se retrouvait désormais affublé de seins douloureux et rond. Au quotidien l'Ambroise râler, entre deux vomissements. C'était un véritable fléau cette enfant. D'ailleurs, sa rousseur s'en retrouver même affecter ! Ses cheveux longs, souple, brillant et flamboyant l'étaient désormais encore plus. Si l'on pouvait assurer ses cheveux, l'on pouvait être certain, qu'Amaëlle le ferait ... Des cheveux qu'elle laissa libre, ne faisant qu'une tresse, qu'elle enroula autour de sa tête.


"- Que Mansart crève ! Il m'a mit enceinte. "
"- Oui enfin, c'est un peu la raison du mariage aussi ... "
"- Oh ça va Claire ... Les leçons, ça ira merci. Je me retrouve déjà seule ... "


La petite domestique blonde de quinze ans soupira, mais resta silencieuse. Elle savait que sa maîtresse ne penser pas ce qu'elle affirmer. Puis la jeune femme enceinte, se mit en route, une fois habillée elle alla donc au mariage. Seule. Elle soupira en voyant les présents déjà. Angel viendrais surement plus tard ...
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Carmody
Un mariage... non mais qu'est ce qu'il fallait pas entendre comme excuse pour le faire voyage en telle contrées. Pire encore un mariage sur un bateau. vraiment les Ambroise allaient finir par ne plus savoir qu'on inventer comme fariboles rocambolesques. Quoi que là c’était plutôt bien trouver, la jeune génération s’était trouver une lubie des plus cocasses. D'un coté, le roux n'avait rien fait pour dissuader sa pupille. Elle savait bien ce qu'elle faisait assurément et dans le pire de cas elle trouverais toujours un endroit qui serait son refuge.

Au sortir de cette horreur que ses complice de voyage avait nommé "moyen de transport", il jeta un coup d’œil sur le port et pousse un profond soupir. l'air marin avait au moins ce petit coté vivifiant pour ces journée d'hiver. ca serait un des plus de l'événement. Ca et les tenues que ne manqueraient pas de porter les dames présentes. Sil il fallait qu'il assiste a ce mariage alors au moins qu'il puisse en tirer un certain intérêt de son coté aussi. Lissant le tissu de sa nouvelles acquisition, il coula un regard vers la brune, arrondi par des courbes interdites puis après un instant de réflexion il laissa de nouveau son regard errer sur la foule.


Oui je me réjouis de toute occasion qui peuvent permettre a ma vues et mes sens d’être mis dans les meilleurs conditions. Il faut bien ca pour la mariage de notre filleule. de merveilleuse contres partie pour oublier tout le reste.

Ca il en avait des choses a oublier ou même a découvrir. Apres tout a sa dernière rencontre avec le marié et son capitaine, ils n'avaient pas eu les discussion les plus enjoués et les lames avaient miraculeusement garder leur place dans les fourreau. Mais si la Tigresse ne voyait plus rien a redire a cette relation alors c'était qu'il y avait certainement un vice caché qui n'avait pas fait son apparition a Limoges. Certainement que les hommes de la mer se bonifient quand ils sont a proximité cette dernière. Et si il lui prenait la toquade d'essayer de connaitre les barbus mieux.... Non il ne fallait pas pousser trop loin les limites de al folie Carmodiennes non plus. Avec son tempérament il allait surement se mettre a aguicher la mauvaise donzelle et après les ruffians serait a couteaux tirés. Concentrons nous sur le mariage, la jeune fille a l'honneur... pourquoi pas sur la mère aussi, ca lui avait toujours réussi de se tourner vers la Duchesse.

Bon a lui avait surtout apporter souvent des remontrances, des gifles monumentales en cérémonies religieuse, en privé, en dénudé, en société et même en correspondance. Oui.. non... il lui fallait un centre d'intérêt stable sinon il allait couler de nouveau et sur un navire, c'est jamais bon.


Alors, Charlounet, on est pas décidé sur al tournure de événement? commença te change.....

Oh non pas toi encore, je te croyais endormi par le respect que la Délicieuse demande pour son Vaillant.

Et non! Ca c'est ta partie. d'ailleurs je sais pas comme tu fait chapeau.


C'est mon amie alors je supporte pour son plaisir.


Maintenant les conflit intérieur se mettaient a débordé aussi sur les expressions a hautes voix, mon dieu mais que devenait il avec le temps et les affinités. Bon maintenant une parade vite. Regard a gauche, regard a droite. merde, rien pour détourner l'attention a part du Navet.

Oui... Deux aines... faudrait pas que ce qu'elle a avaler comme légume fade finisse sur nous. Déjà que Tigresse nous en faisait côtoyer a Limoges. Je ne comprendrais jamais ces goûts que vous avez, Mesdames. Des merveilles et pourtant..... des choix désolants mais que je respecte.

Je fais pas mieux de mon coté cela dit.


Et on marmonne dans la barbe qu'on a pas au grand déplaisir des dames avant de monter sur le pont pour la suite des festivités.
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Stain.
Le second allait se marier. Ben mince alors, si on aurait dit cela à Stain plusieurs année auparavant, il ne l'aurait jamais cru. Mais il devait bien si faire à l'idée, Rossignol avait fait succomber le Moineau à ces charmes, et qu'importe ce que la Cigogne pensait de Darria, Jurgen en avait décider aussi, sous le regard bienveillant de Corbeau. Bref, tous ca pour dire que Stain devait se ranger à l'avis des autres et accepter ce mariage. Et pire encore, il était meme allait trouver Jeni pour lui demandait une tenue blanche afin de respecter le souhait de la rousse.

Il arriva sur le port tout de blanc vêtu et regarda le bateau. Qu'elle joie de remonter à bord même si ce n'est que pour un mariage. Un sourire s'étira, et il se surpirs meme esperer carguer les voiles pour faire faire un petit tour en mer à ce batiment. Cela plairait surement au mairés, mais il devait l'avouer, il n'était que trois à savoir naviguer, cela faisait peu. Il eut une legere pensé pour ces camarades disparut en mer qui allait raté ce moment inoui et jetta un coup d'oeil au tonneau qui attendait sur le quai. Voila ce qu'il faudrait pour le mariage. Ni d'une ni de deux il s'empara du premier et le fit rouler jusqu'au pont, il fit de même pour les suivant, trouvant un tonneau plus lourds que les autres. Surement plus rempli...

Il ne se douta pas qu'il venait de faire monter le Borgne sur le bateau.

Stain chercha ensuite du regard des visages connue et apres avoir saluer Jurgen et Darria comme il se devait, il alla retrouver les deux soeurs ritales à qui il sourit largement. La soirée promettait d'être agréable.

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Leonnie
Je suis venu pour te rejoindre
toi tu n'as pas voulu me voir
pour ce marin sur son navire
il sera vieux le port ce soir*





Bref, J'avais pas envie d'y aller...

Mais alors pas envie du tout! Du genre,limite à vomir sur le quai quoi, m'voyez?
Ouai, parce qu'en ce moment, je vomissais à tout va.
Allez savoir pourquoi.
Pour un oui, pour un non, une contrariété et hop tout mon déjeuner sur vos chaussures..
Avouez que ça a fout mal..surtout pour mon estomac...
Comment ça et vos chaussures? Mais on s'en moque de ça nan?.
Nan?...
Ah...
Bon...

Bref, j'étais venue quand même. Un genre d'épreuve Shiggelien pour ma réintégration auprès des Merveilles.
J'avais pas le choix...
J'étais venue, en blanc,(Harmonie rime avec Léonnie, en toute modestie biensur) comme exigé...

Mais quand même...J'avais pas envie!!!
Pis..je le sentais pas, mais alors pas du tout....


De une, bon..déjà, fallait se faire à l'idée de se tartiner le Jurgen en réussissant à pas lui coller un taquet...Et ça...J'avais du mal à concevoir la chose.
Mais de deux, ce que je ne découvris qu'en arrivant...C'est que ça se passait sur l'eau!! Sur un bateau!!

Ah oui, parce qu'en fait...si j'avais une phobie particulière..c'était bien l'eau. Fin, les grandes étendues d'eaux..Pire quand ça s'agite.
Traumatisme ancien après une mésaventure près de La Rochelle.

Perdue dans mes pensées, j'étais donc là, plantée comme une cruche, alors que j’esquisse un sourire forcé à la demande de mon adorée.


Citation:
Deux aines, vous aussi hein! C’est votre pénitence! Insolente, ingrate que vous êtes! Je veux voir le sourire illuminer votre gracieux visage ce soir, O-BLI-GE!


Le navire me regarde et me targue tout tanguant.
Fier, noir, terrifiant.
Juste à entendre le clapotis des remous contre le quai, je sens mon estomac chaviré.
Le teint blême, je me sens partir. Même fermer les yeux n’ôtent pas la peur et l'angoisse qui m’étreins.
Mains, moites, tremblantes, le souffle court, je regarde Shigella, suivit d'Andrea et Charles qui montent à bord...
Les fous!
Comment une masse aussi énorme peut elle bien être sur et sans danger?


_ Bordel...ça va pas...Nan..ça va pas...

La main est rapidement portée à la tempe alors que l'autre cherche un support.
A reculons, je m'éloigne, lentement, chancelante. Dans ma terreur, je n'avais pas vu le pire...C'est d'abord ma main qui sent un tissu, puis une épaule.
A peine le temps de tourner la tête de surprise vers le support qu'au son de Sa voix...c'est le drame..

La collation est au sol...si près des chausses blanches que c'est miracle qu'elles ne soient pas souillées.
Je relève les yeux vers le Borgne qui me fusille du regard, non sans m’être essuyé la bouche d'un mouchoir...

_ Ah parce qu'en plus, vous en êtes?


*Meurtrieres de Saez en dédic pour ma Jd Shig, private message^^
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[
Victoire.
    « Il ne faut pas lier un navire à une seule ancre, ni une vie à un seul espoir. »
    Epictète


    Duchesse vous viendrez au mariage de Darria ?


Elle en était restée là la brunette, sans donner la moindre réponse à sa rousse de tante.
Des jours s'étaient écoulés depuis, et Victoire avait totalement oublié la fête à laquelle elle était conviée.
Pourquoi ? Sans doute parce qu'elle n'avait pas envie d'y aller. Or pour Darria, rien que pour Darria et Jo, elle ferait l'effort.
L'effort elle le fit donc, et se fit porter jusqu'au lieu des festivités. Lorsque Blaise, son nouveau cocher, la déposa sur le quai elle commença par le traiter d'imbécile en lui promettant pire s'il ne retrouvait pas le chemin des noces.
Tandis qu'elle scrutait alentours, la main en visière et les paupières plissées, son regard se posa sur le pont d'un rafiot. Diantre, c'était donc là ?!


Surgissant telle une furie du carrosse, elle observa ce qui se tramait là haut. Quoi qu'il en soit il n'était nullement question qu'elle grimpe sur ce truc et encore moins qu'elle prenne la mer. Alors à qui voulait l'entendre,

    Descendez ! Moi je ne monte pas, pas envie de souiller ma robe blanche qui m'a coûté un bras !


Voilà c'était dit, namého on avait pas idée ....
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"Non je ne me présente pas aux Royales, arrêtez de m'envoyez vos soutiens."
Jurgen.
Séquence émotion.



" Dis « auf wiedersehen » à tes couilles ! "
Inglorious Basterds


Bien. beaucoup de gens étaient arrivés. Beaucoup trop au goût de Jurgen, et le bateau tanguait déjà. C'est qu'il n'était pas destiné à autant de monde et autant de provisions. en fait, le bateau, avant leur arrivée, était déjà plein à craquer de nourriture. Les défunts marins prévoyaient sans doute un long voyage. Peut être même jusqu'au continent du sud. Ah ! Si Jurgen en avait l'occasion, il montrerait bien à Darria des choses étonnantes, comme ces gens noirs de peau qu'il avait déjà croisé, mais qu'il n'avait pas compris. Et comme l'époque le voulait, le malheureux teuton avait, dans ce voyage, trouvé plus mal loti que lui. Il pouvait se permettre d'insulter ces gens qu'il ne connaissait pas, et qu'il avait peine à reconnaître comme des gens. Et Darria, de son esprit aiguisé, serait probablement précuseure (Oui, je mets un "e") et les considèrerait, elle, comme les humains qu'ils étaient.
Mauvaise idée que Jurgen n'avait pas là: Vouloir emmener Darria en Afrique. Folle idée, ils n'en reviendraient probablement pas. La folie Ambroisienne la toucherait probablement, et s'emparerait d'elle, et surement se plairait-elle à vivre dans l'exotisme, sous ce soleil insolent.

Ainsi, il laissa les gens. Corbeau tardait. Quel con. Quel idiot. Jurgen avait bien dit "Rapide et discret". Et voilà que des milliards de familles débarquaient, et que le capitaine se faisait attendre.
Il fila dans la cabine et enfila une tenue simple , blanche, comme sa fiancée le souhaitait, rehaussée d'une cape grise -pas celle de lapin habituelle, à la fourrure délicate et claire. sa barbe était taillée, bien que toujours longue et son affreuse cicatrice était évidente, sur sa gorge, puisqu'à cet endroit là, les poils ne poussaient plus. Il revint alors soigneusement vêtu, et, forcément, les gens s'en étonneront, lui, le Teuton qui ne portaient sans cesse que des vêtements usés par le temps, des bottes abimées par le sel, et sa lourde cape de lapin dont l'odeur pouvait donner moultes informations sur son porteur.


Elegant et sobre. Mal à l'aise, aussi. Il se dandinait, se grattait comme s'il avait des puces et se sentait terriblement nu et vulnérable.
Pourtant, il retrouva le sourire lorsqu'il vit la Cigogne. L'homme était un excellent navigateur, il était habile et précieux, en plus d'être un ami cher. Un de ces amis qui ne l'insultent pas à longueur de journée. Quoique..


Et cet attroupement ! Pas que les mondanités repoussaient Jurgen mais... en fait, si. Et si Jurgen savait que le Borgne -celui qui puait, était à bord, il serait probablement le mieux venu que n'importe qui sur ce bateau. Il fit le tour du bateau, regarda quelques secondes au loin. Et vit Alarik en toge. Ouais, en toge romaine. Ou grecque. Hors de question de ne pas le vanner.

-Oh ! T'assumes total'ment ton côté grec la Montagne, hein ! Tant mieux... Maint'nant, t'pourras pu dir' l'contrair'.

Il sourit brièvement, et s'approcha de sa belle mère.

-Duchesse. Petite révérence à la Corbeau et cirage de pompes en règle. M'sens bien joyeux qu'vous soyez là. Un petit mensonge et il tourne la tête vers Nathan. C'qui, lui? faudrait qu'vous pensiez à m'les présenter, vos gens.

"Vos gens". Il avait appris ça de Flex. C'est que le Flex, l'air rien de rien, lui apprenait tant et tant de choses. En fait, depuis qu'il était à Pau, Jurgen avait vu beaucoup de choses et apprit de beaucoup de gens, sans jamais le montrer. Il avait appris à se taire, parfois, et c'était une chose très importante.

Quelques instants plus tard, une voix de donzelle. Le sang de Jurgen ne fit qu'un tour. d'une part, il appréciait le calme, quand ce n'était pas lui qui provoquait les tempêtes, d'autres part, ici, le calme était nécessaire. Il s'approcha du bord et regarda Victoire.

-Hé la donzelle là ! On va s'taire et ram'ner son cul dans l'bateau, c'pas tout ça, mais j'pas envie d'me fair' pendr', moi.

Et si jamais elle refusait toujours de monter, ils l'abandonneraient là. Ou Jurgen irait personnellement la traîner de force. Il restait tant à faire, alors se faire enquiquiner par une donzelle à la voix un peu trop portante, non merci.
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Victoire.
    "Déjà descendre avant même de monter....Sacré voyage."


    -Hé la donzelle là ! On va s'taire et ram'ner son cul dans l'bateau, c'pas tout ça, mais j'pas envie d'me fair' pendr', moi.


Ben voyons.....
Qui était donc cet homme des cavernes qui beuglait comme un boeuf que l'on emmène à l'abattoir ? Rapidement elle en déduit qu'il était p'têtre le marié. Fichtre, quelle idée de s'enticher d'une étrangeté pareille !
Ah ben s'il s'imaginait qu'elle allait obéir à son injonction, il pouvait toujours rêver.
Ca tombait bien elle n'avait nullement envie d'aller à ce mariage, encore moins envie de grimper sur ce rafiot, alors ni une ni deux elle s'engouffra dans la voiture, ouvrit son écritoire et rédigea un vélin fissa avant de le confier à un gosse qui trainait sur le quai.
Quelques écus sonnants et trébuchants plus tard, Blaise avait fait demi-tour, quitté le port et était sorti de la ville, en se gardant bien de dire tout haut que Victoire était de plus en plus souvent ingérable.
Lorsque Johanara prendrait connaissance de la missive, Victoire serait déjà loin. D'ailleurs Victoire était déjà loin....

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"Non je ne me présente pas aux Royales, arrêtez de m'envoyez vos soutiens."
Le_corbeau
Ça, c'était la tenue que Sextus s'était faite faire tout spécialement pour l'occasion. Une sublime tenue brodée et dont le col était fait de plumes blanches qui venaient recouvrir les épaules.

Il était toujours furieux mais il ne pouvait pas ne pas célébrer ce mariage. Même si il était contre sur le principe, sur les problèmes à venir et sur son propre code de conduite.
La gamine et l'second avaient droit à ce mariage, même si ça le faisait chier.

Il avait hâte de voir les invités, il parait que la mère de la gamine venait, il aurait sans doute l'occasion de lui reparler. Cela était un réel plaisir à chaque fois et rien que pour cela, il aurait pu donner son aval à ce foutu mariage.

Il avait prit soin de lui ce jour là le Capitaine, encore plus qu'habituellement. Un bain, du parfum, des servantes pour lui masser le dos et plus si affinité. Surtout en fait.
Elles l'avaient ensuite habillé, avec grand soin et il avait taillé les quelques poils rebelles de sa belle et longue barbe et coiffé ses cheveux en arrière avant de prendre la route vers le port où du monde apparaissait déjà au loin.

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Darria
Un mariage sans musique est comme une femme sans poitrine. Euh mauvais exemple vu la mariée...



Ce n'était en RIEN un mariage de pauvres et la jeune d'Ambroise n'avait guère manqué racketter ses ainés, notemment sa mère et tonton Nathan qui transpiraient de l'or par chacun de leurs pores.
La jeune mariée fit soudain son apparation sur le pont, sortant du secret de la cabine qui avait été le témoin de sa mise en beauté à l'abri des regards.

Sa toilette avait été commandée dans un grand atelier de couture, et Darria avait insisté pour y rajouter des fleurs fraichement coupées qui embaumaient sa parure d'un exquis parfum printannier. Rosissant sous les regards braqués sur elle, Darria s'avança à la recherche de son fiancé. Au passage elle déposa un baiser sur la joue de chaque membre de sa famille et même sur celle de son Capitaine. Sa mère rayonnait aux cotés de Nathan, quelques unes de ses soeurs manquaient à l'apel, et l'absence d'Euzen qu'elle appreciait particulierement lui sauta aux yeux.

Et puis... Ses prunelles se dilatèrent et un sourire éclatant d'un bonheur parfait illumina son joli minois en forme de coeur.
Mal à l'aise dans sa tenue immaculée, se penchant, se grattant, comme étriqué par le beau tissu blanc. Elle le connaissait sur le bout des doigts à force.

Son âme se soulevait chaque fois qu'il aparaissait dans un pièce, chaque fois qu'elle entrait quelque part et que ses yeux de miel rencontraient ses iris d'un vert sombre qui détenait pour elle, tous les mystères de l'amour.



T'es beau.


Elle leva un regard empli d'adoration vers celui qui était son confident, son meilleur ami, son mentor, son supérieur, son premier amant, son frère, et son grand amour...
Impolie, Darria en oublia les convives et resta plantée comme une gourde enamourée devant son barbu.

Tu es le lever du soleil
Tu es l'oeil brillant
Tu es la brise chaude
Tu es l'éclat argenté
Tu es la vague déferlante
Tu es la journée parfaite

Tu es le lever du soleil
L'amour de ma vie

Tu es le voleur de rose
L'air que je respire
La reine de mon roi
L'arc à mes cordes
Tu es la poussière d'or

Tu es le lever du soleil
L'amour de ma vie*



* Paroles traduites de la chanson mise en lien en haut : Gold Dust de Jonathan Jeremiah.

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Angel..
« Quand vous y aller… faut y aller »


Tu parles !
Déjà qu’il l’avait accompagné jusqu’ici car elle avait insisté, pour ne pas dire saouler, c’était déjà un grand exploit. Mais en plus voilà qu’il devait s’habiller comme une vierge le jour de son baptême !
Elle avait le don pour ça la rousse, ne pas donner de signe de vie, se marier, se faire engrosser et oser revenir demander quelque chose ensuite….
C’est qu’elle en avait de la chance qu’il soit de bonne ce jour-là sinon il l’aurait probablement culbuté avant de l’envoyer promener.
Mais bon, quand faut y aller, hein…

L’ange blond avait eu tout le temps de se faire à l’idée des mondanités que l’engrossé lui demandait mais au petit matin, coup de blues ou envie de prendre un apéro trop tardive ou trop en avance au choix…
C’est pour cela qu’au petit matin il prit le large pour se remettre les idées en place. Depuis qu’il était devenu brigand, qu’il voulait être libre, il n’avait jamais autant fréquenté la bourgeoisie, à croire que le passé rattrape toujours ou que le destin en avait contre lui.

Mais c’est seulement après plusieurs heures qu’il retourna dans l’auberge où ils avaient trouvé résidence pour la nuit. D’un air pas très convivial il dit alors à l’un des employés :


Ou est-elle ?

Je crains que vous soyez en retard, elle est déjà partie

C’est qu’il y en avait de la route jusqu’au lieu du mariage mais l’ancien Fatum ne semblait pas si pressé, il prit donc le temps de déjeuner, de se laver un peu, avant de mettre ses vêtements qu’il trouvait toujours aussi moche depuis qu’elle lui avait présenté.
C’est seulement après tout cela et beaucoup d’heure à cheval qu’il arriva enfin sur les lieux, légèrement en retard et un peu perdu. Il garda tout de même son assurance habituelle cherchant parmi toutes ces rousses celle qui était la cause de sa venue ici.
Amaelle.
Dans l'obscurité, elle vit de nouveau arrivants, elle bisa sa nièce. Sourit.
Puis passa un ange, Darria s'était immobilisée, le regard d'or rivé sur le fiancé, dont-elle se ficha, car son ange apparut. Elle sourit, le trouvant superbe, dans sa tenue simple et blanche. L'Ambroise se rendit derrière l'ex-Fatum, pour glisser, sa main fraîche, dans le cou de celui-ci. Avec son sourire angélique, planté sur les lèvres, elle murmura :


"- Accepteriez-vous d'être mon ange, ce soir? "

Sous-entendu claire : " Tu me pardonnes de t'avoir traîné ici et tu me boudes plus? Alllllleeezzz, s'il te plaîîîîîîîîîît ". Si elle avait le don, de partir des mois, de se retrouver enceinte de son mari et au final, de revenir à lui, il n'était guère mieux. Lui avait le don de la repousser lorsqu'elle l'aimait plus que tout, de la tortuer en allant voir d'autres femmes, mais aussi de lui faire perdre tout espoir, en mourant presque ! Après tout, sans la blessure d'Angel et son long sommeil, jamais elle n'aurait réclamé à Nathan de la marier et d'être son témoin, elle ne serait pas mariée et encore moins enceinte à l'heure actuelle.
Une fois ses doigts fins, devenue plus chaud grâce à la chaleur de la nuque d'Angel, elle glissa ceux-ci dans la main de celui-ci. Le mariage de Darria serait bien meilleur que celui de Johanara. Alors que l'union de son aînée avait transformée l'hôtel de Nathan en vaste bordel, l'union d'Amaëlle avait était maudite - la faute à Angel hein, il avait rapporté une conne qui avait hurlé dans la cathédrale, Amaëlle c'était donc retrouvée aspergée d'eau bénite ... - elle espérée que l'union de sa nièce serait sous le signe de l'amour et pas celui des fêtes à la Fatum, ou à la Johanara. Déjà car elle détestait l'alcool, qui lui faisait perdre trop rapidement la tête, ensuite car elle n'allait pas forniquer avec tout le monde - seulement avec l'ange, et encore ... - et enfin parce que les prostituée dansant nue c'était pas son tripe.

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Euzen

        « Une femme est comme votre ombre, courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle vous court après ! »
          d'Alfred de Musset



    Planter dans l’ombre du navire, à se faire violence pour oublier les souvenirs et trouver le courage de monter à bords, le borgne mit un temps à prendre conscience de la créature qui s’approchait sans vraiment le vouloir. Bringuebalante, engoncer dans une tenue qu’il crut d’abord informe avant de comprendre que seule l’état de sa porteuse lui donné cet aspect, il prit conscience de l’identité de la non-désirée trop tard. Une exclamation qu’il n’eut pas le temps de terminer et il n’eut que celui de faire un pas en arrière pour éviter jet régurgité arrivant à ces pieds.

    - Bon sang, vous ne pourriez pas faire attention !

    A première vue, mais difficile d’en être sur avec le peu de lumière, ces effets ne furent pas des victimes collatérales de l’incident. Quoi qu’à y réfléchir, à connaitre l’agresseur, il se demanda une fraction de seconde si elles n’étaient pas plutôt les cibles ratées. Avec la dezaine, il fallait se méfier de tout, le Montbazon était bien placé pour le savoir. Il lui jeta un regard assassin et replaça entre eux un périmètre de sureté.

    - Evidement que j’en suis, c’est l’une de mes sœurs qui se marient !

    Comment n’avait-elle pas pu se douter de sa présence à ces festivités ? Difficilement, il retient un commentaire sur ces doutes quant au niveau d’intelligence de la jeune femme, une espèce de comparaison entre elle et les ânes bâtés dont l’on se débarrasse en les tuant pour les donner à bouffer aux meutes de chiens de chasse. Bref. Sa conscience lui rappela, heureusement à temps, qu’il n’était pas véritablement en position de force vis-à-vis d’elle et ferait donc mieux de ne pas ouvrir dès à présent les hostilités.

    - Se serait plutôt à moi de m’interroger sur votre présence ici. Qu’y faites-vous ?!

    Ou du moins, de ne pas les ouvrir aussi ouvertement qu’il l’aurait pu …
    L’examinant un moment, il arqua un sourcil quand son œil se posa une nouvelle fois sur son tour de taille.


    - Effectivement, avec un volume pareil, il ne serait guère étonnant que vous en cachiez deux là-dedans …

    Autrement dit, elle était grosse. Le pensait-il ? Peut-être. Ou peut-être pas. Il se garda bien de faire connaitre le fond véritable de son idée.

    - Mais comment se fait-il que vous soyez ici et en plus dans votre état ? Non, en fait, ne dite rien, cela ne m’intéresse pas.

    Ca ce n’était pas tout à fait vrai. Le Corniaud avait une curiosité sans limite mais souvent bien ou mal dissimuler. Détachant son regard de la Rochefoucault, il le laissa vaguer au-dessus d’elle et chercha une manière de se sortir de ce mauvais pas. Une excuse, il fallait une excuse. Evidement aucun de ces mômes n’étaient en vue, sales gosses ! Pas de parent non plus, ou d’ami à aller saluer. Tous ces ingrats étaient déjà sur le pont. Bordel de m … Qu’allait-t-il bien pouvoir faire ?

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Leonnie
"Avec quoi l'homme se consolera-t-il d'une déchéance ? Sinon avec ce qui l'a déchu." André Gide


Citation:
Evidement que j’en suis, c’est l’une de mes sœurs qui se marient !



Je le regarde, de dessous, alors que je cherche un point ou m’asseoir.
J'avise rapidement une caisse non loin et m'y pose. La tempe douloureuse, un gout acide dans la bouche alors que je décède présentement et là...
Face à moi, se dresse le blond borgne ennemi si chèrement désiré.


Citation:
Se serait plutôt à moi de m’interroger sur votre présence ici. Qu’y faites-vous ?!



Bordel! Mais il va pas se taire?
Leger soupir avant de relever la tête et le regarder. Mon angoisse se calmant temporairement
.


Citation:
- Effectivement, avec un volume pareil, il ne serait guère étonnant que vous en cachiez deux là-dedans …
- Mais comment se fait-il que vous soyez ici et en plus dans votre état ? Non, en fait, ne dite rien, cela ne m’intéresse pas.


Genre..Non mais vraiment, tu crois que tu es crédible là? Et vas y que je t'ignore..Histoire de se donner de l'allure...

_ Ma foi, il est horripilant mais avoues qu'il l'est.
_ L'est quoi? cet Hydrocéphale à face de poux.
_ Bin foutrement viril quoi..
_ ..T'es qu'une povre cruche toi dis donc...


Bon, sinon, on se concentre et on tente de garder la face....
Tu viens de vomir à ses pompes...Tu penses encore avoir un chouia de dignité?
Ouai bon....

Je levais mes émeraudes sur lui...Pas de bol, personne pour le sauver.


_ Vous savez quoi? J'avais pas envie de venir, j'ai pas eu le choix et c'est de votre faute!

La voix est calme, limite blasée.
Pas facile à gérer tout ça, entre l'angoisse qui me rends aussi sensible qu'une toile d'araignée sous une bise(On remarquera le coté poétique de la Jd) et les sentiments contraires qu'il provoque en moi.

Mais faut donner le change. Je le regarde toujours, le visage reprenant une couleur peu à peu naturelle.


_ Vous aussi, vous avez peur de l'eau?

Et si on faisait une trêve un instant?
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Narcisse
« L'amour, ce n'est pas faire des choses extraordinaires, héroïques, mais de faire des choses ordinaires avec tendresse. »

de Jean Vanier

Voilà pour les niaiseries de circonstance. L'Obsidienne trouvait les mariages sirupeux et pleine d'une hypocrisie sordide qui lui donnait des envies de disséquer les convives à grands coups d'alfange. D'ailleurs l'ibérique portait son sabre au creux d'une hanche alanguie d'un satin très clair, exigeance capricieuse d'une petite perle à laquelle les jumelles espagnoles ne pouvaient plus rien refuser. Lissant du plat de la main la masse noire et roide de sa crinière ténébreuse, l'hispanique rôda tout d'abord autour du bateau. Vieux réflexe d'une vie guerrière, achalandée d'embuscade, de rapinerie,de saccage...

Puis sans gêne, s'adossant à la balustrade du ponton, Narcisse à la moue toujours boudeuse et à l'oeil charbonneux, toisa un blond qui semblait porter l'ennui sur sa bouille angélique comme un fardeau. Enfin elle porta son attention sur la donzelle qui semblait mal en point.

Peur de l'eau? T'es pas au bon endroit ma jolie. Et je sauterai pas du bateau pour te sauver si tu te noies.

Avant d'offrir au blond un sourire mi-aguicheur, mi-malicieux et d'allumer un brin de chanvre à la fumée salvatrice.

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Euzen

        « Le mot qui me vient le plus à l'esprit, que je sois dehors ou chez moi, est duperie.
        A lui seul, il résume toute ma philosophie. »
          d’Emil Michel Cioran




    _ Vous savez quoi? J'avais pas envie de venir, j'ai pas eu le choix et c'est de votre faute!

    « Ma faute ?! »

    La surprise et l’outrage provoquait par cette remarque était bien visible sur le visage borgne dont l’œil s’est instantanément braqué sur la racketteuse d’engagement. Sa faute ? En voilà, une bien bonne ! Elle était l’unique instigatrice du contentieux qui les opposés actuellement, en quoi sa présence ici pouvait être sa faute ? Et si, à l’heure actuelle, il y avait bien une personne qu’il souhait de ne pas voir, s’était bien elle. Et cela, bien au-delà de certaines qui pourtant avaient la barre haute. Il songea à répliquer. Puis se ravisa et détourna l’œil une nouvelle fois pour reprendre son observation.


    _ Vous aussi, vous avez peur de l'eau?

    Un bref ricanement et un sourcil qui trésaille vers le haut accompagné d’un fugace regard et le coin des lèvres qui frémissent furent là l’unique réponse qui lui offrit. On lui prêtait parfois une attitude méprisable à tords, il en était l’incarnation même à l’instant présent. Elle avait voulu jouer, ils joueraient. Et qu’elle n’espère pas un temps mort de sa part parce qu’assumer son acte de visu lui était plus difficile. Et son état avancé de gestation n’y aiderait pas.

    - Le domaine de ma famille se trouve sur une ile. Alors non, je n’ai pas peur de l’eau.

    Mais il prenait note qu’elle si. Cela pourrait être utile à l’avenir. En fait, à bien y réfléchir, sa grossesse toujours d’actualité serait presque regrettable. Peur de l’eau. Bateau. La combinaison était parfaite. Mais avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit, il entendit sa pensée exprimé par une voix inconnue. D’abord surpris, il en trouva rapidement l’origine. Une brune. Encore. Mais n’étaient-ils pas dans le Sud du Royaume ? Quoi d’étonnant donc à cela ? Rien. L’inspection de la nouvelle venue ne lui échappa pas et fit germer une idée dans son esprit. Il venait de la trouver sa sortie de secours. Du moins, il l’espérait et plaqua, pour se faire, un sourire faussement chaleureux sur son faciès.

    - Ah vous voilà ! J’ai bien cru ne pas vous voir venir. Vous êtes ravissante ce soir.

    En quelques pas, qui le firent contourner ouvertement l’antagoniste, il fut prêt de la sudiste et déposa un très léger baiser sur sa joue. Profitant de ce geste, il lui glissa quelques mots bas et rapide à l’oreille.

    - Jouez le jeu et nous discuterons de votre prix plus tard.

    Quand il s’éloigna un peu, son regard se fit insistant sur elle pour appuyer sa proposition mais le sourire fut rapidement de retour. Désinvolte, jouant à celui qui avait totalement oublié son souci initial qu’était la Rochefoucault, il lui présenta son bras et désigna le navire d'un bref geste du menton.

    - Y allions nous ?

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