Arystote
Arystote : Dis Marraine...
Prunille : Ouiiii ?
Arystote : Pourquoi que... Pourquoi que t'es la tique pour ton mariage ?
Prunille : Je suis la tique ? Prunille fronce les sourcils. Que veux-tu dire par là ?
Arystote : Bah quand le mariage il est tout saint, devant le barbu d'en haut, c'est bien. Mais sinon, c'est pas la tique ? Les traits tiques... Arystote fronce les sourcils aussi, d'abord.
Prunille : Ah, mais non je ne suis pas hérétique !
Arystote : Ah... t'es quoi alors ?
Prunille : Je suis... Mmmh, je suis jolie, non ?
Arystote : Oui mais pas mariée... C'est pas bien !
Prunille : Non, pas mariée... Bientôt peut-être ! Si Maman nous prête sa chapelle.
Arystote : Moi, je vais me marier, avec je sais plus qui que maman elle a dit. C'est mon église ! C'est l'église des enfants ! Parce que c'est l'église du saint Nicolas !
Prunille : Et moi je ne suis pas une enfant ?
Arystote : Nan. T'es une vieille toi, t'as des seins.
Prunille rit. Logique implacable.
Arystote : Petits, mais t'en as. Ceux de maman ils sont mieux.
Prunille : Petits ? Prunille jette un regard en biais sur son décolleté. Vu d'en bas, peut-être... Mais je ne suis pas Véro, quand même.
Arystote : Elle, c'est pas une vieille, c'est un soleil !
Prunille : Et moi je suis une vieille ! C'est charmant !
Arystote : Maman le dit, des fois, que je suis charmant... C'est normal, je suis tout belle comme elle.
Prunille : Non mon chéri, toi tu es beau, Maman est belle. C'est pareil, sauf que toi tu es un garçon, et Maman c'est une fille.
Arystote : Bah oui mais on dit que je suis comme elle. Et elle, elle est belle.
Prunille s'accroupit, à hauteur de son filleul. Tu veux que je t'apprenne une chose très importante ?
Arystote : Oui, je veux apprendre. Tout plein !
Prunille : Alors leçon numéro un, il ne faut jamais dire à une fille qu'elle est vieille, même si c'est vrai, sinon elle va devenir toute rouge, et puis se fâcher.
Arystote : T'es pas rouge, toi. T'es pas une fille ?
Prunille : Si, mais je m'empêche de devenir toute rouge. Mais quand même, quand on me dit que je suis vieille, ça me donne très envie de pleurer.
Arystote : Oh ! Je veux pas que tu pleures moi... ou alors pour moi, mais pas à cause de moi...
Prunille : Tu me fais un bisou pour me consoler ?
Arystote acquiesce et vient déposer un bisou sur sa joue. Bon, c'est pas tout ça, mais je dois dormir. C'est pas bien de me garder réveillé comme ça. Qu'est ce qu'elle dira, Maman, hein ?
Prunille : C'est vrai que seuls les grands garçons ont le droit de se coucher tard
Arystote : Je suis grand, mais j'ai sommeil.
Prunille : Alors file au lit !
Arystote file, donc, avec un sourire charmeur, avant de tenter de rester digne dans le couloir sombre.
Prunille le rejoint, en proposant de faire la course.
Arystote sursaute, puis rit, dit un grand "oui !" et se met à courir sans attendre.
Prunille le suit, en courant à petites foulées, histoire de ne pas le dépasser, ou se prendre les pieds dans ses jupons, ce genre de choses.
Arystote atteint sa porte dans un éclat de rire, hurle un "J'ai gagné !" Et se retrouve nez à taille avec sa nourrice. Se tait puis entre sans un regard en arrière.
Prunille se met à rire, et file en direction de sa chambre.
Prunille : Ouiiii ?
Arystote : Pourquoi que... Pourquoi que t'es la tique pour ton mariage ?
Prunille : Je suis la tique ? Prunille fronce les sourcils. Que veux-tu dire par là ?
Arystote : Bah quand le mariage il est tout saint, devant le barbu d'en haut, c'est bien. Mais sinon, c'est pas la tique ? Les traits tiques... Arystote fronce les sourcils aussi, d'abord.
Prunille : Ah, mais non je ne suis pas hérétique !
Arystote : Ah... t'es quoi alors ?
Prunille : Je suis... Mmmh, je suis jolie, non ?
Arystote : Oui mais pas mariée... C'est pas bien !
Prunille : Non, pas mariée... Bientôt peut-être ! Si Maman nous prête sa chapelle.
Arystote : Moi, je vais me marier, avec je sais plus qui que maman elle a dit. C'est mon église ! C'est l'église des enfants ! Parce que c'est l'église du saint Nicolas !
Prunille : Et moi je ne suis pas une enfant ?
Arystote : Nan. T'es une vieille toi, t'as des seins.
Prunille rit. Logique implacable.
Arystote : Petits, mais t'en as. Ceux de maman ils sont mieux.
Prunille : Petits ? Prunille jette un regard en biais sur son décolleté. Vu d'en bas, peut-être... Mais je ne suis pas Véro, quand même.
Arystote : Elle, c'est pas une vieille, c'est un soleil !
Prunille : Et moi je suis une vieille ! C'est charmant !
Arystote : Maman le dit, des fois, que je suis charmant... C'est normal, je suis tout belle comme elle.
Prunille : Non mon chéri, toi tu es beau, Maman est belle. C'est pareil, sauf que toi tu es un garçon, et Maman c'est une fille.
Arystote : Bah oui mais on dit que je suis comme elle. Et elle, elle est belle.
Prunille s'accroupit, à hauteur de son filleul. Tu veux que je t'apprenne une chose très importante ?
Arystote : Oui, je veux apprendre. Tout plein !
Prunille : Alors leçon numéro un, il ne faut jamais dire à une fille qu'elle est vieille, même si c'est vrai, sinon elle va devenir toute rouge, et puis se fâcher.
Arystote : T'es pas rouge, toi. T'es pas une fille ?
Prunille : Si, mais je m'empêche de devenir toute rouge. Mais quand même, quand on me dit que je suis vieille, ça me donne très envie de pleurer.
Arystote : Oh ! Je veux pas que tu pleures moi... ou alors pour moi, mais pas à cause de moi...
Prunille : Tu me fais un bisou pour me consoler ?
Arystote acquiesce et vient déposer un bisou sur sa joue. Bon, c'est pas tout ça, mais je dois dormir. C'est pas bien de me garder réveillé comme ça. Qu'est ce qu'elle dira, Maman, hein ?
Prunille : C'est vrai que seuls les grands garçons ont le droit de se coucher tard
Arystote : Je suis grand, mais j'ai sommeil.
Prunille : Alors file au lit !
Arystote file, donc, avec un sourire charmeur, avant de tenter de rester digne dans le couloir sombre.
Prunille le rejoint, en proposant de faire la course.
Arystote sursaute, puis rit, dit un grand "oui !" et se met à courir sans attendre.
Prunille le suit, en courant à petites foulées, histoire de ne pas le dépasser, ou se prendre les pieds dans ses jupons, ce genre de choses.
Arystote atteint sa porte dans un éclat de rire, hurle un "J'ai gagné !" Et se retrouve nez à taille avec sa nourrice. Se tait puis entre sans un regard en arrière.
Prunille se met à rire, et file en direction de sa chambre.