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[RP] Les déboires d'un asticot : Chapitre 2

Benjen
Libre à vous de taper l'incruste mais merci de me consulter avant de poster on recherche un moine PNJ ou pas si ca intéresse quelqu'un !




    [Il y a plusieurs mois, mais moins d’un an !]

    Sa grandeur, que dis-je !? Sa grâce la blondeur en chef lui avait encore une fois demandé, ne nous voilons pas la face … Lui avait encore une fois « ORDONNEE » :

      -"Ramènes tes fesses. Je vais faire les boutiques !"


    Inutile de protester, elle avait toujours le dernier mot et parvenait toujours à ses fins avec lui. Pourtant ni marié, ni frères et sœurs, pas même cousin éloigné !
    Bah … Allait savoir, les voies de ce trouffion d’Aristote sont impénétrables qu’il disait à l’église … Mon œil ouais … Devait bien couler des bronzes comme tout le monde celui-là !
    Bref, c’est ainsi que commença toute cette histoire, par une calme (jusqu’à ce que la blonde se pointe) journée d’été. Ils se trouvaient tout deux pour affaires à Paris, cela devait prendre tout au plus une journée qu’elle disait … Ca faisait déjà une semaine qu’elle dépenssait l’argent d’autrui dans cette maudite Galerie.
    Alors que sa tyrannique compagne de route se crêpait le chignon avec une chiffonnière qui ne démordait pas que le bleu de ses chausses était plus céruléen qu’azur. L’envie lui prit de faire prendre l’air à son petit oiseau. Ni une, ni deux, les yeux se plissent et les amandes glissent à droite, puis à gauche, parfait … Il avait repéré une petite ruelle pas loin, c’était exactement ce qu’il lui fallait !

      -"Ni … Nik … Je …"


    Les amandes se levèrent vers la voute de la galerie en un ballet des plus explicite quant à son agacement. De toute façon, elle n’était pas prête de bouger.
    Le voilà qui se dirige donc telle une ombre vers sa ruelle au trésor afin de se décharger de son lourd fardeau liquide.
    Une fois assuré qu’aucune pair d’yeux ne pouvait le voir, il délassa ses braies et laissa s’échapper les flots! Observant le minuscule lac qui prenait forme lentement entre ses pieds, il entendit un bruit puis … Le noir …


    [Aujourd’hui on a plus le droit]

    Courir … Courir … S’arrêter … Regarder à gauche … Regarder à droite … Courir à gauche …

      -"Là-bas !"


    Enfin les galeries étaient en vue, pour une fois, il était heureux de les apercevoir. Cela faisait des mois que ces foutu moine le garder parmi eux, prisonnier de leur communauté barbante. Le père supérieur était persuadé qu’il était une âme égaré qu’il se devait de sauver. Encore heureux qu’il ne fut pas au courant qu’il n’était pas baptisé ! Il leur était bien entendu reconnaissant de l’avoir recueilli et soigné après cette agression dans la ruelle, mais lorsqu’il avait voulu prendre congé d’eux à renfort de grands remerciement, le vieux n’entendit pas de cette oreille et le garda de force. Pour son bien qu’il disait … Mouais … C’est plutôt qu’il manquait de larbin pour travailler dans son foutu monastère!
    Il tenta bien de fuir à de nombreuses reprises mais sans succès … Les moines veillaient au grain et puis tout gringalet qu’il était, il ne faisait pas le poids !
    Par chance … Un jour … Il saisit sa chance à l’instant parfait. L’un des moines bedonnant qui s’occupait à ranger les vivres, qu’un nobliau soucieux de plaire à Aristote avait expédié au monastère, oublia de refermer les lourdes portes. Ainsi il plongea vers le grand jour et prit ses jambes à son cou, vêtu de la pieuse de tenue dont les moines l’avait affublé et les cheveux tondu à la mode monastique !

    Il avait parcouru quelques lieux déjà lorsqu’il prit une pause. Non loin, il pouvait apercevoir Paris et ses bâtiments imposant. Il prit le temps de réfléchir à ce qu’il devait faire … Retrouver la blonde ! Oui mais comment … Elle ne devait plus être à Paris depuis le temps. C’est alors que surgit le père Thomas.

      -"Benjen ! Comment as-tu osé !?"


    Les amandes presque hors des orbites, le jeunot fixa le moine avec horreur …

      -"Je n’y retournerai pas ! Non ! Jamais ! Fichez-moi la paix à la fin !"

      -"Aristote te garde mon fils … Tu ne sais pas ce que tu dis !"


    C’est sur ces mots que Benjen se remit sur ses pieds pour se remettre à courir à toute allure vers Paris. Il aurait là-bas, plus de chance de semer ce maudit aristoclétien.
    De longues minutes s’écoulèrent avant qu’il ne s’arrêta non loin des Galerie, pour reprendre son souffle. Les amendes scrutant l’autre bout de la rue pour finalement apercevoir le moine …

      -"C’est pas possible ! C’est pas possible !"


    Reprenant sa fuite là où il l’avait laissé sans regarder où il mettait les pieds, il percuta une autre personne de plein fouet.

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Nikita.novgorod
    Saumur... centre du monde !


La Blondeur s'ennuyait et, quand elle s'ennuyait, ça pouvait vite tourner aux conneries à répétitions. La caboche ourdissait déjà moult projets, tous plus débiles les uns que les autres... En tête de liste, refaire la déco' du château comtal à grands coups de gribouillages, hauts en couleurs ; la duduch' en fonction et sa cour, super sensibles aux coloriages, sans doute nécessaires à la compréhension des dégénérés. Mais voilà, les gardes avaient refusé l'accès à son petit cousin, lequel se faisait une joie de l'aider au barbouillage des murs, voir des trognes, s'ils avaient de la chance.

Ils n'en eurent pas et Sasha, totalement dévasté par la déception, s'en était plaint à l'Oncle... ce qui valut une bonne engueulade à la Punaise. Furieuse et ô combien vexée, bien sur, elle lui fit une telle sérénade, pleurnicheries à l'appui, que le Tigre s'allégea d'une somme non négligeable au profit de sa nièce.


    Les Halles... paradis des frusques !


La petite Perle trottine entre les étals ici, l'ambre embrasse les vitrines là... L'escorte, personnalisée par Cotine, la Dinde de combat dotée de dents -selon Niki'-, suit sagement ; ses glougloutements font échos aux interjections blondesques sans qu'on ne s'en offusque. C'est Paris après tout.

Enfin, elle s'immobilise et taille le bout de gras avec un marchand. Ce dernier tente de lui refourguer une vieille chainse, passée par le temps et dont l'usure laisse à craindre les mites... Haussement de sourcil de la Novgorod qui ne l'entend pas de cette oreille, alors que l'emplumée de service bat des ailes, menaçante -on parle de la dinde là.


- Escroc ! Voleur ! Merdaille de cancrelats ! Tu m'prends pour une bouseuse ou bien ?
- Mais chut, vous allez attirer l'attention...
- Nafoutre, tu m'as prise pour une touriste ! Visez ce qu'il essaie de m'refourguer l'bouffon !
- D'accord, d'accord... mais baissez d'un ton Damoiselle, voyez cette étoffe...
- Mhm...


La Slave, plutôt fière de son petit effet, scrute le tissu proposé avec une attention particulière ; indifférente à l'attroupement qu'elle a provoqué, au grand désespoir du marchand qui s'empresse de planquer l'objet du délit. Le museau se plisse d'hésitation et les prunelles dorées balayent l'étalage sans conviction... après le scandale, ferrer le vendeur afin d'avoir la meilleure qualité pour le moindre prix ; elle s'apprête donc à lui jouer la grande scène du II quand...

- Aieuhhhhhhhhhh ! Grumpfffff...

En pleine tronche qu'elle a pris le projectile. Le minois enlaidit d'un grimace éloquente, la douleur qui lui électrise le fessier et cette sensation d'étouffement, gênante. Les paupières se lèvent et là, c'est le drame... vautré sur elle, un inconnu, alors la Blondeur de se débattre comme une dératée en hurlant, façon tortue sur le dos, glamour au possible.

- Débarques de ma jaquette ou bien j'te casse les jambes !*

* Ma Chouette – Lynda Lemay

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Benjen


    Quand on attaque la blonde. La blonde contre-attaque …

    Le choc fut rude, digne des plus grands plaquages jamais réaliser durant les finales mondiales de Soule. Le Benjy étala sa victime innocente au sol, sans le moindre ménagement et surtout, à l’insu de son plein gré.

      -"Aieuhhhhhhhhhh ! Grumpfffff..."
      -"Débarques de ma jaquette ou bien j'te casse les jambes !"


    La tête plongé dans les parties moelleuse de la dame, l’asticot essayait tant bien que mal de se dépêtrer de la damoiselle qui n’avait de cesse de le marteler au hasard pour l’écarter d’elle.
    Alors qu’il réussissait enfin à prendre appui sur le sol pour s’écarter d’elle, il se retourna vivement, telle le suricate guettant le danger, le moine n’avait pas un seul instant quitté son esprit. Il étudia rapidement les visages de chaque bado qui s’étaient arrêté pour s’esclaffer du spectacle ou prendre un air outré, craignant que le moine en soit. Par chance, nulle trace de lui.

    Il tournait la tête, se rappelant soudain qu’il avait renversé une pauvre femme, lorsqu’une douleur cuisante naquit dans son entre jambe …

      -"WAAAAAAAAIAAAAIEUHHH !"


    Des larmes perlèrent au coin de ses yeux alors qu’il tombait sur le côté, les deux mains serrant sa virilité pour en apaiser vainement la douleur, lâchant dans un hoquet de douleur …

      -"Je … Je … Suis … Na … Na … Désolé …"


    Sa vision rendu floue par les larmes qu’il ne parvenait à retenir, ne lui permit pas de distingué le minois de son amie …

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Nikita.novgorod
    Tu m'touche, j'te couche !


Les coups pleuvent, désordonnés. La manière n'y est pas vraiment mais la faim justifie les moyens et, là, tout de suite, elle n'aspire qu'à une chose, se libérer de l'indésirable... quand elle prend les gestes maladroits de l'individu pour du pelotage, elle frise l'hystérie et les membres de fendre l'air en redoublant de ferveur. Enfin, le coup de botte fait mouche. Touché, coulé !

Enfin débarrassée, elle se redresse en époussetant sa tenue ; l'ambre se pose sur la victime avec un mépris non feint et d'en rajouter, genre « même pas mal »... bientôt, les mirettes s'écarquillent et la bouche s'arrondit façon carpe asphyxiée. Le ver qui se tortille a ses pieds porte la tenue des moinillons et cette tonsure...


- Hannn !! vous avez vu ça, un cureton en plus... quel scandale !!!


Dire que la voix porte plus que nécessaire est loin de la vérité... Elle hurle la Blondeur, assez pour ameuter davantage de passants, tout en désignant sa pauvre victime. Indifférente au visage qui se tourne et, tente de communiquer, elle en profite pour lui remettre un coup de pied.

- Pervers ! Honte sur toi et toute ta famille... agresser une pauvre jeune fille comme moi... A l'assassin !

Qui a dit qu'elle en faisait des tonnes ?
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Benjen


      -"Hannn !! vous avez vu ça, un cureton en plus... quel scandale !!!"


    Pan ! Dans les côtes, L’asticot se tordit de douleur une main sur les parties, l’autre frottant l’endroit où son second coup l’avait atteint. C’est qu’elle frappait fort pour un si petit bout de femme !

      -"Pervers ! Honte sur toi et toute ta famille... agresser une pauvre jeune fille comme moi... A l'assassin !"


    Un groupe de plus en plus important se rassemblait pour observer la scène, certains même devenaient de plus en plus excités. Dans sa douleur, Benjen se surprit à penser qu’il allait sans doute finir au pilori à cause de cette peste.
    Peste … Peste … PESTE ! Ce mot, il l’avait si souvent utilisé pour qualifier une seule et unique personne. Rassemblant son courage il essuya les larmes qui lui embuaient la vue et leva le visage, reconnaissant la blondeur, il cria à plein poumon :

      -"NIKI !"


    L’asticot se redressa sur ses genoux et pointa ses amandes vers Nikitia, espérant qu’elle le reconnaisse …

      -"BENJEN ! Qu’est-ce que cela !?"


    Cette voix, il la reconnu c’était ce maudit frère. Diable ne pouvait-il le laisser en paix ! Oubliant soudainement sa douleur, il sauta sur ses deux pieds et se mit à courir, prenant le bras de Niki au passage pour qu’elle le suive, ne sachant pas si elle l’avait remis entre temps …

      -"Cours !"

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Nikita.novgorod


La botte a fait mouche, une fois de plus... c'est qu'elle excelle dans l'art du coup de latte et que dire du coffre ! Théâtrale la Blondeur, elle adôôôre d'autant plus qu'elle a attiré un public conséquent. Elle s'apprête donc à en rajouter une couche, le respect des spectateurs toussa quand...

Benjen a écrit:
    -"NIKI !"


Les mirettes s'écarquillent et la Slave de balayer la foule, suspicieuse... elle s'est tirée en catimini ; elle est là incognito -autant qu'on puisse l'être avec une Dinde de compagnie dotée de dents, bien sur. Une moue boudeuse au minois, elle se décide à poser l'ambre sur sa victime qui est maintenant à genoux... pour un peu, il aurait pris un nouveau coup de talon dans la dentine mais la chance est avec le moinillon.

- Benjy ? C'est bien toi...


Pas le temps de dire ouf ni merde, une voix qui résonne dans l'attroupement, le tondu qui lui prend le bras en lui hurlant de courir... ben ouais mais non, pas si vite papillon ! Les prunelles avisent le marchand, zieute l'étoffe choisie juste avant, puis le marchand, puis l'étoffe. Bref. Dans la panique, elle saisit le tissu et tricote des guiboles à la cadence imposée par son comparse.

- P'tain... j'confirme... y'a qu'toi pour t'foutre dans la mouise !

Pour les non-initiés, comprenez : "Purée Benjy, t'es vraiment un boulet mais je suis contente de te revoir"...
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Benjen



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Nikita.novgorod


Pour courir, elle court... Pas vraiment le choix, il s'accroche à son poignet comme si sa vie en dépendait, sauf qu'elle, elle veut pas courir. Alors elle ronchonne avec ardeur, tente vainement de l'entrainer à droite quand il veut aller à gauche... mais non. L'hystérique, c'est lui cette fois et ça, ça, c'est un choc pour la Blondeur.
Enfin, ils s'arrêtent. L'ambre scrute le fuyard un instant, lequel semble au bord du malaise, alors qu'elle se frotte le bras endolori d'avoir été trop serré... le museau se plisse et les sourcils se froncent.


- T'es cinglé ! Pourquoi tu cours, pourquoi tu ressemble à un cureton, pourquoi il t'suivait l'autre? Pis t'étais où d'abord... je t'ai cherché mais... t'étais où, pas là !
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Benjen


    -"T'es cinglé ! Pourquoi tu cours, pourquoi tu ressemble à un cureton, pourquoi il t'suivait l'autre? Pis t'étais où d'abord... je t'ai cherché mais... t'étais où, pas là !"


Les amandes se levèrent vers la blondeur, il avait limite envie de chouiner. C’est vrai qu’elle était tyrannique mais qu’est-ce qu’il était content de la revoir !

    -"Je ressemble à un cureton parce que je me suis retrouvé bien malgré moi dans ce foutu monastère !"


Il prit le temps de se redresser un peu sur son tonneau et aussi de jeter un œil derrière Niki, on sait jamais que le cureton les retrouvent … Rassuré, il reprend :

    -"Je me souviens avoir été pissé et BAM ! Le noir ! Quand je me suis réveillé j’étais dans un monastère. Ils m’ont soigné toussa toussa et puis ils ont plus voulu me laissé partir …
    Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai enfin réussi à m’enfuir et Deos seul sait comment ! Je suis tombé sur toi !
    Si c’est pas un coup de bol !"


Un coup d’œil au-dessus de son épaule et puis suppliant :

    -"Dit tu me ramènes à la maison hein ! Me laisse pas ici ! Steuplaittttt !"


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Nikita.novgorod
Elle écoute... ou pas. L'attention est toute à l'étoffe, celle fauchée un peu plus tôt, dans la panique. Oui, oui, c'est l'urgence de la situation qui l'a poussée à passer la frontière, alors qu'on la tirait vers d'autres horizons. La caboche blondine dodeline alors qu'elle commente :

- Mandieuuuuu ! C'pas possible... dis-moi pas que c'est pas vrai !


Et le tissu d'être tourné, d'être retourné... limite s'il ne subit pas une auscultation tant la Blondeur le triture dans tous les sens, mirettes écarquillées de stupéfaction avant qu'elles ne se posent -les prunelles- sur Benjy

- Ah ça, pour rentrer à la maison, tu vas rentrer ouais ! Regardes à cause de toi, j'ai piqué un truc abîmé... tu vas m'le payer !

Chacun ses priorités et, pour l'heure, celles de la Punaise consiste à venger l'acquisition ratée. On ne plaisante pas avec le lèche-vitrine, namého !
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Benjen


    [Côté religieux]

    Père thomas c’est … Une foi inébranlable !
    Qui dit foi inébranlable, dit aversion totale pour le sans-nom et tout ce qui y touche.

    L’homme est svelte, sec. Ses traits sont durs. Ses vêtements sont monastiques et sa coupe l’est tout autant.

    Investit d’une mission par le père supérieur, il entendait la mener à bien coûte que coûte. Il se devait de garder ce pauvre Benjen de lui-même. Le pauvre garçon attirait le malin comme le miel attire les abeilles !
    Il avait donc suivit sa trace jusque Paris, il l’avait retrouvé dans cette maudite galerie mais le malandrin avait fui avec une complice ! Sûrement un sbire du sans-nom placé sur sa route pour le détourner une fois de plus du chemin de la vérité !

    Après quelques minutes, il finit par capter la voix de ce qu’il prit pour une jouvencelle. Elle provenait d’une ruelle … Intrigué, il alla jeter un œil et quel ne fut pas sa surprise de découvrir Benjen et le démon blond !

      -"Benjen ! Viens avec moi tout de suite !"


    Brandissant sa croix de bois vers la jeune femme blonde … L’air résolu du type qui pense risquer sa vie pour une bonne cause …

      -"Arrière démon ! Suppôt du malin !"



    [Côté Asticot]

      -"Mandieuuuuu ! C'pas possible... dis-moi pas que c'est pas vrai !"


    C’est déjà ça elle lui criait pas dessus, il continue donc d’expliquer, content, limite ému, qu’elle est une oreille attentive pour lui jusqu’à ce qu’elle enchaine …

      -"Ah ça, pour rentrer à la maison, tu vas rentrer ouais ! Regardes à cause de toi, j'ai piqué un truc abîmé... tu vas m'le payer !"


    Et là son visage se décomposa … Même pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit qu’une voix s’élève derrière lui …

      -"Benjen ! Viens avec moi tout de suite !"


    Sursautant, il reconnait la voix et s’étale en arrière à côté de la blonde, certain qu’il est foutu une fois de plus …

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Nikita.novgorod
Père Thomas a écrit:
    -"Benjen ! Viens avec moi tout de suite !"


Gné ?! Coupée dans son élan, elle reste comme deux ronds de flan en voyant Benjy se jeter à ses pieds... Parfaitement, c'est ainsi que ça s'est passé, elle l'a vu, elle était là ! Alors la caboche se tourne lentement, presque au ralenti, afin de voir ce qui a pu l'effrayer autant et, surtout, à qui appartient la voix autoritaire. La trouille du comparse, contagieuse, et d'hésiter un court instant avant de poser l'ambre sur l'individu. Le choc. Une moue dubitative s'invite au minois quand elle découvre le cureton et la Blondeur de sentir l'agacement naissant :

- Oublie le ! T'as plus d'chance de voir des anges te sortir du trou de balle que de l'emmener avec toi !*

Elle aurait pu s'arrêter là, mais voilà, la Punaise ne supporte pas les contrariétés. Le Tondu, en quelques instants seulement, cumule les erreurs puisqu'il a fait foirer sa crise d'achats compulsifs, il pourrit les retrouvailles avec Benjen, il impose une course effrénée, et il ordonne. Mauvaise pioche. Le museau se fronce tandis qu'elle fait un pas dans sa direction.

Père Thomas a écrit:
    -"Arrière démon ! Suppôt du malin !"


Elle se fixe, les poings sur les hanches et l'observe... sidérée. Un regard furtif à son compagnon d'infortune, un signe de la dextre pour qu'il se lève, en espérant qu'il décoince ; l'Asticot un peu lent à la comprenette parfois. Et d'affronter le Padré.

- Bon écoute Quasimodo, t'es trop moche pour qu'on te parle, alors retourne dans ton clocher manger des crottes de pigeon**

Profitant de l'effarement monastique, c'est son tour d'attraper la main de Benjy et de l’entraîner hors de la ruelle... direction, la foule et, accessoirement, la voiture qui les ramènera à Saumur

- Cours.... T'es poursuivi, on peut pas rester ici, y'a trop de suspens***

La tactique du "courage, fuyons"... Elle en a oublié l'étoffe, volée un peu plus tôt, mais la récupérer signerait la mort du curé. Au moins. Si, si, puisque je vous le dis!


*librement inspiré de « Titanic »
**« Mais qui a tué Pamela Rose ? »
***librement inspiré de « Chouchou »

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Benjen
    L’Asticot ne savait plus quoi faire. Enfin, est-ce qu’un jour il a su quoi faire ? Non parce que c’est vrai qu’avant le monastère il se reposait beaucoup sur la blonde pour savoir quoi faire. C’est peut-être pour ça que certain le surnomme aussi l’esclave ?
    Mais revenons à notre histoire.
    Là, le cul posé par terre, près de Niki, –Non il n’est pas prosterné devant sa toute puissante blondeur ! Calomnie ! – il posait un regard horrifié sur le moine.
    Il leva la tête vers la blonde qui se tournait vers le moine lentement, une moue dubitative peinte sur le visage. Et Benjy savait que cette moue-là, elle était annonciatrice de crise ! Il reporta ses ambres sur le moineau, un sourire narquois sur le visage –Tu vas morfler mec …-

      -"Oublie le ! T’as plus d’chance de voir des anges te sortir du trou de balle que de l’emmener avec toi !"


    Sa bouche se transforme en cul de poule, alors que son minois se tourne vers Niki. Difficilement, il réprime une larme qui perle au coin de son œil -Trop meugnooooooooon-.
    Sous le coup de l’émotion, il lui fallut quelques instants avant de comprendre qu’elle lui demandait de se lever. Il se redressa donc en époussetant ses vêtements et prenant son courage à deux mains, il fixa le moine, tout sourcils froncé, bien décidé à ne pas se laissé faire.

      -"Bon écoute Quasimodo, t'es trop moche pour qu'on te parle, alors retourne dans ton clocher manger des crottes de pigeon"


    La lippe de Benjy se fend d’un sourire narquois à l’adresse du moineau au bec cloué. Faut pas l’enmerder la blonde ! Benjen l’a appris plus d’une fois à ses dépens !
    Il se laissa ensuite volontiers entrainé par sa sauveuse qui l’entraina hors de la ruelle …

      -"Cours.... T'es poursuivi, on peut pas rester ici, y'a trop de suspens"


    La regardant avec ses ambres remplit d’admirations, il se laissa allé à mille et un remerciements en callant son pas sur le sien, poussant l’audace jusqu’à poser sa main sur celle qui tenait son bras. C’est que les quelques mois loin de son amie lui on fait oublier les prudences élémentaires …

      -"Merci ! Merci ! Merci ! Tu sais pas comme je suis content de te voir ! J’en pouvais plus ! Et puis toi au moins tu sens bon ! T’as déjà sentit un moine ! Ça pue ! Et pas que d’la gueule ! Oh punaise ! Et en plus sont pas bon vivant ! Lever – Manger – corvée – Prier – Corvée – Prier – etc etc … Pfffffffff !"


    Sa main se porte sur la panse Benjinesque qui hurle au soleil …

      -"Niki … J’ai faim …"

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