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[RP] Ce n'est pas la fin du monde

Lglvh
Le rp a été commencé en gargotte comtoise. Pour pouvoir le continuer, je le retranscris ici.
Merci aux joueurs qui veulent intervenir de bien vouloir m'envoyer un mp pour éviter tout débordement. Merci.




*Je n’ai plus envie de vivre ma vie, je suis sale sans toi, je suis laid sans toi *(Lama)

J’errais à l’aveuglette ne sachant trop ou mes pas me porteraient.
Atteint d’une folie furieuse et dévastatrice, il n’aurait pas fallu croiser mon chemin maintenant.
Pas de larmes, plus de larmes, mais le cœur en miettes dont chaque morceau menaçait de jaillir de mes lèvres dans un jet brûlant de bile, lippes carmines, mordues jusqu’au sang pour ne pas hurler.

Mais j’hurlais quand même.
A m’en briser les cordes vocales, a m’en exploser le crâne et la poitrine.
J’hurlais, le cri d’un renard à l’agonie.
Je me serais damné pour lui
Je voulais décrocher la lune pour la lui offrir car rien ne pouvait être assez beau pour lui.
J’avais changé de vie, parce que ma place était prêt de lui, parce que je ne le concevais pas autrement.
Il avait volé mon cœur, il me le rendait..Mais, usé, je le laissais choir sur le trottoir…
Ca a fait ploc, quand il s’est vautré…tout ce rouge…Mais qu’est ce donc le rouge ? Je n’avais jamais su distinguer les couleurs, pour moi tout était blanc noir jaune ou bleu…mais le rouge…mystère…

Le renard s’était effondré, Il n’avait plus la force, il n’avait plus l’envie…
A genoux par terre, front appuyé dans la poussière, prostré…faible.
Son fils…l’enfant n’avait que quelques mois, il ne se rappellerait pas de son père
Son père qui n’assumait pas
Son père déviant
Son père couard
Son père lâche
Son père qui avait brigandé, pillé, tué…

Rien n’est vrai, tout est permis…
Même de mourir.
La patte droite du renard serre le manche de la dague ne sentant pas à cause des mitaines, la pierre incrustée, celle-là même que son cousin avait récupéré chez le marchand Valaque.

Les fameuses mitaines sont enlevées et j’observe.
J’observe mes mains que je cache depuis un an traçant une ligne de la pointe de ma lame, sur la paume, sur le poignet.
Les brûlures..
Ludwig et Liz
Malgré nos efforts, ils n’étaient plus.
..ET les larmes jaillissent, brûlantes, abondantes accompagnées d’un sanglot convulsif.
Et le geste est peu sûr mais pas hésitant.
P’tain de fin pas glorieuse…
J’avais toujours dit préférer crever étouffé par mon sang que noyé par ma pisse.
J’effectue un va et vient rapide, la lame glisse et le sol rougit.
Une fois, deux fois et on change de côté.
Le goupil a perdu ses ailes, Khalan, rends-les moi !
Je lève le museau vers le ciel et le rebaisse promptement
Sal’té d’soleil, on m’aura fait chi*er jusqu’au bout. ‘pouvait pas s’empêcher de m’aveugler, c’lui-là, hein ?
--Le.barde.
Pelagius, fidèle à lui même étais en pleine séance de glandouillage flemmard, assis au pied d'un chêne à l'ombre du feuillu, tandis que le soleil illuminais le reste de l'endroit d'un délicat halo lumineux.
Le luth entre les mains, et venant de jouer quelques sérénades solitaires, Pelagius commençais à s'assoupir, profitant pleinement de l'instant présent, instant de grâce et de beauté, instant voluptueux et délicat qui lui faisais oublier qu'il est en vie, et le laisserais presque à penser qu'il est mort tant la quiétude de l'instant semblais imperturbable, et lui donnais l'impression de n'être qu'une ombre flottant sur un nuage.

Mais toute cette quiétude à l'allure imperturbable étais sans compter sur la présence non loin d'ici d'un renard hurlant à la mort, et dont le premier cri eu le mérite de faire sursauter le Barde assoupi, et les suivants d'en éveiller une curiosité qui fut satisfaite au moment ou l'origine des braillements vint à se vautrer au sol à quelques mètres à peine devant le barde, toujours assis contre son chêne.

Pelagius n'eut aucun mal à identifier le Renard, puisqu'ils se côtoyaient tout les jours depuis environ toujours. Silencieux, il observe son bon ami dans son état de rage, peu désireux d'intervenir. En effet, Pelagius sais pertinemment que rage, déprime et colère son monnaie courante dans l'esprit de son roux d'ami, et ayant déjà rafistolé le coeur du renard maintes fois, il sais que la meilleure des solution est de le laisser tranquille écumer sa colère et sa tristesse.

Pelagius, se relève sans bruit, laissant son ami toujours geignant au sol, puis tandis qu'il s'écarte discrètement, est pris d'un remord affectueux et se retourne vers Lestat, et quel ne fut pas sa surprise en constatant ce qu'il n'avais pas encore constaté ! Du sang ! Du sang sur les cailloux ! Du sang sur les vêtements de Lest ! Du sang dans l'herbe ! Beaucoup de sang !

Pelagius soudainement paniqué, et la tête qui tourne ne peux se retenir de crier un splendide :
Raclure de Sainte Couille de Merde !

Avant de courir s'agenouiller près de son ami, prenant la tête rousse dans ses mains, Pelagius regarde l'ampleur des dégâts. Les pensées se bousculent dans son esprit : "Ça n'as pas l'air trop grave. Ou peut être que c'est grave. Un peu. Qu'est-ce que j'en sais ? Je suis musicien, pas chirurgien bordel !"

Complètement paniqué et sentant des larmes rouler sur ses propres joues, Pelagius hurle à la mort.

AU SECOURS !

Il hurle toujours espérant que quelqu'un daigne bien l'entendre.
A L'AIDE !
Il hurle à s'en crever les poumons, hurle à nouveau et hurle sans relâche.
S'IL VOUS PLAIT ! IL Y A QUELQU'UN ? A L'AIDE MERDE !

Bien décidé à ne pas abandonner son ami, Pelagius l'attrape par la hanche et le hisse sur ses épaules.
'Té ! bordel, t'es lourd pour un petiot...
Il ne cesse de hurler ses appels à l'aide tandis qu'il marche clopin-clopant vers le village, le sang de son ami commence à tâcher les vêtements du barde, dont les yeux sont brouillés de larmes, et dont le crâne semble lui tourner comme s'il allais s'évanouir, mais il marche, portant son précieux fardeaux vers là ou il seras soigné, du moins, l’espère-t-il...

Lglvh


*Arraches-moi le cœur, qu’il ne batte qu’entre tes doigts, fais couler ce sang, celui que nous partageons.*

La douleur physique, je la connais et je ne la crains guère.
Mais, celle-là m’est tellement insupportable que je m’en extirperais les boyaux à mains nues.

Tu m’imposes ton choix, pour ma vie, un avenir dont je ne veux pas, qui n’est pas mien, car je ne saurais que faire de cette façon de vivre, elle ne me correspond pas.
Tu veux que je gravisse les échelons sociales, tu veux t’effacer pour que je puisse grimper, briller.
Tu m’imposes ta volonté, pas la mienne.
C’est ton choix, pas le mien.

Je sens encore ton souffle contre mon oreille, lorsque tu me murmurais que sans moi t’étais plus rien, que t’en crèverais, que nous deux c’était pour l’éternité.
C’est à la lettre que je vais prendre tes paroles, celle-là même qui me faisait vibrer.
Sans toi je ne suis plus rien et j’en crève. Au milieu de je ne sais ou, oui j’en crève, je me vide et ça fait vraiment bordel dans la campagne franc-comtoise un roux beuglant en pissant le sang comme une fontaine.
Parce que j’en fais toujours trop
Je suis comme ça, excessif dans tous mes gestes
c'est vrai que j'en dit trop
c'est vrai que j'en fait trop
c'est vrai c'est vrai je rêve trop..
il est vrai que je t'aime un peu trop
C'est vrai , c'est trop, je reconnais
C'est vrai c'est beaucoup trop
Mais au moins tu sais qu'c'est vrai (lavoine)

Les hurlements ont cessés, pas que je sois calmé mais parce que je n’ai plus de voix et que je m’affaiblis.
J’ai froid
Je grelotte
Et j’ai des fourmis partout, même le simple fait d’avaler ma salive m’est insupportable.
Je ne songe plus à rien.
Je m’endormirais presque, la tête posée sur mes bras repliés, le menton barbouillé de liquide poisseux. J’ai toujours aimé cette odeur de métal et un demi-sourire s’affiche.
C’est donc ça mourir ?
Ne plus rien ressentir ?
Plus aucune émotion, rien.
Juste être bien et se laisser all….

Me*rde alors !
On peut même plus crever en paix sans qu’on vienne vous brailler dans les oreilles !
Et en plus il est vulgaire !
Ca ne peut être qu’un écorcheur
Pela..mon Pépé, mon ombre mon fidèle ami toujours pas trop loin.
Sauf que la, Pépé, non vraiment laisses-moi et arrêtes d’hurler !
Non, ne me regardes pas.
Tu vois comme il est beau ton chef ? ton frère d’armes, ton pote ?
Un lâche ! Et un lâche..bah ça lâche tout…amis famille, écus..tout.
Je n’arrive pas à prononcer un mot, faible et aphone.
J’essaie vainement de te repousser, sauf que je le pense seulement, incapable du moindre geste.
Va savoir comment, me revoilà sur pattes, collé enlacé à toi.
On en f’rait presqu’un beau couple si j’étais pas si dégueulassement crade.
Je n’ai d’autre choix que de me laisser aller contre toi, à moitié pendu comme un salami lâchant un grognement désapprobateur.
Impossible de te la faire fermer, tu gueules encore et encore.
Et p’tain, j’en ai honte quand ta voix brisée par les sanglots me parviennent aux oreilles.
Honte d’être lâche
Honte de ne plus avoir la force
Honte de ne plus pouvoir penser
Honte de vous abandonner tous
Honte d’être moi, Lestat Gabriel de Lioncourt Van Hesling Track
A demi conscient, les étoiles dansant devant mon œil brûlant et mi-clos, je te lâche un
J’ai peur
Avant de sombrer dans un étrange sommeil.
Sophee
Les fleurs dans les cheveux, une tenue toute simple, la douceur, le calme. Si elle était une couleur, elle serait orange pâle.
Sophie déambulait en réfléchissant, se demandant... Qui est vraiment sa famille ? D'où vient-elle réellement ? La voilà revenue à Epinal avec son aimé. Voilà des mois qu'elle n'avait pas vu les écorcheurs.
Soudain un hérisson sort de sa cachette et se faufile dans un buisson. Tout en riant aux éclats, elle lui court après. Oui un peu gamine mais elle est comme cela.

Soudain, elle entend des cris et se rapproche. Elle reconnait la voix tout de suite.


PELA TA CHANSON EST PAS TRES GAIE DIT DONC !!! Je préfère tes chansons....

Sa réplique reste en suspend... Elle les voit... Une touffe rousse à coté de Péla, du sang partout, Lestat ? Se rapprochant, Elle s'assoit et regarde le visage de l'étendu. Son coeur se sert. Son grand frère est là, il faut l'aider. Oui mais comment ? Elle n'est pas médecin, elle a tout juste quelques connaissances.


Péla arrête de crier. Que s'est-il passé ?
Machinalement, elle regarde autour d'elle et regarde Péla.

On va l'amener à l'intérieur pour s'occuper de lui. Aide moi à le porter !

Sophie se saisit d'un bras et avec l'aide de Péla fait entrer Lestat au plus vite à l'intérieur.

On va l'allonger sur la table ! Il faudrait trouver un médecin mais on va déjà laver tout ce sang !

En se retournant, Sophie prend le seau plein d'eau et des linges. Elle verse le seau sur Lestat histoire d'évacuer le plus gros pour y voir quelquechose.
Puis rapidement, elle pose le tissus sur une plaie en appuyant de tout son poids.

Pourquoi il a fait ça ? Que se passe t-il ? Ou est son fils ? Bordel il va se remettre vite pour que je puisse lui botter les fesses ! Non mais vraiment !
Albert0
C'était sa douce qui criait comme ça ? Gnépapotib ! Pas elle !
Alberto se pinçe, se re-pinçe, s'auto-administre deux baffes pour faire bonne mesure puis, assuré qu'il ne rêve pas, fonce vers les cris.


Sopheeeeeeeee ! j'arriiiive !!!
Déboule tout essoufflé et comprend d'un coup envoyant la scène

oh putaing ! oh le cong !
arrache sa chemise et commence à la déchirer pour filer des bandelettes à Sophee.
Je m'occupe du côté droit
Comme elle, il appuie fortement sur la plaie avec un bout de tissu pour tenter d'arrêter l'écoulement de sang
_________________
Alberto, le grand "p'tit gars" de Vaudemont
Pelagius
Pelagius avais déposé son fardeau aux pieds de Sophie et Alberto, et tandis que ces derniers s'affairaient à panser les plaies du roux, Pelagius avais reculé de trois pas, regardant la scène, l'air hébété, la tête lui tournant et le sang lui battant les tempes.
Complètement étourdi, Pelagius s'assois sur une souche à deux mètres à peine de ses amis.

Sa tête bourdonnais d'une cacophonie hideuse, le sol semblais tourner sur lui même. Pelagius tentant vainement de reprendre ses esprits détache sa cape et s'apprête à s'éponger le visage avec, quand quelque chose retiens son attention, le tissu d'un rouge vif étais taché d'un rouge plus sombre. De grandes taches ensanglantées mouchetaient le tissu. Du sang frais. Du sang du roux. Du sang, dont l'odeur de métal froid vint glacer les narines du barde encore sous le coup de l'émotion... Emotion que Pelagius ne pût retenir plus longtemps et qui ne tardas pas à remonter le long de sa gorge, lui brûlant les lèvres au passage, pour finir en flot de bile poisseuse venant s'étaler au sol dans un gargouillis lamentable.

Un peu soulagé, mais pas trop en forme pour autant, Pelagius restat là quelques instants à contempler l'immonde liquide grisatre répendu sur le sol, la tête dans les mains et marmonnant les questions qui se bousculent sous son crâne :


Bordel... Mais qu'est-ce qui t'as pris... Fait chier ! Con de roux, vas... Pourquoi t'as voulu faire une chose pareille ? Pourquoi ? ..
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