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[RP] Ce voyage qu'ils attendaient tant ...

..narrateur..
Les voila partit sur les routes, les pieds en premier, le reste suivant.
D'une nouvelle volonté ces nouveau voyageurs laissaient derrière eux leur passé, leur duché, leur espoirs ... Ils avait chacun pris des résolutions, et la principale était celle de vivre, de sourire et de respirer la liberté à plein poumons !
De ce faite chacun avait pris cette même décision de prendre les routes, de voir ce que ce monde pouvait leur offrir, ce qu'ils pourraient apporter à ce monde, ce qu'il pourrait ce passer ailleurs que là où ils avaient toujours vécu.
plein d'optimisme et de courage ces personnes débutait leur voyage.


Nous suivront l'histoire de deux de ces groupes de voyageurs remplie de rêves et d'attentes, qui ont laissé leur duché à des politiciens trop ambitieux délaissant leur peuple, les faisant fuir pour qu'ils trouvent ailleurs meilleur endroit.
Je vous invite donc à entrer dans leur histoire pour suivre leurs périples, les aventures qu'ils traverseront, leur jours heureux ou tristes, venez vivre avec eux leur aventure !





Pour distinguer les deux RP de chacun des groupe, ceux ci utiliseront des couleur différente, donc pour aider à la compréhension des scénario voici la couleur qu'utiliseront les différent groupes :
Groupe 1 (Séléna d'Alaraci) : INDIGO
Groupe 2 (Lilycube/Karec) : ROUGE FONCE
Si vous désirez connaitre les décisions que ces groupes ont décidé de prendre pour réaliser leur voyage je vous invite à lire les rp suivant :
Groupe 1 (Séléna d'Alaric) : [RP] Obstinée???Vous avez dit Obstinée???
Groupe 2 (Lilycube/Karec) : [RP] Le premier pas vers notre voyage
Ainsi vous pourrez suivre leur histoire dès leur départ de leur ville respective, comprendre pourquoi ils ont réagis ainsi mais aussi pourquoi ils ont décidé de partir après tous ce qu'ils y ont construit.
Selena_d_alaric
{Des amis...Des chevaux....Départ d'Armagnac et Comminges}

Nous étions enfin partis.
Le premier départ avait été un loupé...Une roue avait cassé ...Une charrette trop chargée et ça avait été le désastre.
Le lendemain un arbre abattu sur le chemin qui sortait du domaine de Terraube nous avait obligés à sortir nos haches et à le débiter ,mais même en s'y mettant tous l'énorme chêne nous avait donné du fil à retordre et la nuit était tombée lorsque les derniers branchages avaient enfin été retirés de notre route.

Fichtre...Le sort était il contre nous ou le Grand Architecte avait il vu un danger avenir que ce retard nous permettait d'éviter?

Quoi qu'il en soit ,avec deux jours de retard mais toujours (sinon plus ) enthousiaste,notre équipe se mit en marche vers le sud après avoir réitéré des adieux abrégés à ceux qui restaient là.

Esclarmonde avait passé son bras autours des épaules de Violetta et les enfants,inconscients du chagrin que leur mère pouvait ressentir ,gazouillaient gaiement.
Lou avait réussi à convaincre Séléna et la rouquine avait promis à Vio que le gamin serait sous surveillance rapprochée mais qu'il les accompagnerait.
Son père étant toujours aussi absent cela ferait du travail en moins à la brunette et il avait fait des pieds et des mains pour se montrer utile lors du chargement et des préparatifs,voulant prouver à tous qu'il pouvait se rendre indispensable.

Séléna soupçonnait le Pouillot de lui avoir donné quelques conseils d'ailleurs ,tout comme il lui avait appris depuis des semaines comment poser un collet ou tirer un volatile à la fronde.
Bref elle était certaine que Aubi ne leur en voudrait pas de l'avoir embarqué dans cette aventure.

"Cette fois c'est la bonne "
dit elle à son époux alors qu'il l'aidait à monter sur son étalon gris.
La petite troupe et les charrettes qui les suivaient s'engagea alors sur le chemin qui quittait le domaine et s'enfonçait dans la fôret.
La chouette étrange qui voletait depuis quelques temps autours des granges de Terraube les regarda partir,tête tournée à 145°.

"OOOOOUUUUHHHHHLLLOOOUUUULLOOOUUU!!!!"

_________________
Alena91
Un départ pour tourner une page ? Oui , c'est évident !
Ce départ est-il attendu ? Oh que oui , il l'est !
Ce départ fait il office de thérapie ? Mais c'est quoi ces questions ... Vous êtes un docteur ??? Contente toi de raconter l'histoire namého !


Et pour répondre a cette question, bien que la réponse soit évasive de la part de l'intéresser, ce départ est un changement de taille pour ne plus qu'elle se laisse aller de désespoir. Oui messieurs , dames , le désespoir de ne plus revoir l'être qu'elle aime le plus au monde. Cet homme qui lui a redonner confiance elle et en l'amour...

Mais peut être a t'elle vraiment voulu y croire que le Très Haut lui envoi cette épreuve ? La vie est semer d'embuche, cela elle le savait mais elle ne savait pas que la plupart des épreuves, elle devrait les affronter seule... complétement seule...

Enfin pas tout a fait, elle est entouré de ces amis et famille, les Spadassins. Et oui , au moins eux ils ont compris qu'elle avait besoin de voir ailleurs même si elle sera trise au départ. Cela passera avec le temps .... On lui a dit un jour qu'avec le temps tout s'en va, mais elle ne pensait pas qu'un jour elle aurait du l'oublier pour ne plus souffrir.

Enfin revenons a ce départ d'Armagnac. Parce que oui , elle s'en va du comté pour qui elle a toujours travaillé. Pendant 1 an elle a été prévot 10 mois et Juge 2 mois ... et qu'elle remerciement elle a eu ? Je vous le donne en mille : R-I-E-N

Alors il était temps pour elle de partir, voir ailleurs et découvrir enfin le monde qui l'entoure. Elle n'a jamais pu voir le sable des plages qui entoure la côte Française, ou encore les montagnes et leur vallée avec leur pics de neiges éternelle. D'ailleurs la neige elle n'en a pas vu beaucoup non plus.


Selena, je me sens pas très bien ... Il y 'a tout mes muscles qui me font mal ! Mais cela ne m'empêche pas d'avoir faim et de manger !

Annonce t'elle a son amie !

J'espère que je ne vais contaminer personne !

Lui confie t'elle.
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Enguerand_d_alaric
Serrer les dents et essayer de ne pas trop montrer qu'il a l'impression d'avoir été battu à coups de bâton...Avancer,lourdement avachi sur l'encolure de son cheval.....
Ce qui était incroyable c'est que lorsqu'il regardait ses compagnons de route ,ils ne semblaient pas vraiment en meilleure forme que lui,Alena qui n'était déjà pas très en forme au départ avait un teint blème...
Peut être avait il le même ...Il ne se voyait pas.....
Sa mère ne montrait rien mais il avait surpris une ou deux fois une grimace sur son visage alors qu'elle semblait chercher une meilleure position sur sa selle.
Aby trainait un air fatigué ....
Son père avait l'air bougon mais ça ..ça changeait pas de d'habitude et Ichal ,raide comme la justice sur son destrier affichait un visage impassible.
Seul Elvandar semblait avoir repris du poil de la bête depuis Lectoure mais Enguerand supposait que c'était lui qui les avait tous contaminés.
C'était donc un groupe peu bavard qui se pointait à Jaca.

L'enthousiasme du départ bien rafraîchit par les miasmes qu'ils trimbalaient avec eux, les armagnacais aspiraient à trouver une auberge et son confort après deux nuits de campement qu'ils auraient adoré en d'autres circonstances mais qui les avaient encore plus éreintés vu leur état.
Le passage des Pyrénées avait été difficile et lors de la seconde nuit ils avaient même reçu les premiers flocons ,comme un baptême en quittant la terre française.

Frissonnants ils retrouvèrent le sourire en voyant le village ibérique se profiler à l'horizon.
Une bonne soupe chaude....Un pichet de vin du pays et se régaler d'un bon ragout ....c'est tout ce qu'ils demandaient tous.

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...abygail...


Si la discutable santé d'un cheval ne suffisant pas à les retarder, c'est la chute d'un immense chêne qui leur barra simplement la route ce soir de ses ramifications. Impressionnantes, a en donner des vertiges, ne tentez pas de suivre celle qui commence au corps pour en trouver la fin, vous vous perdriez dans les méandres de ses ramures.
Le travail fut pénible mais la route serra dégagée le lendemain.

Elle ne se sentait pas mieux, aussi discutable qu'était l'état du cheval, une fièvre peut-être, qui sait, elle ne pourrait pas le déterminer elle-même.
Il fallait partir, fait fi de ce physique qui ne tient plus la certitude de ses pas. A la marche elle préféra donc s'allonger sur une paillasse improvisé pas plus confortable qu'un matelas de pierre... Son poids ne se sentirait pas, maintenant que le leste clandestin avait été déniché et supprimé

HouhouhouhhhhHouhouhouh

La tête est lourde et douloureuse.. Qu'est-ce? Une illusion? Un de ses sens serait-il prêt à lui jouer un nouveau tour?? Non... ça en serait de trop... Son geste se fait faible, et ses doigts frôlent sa tempe, elle relève la tête en arrière. Sa vue ne se montrera guère sous une meilleure vivacité, mais c'est bien un étrange animal de nuit qu'elle observe dans le ciel de Terraube.... Les gens d'ici....
Les charrettes avancent, la troupe est enfin partie, s'aventure sur les chemins du sud, dès demain ils seront hors d'Armagnac, les chariots roulent, les roues tournent, le frôlement lancinant des roues du bois sur les chemins de terre, forment une lugubre berceuse...
Elle frissonne, sa fébrilité ou un frémissement de pensées funèbres... Ichal Enguérand... Ils ont tous un teint blafard... La maladie sans doute...Un mal qu'elle doit partager avec ses compagnons de route... Ils avancent tous d'un pas mécanique, les visages sont lasses, les regards un peu perdus... Des âmes esseulés dans leur mal être.. Ils suivent, une femme... Elle est fière, buste relevé, son visage pâle dévoilant à peine les douleurs qui irradient dans son corps, une chevelure ensorcelante dans se reflets ... A ses côtés, un homme, regarde fixement devant lui, impassible, froid, a se demander si une âme réchauffe son corps... Les roues continuent de tourner, les chariots avancent... Une fillette brune au teint cireux les suit, sa bouche murée ne laissera échapper aucun son... parmi les ombres du convoi, une femme si maigre, qu'on n'en distingue que le squelette.


Ahhh!

Sursautement

Reveil


Un rêve! Un cauchemar!

Elle descend du chariot, se remet d'aplomb...
Rejoint Aléna et Séléna qui ne sont pas loin devant elle et entend la douce voix de son amie :


Selena, je me sens pas très bien ... Il y 'a tout mes muscles qui me font mal ! Mais cela ne m'empêche pas d'avoir faim et de manger 

Et de lui répondre dans la foulée,
Aléna, 'reusement, que t'as pas perdu l’appétit... sinon, je vois pas ce qu'on pourrait tirer de ta carcasse...
Selena_d_alaric
Le petit matin brumeux les avait vu arriver devant les murs de la petite ville espagnole.
Les gardes avaient regardé passer cette petite troupe sans les questionner tant leur allure était loin de celle d'envahisseurs probables.
Leur état ne s'était pas aggravé ,heureusement.
Certains même commençaient à reprendre du poil de la bête et les couleurs revenaient à leurs visages fatigués.
C'était visiblement le cas du fils d'Alaric et du chevalier qui chevauchait à ses côtés.
Ils se tenaient droits sur leurs montures et leurs yeux ne brillaient plus de cette fièvre qui avait presque terrassé tous ceux qui étaient là.

Séléna frissonnait encore un peu et gardait sur ses épaules la chaleur d'une cape un peu trop épaisse pour la saison...Elle sentait encore des courbatures et des élancements dans tous ses muscles mais il devenait plus facile de rester apparemment stoïque même si sa plus grande envie était d'atteindre enfin une bonne auberge et de s'y reposer au chaud devant un bon repas.

Alena ,Aby et Noxi suivaient de près avec Elvandar qui avait été le premier à "reprendre pied" ...Faut dire qu'il avait été le premier touché et sûrement celui qui les avait tous contaminés!!!

La rouquine jeta un coup d'oeil vers son époux .
Pour lui ,c'était clair,malade ou pas ,la seule chose qu'il attendait était de pouvoir se rassasier et goûter aux spécialités du pays ,plats ou boissons!!...Ce soir il serait un autre homme...Fallait juste remplir ce grand coffre...

Les ruelles étaient encore pratiquement vides et seuls les claquements des volets que les villageoises ouvraient résonnaient dans le silence matinal.
Un coq chanta......Même langage ici ou là bas.....
Le groupe s'arrêta devant une auberge qui semblait relativement cossue.
Il fallait que les chevaux soient soignés et que les chargements soient en sécurité ,les écuries jouxtant l'auberge étaient un gage de tranquillité.

Une fois quelques affaires déballées et les chambres investies,Séléna s'offrit le luxe d'un bain chaud qui acheva de la requinquer,revêtit une tenue propre et redescendit dans la salle commune de "El Meson de la Dolores" où elle commanda pour elle et son mari un repas copieux et un pichet du vin de pays.
En attendant d'être servie elle sortit son écritoire de voyage et réfléchit un instant
Il fallait qu'elle donne des nouvelles à plusieurs personnes dont la jeune Nina qu'elle avait rencontrée peu de temps avant leur départ...Trop peu de temps d'ailleurs pour que celle ci ait eu le temps de régler ses affaires pour partir avec eux le moment venu.
Elle n'hésita pas longtemps et sa plume se mit à gratter le vélin rapidement




Ma chère Nina

Nous voici arrivés à Calatayud.
Enfin en ville et enfin dans un endroit confortable et chaud ce dont nous avions tous besoin car la maladie nous poursuit depuis notre départ.
Personne n'est passé à côté.
Le premier touché a été Elvandar qui nous a tous contaminés...Merci Elvandar!
Cette maladie est pénible ,fatigante...Je dirais même épuisante.
Il n'y en a qu'un qui a eu du mal à se nourrir mais tous les autres,moi y compris ,avions de la fièvre et d'effroyables courbatures qui rendaient la chevauchée extrêmement pénible.
Le fait de devoir dormir en campement n'a pas arrangé les choses car le passage des Pyrénées a été difficile et nous avons même eu un peu de neige en passant le col.
Aujourd'hui grand soulagement,je t'écris attablée dans une charmante auberge en attendant mon repas...Quelle luxe!
Nous n'avons pas croisé beaucoup d'autochtones encore ,faut dire qu'on ne perd pas de temps.....Dans deux jours normalement nous serons arrivés à destination et là on pourra souffler un peu.
Mais dis moi???
Et toi?
Où es tu exactement? toujours du côté de Bordeaux?
As tu revu notre ami Max?
Si tu le vois salue le de ma part et dis lui que nous sommes bientôt sur place ,il voulait savoir.....
J'espère bien avoir vite de tes nouvelles et qu'elles seront bonnes...Raconte moi tout hein???
Je vois la servante approcher avec un plat fumant qui sent si bon que j'en ai l'eau à la bouche....Je te quitte donc là avant que mon ôgre de mari ne dévore tout!!!

Je t'embrasse bien fort
Les autres te saluent

Prends soin de toi surtout



(Le 24 Octobre de l'An de grâce 1463)

Sa lettre fut rapidement cachetée et attachée à la patte d'un de ses plus robustes pigeons qu'elle alla lâcher de la fenêtre la plus proche.
Les autres attendraient......
Elle était affamée et c'était plutôt bon signe.....

_________________
--Osburge



[Bordeaux, au bord de l'eau... sans boire de l'eau ! ]


L'automne était bien entamé, l'air à présent était froid et humide, le ciel gris le plus souvent, et les arbres se dénudaient chaque jour un peu plus. Un tableau qui aurait inspiré plus d'un poète ou un peintre... l'automne rendait nostalgique, et la nostalgie inspirait les artistes... Sauf que la "Tarraconensis Malum" en avait rompu tout le charme !

Oz' était de retour sur Bordeaux. Toute la famille d'Alaric était enfin partie, et comme Terraube tournait au ralenti, la Frisée avait préféré s'assurer que la Petiote allait bien. C'est qu'elle ne donnait plus aucun signe de vie, la Nina, et tout le monde se rongeait les sangs, même si personne n'osait l'avouer.

Si elle était parvenue à retrouver la jeune italienne, celle-ci n'avait pas échappé à l'épidémie qui sévissait. Oz' avait réussi à lui faire garder le lit, et s'en occupait du mieux qu'elle pouvait, supportant tant bien que mal le caractère bougon de la demoiselle... Pardi, une italienne malade... ça restait tout de même une italienne ! Et si ses muscles étaient fatigués et douloureux, la langue elle, semblait en forme !

Au moins les jours se suivaient mais ne se ressemblaient pas. Et les armagnacais, où en étaient-ils de leur expédition ? Si seulement des nouvelles leur parvenaient, ça apaiserait la brunette. Affaire à suivre....

Lilycube
[Départ de Dax]


Les deux compagnons avaient passé une longue soirée dans la taverne municipale de Dax, et c'étaient arrêter de compter les fûts au bout d'une douzaine. La nuit recouvrait déjà toute la ville, et la lune était bien haut dans le ciel d'encre étoilée, marchant sur la route qui sortait de la ville, Lily caressait l'encolure de sa vache Marguerite, elle qui était beaucoup pour la jeune femme, une longue histoire les liais.
L'époque où Lily était une jeune Dacquoise, l'homme qui était devenu son parrain, messire Annlon dit le Vagabond, faisait un élevage de vache, et durant cette période il était difficile de faire de l'élevage ! Pour cela son parrain était un homme courageux et une personne qui suivait ces principes plus que tout. Lorsque Annlon apprenait à la jeune femme ce qu'était l'élevage, celle ci embarquait une de ces jeunes vaches pour partir dans des aventures imaginaires dans les rues de la ville lorsque son parrain avait le dos tourner, celui ci partait alors à leur recherche hurlant leur noms pour les retrouver.
Depuis le départ de son parrain au monastère, elle garda Marguerite au près d'elle, étant a présent sa fidèle compagne de vie.
Un ronflement sourd accompagnait les pas de Marguerite et Lily, ce retournant elle regarda l'homme qui dormait dans la charrette que sa vache tirait mollement, les ballottements de la marche berçait son compagnon qui, trop saoul, c'était écrouler tête la première dans la charrette n'ayant plus l'énergie de mettre un pied devant l'autre, il fallait dire qu'il n'avait pas la même endurance sur l'alcool que Lilycube qui avait quelque années d'expérience de plus que lui.
Elle souria à le voir paisiblement endormit, il paraissait si calme, si sage et si beau ... Elle ce surpris à avoir une tel pensée vis a vis de son ami, ces joues ce mirent alors a s'enflammer et d'un réflexe elle ce retourna et continua d'avancé d'un pas plus rapide, de peur qu'il ne ce réveille et qu'il la voit ainsi ! Elle posa ce mains sur ces joues pour cacher cette rougeur qui l'enflammait, mais elle ce ressaisie et ce dit qu'il était impossible de voir de tel détails en pleine nuit.


[Arrivée à Mont de Marsan]


Le petit matin ce levait doucement, remontant sa couverture jusque sur sa tête, Lily ce cachait de la lumière entrante, ne voulant pas ce réveiller de suite, profitant encore d'une douce nuit de sommeil dans une auberge au grand confort. Mais le soleil matinale ce jouait d'elle et illuminait de plus en plus la petite chambre, alors d'un long soupire elle retira sa couverture, puis ce tourna sur le côté et tomba nez à nez avec Karec, ouvrant de grand yeux elle sortit du lit en un bond majestueux. Elle venait de ce rappeler qu'elle avait eu milles difficultés à installer son ami dans le lit, et qu'après cette réussite elle c'était elle même effondrer de fatiguer à côté de lui.
Profitant du sommeil ce celui ci, elle partit ce prendre un bain pour ce détendre et s'habiller proprement, essayant de décontracter toutes ces courbatures de la nuit.

_________________
...abygail...
Si, No, Si, No...



Ben Voilà, hablo un poco espanol...

Des tavernas, et des cerveza,s l'essentiel est là, c'est déjà bien... Puis on s'amuse un peu... on parle pas pareil, différemment...

C'est drôle, es divertido.
Abygail, s'en amuse, de toute façon, il ne reste que ça à faire en ce moment... Elle s'est même fait un ami espagnol...
Bref, quand l'ennui est là, il s'accroche, se colle comme une bernique a son rocher, pas facile de s'en défaire et d'autant plus qu'on se trouve dans une contrée ou ils ne parlent même pas français !!!

Que faire... écrire.. a qui ? Bonne question...
Elle soupire, l'envie de vider un fut se fait sentir... c'est mauvais signe, très mauvais signe....

Alors quand le temps passe.. qu'il est long..

Que faire...

Même pas un jeu pour se distraire...

Son verre pas loin d'elle, affalée sur sa chaise, les yeux fermés, la tête en arrière..Elle pense, courrier fait... una otra.. pourquoi pas...
Elle se redresse, pour s'accouder sur la table...
Elle finit par poser son menton sur ses mains.
Les yeux dans le vide, elle observe sans s'en rendre compte une araignée en train de tisser sa toile...
L'araignée tourne, laissant derrière elle un fil à peine visible construire peu a peu un piège à peine géométrique, elle est légère, elle paraît presque danser... Aby la regarde avec un peu plus d’intérêt. Alors que loin d'ici, certains pourraient discuter à des limaces ou des grenouilles, Aby elle se prend à converser avec cette araignée.


Aimé ? Ça t'irait bien, non ? A moins que.. vu qu't'es espagnole... heu... comment on dit ici araignée d'abord ? Bon alors, je sais pas... dolcé ça existe, non ?... Dolcé l'araignée, ça marche...


Puis elle commence à divaguer... Sans trop d'alcool ! C'est dire.

Ah la la... T'sais, c'pas toujours facile, la vie, y'a des fois on s'ennuie un peu... C'est quand même bien moins fréquenté qu'avant le monde ! Et toi, t'as des copines dans l'coin ? Puis je parle pas de ceux qui disent, ouais t'es ma « cup'», jusqu'à ce que bref.. y'aura rien, quoi, puis t'existe plus, ah la la.. les gens sont d'une futilité !
C'pareil pour vous ?


Elle regarde sa chope... ça fait combien de temps la dernière cuite ? Trop longtemps...
Selena_d_alaric
_Je t'avais bien dit de rester avec nous pourtant non?
_Mais j'étais juste là pas loin!!
_Là pas loin ça veut rien dire du tout j'savais pas où t'étais non de non!
_Ben j'ai chassé!


Et de sortir de sa besace deux somptueux lièvres et trois perdrix
_Oui bon...D'accord ...Je peux pas dire.. t'es doué mais.....
JE VEUX QUE TU ME DISES OU TU VAS!!


Séléna ,partagée entre amusement et colère venait juste de récupérer ...enfin!! Le fils de Aubi qui n'avait pas montré le bout de son nez depuis plusieurs jours.
Cela n'avait pas été sans l'inquiéter mais ,tellement en colère après le gamin,elle n'avait pas fait halte plus longtemps que nécessaire en route,tenant avant tout à atteindre la petite ville où on les attendait.
Les voyageurs allaient mieux dans l'ensemble,il n'y avait plus que son homme qui avait des courbatures et grognait sans arrêt mais bon...Grogner il le faisait tout le temps même sans courbatures donc ça changeait pas grand chose.

La rouquine avait vraiment eu peur que Lou soit ,lui aussi,malade et que la fièvre l'ait cloué dans un de ces campements de fortune dont il avait le secret,c'est pourquoi elle était plus soulagée qu'autre chose et qu'il lui était difficile de gronder le môme qui,du haut de ses 12 ans lui faisait face comme un petit coq...Tout son père celui là...Pfff

N'empêche..l'aubergiste espagnol allait être ravi des prises du braconnier en herbe.


_Bon je compte sur toi pour aller donner un coup d'main sur le chantier hein?
_Oui oui!!! Pas d'soucis!! J'irai avec Enguerand ...Promis j'bouge plus d'ici!


La rouquine sourit malgré elle et laissa filer Lou après avoir récupéré son gibier...Visiblement les leçons du Pouillot portaient leurs fruits...

Tiens en parlant du Pouillot faudrait bien écrire à Kara...
Mais ça voulait dire se lancer dans une suite de courriers....Terraube...Violetta....Esclarmonde.....

Séléna soupira,prise d'une crise de flemme énôôôrme.
Depuis le début du voyage faut dire qu'elle appréciait de ne plus avoir les paperasses comtales à faire ,les rapports à lire.....Les comptes à faire...
Elle dégustait sa liberté à un point que personne ne pouvait supposer.

La veille au soir elle avait rencontré le chef de port et son épouse.
Couple charmant avec qui elle avait partagé quelques bières et passé le reste du temps à remplir les diverses démarches nécessaires à la construction de leur bateau.
(Pas mal de temps quand il faut se comprendre sans vraiment parler la même langue !!)

Tout était en place et.......Ben voila une occupation qui allait tomber à pic!!

Abandonnant l'auberge ,les courriers dont elle oublia derechef l'idée et la chope qu'elle venait de vider,la jeune femme détacha sa cape au passage et sortit au soleil dans la ruelle qui dévalait vers le port.

Nez au vent elle lorgna quelques étals sans trop se laisser tenter, déboucha sur la petite plaza Mayor puis fila le long d'une longue rue qui menait au bord du fleuve.
Elle admira la cathédrale sans perdre de temps à entrer la visiter,leur séjour serait suffisamment long pour qu'elle ait le temps de faire ça plus tard...
Ensuite elle longea les hauts murs de la caserne avant d'atteindre enfin le Rio Duero

Là elle tourna sur sa gauche,longeant la rive et suivant le bruit des travaux en cours
.

_________________
Mathieus
[Auch, dans un monastère, trente et unième jour d'octobre]


Mathieus s’est enfermé dans un bagne, mais pas n’importe lequel… Celui où le pire n’est pas le silence ni le travail… Non pas celui où les prisonniers sont des anciens voleurs et tueurs… Non pas celui où des gardiens vous veillent, vous maltraitent nuit et jour non… Non, ici on se lève pour prier, les prisonniers sont chauves et ont remplacé le boulet par un chapelet … Quelle plaie ! Et le seul gardien est Dieu. Ah ce dieu… Il ne vous dit rien, il vous laisse sombrer peu à peu dans la folie, il ne vous parle pas et ce silence est pire que les moqueries des gens d’armes. Il parle d’un Dieu aimant alors que Mathieus n’y voit qu’un sadique lui donnant des épreuves insurmontables…

Il ne croyait pas à Dieu, il n’y croit pas plus aujourd’hui mais le père Pierre a raison, il doit pardonner… Ah pardonner, le mot qu’ils sortent à toutes les sauces… « Pardonne-nous nos péchés comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés… ». Mais dans son cas, il ne s’agissait pas d’une offense… Ses amis peuvent être offensés du mal qui leur a fait, des crises qu’il a passées sur eux, de sa tristesse qui a endommagé tout le groupe. Alena devait déjà être plus qu’offensée par sa folie passagère, il l’avait haïe comme on ne devrait jamais haïr une personne innocente et pourtant il l’avait fait. Alors oui, elle ne pourrait peut-être pas lui pardonner mais et lui… ? Comment pouvait-il se le pardonner.. ? Il s’avait que ça clochait, que quelque chose n’allait pas mais il voyait en Alena une douce tortionnaire… Il ne sait pourquoi, mais il y avait cru. Ce n’était donc plus une offense mais un blasphème…

C’est cela qui a poussé Mathieus dans l’exil la plus totale. Il ne voulait plus ni souffrir ni faire souffrir. Malheureusement, il n’a réussi que la moitié des deux … Il ne devait sûrement plus faire souffrir mais ses maux n’avaient pas abdiqué. Chaque jour, il sentait les susurrements de Satyne, dans chaque ombre il y voyait son fantôme… Chaque nuit, de doux cauchemars le hantaient, peu importe le jour, l’heure ou la quantité d’alcool qu’il buvait, ils étaient là. Mais les leçons du Padre Pierre l’aidaient à oublier… A vivre avec… Au fil des semaines, il avait compris comment différencier le blé de l’ivraie, des songes de la réalité. Il n’était pas guéri, loin de là… Mais il pouvait survivre.

Un soir, après les vêpres le père lui demanda de venir dans son bureau, après un claquement de langue, signe que sa captivité le suivait encore, il s’y pointa et en s’adossant à la porte


- Mon fils, comment te sens-tu ?

- Très bien mon pierrot, et vous ? je vous trouve de plus en plus serein ! Vous avez encore repris du Bordeaux à cette heure ?


Le prêtre laissa échapper un soupire d’exaspération mais il savait que l’ibère n’avait pas un mauvais fond et qu’il faisait cela pour l’enquiquiner un peu plus et lui faire comprendre qu’il ne croirait jamais au christianisme.

- Mmmmh. Si tu te sens bien, alors il serait peut-être temps pour toi d’ouvrir cela.


Il sortit de son tiroir une dizaine de lettres et Mathieus se redressa un peu plus… L’espagnol avait prévenu le père qu’il ne voulait pas de contact avec l’extérieur avant une complète guérison… Il le trouvait en paix cet idiot de moignon ? Il le trouvait serein… Soit il approchait du sapin pour ne plus voir clair, soit il voulait le faire souffrir… Sadique, comme son Dieu !


- Je vous ai déjà prévenu que je ne voulais pas de contact, rangez-les ça vaut mieux pour eux.

- Mon enfant, tu n’as donc rien compris à mes leçons ? Le pardon est un bon début vers la paix intérieur. Pardonne-toi de tes péchés et demande leur pardon. Ils doivent être inquiets pour toi, ils n’ont pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois, tu es prêt.
- Je suis prêt… Mais vous vous FICHTEZ de moi ? Arretez le vin nouveau mon père, il ne vous va point ! Je ne lirai pas ces lettres, elles ne m’apporteront que malheur et colère et je ne veux les faire souffrir plus.
- Sacrebleu, Mathieu, tu vas ouvrir ces lettres et leur répondre !


Mathieus lui arracha les lettres des mains et sortit en murmurant : Pierrot, prete moi ta plume, j’vais t’écrire un mot… Puis te le coller où j’pense !

Arrivé dans sa chambre, il alla directement se coucher en jetant les feuilles sur le bureau. Il remua de longues minutes par pur colère envers le père qui le pensait apte… Apte à refaire surgir de son seing la honte et la souffrance ? Apte à être torturé, en plus des ombres, par la douleur des siens… Il mit du temps à retrouver un peu de calme… Du moins jusqu’aux prémices des rêves… Durant cette nuit, il ne rêva pas de Satyne, Ni d’Alena en train de le torturer… Non, il pensa à ce jour d’octobre, un an auparavant… Revenant de mission, il s’était fait aussi discret qu’une souris, c’était mis près de la fontaine et avait envoyé une colombe à son âme sœur pour lui dire qu’il l’attendait. Elle avait couru vers lui, les larmes aux yeux et il s’était enlacé de longues minutes avant que mathieus ne lui passe une bague au doigt, signe d’amour éternel… Et il se vit dans le reflet de la fontaine, le mathieus d’aujourd’hui, étique, fatigué avec des cernes noirs sous les yeux, d’un regard vide limite mort. Cette image murmurait : « tu l’as abandonnée… Oh quelle douce promesse, ou plutôt doux mensonge qui ne lui a apporté que du malheur à elle, cette âme que tu chérissais tant… » Il se réveilla en pleine nuit, les yeux baignés de larmes, par la tristesse et le désespoir. Il resta de longues minutes, là, à laisser couler l’eau de ses tourments, dans un noir total. Puis il s’approcha du bureau, alluma la cire et contempla les ombres… La peur s’était évanouie mais il ne s’en était pas rendu compte… Il était plongé dans ses pensées qui divaguaient vers ceux qu’il avait abandonnés. Il ne dormit plus de la nuit, il passa ses heures à lire et se haïr à cause de cette détresse qu’il lisait dans ces doux mots mais aussi de l’inquiétude qu’il leur avait fait subir.

Comment pourrait-il un jour affronter de nouveau leurs regards ? Comment se pardonner, lui qui était venu ici pour se rétablir et qui n’avait que creuser un peu plus sa tombe… Il n’était pas prêt à sortir, cela était certain, mais il était prêt à leur répondre, c’était son devoir, en tant que futur époux mais surtout en tant qu’ami. Il se devait de leur dire la vérité, de leur dire qu’il ne sortirait pas aujourd’hui, si seulement il sortirait un jour. Qu’ils se devaient de l’oublier mais que lui, ne les oublierait plus jamais… Qu’il essayerait de se pardonner lui-même et qu’eux en feront de même… Oui, il devait leur dire tout ça… Mais penser et écrire des mots sont deux mondes bien distincts…

Il commença sa rédaction à l’aube mais ne sortit de sa chambre qu’au beau milieu de l’après-midi car la production avait été laborieuse pour lui qui ne voulait les faire souffrir mais qui se refusait à sortir d’ici…




Mes chers amis,

Je me suis enfin décidé à ouvrir vos lettres et me pardonnerez-vous de ne l’avoir fait plus tôt mais mes démons me hantaient bien trop encore…

Je ne sais comment vous le dire, mais je resterai là, au monastère car je ne puis affronter ni vos regards, ni ceux de mes fantômes qui sont malheureusement encore présents… Je n’ai pas la force de me battre devant vous, ni de vous faire souffrir plus que je ne le fais en ce moment… Alors s’il vous plait, ne pensez plus à moi… j’espère qu’un jour je pourrai sortir de ces murs et vous retrouver… Mais ne m’envoyez plus de lettres amigos… Elles ne font que m’enfoncer un peu plus dans la honte et mon propre dégout…

Mes amis, prenez soin de vous, prenez soin d’Alena et aidez là à m’oublier… Elle ne me mérite pas, pas plus qu’elle mérite le chagrin qu’elle est en train de subir…
Il ne s’agit pas, du moins je l’espère, d’un adieu…

Mathieus de la Sombra






Alena,

Cette lettre douloureuse t’est destinée… Elle ne t’aidera pas à surmonter ton chagrin, mais je te demande d’essayer tout comme j’essaye de me battre. Je veux que tu écoutes bien ces quelques mots : je ne sais quand je sortirai d’ici ni même si j’en serai capable vu le mal intérieur qui me ronge mais ne devient pas comme moi… Profite de ta vie et oublie-moi. Tu ne peux attendre, des mois ou des années que je revienne ; même si je sais que ton amour pour moi est aussi grand que ton cœur puisse le permettre… Mais je ne vaux pas cette attention et toi tu mérites beaucoup plus alors oublie moi mi amor…

Oublie moi et profites de ce beau pays qu’est l’Espagne, sa douce musique et cette douce chaleur automnale… Retrouve ton sourire que tu as dû perdre… Ne pense plus à moi, moi qui t’ai fait tant de mal… Tu ne mérites pas de le perdre…

J’espère qu’un jour tu me pardonneras et que tu suivras les mots que j’ai eu tant de mal à t’écrire…

Prends soin de toi…

Mathieus


Il regarda la lettre de celle qu’il avait chérie et que son cœur aimait encore… Il s’était retenu, une dizaine de fois, de lui dire à quel point il était désolé et qu’il l’aimait mais il ne pouvait pas… Pas pour son bien à elle… Et c’est peut-être par-là, que commence le chemin de la rédemption.

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Alena91
[Sur la route …]


Cette foutu maladie devenait pesante. Déjà que la brune n'était pas en forme mais le mot cadavérique lui siée a merveille. Les journées se passent et les routes ne se ressemblent pas. Tantôt en pleine campagne, tantôt en pleine montagne, tantôt en forêt verdoyante, tantôt dans une terre aride a la limité du désert. Alena fait se qu'elle peut pour ne pas devenir un fardeau pour les Spadassins alors elle prend sur elle. Depuis qu'elle est sortit de l'Armagnac, elle sent comme un vide et elle connaît que trop cette sensation mais elle a promis a Abygail de se ressaisir .

Les courbatures se font de moins en moins présente au fil du temps qui passe et de la route qui défile. Elle commence même a reprendre un peu le sourire. Le fait d'être entouré par sa famille lui fait le plus grand bien ! Cela faisait trop longtemps qu'elle était enfermé dans ces bureaux et emmurer dans son mutisme. Elle ne voulait pas vivre sans lui , elle ne voulait pas rire sans lui , elle ne voulait pas l'oublier et elle voulait plus que tout au monde être a ces côtés. Mais le destin en a voulu autrement. Lui , ne donne plus signe , ni de vie , ni d'amour. Rien , que dalle , Nada comme il dirait … et malgré cela, elle l'aime de tout son cœur. Elle l'attend et attend avec impatience un signe, un mot , un geste de sa part. Pour le moment, elle suit Selena et ses amis en Espagne...


[Enfin Destination atteinte]


Soria ! Jolie petite bourgade Espagnole. Le Soleil n'est pas le même qu'en Armagnac et le rythme de vie non plus. On se lève le matin pour travaillé avant l'arrivé du soleil puis juste après manger, lorsque le soleil est a son zénith , on recherche la fraîcheur et on fait un jolie sieste avant de reprendre pour la fin de journée et entamé une bonne soirée a l'Espagnol. On ne peut pas dire d'eux qu'ils ne savent pas profiter de la vie.

La première chose qu'Alena a faite en arrivant la bas, c'est d'aller dans un endroit ou elle aurait du aller avec lui. Elle y est aller seule , comme une grande, laissant les autres Spadassins à leurs occupations en attendant que le chantier démarre. Un soleil se couchant a l'horizon , Alena assiste au spectacle assise dans le sable. Les pieds nues qui jouent avec les grains doux du sable tiédie par les rayons ardents de la journée. L'air iodé s’engouffre dans ces narines et revigore ces poumons. Elle sourit légèrement. Elle a toujours rêver de venir voir la mer. Et c'est encore plus beau en réalité que dans ces rêves. Seulement, elle ne peut s'empêcher de tourner ces pensées vers son aimé. Elle aurait tellement voulu qu'il soit là ! Prés d'elle. Qu'il lui fasse admiré les merveilles de la côté d'Emeraude. Une larme fini par couler sur son visage qu'elle efface de la paume de la main. Elle continu d'admirer ce magnifique coucher à l'horizon avant d'aller rejoindre les spadassins dans une bodéga .


[Quand l'espoir rime avec désespoir ]


Quelques jours se sont passées dans la ville espagnol ou le chantier a fini par être lancer. Malheureusement , elle ne peut pas donner de coup de main n'étant pas charpentière. Alors elle s'occupe entre la mine , la cueillette au verger local et les travaux aux champs. Ces journées sont rythmés entre le travail, la sieste et les sorties tardives le soir.

Mais en ce jour du 02 novembre , qui sera marqué au fer rouge dans la mémoire d'Alena, elle recoit pour la première fois depuis son arrivé en Espagne. Un pigeon. Au départ, elle pense à des nouvelles de Violetta. Elle avait promis de lui écrire. Donc c'est tout naturellement qu'elle ouvre la lettre et reste figé en voyant l'écriture. Ces mains se mettant a tremblé, sa gorge se serre et ses yeux s'embue tout seul sans qu'elle est encore lu la lettre. Elle enfourne le papier dans sa besace et paie le tavernier de l'auberge pour le repas qu'elle a consommé avant de quitter l'auberge d'un pas décidé et pressé. Elle arrive a son endroit préférer, le bord de plage, et s'assoit dans un coin de sable chaud avant de reprendre contenance et de sortir la lettre pour la lire la gorge serrer et le cœur battant la chamade. Ses yeux lisent a une vitesse fulgurante et pourtant, elle n'entend plus le ressac des vagues qui viennent s'échouer sur le sable, elle n'entend plus les mouettes piailler d'impatience pour un petit poisson qui passerait par la, elle n'entend plus les vents s'engouffrer dans les falaises. Son cœur s'est arrêter de battre et elle a du mal a respirer … Les larmes continuent d'affluer en abondance et sa respiration saccader prouve que les nouvelles sont loin d'être des plus heureuses pour elle.

Le visage creux et les yeux rouges d'avoir trop pleurer, elle se met a hurler sur la plage !


JAMAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!! TU M'ENTEND MATHIEUS !!!! JAMAIS JE NE T'OUBLIRAIS !!!

Elle s'agenouille dans le sable face à la mer pour seul témoin de son calvaire et sa réaction . Enfin pour elle.

JAMAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !!!

Devait 'elle répondre a cette lettre ? Devait-elle aller voir les gens du groupe pour les prévenir que Mathieus est vivant ? Devait-elle leur donner la lettre qu'il a écrite pour leur prouver ces dires ?

La réponse est OUI à toutes les questions. Mais ces jambes ne la porte plus en cet instant, elle ne fait que hurler sa peine dans un pays ou le Français n'est pas la langue maternelle. Elle lui répondra cela c'est certain ! Mais une fois que le choc sera passer et ses larmes taris.

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Nina_di_carrenza
[ Castillon, à côté de Bordeaux]

Nina, guérie de cette Tarracontrucmuche, et à peine rétablie avait quitté Bordeaux précipitamment, laissant seule sa fidèle Oz', pour gérer la vente du champ. Elle étouffait dans cette ville, et la fuir devenait vital pour l'italienne. Elle était parvenue jusqu'à Sarlat, lorsqu'elle reçut des nouvelles d'Osburge. Celle-ci lui avait annoncé la vente de ses terres, et lui demandait de la rejoindre le plus vite possible, car il y avait affaire encore plus urgente. Loin d'être rassurée, Nina avait fait demi-tour. Fort heureusement, la présence d'une compagne de route l'aidait quelque peu à ne pas s'inquiéter de ce qui l'attendait à son retour. Mais qu'y avait-il donc de si important qui ne pouvait attendre?

La jeune italienne s'était donc attablée en cette matinée pluvieuse, à la taverne de "La Bottine Souriante", taverne qu'elle avait choisie simplement pour le nom, qu'elle trouvait amusant, et qui avait le mérite de susciter sa curiosité... Ca souriait une bottine? Peut-être bien... et à y réfléchir, celles, usées, des voyageurs, dont la semelle se défaisait du reste de la bottine pouvaient laisser penser à une sourire.

Ce fut une arrivée impromptue qui la tira de ses pensées...


- Oz' !!!!! Vous ici?
- C'est moi même oui ! Je peux m'asseoir ?

Elle n'attendit même pas la réponse de sa jeune maitresse pour s'installer.

- Vous êtes bien palote Mamizelle !!! On dirait que vous avez vu un mort?

Rajoutait-elle en piochant quelques bouts de lard dans l'assiette qu'on venait de servir à Nina. Celle-ci d'ailleurs ne ratait pas une miette de ce que faisait sa servante.

- Disons que je ne pensais pas vous rencontrer ici... Votre missive me disait bien que je devais vous rejoindre à Bordeaux non?

- Aaaah mais oui !!! Mais non... enfin... j'ai préféré venir à votre rencontre. J'ai un pli à vous remettre !
- Un pli ? Max aurait donc consenti à m'expliquer son attitude que ça en serait urgent?
- Max qui? J'ai raté quelque chose, Mamizelle?
- Non non rien... Mais alors, comment sais-tu que c'est urgent?
- Bé... le messager arrivait de loin, et vu l'accent... il devait venir du pays des Castagnettes, voyez? Alors je me suis dit que si ça venait de loin, ça devait être important.
- Oz' !!!! Je ne suis qu'à un jour de Bordeaux là, ce ne devait pas être à un jour près... Tu m'as fait peur !!! J'ai cru que quelque chose de grave était arrivé... que peut-être on avait tenté de te voler l'argent de la vente !

La brunette soupira.


- Où est donc cette lettre?


La servante la lui tendit, et Nina la déroula, un sourire aux lèvres grandissant lorsqu'elle aperçut la signature.

- He bé ! Ca doit être un prétendant, vu le sourire...
- Tais-toi donc, commère !!! C'est Séléna !


Elle n'en dit pas plus. La jeune femme se plongea dans la lecture de sa missive alors que la Frisée tentait discrètement, de temps à autre, de piocher dans l'assiette, que finalement, sa maitresse lui offrit.

- Tiens, je n'ai pas faim. Tu n'as qu'à la manger le temps que je réponde.


[...]





Ma très chère Séléna

Comme je suis heureuse de recevoir de tes nouvelles.
Ta missive aurait pu ne pas me trouver. J'avais quitté Bordeaux, mais heureusement, notre Oz' y était et a ainsi pu intercepter ta lettre... qu'elle a d'ailleurs souhaité me faire parvenir au plus vite, en me rejoignant en chemin.

J'ai moi même attrapé la Tarra... Tarracon... enfin cette saleté de maladie. J'ai même du garder le lit quelques jours tant mon corps endolori ne me permettait pas de me déplacer !

J'étais donc à Bordeaux oui... où je pensais enfin couler des jours heureux. Balivernes !!! Enfin, c'est ainsi. Je n'épiloguerai pas sur ma mésaventure, cela n'a guère d'intérêt. Sache juste qu'il ne fera pas bon prononcer le prénom "Max" devant moi, dans le futur. Et donc, concernant Bordeaux, je m'apprête à rentrer juste pour restituer l'argent de la vente de mon champ à Celui-dont-je-ne-veux-pas-entendre-le-nom, qui m'avait prêté cette somme, quelques jours avant de s'être joué de moi. Paradoxal non? Je trouve aussi !

Mais parlons de toi ! Tu dois être arrivée depuis le temps. Et ta compagnie guérie, je l'espère. Comptes-tu rentrer bientôt? Et où comptes-tu rentrer d'ailleurs? Ne me dis pas que ce sera Bordeaux !!! L'idée de ne pas être là pour t'accueillir me rend malade !

Il est temps pour moi de poser la plume, Oz' a fini mon assiette et s'impatiente à présent... Nous devons nous remettre en route.

Amitiés,

Nina.


La jeune femme rangea toutes ses affaires le temps que l'encre sèche, puis enroula la missive, l'attacha à l'aide d'un ruban rouge.

-Oz', tu es prête? Nous avons encore de la route et il me faut trouver un messager. En avant, mauvaise troupe !
...abygail...
Soria

On y est, première destination atteinte.
Il fait beau, un peu plus chaud, les iberes sont sympas... tout va bien
On sort en taverne on discute... No hablo español.. Que ? No comprendo... Ouais c'est pas facile !!!
Mais au milieu de tout ce charabia, un español, certainement du plus blond qu'on puisse trouver dans le coin, est lui un peu plus intéressé.. Aby trouve un « pote », commence à échanger avec lui. Ça lui plait, elle a toujours aimé apprendre les langages différents et elle met au point un petit lexique :


Citation:
Holà/Buenas
Que tal/Como estas
Una cerveza ? Por favor
Gracias... (Gracies c'est bien aussi, ils comprennent)
Buena noche
Barco



La route avait été un peu longue, trroopp loonngue, l'idée d'écrire en arrivant à Soria se mit alors doucement en place. Arrivée en ville, elle trouva un endroit calme, une taverne, une cervoise, l'installation parfaite pour ressentir l'inspiration ! Les pigeons partirent, et les réponses revinrent, sauf une, sans doute le pigeon avait-il fini a la casserole... Ces missives l'ont amusées, on avait beaucoup de difficultés a comprendre qu'elle ne voyageait pas seule. (Et elle-même n'en revient toujours pas !).



[Le 01 novembre, lendemain de la soirée de la Courge, Ou des revenants]

Et un jour... un pigeon...
Mat !!! Oh Madre de dios !!! Il est toujours vivant !
Aby fut l'une des première à lire la missive. Elle la lit, la relit.. N'en crois pas ses yeux.


Il est triste, si triste, elle en à de la peine, elle ne le reconnaît pas. Bien sur, elle ne sait pas réellement ce qu'il s'était passé durant son absence, mais tout de même...Mat emet même le souhait d'être oublié, de ne pas lui répondre.
Plus tard, en réponse, voici ce qu'elle fera : elle lui enverra un pigeon, vide. Vide de lettre, Vide de parchemin, Pas un mot. Un oiseau vide de tout. Sauf de ses pensées à une personne qu'elle admire.


En parlant de personne à admirer, c'est l'image d'Aléna qui se matérialise devant elle.
C'est bien à elle, que ça fera un choc.. Comment va-t-elle réagir ? Que va-t-elle penser ?

C'est ainsi, qu'elle part à sa recherche.. elle sort, arpente les rues, descend au chantier. Elle cherche dans Soria...
C'est sur ce qui ressemble à un plage.. une bande de sable, qu'elle la trouve....


_Aléna ?
_ Oui ??
_ Comment vas tu ?

Les filles ont discutés de Mat, évidment, mais il fallait parler dd'autre choses ! Se divertir... Et tiens, idée ludique : Sortir le paquet d'olives.

Et le soir, en pensant à un English en España elle lui rend hommage en dégustant des olives tout en adimrant el sol de la péquña playa de Soria.
Enguerand_d_alaric
{ Le travail c'est la santé...}

"L'Obstinée".......Fallait pas demander de qui venait l'idée d'un tel nom!

Main aux hanches ,manches relevées et mèche collée au front par la sueur Enguerand contemplait l'Obstinée en question.
Oubliées les ampoules qui garnissaient ses mains depuis qu'il avait participé au chantier de construction.
Oubliée la fatigue des premiers jours alors que les courbatures de cette fichue maladie ne l'avaient encore pas quitté.
Oublié les engueulades du chef de chantier lorsqu'il ne faisait pas exactement le geste attendu
Tout ça n'était plus qu'une brume de mauvais souvenirs remplacée par la réalité présente:
Une superbe nave qui allait les emporter vers de nouveaux horizons

Il était reconnaissant à ses parents de l'avoir entraîné dans cette aventure et pas peu fier d'avoir travaillé de ses propres mains à la première embarcation des Spadassins!
Le séjour à Soria s'était avéré très agréable,les habitants accueillants du moins ceux qu'il avait pu rencontrer.
Les compagnons de route avaient ,semble-t-il trouvé à s'occuper ailleurs ,tous n'étant pas charpentiers et donc capable d'aller chaque jour comme lui sur le chantier naval.
Il avait pris le rythme et comme l'équipe d'ouvriers était complète , les travaux avaient avancé relativement vite....ça y'était...Ils avaient terminé.

Il avait su la veille que Mat avait enfin donné de ses nouvelles mais sans plus.
Il savait peu de choses sur le brun,juste qu'il avait subi des choses suffisamment pénibles pour que sa santé mentale en ait pris un coup...C'est du moins ce que sa mère lui avait laissé entendre.
Enguerand avait bien du mal à comprendre comment un homme ayant la chance d'avoir une compagne telle qu'Alena ne trouvait pas la force de venir la rejoindre.
Bon Dieu si ça avait été lui il aurait depuis longtemps laissé les moines à leurs bigoteries et serait venu dare dare les rejoindre....Les hommes et les femmes avaient parfois de drôles de réactions.
Etait il trop jeune encore pour comprendre?
Peut être ...Lui qui n'avait pas su garder Ronja auprès de lui ne pouvait guère critiquer qui que ce soit à ce sujet.

Maintenant il était juste impatient de prendre la mer...Retrouver les sensations qu'il avait connues gamin lorsqu'il avait fait sa fugue et servi avec ce capitaine qui lui avait appris la rude vie de moussaillon.
Avec son père comme capitaine et sa mère à bord il devra filer droit aussi mais c'était une joie de songer à ce voyage si proche en compagnie de ces amis qu'il avait appris à apprécier au fil du temps.
Aby surtout avec qui il avait passé quelques bons moments dans la taverne du village,Alena qu'il allait falloir bien entourer pour lui rendre le sourire...Noxi ..Ah Noxi..elle il allait falloir se méfier,son sens de la plaisanterie risquant toujours de devenir plus ou moins dangereux!!
Peut être verrait il un peu plus Elvandar leur druide si discret et Ichal ..Ils seraient bien obligés de venir au mess puisque le navire serait ,pour un temps leur seul espace vital à tous.

Le sourire aux lèvres et plein de fierté ,le jeune homme remis son chapeau et se dirigea vers la ville.

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