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[RP] Hé bien, qu'ils convolent ! (1/2/62)

Melina_de_valverde
Ninou a beau vouloir la rassurer, Melina ne se sent pas très bien, la crainte, l'appréhension du mariage, la peur d'une gaffe, elle la spécialiste involontaire le plus souvent.

Un regard sur la robe étalée sur le lit, un assentiment lorsque Ninou lui dit qu'elle va chercher quelque pain et un peu de lait et une grimace rien que de penser à la nourriture.

Soupir puissance IV, elle se décide enfin à se dévêtir. Forte qu'elle dit Ninou, tsss et quand tout se ligue ou du moins quand on a une foutue de fichtre d'impression.
Bref, elle prend la robe en main, la regarde quelques secondes, et se décide.

Elle ne met que peu de temps et là voilà transformée en future mariée, future mère aussi, la robe soulignant bien l'enfant qu'elle porte contrairement aux autres jours où elle en était arrivé à porter les chemises à Karg.

Un coup d'oeil dans le miroir, petit sourire, main qui se porte sur son ventre et de chuchoter;

hey t'fais pas d'bêtises hein ? t'attends qu'papa et maman soient mariés, après t'f'ras comme tu voudras...


Regard au ciel, l'air de dire faites que ça se passe au mieux, avant de se rendre compte qu'elle aoublié de sortir le voile.
Déjà les pas de Ninou dans l'escalier se font entendre.
Ninouchka
Ambiance prévue : la panique diminue mais le malaise persiste

Acte IV, scène 1 : Descendre les escaliers quatre à quatre, les remonter posément … ben oui, je ne vais pas monter comme je suis descendue alors que je porte un bol de lait ! … déposer pain et lait sur une petite table. Couper le pain en petits bouts faciles à mettre en bouche.

Admirer la mariée


Elle te va bien cette robe ! Un ton qui te réussit et une coupe seyante. C’est joli cette ceinture qui vient couper l’uni de la robe.Tu seras une belle mariée !

Tout en papotant, amener un siège près de ladite petite table.

Sortir de son sac, les baumes, les produits de maquillage, les peignes et les brosses.
Inviter la future mariée à prendre place et à se détendre


Viens t’asseoir Meli, ça te fera du bien. Ne penses plus à rien, alllonge tes jambes et laisse-toi faire.

Acte IV, scène 2 : Ninouchka se met à siffler des airs de son pays tout en brossant doucement les cheveux couleur de feu de Meli. Elle a des gestes lents, apaisants. Les cheveux deviennent petit à petit souples et brillants. La Blésoise les sépare par une raie bien nette, les fait passer derrière les oreilles. Elle présente un miroir à main à son amie

Tu les préfères sur les oreilles ? ou derrière ?

Sans attendre la réponse, elle ouvre quelques pots et commence à enduire le visage de la future mariée d’une crème nourrissante et légèrement colorée. Elle la fait pénétrer, massant longuement le front, les tempes et les pommettes. Ce geste de beauté est une façon comme une autre de détendre la future maman et Ninou ne l’en prive pas.

Elle a arrêté de siffler, elle parle à Meli du passé. Tu te souviens de ci, tu te souviens de ça, et ceci et ça ? Le temps passe et Melina semble moins crispée.

Suit le maquillage lui-même. Pas grand-chose au fond … un peu de fard sur les yeux, un peu de rose sur les joues et un baume aux fruits rouges sur les lèvres
.


Meli, je te laisse le pot de baume pour les lèvres. Quand tu auras mangé tu en remettras un peu. Tu fais ça du bout des doigts. C’est très simple.

Elle regarde son amie, toujours assise

Dis-moi, comment te sens-tu ? Cette séance de soins t’a-t-elle fait du bien ? Tu es prête ?
J’ai vu que Karg était passé par ici, tu peux être rassurée. Il est certainement parti à l’église pour t’y attendre.
Je vais te laisser Meli. Je dois aller m’habiller. Tu préfères que je t’envoie quelqu’un pour te conduire à l’église ou tu préfères que Galaad et moi on passe te chercher dès que je suis prête ?


La duchesse occulte volontairement la possibilité que son vassal ne sois pas prêt ! Il est inutile de chercher des soucis là où il n’y en a peut-être pas !
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Ayena
Ha ! Elle aurait parié qu'elle aurait gagné : c'étaient toujours les hommes qui se présentaient en premier à l'église. Ayena écouta les cloches sonner en souriant. Il s'était pas fait prier celui-là. C'était toujours une bonne façon de briser la glace, les cloches. Ayena avait même renoncer à embaucher un bedeau. Elle trouvait toujours un fidèle assez démuni pour lui rendre service. Les cloches sonnèrent un moment, puis quand Ayena et Pom en eurent plein les esgourdes, il retournèrent dans l'église en elle même.

- Je te remercie. Tu es doué pour faire du bruit.

Ha ! Quelle bonne blagueuse, celle là.

- Au fait, je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse d'icy.

Elle la diaconesse s'aperçoit avec soulagement que le lieu de la fête est en train de se remplir : des invités, un peu perdu, qu'Ayena accueille de grands sourires et de grands bonjours. Elle leur indique où s'asseoir.
Et puis, une tête, à l'entrée. Ayena connait cette tête : elle l'a déjà vue en taverne. Elle sait que Clesa appréhende cette journée et le rôle qu'il va tenir. Elle lui sourit et s'approche doucement de l'entrée, pour ne pas l'effaroucher. Le bruit de sa cane résonne dans le lieu Saint. Et puis, alors qu'elle s'apprête à saluer Clesa, voilà le marié qui fait aussi son apparition.


- Il ne fait pas le voyeur, il surveille que je ne suis pas une ogresse, en bon témoin. C'est tout à son honneur.

Sourire sincère : elle espère témoigner de sa volonté à apaiser l'anxiété des uns en faisant sourire les autres.

- Bonjour Karg, bonjour Clesa. Dites-moi comment vous allez, tous les deux.

Et elle appuie ses deux mains sur sa cane, devant elle, alors qu'un petit valet ouvre les portes en grand.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Clesa



Pour une arrivée discrète c'était loupé. Grillé par Karg puis Ayena le Blésois ne pouvait plus se cacher

Tu apprendras mon cher Karg que comme vient de dire dame Ayena je ne jouais pas au voyeur mais je voulais juste regarder si y'avait déjà du monde

Clesa sourit à Ayena puis enleva son chapeau avant de rentrer dans l'église

Pour le moment je vais bien et...

Il ne termina pas sa phrase laissant son regard balayer l'église de droite à gauche. Des souvenirs remontaient à la surface .Il respira un grand coup puis regarda Karg et Ayena

On reste ici à attendre les autres ou on s'installe?

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Shantaram
La blonde s'était ravisée.... Après réflexion et discussion elle avait pris le parti d'assister très discrètement à la cérémonie... Après tout se dit-elle... L'Eglise est ouverte à tous, pauvres et riches. Notre seigneur ne fait pas de distinction...

Puis se dit-elle,

"J'ai Ouïe dire que notre Mariée serait prête à accoucher... si jamais cela devait arriver pendant la cérémonie, je pourrai apporter mon aide... bien vêtue ou pas, l'assistance d'une matrone est toujours utile..."

Shanta, en effet, sur les conseils de quelques unes de sess amies, s'était décidée à offrir ses services aux femmes du village, en état de grossesse... Elle prenait ainsi la suite de sa défunte mère qui lui avait appris les bons gestes et les bons conseils pour assister les futures mères avant, pendant et après l'accouchement... Elle avait déposé une annonce dans les tavernes et écrirait à Dame Ayena, bientôt médecin et Dame Elisel, en sa qualité de Maire... Il faudrait officialiser cette fonction qu'elle voulait bénévole.

A Blois cette fonction pourtant bien utile, ne semblait pas être remplie... Elle allait y remédier...

Toute à ses pensées, la blonde ajusta ses cheveux blonds sous sa coiffe de paysanne, et s'installa le plus discrètement possible au fond de l'Eglise collée au pilier...

Attentive aux allers et venues, elle s'attardait à admirer les belles toilettes de ces dames et messieurs venus fêter le mariage...


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Garance_de_grimaud
Garance avait promis à son amie Shanta qu'elle et Eflam viendraient à la cérémonie du mariage de Mélina et Karg bien que ce dernier elle ne le connaissait point.

C'est donc après s'être bien habillés qu' Eflam et Garance arrivèrent sur le parvis de l' église, saluant leurs connaissances... quelques pas et Garance mis un genou à terre et se signa, son époux fit de même et s'installeraient tout deux vers Shanta qui était déjà là et qui avait le sourire.

Bonjour enfin re, tu vas toujours bien? j’espère que la mariée aura une belle robe

Garance tourna légèrement la tête et vit Silf, elle lui fit un petit geste de la tête de bonjour et un sourire.
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C'est de l' Or
Melina_de_valverde
Une Ninou rassurante devrait la rassurer nan ? Bin ça pourrait marcher sauf que ... Eh voui, côté entêtement style j'suis persuadée que..., la Melina se pose là. Et croyez bien qu'elle ne le fait pas volontairement, mais c'est ainsi.

Regard mi-fugue mi raisin, la robe. Bon c'est certain y a beaucoup mieux mais quand on n'a pas d'tête hein, bien on pare au plus pressé, on s'coud quelqu'chose vite fait et on fait pas dans la dentelle. Forcément d'jà d'une j'en avais pas à mettre sur la robe et d'deux, j'suis pas une grande spécialiste d'couture, plutôt une apprentie couturière.
M'fin si Ninou l'dit...
Léger sourire puis elle fait ce que lui demande Ninou, c'est à dire s'assoir et se laisser faire, fermant les yeux lorsque Ninou chante un air de chez elle, se laissant aller, à ne plus réfléchir...


Et là, la question fatidique qui tombe " Mes ch'veux derrière ou sur mes n'oreilles ? Euh ...

Regard qui se pose sur le miroir, grimace légère d'indécision, se laissant surprendre en même temps par le baume que lui applique Ninou. Juste un temps pour lui répondre .

Bin j'sais pas trop Ninou. T'sais j'suis plus habituée à les avoir sur les oreilles. Naturell'ment.

Avant de se laisser embarquer à nouveau ; là voilà à naviguer non pas dans les nuages, mais loin, loin, écoutant en même temps les souvenirs, les bons, ceux qui ont marqué leur amitié, ceux qui ont marqué leur mémoire comme cette course à travers les rues de Blois, Ninou la poursuivant à coup d'écharpe de maire, puis toutes deux s'affalant en pleine place publique, se laissant rattraper par un grand moment de solitude issu du regard des passants avant d'éclater de rire ...les tristes comme le décès de Lyll sa marraine puis plus récemment celui de leur amie Nanou.. L'émotion la gagne, elle aurait tant voulu les avoir auprès d'elle en cette journée. Le destin en a décidé autrement.


Mais elle ne doit pas s'attarder dans ses souvenirs.... Elle le sait, et sous les doigts de Ninou, elle sent aussi qu'elle retrouve un teint quelque peu plus agréable.

Elle adresse un sourire à son amie, la séance lui a sans aucun doute permis de s'apaiser. Elle écoute la dernière consigne, acquiesce.

Nan ne t'inquiète pas Ninou, je me rendrai à l'Eglise seule, une fois le baume sur mes lèvres posées. Ne dérange personne pour moi, j'irai à mon allure.
File donc, autrement tu risques d'être en retard.
Karg


Karg constata avec le sourire les personnes déjà présentes dans les lieux. Il s'empressa de saluer Clesa d'une étreinte amicale conclue par une petite tape sur l'épaule. Il profita de cette instant pour lui glisser une petite boîte, faisant passage de sa poche à la sienne, à l'abris des regards indiscrets, ajoutant à son oreille quelques mots légers:

-"Voilà, je ne te fais pas un dessin de ce que c'est hein ... Vérifies qu'il y ai le tout, au cas où, on sait jamais hein !"

Puis il le laissa et entra, saluant la maîtresse de cérémonie avec toutes les distinctions permises. Il prit le soin de saluer les personnes présentes, une à une, leur demandant quelques nouvelles, leur adressant un sourire. Puis il revint à la porte, attendre les personnes manquantes. Il en profita pour passer quelques mots à Clesa encore présent:

-"Mon ami ... J'ai le trac... Imagines si j'fais dans mon froc ..."

Lâchant un large sourire à son ami, qui cachait une envie de rigoler, Karg chercha quelconque moyen de se soulager l'esprit pour le moment. Il fallait sourire, saluer et présenter le lieu où les invités aller s'installer. Il attendait, se balançant un peu en avant, un peu en arrière, toujours sur place, à l'entrée de cette église.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...
Ayena
Tout le monde avait la classe. Clesa en particulier, dont le chapeau était vraiment spectaculaire. Elisel était passée par là, à n'en pas douter.
Étrangement et sans savoir pourquoi, Ayena appréciait ce bonhomme là, qui regardait dans l'église en se demandant si quelque chose n'allait pas surgir pour le manger tout cru. Sans doute était-ce du au fait qu'ils connaissaient tout les deux le veuvage. Ca rapproche, la tristesse.


- Vous faites comme vous voulez tous les deux. Moi je vais faire le guet. Au cas où la mariée n'arriverait pas à trouver le chemin, je lui ferai des signes de loin...

Oui, parce qu'elle se faisait attendre, Melina. cela ne semblait pourtant pas émouvoir Karg plus que de raison : le pauvre homme était déjà tout chamboulé pour se rendre compte qu'il manquait un mariée dans l'histoire. Et comment Ayena savait-elle qu'il était troublé ? Bah... Il n'avait pas vraiment répondu à sa question et pis, il semblait la snober. Elle n'en prit pas ombrage : tout à l'heure il verrait qu'elle n'était pas un simple domestique à son service. L'office dépendait d'elle, après tout. C'était fou comme les gens devenaient peu reconnaissants dès qu'il s'agissait de se marier...

Bref. Puisque Clesa était le seul à bien vouloir discuter un peu avec la modeste diaconesse, elle ajouta à son égard :


- Et prends ton temps, Clesa, si tu as besoin, pour entrer.

Comme s'il fallait supporter des sas de "compression" pour entrer dans une église... Mais déjà Karg revenait. Ayena fit semblant de ne pas entendre ce qu'il disait à son témoin et continua à saluer ceux qui entraient ou étaient entrés.
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>Ayena est habillée par DECO.
- Héraldique -
Clesa
Clesa sortit discrètement la boite de sa poche et l'ouvrit
Un sourire vers son ami et il referma la boite qu'il mit au chaud dans sa poche


Je crois que le compte y est

Toujours installé à l'entrée de l'église il regarda l'autel avec mélancolie; Tant d'années étaient passées depuis son mariage dans ce même lieu et maintenant restait qu'une douleur qu'il avait pensé voir disparaitre avec le temps et qui finalement était toujours présente au plus profond de son cœur

-"Mon ami ... J'ai le trac... Imagines si j'fais dans mon froc ..."

Clesa releva la tête en direction de Karg sortant de ses pensées et se retint pour ne pas éclater de rire imaginant Karg au moment de dire oui pissant dans ses braies

Le trac c'est normal Karg on l'a tous à son mariage.Mais t'es un grand garçon maintenant tu vas te retenir

Il le regarda en souriant taquin puis lui fit un clin d'oeil

Je crois que je vais te laisser avec tes problèmes de vessie et me trouver une place pas trop loin de toi pour être au premier rang si tu as des soucis avec ton froc
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Galaad_le_pur
La nuit fut courte, trop courte, pour Galaad.
La veille il avait du tenir compagnie à la duchesse qui semblait ne jamais vouloir aller dormir. Et non seulement elle l'avait empêché d'aller se coucher mais elle lui avait intimé l'ordre de se lever aux aurores le matin du mariage pour qu'il lui serve de cavalier.
Tout ça parce qu'elle estimait que cela faisait partie de ses devoirs de vassal. Galaad, lui, n'était pas du même avis.


Je suis certain qu'il n'y a rien de ce genre dans le contrat. Ah, si seulement j'en avais eu un exemplaire hier soir, elle aurait bien vu...

Encore fallait-il qu'un tel contrat existe. Parce que Galaad était bien le seul à en être persuadé.

Voilà que je parle tout seul à présent. Elle va vraiment finir par me faire perdre la raison avec tout ça
Mais quelle idée j'ai eu d'accepter de devenir son vassal ! Si seulement j'étais tombé sur une autre baronne, une moins exigeante...

En tout cas, une chose est sûre : si ça devait se reproduire, je n'oublierais pas de conserver mon exemplaire de contrat à l'abri et prêt à servir dans des cas comme celui-là.


Mais, au fond, il l'aimait bien sa suzeraine. Il était heureux qu'elle l'ai choisi pour l'accompagner et il n'aurait céder sa place pour rien au monde.
C'est pour ça que ce matin il avait ouvert ses volets dès l'aube, pour qu'elle voit qu'il était debout lorsqu'elle se rendrait chez la mariée.
Et c'est aussi pour ça qu'il avait pris le temps de se préparer et fait de son mieux pour être le plus présentable possible.


Pour l'heure, il attendait, assis sagement devant sa fenêtre, guettant le retour de sa voisine.
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Ninouchka
La pièce s’était jouée à huis-clos à partir de l’acte II. On avait respecté les règles de temps, de lieu et d’action comme il se devait dans toute bonne pièce classique … si du moins on considérait que Blois était le lieu.

Il fallait maitenant laisser ce qu’on aurait pu appeler le côté jardin pour se rendre côté cour … ah ben si ! ben si, ben si ! si vous vous installez sur le quai du Roy Levan III avec la Loire à votre droite, la maison de Melina se trouve côté jardin et celle de Ninouchka se trouve côté cour. Y a pas à chipoter, c’est comme ça !

Donc, la duchesse ne se le fit pas dire deux fois. Elle dévala l’escalier et sortit en trombe de la maison des tourtereaux. Elle se dirigea vers le centre de Blois pour s’en aller ensuite vers le pont et puis enfin chez elle. Au passage un coup d’œil sur la maison du voisin et là !!! … le choc ! Il était derrière sa fenêtre. Il était donc bel et bien levé ! Était-il prêt ? ça c’était une autre histoire ! On le saurait dans un quart d’heure. Elle lui fit poliment un petit signe de la main, histoire de garder de bons rapports de voisinage.

S’habiller … nécessaire et indispensable … oui mais avec quoi ? C’est en des moments pareils qu’on aimerait avoir à ses côtés un homme qui vous susurre « mais un rien t’habille ma chérie ! » remarque qui, généralement est due à l’aveuglement amoureux de l’homme ou à sa crainte de devoir dépenser des écus, mais ça fait toujours plaisir. Comment ça c’est parfois vrai ?? !! Oui … oui, c’est sans doute parfois vrai, mais … enfin, n’épiloguons pas, on a un mariage sur le feu !

Donc ! pas d’homme pour murmurer quoi que ce soit ! pas d’homme pour donner un avis plus ou moins éclairé ! il allait falloir se décider seule.

Sur son lit deux robes … l’une assez stricte, parfaitement de circonstance ; l’autre tout aussi de circonstance mais moins stricte … allez ! ce sera celle-là ! Ce n’est certes pas la plus chaude des deux mais c’est celle qui fera le plus plaisir au marié et qui évitera peut-être un bain forcé à la Blésoise.

Enfiler la robe, se recoiffer, raviver un peu son maquillage et consulter son miroir ne lui prit que quelques minutes.




Nouvelle cavalcade dans l’escalier et … on respire profondément, on se calme, on se la joue zen … voilà seulement que les cloches sonnent. On a tout le temps d’arriver, même en adoptant un pas de sénateur.

On prend un air posé, très « duchess » et on ouvre la porte ... et maintenant ? que va-t-il faireeeeeeuuuhhhhhh ? *


*Sur l’air de « Et maintenant » de Gilbert Bécaud

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Laceter
Les cloches. les cloches...Ca va, ça va, il est prêt. Il quitte sa boulangerie qui tourne ses derniers jours à plein régime dans son costume prévu au mariage. Un dernier coup d'œil général dans la vitre de la devanture. Il prend une grande inspiration, tourne la tête, d'un côté et de l'autre, pour bien s'observer sous toutes les coutures. Paumes à plat sur le tissu des habits, il rectifie tout faux pli. Première fois qu'il se prépare tout seul. Un court instant, cela lui vient à l'esprit. Il avait toujours eu une compagne. Il n'était jamais resté longtemps célibataire. C'est différent, aujourd'hui. Il ne cherche pas et plus. Il n'a jamais cherché. Pas de sourire complice, d'humour ni de taquinerie. De soutien. De mains féminines douées pour l'aider à s'habiller. Il est bien à ce jour comme ça. Il n'a besoin de réconfort. Il n'a pas encore fait son deuil.

Il ferme la porte de la boutique. Il prend plaisir les rues de Blois sous le bruit des cloches qui retentissent encore. Il n'est pas très causant mais d'agréable humeur pour ce mariage. Ses yeux plein d'étoiles et ses lèvres étendues d'un sourire spontané, sont le fruit du bonheur qu'il a de partager ce grand évènement pour Melina et son futur époux Karg. C'est le principal. Il monte les marches pour atteindre le parvis. Ne pas être le premier certes mais surtout pas le dernier. Il incline de la tête pour saluer la plupart des présents qu'il connait sur Blois.


Bonjour...

Il reste pour les civilités d'usage avant d'entrer dans l'église pour prendre place.
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Et tout ça vaut de l'Or
Melina_de_valverde
Oui et bin nan. Le baume pour les lèvres, elle le regarde tenu entre son pouce et son index, puis se tourne légèrement vers le miroir histoire de..

Et là une détresse qui monte de ses entrailles, la submerge, et se mêle à cette image que lui renvoie le miroir d'elle.

Le baume tombe à terre, émettant un léger bruit lorsqu'il se pourfend contre la pierre du sol de sa chambre.
La tête lui tourne, de sa main elle cherche à l'aveuglette un appui. La chaise est là, elle glisse d'un pas en arrière et se laisse choir dessus.

Regard dans le vide. Les minutes s'égrainent les unes après les autres, son esprit est un mélange de mal-être.

Au loin elle entend les cloches sonner. Elle le reconnait bien ce son, c'est celui de l'appel aux cérémonies... d'ailleurs devrait elle dire celui de leur mariage avec Karg. Cet instant pour les unir à jamais devant Aristote.

Serait-ce qu'elle ?...

Un soupir s'échappe de ses lèvres. Elle pose la main sur son ventre, sentant la vie en elle, elle ferme les yeux.


Pourquoi ai-je dit à Ninou que je me rendrais seule à l'Eglise ? Je me connais pourtant, je sais de quelle manière je suis capable de tourner une page, de fuir devant ce qui devrait être le plus beau jour de ma vie.
Mais pourquoi cette crainte en moi aujourd'hui ? Pourquoi ce mal-être ?
Ils s'aiment à se sacrifier l'un pour l'autre. Ils s'aiment à être capables de franchir des montagnes pour se retrouver et là à l'instant présent, je ....


Elle secoue la tête, passe ses deux mains dans sa chevelure, se force d'un souffle à laisser sortir tout ce qui l'angoisse. Elle doit surmonter cet instant, elle n'a pas le droit de lui faire ça, de leur faire ça... à lui son amour et à leur enfant.

D'un mouvement lent elle se lève et se dirige vers la porte de la chambre.
Elle attrape au passage le voile, qu'elle se met rapidement, descend les escaliers.
La porte d'entrée lui fait face, un é-nième soupir elle l'ouvre et entame sa marche lentement jusqu'à la place où se situe l'Eglise.
Au fur et à mesure de ses pas, son regard aperçoit des silhouettes, plus ou moins distinctement.
Ses pas l'amènent sur le parvis, les grandes portes de l'Eglise sont ouvertes et là elle voit Ayena.
Elle ne sait trop quoi faire, elle se sent perdue, se doute que certains sont déjà installés.
Un sourire qu'elle se force à faire, puis d'une voix presque inaudible elle s'adresse à Ayena


bonjour Ayena... Je.. Enfin ... Que dois-je faire ?
Pomdunor
Les cloches résonnaient sur toute la ville, c'est du moins ce qu'imaginait Pom en se balançant aux cordes qui les maintenaient en mouvement. Mais trop point n'en faut et le montargois vit que la demoiselle semblait satisfaite.

Ayena a écrit:

- Je te remercie. Tu es doué pour faire du bruit.

- Au fait, je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse d'icy.


Tiens, c'est donc Ayena !Quel heureux hasard pensa le rouquin.

Il savait que le moment ne se prêtait pas à de longues discussions. Il se contenta de lui répondre avec un grand sourire
" Bin, moi, c'est Pomdunor, médecin à Montargis. Nous sommes donc confrères tout en lui empruntant le pas.

Une fois revenu dans la nef, il constata que celle-ci se remplissait, ça le changeait de l'église de son village, bien trop déserte depuis des mois. Il laissa Ayena remplir son rôle de diaconesse et alla s'assoir sur un banc, ni trop près ni trop loin de l'autel, observant les arrivées qui se faisaient de plus en plus nombreuses.

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