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[RP] Faites lui faire voeu de silence !

Adelinde.
La lumière faisait progressivement son apparition dans la pièce, là la jeune rousse dormait encore.
Son sommeil semblait paisible en y voyant ce visage si doux et innocent. Une jeune nonne eut prit son courage à deux mains pour réveiller la jeune femme.


Mademoiselle Adelinde ? Réveillez-vous...

Adelinde, de son nom de naissance mais plus souvent appelée "diablesse" ou encore "salle petite peste". Âgée de 17 ans Adelinde ne savait rien sur ses parents hors mis le fait que peut-être sa mère existait dans ce monde vaste qu'elle ne connaissait pas. En effet, elle avait été déposée dans ce couvent à la naissance et y avait grandit, au plus grand regret des nonnes.

La jeune rousse ouvrit un oeil, puis l'autre puis en se redressant un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres après qu'elle ait poussé l'une de ses cadenettes.
La nonne se trouvait assez loin du lit, comme si Adelinde se trouvait être un monstre, ce qu'elle était assurément.


Eh bien ! Avancez-vous je ne risque pas de vous manger.

La nonne hésita un moment avant de s'avancer, voilà qu'elle glissa sur une substance visqueuse et se retrouva très vite le séant par terre. Adelinde ne pouvait s'empêcher de rire, voilà qu'elle faisait souvent ce coup là et pleins d'autres encore, comme par exemple couper les cheveux des nonnes lorsqu'elle sont endormies pour en faire des cadenettes et les déposer par dessus les cheveux de la statue de Christos , de quoi vous en doutez faire fureur auprès des supérieurs. Mais cette fois-ci était celle de trop ! La jeune rebelle n'allait plus séjourner ici !


Une lettre fût alors envoyée à sa mère dont les nones avaient gardé l'adresse.



Chère Asselya Black,

Nous vous demandons de bien vouloir récupérer votre fille, Adelinde Black dès cette semaine.
Pour cause, celle-ci est bien trop dangereuses auprès de nos nonnes et nous ne pouvons rien y faire.

Nous vous demandons de bien vouloir nous excuser,

Les supérieurs du couvent.

_________________
Lynette..
      Au fin fond de l'Empire.


Les sœurs la firent trouver a Saint Lizier forcément puisque ce fur la dernière adresse donné mais cela faisait quelques semaines voir un mois qu'elle avait quitté le joli village et ses montagnes apparentes. Le cœur lourd certes mais pour la bonne cause. Llaria devait connaitre les Spartes et c'était sa nouvelle ligne de conduite. Sa mission venait d'être accomplit quand un coursier avait fini par la retrouver. Il faut dire qu'avec la location de son appartement elle s'était fait remarquer d'autant plus par son nom trop souvent associé aux brigands.

Le pli en main, elle fronce les sourcils. Jamais elle n'avait eu de soucis avec Adelinde, les sœurs avaient tout fait pour l'emmener sur le chemin du seigneur et surtout, elle devait prendre le voile a la fin de son initiation. Voilà ce qui avait été convenu pour enterrer une fleur tout juste éclose. Une fleur qu'elle et Morgan avait décidé de cacher l’existence d'abord a leur grand père, ensuite a leur fille Llaria. Leur fille car lui était le père d'adoption et elle la mère de sang. Lynette voyait les chose que de cette manière et qu'on ose lui dire le contraire et elle sortirait les griffes.

S'installant a son bureau, elle prit un parchemin avec en, en tête un L, A, B. Qui reprenait ses initiales. Lynette Asselya Black. Glissant sa plume dans l'encrier elle répondit.




    De nous Lynette Asselya Black, mère d'Adelinde
    A vous les supérieurs du couvent de La Teste de Buch.

    Je prendrai la route dès ce soir et j'arriverai d'ici une ou deux semaines selon l'état des routes. Je suis actuellement en Empire pour affaire mais je prends la route de ce pas.


Le pli est envoyé et une malle aussi. Elle ne prend qu'une tenue de rechange pour ne pas se faire remarquer et décide de ne pas monter en amazone mais a la garçonne. Au diable les bonne manière, au diable la conduite de noble, sa fille l'attend et elle va la revoir après dix sept ans...


      Au couvent de La Teste de Buch.


Elle était arrivée la veille et après une nuit sans trouver le sommeil, Lynette avait enfilé une robe rouge sang au col rond qui découvrait le haut de ses épaules tout juste cintré sa taille comme il se doit. Ses cheveux était attaché en une longue tresse qui arrivait dans le bas de son dos. Une tenue sobre mais qui montrait qu'elle n'était pas n'importe qui. Après tout, elle était peut être la sœur du futur Roi de France. Avançant jusqu’à la porte du couvent, elle frappa trois coups sec et attendit de voir la tête voilé d'une sœur.

    - Je suis Asselya Black. Je viens pour Adelinde comme vous l'avez demandé.


La sœur paru soulagé en la voyant et l'introduisit a l'intérieur du couvent ce qui piqua la curiosité de la Black. Elle rêvait de rencontrer sa première née et ce rêve allait se réaliser. La première chose qu'elle vu fut ses cheveux roux comme les siens, comme ceux de Llaria. Une envie de sourire lui prend mais elle garde un visage froid remplit de colère en voyant l'état dans lequel sa fille les avait mit. Des nœuds encore et encore des nœuds. La nonne l'interpella.

    - Demoiselle Adelinde, votre mère est ici.

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Adelinde.
L'averse avait sonné toute la nuit contre les carreaux et les toits. Le ciel ressemblait à quelque chose qu'on avait crevé pour en faire sortir l'eau qui se vidait sur la terre, la délayant en bouillie. Des rafales passaient pleine d'une chaleur lourde qui était atrocement insupportable.
Voilà je ne sais combien d'heures que la jeune rousse se trouvait dans le bureau de la supérieure, elle restait là à regarder la pluie couler sur la fenêtre de la pièce.

Devant ses yeux une allée droite venait de la barrière de bois jusqu'au perron, des pommiers la bordaient. Ils étaient plantés tous en ligne droite, des nonnes cueillaient les pommes sous la pluie qui leur giflait les joues. Ce temps était particulièrement déprimant pour Adelinde qui sentait que quelque chose n'allait pas.
Un simple bureau de bois la séparait de la supérieure et l'ennui commençait à se former chez la jeune femme qui ne savait pas ce qui allait lui arriver.

Soudain l'allée n'était plus vide et une calèche inhabituelle la parcourait. Elle était de couleur marron avec des sculptures travaillées dans le bois d'une couleur rouge sang.
La diablesse se retourna afin d'être face à la supérieure qui semblait elle, être très heureuse de la venue de cette calèche. Mais qui pouvait-il bien être ? Étrangement elle sentait que si elle était là depuis déjà quelque heures dans ce bureau ennuyant n'était certainement pas anodin et c'est l'angoisse qui commença à se former dans le creux de son ventre.
La calèche avait disparu et c'est quelques minutes plus tard qu'une femme aux longs cheveux roux et une robe rouge la mettant parfaitement en valeur fit son apparition.
Adelinde fronçait les sourcils, certes les nonnes l'avaient beaucoup menacé quant à la venue de sa mère pour la reprendre mais jamais elle n'y avait cru une seule seconde. Ce pourrait être cette femme qui lui aurait offert l'enfer de ce couvent ? Sa beauté et sa richesse était impressionnante mais la jeune Black ne montra aucune expression.


Demoiselle Adelinde, votre mère est ici.

Alors enfin elle avait eu confirmation, cette femme était sa mère. Elle ne savait même pas ce qu'il fallait faire ni comment réellement réagir puisqu'en réalité cette femme avait tout d'une inconnue pour elle ! Adelinde se contenta d'avancer, la bouche légèrement ouverte et le cœur battant elle fit une légère révérence puis en se redressant un son sorti enfin de sa bouche.

Bonjour Madame.

Deux simples mots, mais c'était tout ce qu'elle méritait pour les 17 ans qu'elle ne lui avait pas consacré.
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Lynette..


    Sa fille se tourne enfin face a elle. L'attente lui paru interminable entre son arrivé et le moment ou elle pouvait voir le visage doux d'Adelinde Black. Des yeux légèrement en amande clair comme ceux de son oncle qui surplombé deux pommettes hautes et légèrement rosé. Une bouche aux lèvres fines et gourmande ouverte sous la surprise de la voir devant elle. Asselya n'avait pas jugé bon de faire prévenir sa fleur qu'elle venait a sa rencontre. La Black était mécontente c'était certain mais elle avait aussi le cœur remplit de joie de rencontrer sa fille. Elles qui n'avaient eu pour elles qu'une semaine pour se connaitre. Une semaine de tendresse infini pendant laquelle Morgan et elle avait prit la décision la plus dur de leur vie, la placer dans ce lieu sans vie.

      On dit "bonjour mère" et fermez cette bouche Adelinde vous allez finir par rester bloquer.


    Certes, elle n'est pas tendre et même très dur envers sa fille mais elle ne sait pas faire autrement. La tendresse n'est pas son fort, elle ne sait plus faire et Adelinde en fait les frais. Se tournant vers la mère supérieur qui les invita a s'assoir, elle prit place et commença a discuter avec elle.

      - Bien comme convenu je viens pour récupérer Adelinde. J'aimerai savoir ce qu'elle a fait pour que vous me fassiez venir d'Empire.


    Oui, la rousse était mécontente et ses yeux bruns ne le cachait pas. Ses mains posaient a plat sur ses genoux étaient crispés et son visage était quant a lui fermé de toute expression. On pouvait le dire, Lynette Asselya Black était une femme froide et rigide et cela même avec ses propres enfants. la mère supérieur fini par répondre.

      Votre fille madame, s'amuse a tourner en dérision notre religion. Elle torture les sœurs, elle s'amuse d'elles et toutes refusent de s'en approcher. Nous avons tout essayé mais nous ne pouvons plus l'accepter parmi nous.


    Les yeux de la rousse se pose sur sa fille. Le reproche se lit dans le regard et elle ne dit rien pour l'instant. Le voyage jusqu’à son oncle sera long et elles auront tout le temps de parler de cela. Ade allait passer un voyage en enfer. Elle mettait la honte sur les Black et ça, ce n'était pas acceptable.

      Je vous présente nos excuses les plus sincère ma mère. Je vais vous régler ce qu'il reste a régler pour son logement et nous quitterons les lieux.


    Se tournant vers Adelinde elle reprit.

      Allez préparer vos affaires Adelinde. Nous partirons dès que j'aurai régler quelques affaires avec votre mère supérieur.

    _________________
    Adelinde.
    Comment pouvait-elle décrire ce visage si dur et si froid qui se présentait à elle ?
    Un visage qui semblait avoir vécu tant de choses qu'on ne voudrait savoir; un visage pleins de cicatrices encore ancrées dans les coins de ces lèvres afin d'empêcher toute réactions liées à la joie.
    Elle était là, oui celle qu'elle ne faisait que tout juste connaître, celle qui lui avait donné la vie pour la remettre aux mains hideuses de la religion.

    Sa bouche se referma afin d’obéir à l'ordre, le seul et le dernier qu'elle espérait avoir de cette inconnue.
    Comment pouvait-elle lui demander de l'appeler par ce mot qui n'avait aucun sens ? "Mère" ?
    Si Adelinde ne l'avait jamais dit, ce n'était certainement pas pour le dire maintenant et encore moins à quelqu'un qu'elle ne voulait ni connaître ni aimer.
    Son langage était celui de ces bourgeoises qui se dandinaient dans l'Eglise le Dimanche matin.
    Oh oui certain avaient essayer d'apprendre à la rousse un tel langage ! Mais comment pouvait-elle adhérer à un langage qu'elle n'estimait pas, qu'elle haïssait.
    Une mère ? Elle n'en avait guère besoin du moins elle n'en avait plus besoin. C'était bien trop facile !

    Le regard de la femme se reposa sur elle, un regard pleins de reproche, mais Adelinde se mit à sourire, la dévisagea et se leva pour enfin lui obéir et aller avec lenteur jusque sa chambre.
    Une fois dans sa chambre Adelinde se rendit compte de l'importance qu'elle avait donné à cette pièce. Elle était née ici et voilà que la femme qui l'avait abandonnée l'arrachait au lieu ou elle avait était si heureuse de la laisser.
    Certes la jeune femme avait eu un rôle important quant à sa sortie du couvent, mais voilà qu'elle regrettait.

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    Lynette..
      Les affaires étaient réglé avec la mère supérieur, Adelinde avait ramené ses affaires et tout était chargé dans la voiture. Assise toute deux dans la voiture, Lynette observait le visage de sa fille en face d'elle. Un visage fermé, un visage doux au regard froid, un peu comme son propre visage. Cette pensée la fit sourire, sa Fleur était fâchée. Elle en voulait au monde entier et surtout a elle de l'avoir enfermé ici. Soupirant légèrement, elle détailla ses cheveux remplit de nœud. Un combat qu'elle mènerait plus tard, il était inutile de la brusquait encore d'avantage.

      Sa fille avait le regard obstinément fixé par la fenêtre et l'envie de fermer le volet était grande. La mère voulait connaitre sa fille mais la femme avait peur de l'affronter. Le voyage jusqu'a Narbonne serait long, très long et il fallait le meubler un peu sinon, la rousse aller mourir d'ennui.


        Adelinde, je suis heureuse de vous rencontrer enfin mais je ne peux laisser impuni votre comportement envers les sœurs. Vous m'avez fait venir d'Empire en catastrophe alors que j'y étais pour l'avenir de votre sœur Llaria.


      Si l'annonce de la sœur ne lui fait pas tourner la tête, le rideau aller se fermer sèchement. Son propre regard commençait a se tinter de colère, fatigué de la voir au tant fermé.

        Je comprends votre colère mais ces pauvres religieuses n'ont pas méritait que vous les traité ainsi. Nous verrons avec votre oncle, mon frère, quelle punition nous allons vous offrir. Ne croyez pas vous en tirer ainsi. Lorsque nous serons enfin arriver, je chercherai une demoiselle de compagnie pour vous et elle aura pour ordre de vous suivre partout que cela vous plaise ou non.

    _________________
    Adelinde.
    Voilà qu'elle était là, assise devant cette femme dont le regard ne faisait que la fixer. Adelinde regardait les arbres défiler, l'automne était présent au plus grand bonheur de la jeune rousse. Rien ne s'affichait sur son visage si ce n'est l'expression de ses yeux perdus. Ses nœuds tombaient sur son visage blanc, elle savait déjà qu'elle ferait la guerre pour les garder, mais elle se fichait bien de ce que pouvait penser sa "mère". Les deux femmes étaient tellement proches et pourtant une distance insurmontable les séparait au plus grand bonheur de la rouquine. Seulement le silence qui au couvent lui aurait parût pesant se trouvait être agréable ! Du moins jusqu'à ce que Asselya prit la parole...

    Premièrement elle se mit à rire sarcastiquement lorsqu'elle parla des nonnes puis ne préféra pas répondre de peur d'en être réellement désagréable. Son rire se transforma en un rire moqueur quant à l'attention qu'elle porta sur la punition qui lui serait offerte... Que d'ironie, n'est ce pas ? Son regard quant à lui défia celui de la femme avec froideur. Voilà qu'elle avait une sœur une personne de plus sans doute à détester. Toutefois elle ne répondit rien et se contenta de restait fixée aux yeux de la noble. Puis pour le dernier point elle ouvrit la bouche puis la referma..puis la ré ouvrit.


    Madame, oui je ne vous appellerez pas "mère" puisque pour moi vous n'en êtes pas une. Je me fiche pas mal de vos petites menaces comme si vous aviez tous droits sur moi du haut de mes 17 ans. Ne dit-on pas que je suis une une femme ? Une femme n'est-elle pas libre de faire ce que bon lui semble ? Quant à mon comportement face aux nonnes..Cela m'aura fait fort réfléchir en y voyant une personne telle que vous venir me chercher pour me rendre le vie plus dure qu'elle ne l'était ! Alors je vous en prie OFFREZ moi une Dame de compagnie ou encore une grosse punition cela ne fera que m'encourager pour en faire plus !
    Elle soupira et continua de sa voix froide, elle commençait à s'étonner de se servir de ce qu'on lui avait apprit. Sachez à présent que seul ces mots là sortirons de ma bouche pendant ce voyage vers l'enfer qui m'est OFFERT !

    Elle se retourna vers la fenêtre après un petit "hum" qu'elle avait déjà entendu lorsqu'une noble extrêmement vaniteuse s'était frottée à elle.
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