Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Rattrapé par le passé

Adol
    Derniers jours timides,
    A cacher l'infection de ses blessures de Janvier,
    Son corps fut retrouvé sans vie, à Muret,
    Fin d'une histoire pleine de rebondissements et de rencontres inoubliables.




    Henry, son maître de maison, organisa son rapatriement à Toulouse pour organiser une cérémonie en son honneur.
Lysianne
Se promène en ville et entend des choses qui lui glace le cœur...Non... non.. non et non... Lysi ne voulait pas le croire... Non.. non c'était impossible...Pas lui... Fort comme roc... Non non et non...Pas son ami, son guide... Ceriera lui aurait dit qu'il était malade. Ils étaient en voyage et aux dernières nouvelles, elle l'avait juste égaré dans les ruelles de Bordeaux...Pfff!! et si ce n'était que des rumeurs? Ah!! ces pipelettes allaient l'entendre si elles colportaient de si vilaines choses. Mais où était son amie? Avant de partir Lysi envoya un pigeon à Foix chez sa Cerise. La Violette se précipita pour aller vérifier par elle même. Pousse les grilles de la demeure et court presque jusqu'à la porte d'entrée. Cogne comme une forcenée à la porte.

Ola!!ouvrez!!! y'a quelqu'un?

S'impatiente, va tenter de regarder à travers les volets fermés. Grogne...peste, jure!!! Retourne à l'entrée. S'en fiche si elle fait du bruit se met à hurler.

VOus allez m'ouvrir OUiiiiii!!

Trépigne sur place et tapant du pieds au sol..
Ceriera
[Foix, 22 novembre 1463]

Plus elle parcourait la missive de Lysianne, plus son regard se troublait. Ses mains tremblantes peinaient à tenir encore le vélin.

Non. Non. Non.
Nooooon !

Alexaaaaaannnnnnndre ! Nooooooooon !


C'était donc cela qui expliquait qu'elle l'avait perdu sur le chemin du retour ? Pourquoi ne l'avait-elle pas trouvé, elle ? Comment avait-elle pu ne pas comprendre la souffrance dans ses silences ? Elle avait cru que le mal qui le rongeait était en son âme, non en sa chair, et l'avait volontairement laissé garder le silence. Comme elle l'avait toujours fait : lui laisser le temps de s'ouvrir à elle.

Si elle avait su… mais il semblait être trop tard pour les «si». Elle peinait à y croire, et restait paralysée par la stupeur. Comment pouvait-elle réaliser qu'elle ne goûterait plus ses lèvres, n'entendrait plus le son de sa voix, ne verrait plus son sourire ? Tout ceci lui était impossible. Lâchant la lettre de son amie, elle s'écroula sur le sol.

_________________
Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici !

✚ Mourir à Paris ✚
Mangarofw
[foix, 22 Novembre 1463]

Une rumeur enflait... Alex serait mort... Ce n'était pas possible ! Manga refusait d'y croire... Il était vrai qu'il était absent de la "scène" toulousaine depuis un bon moment, mais c'était surement à cause du voyage avec Ceriera... Bien que cette dernière lui avait annoncé l'avoir perdu en route.. Elle n'avait pas mentionné de blessures... Manga avait besoin de tirer cela au clair..

Elle fonça donc chez Ceriera... Qui mieux qu'elle pouvait en savoir plus...

Elle toqua fort à la porte de la demeure de celle-ci.


Cerrrrieerraaa ?!! C'est Manga ! Tu es là ? C'est important !
_________________
MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Adol
Henry, maître de maison Berganty, dévoila à Cerièra, une missive pliée, retrouvée dans la poche du défunt.


Citation:
A la personne à qui je délivra la dernière partie de mon cœur,
D'un optimiste naturelle et d'un charme incontestable,
Cerièra,

Je pense que tu le remarquera assez vite, cette missive n'est pas écrite de ma propre main.
N'étant plus en état de le faire, j'ai demandé à un jeune garçon de retranscrire mes mots,

Je m'étais promis de rien te cacher mais il me fut, ô combien difficile, de le faire.
Alors que ma vie semblait prendre un précieux tournant, heureux en amour, en amitié, et au travail,
Que je décidais enfin de quitter, le temps d'un voyage, les frontières de notre précieux comté pour découvrir le monde,
Le passé, la mort me rattrapa en me rappelant que la vie est si fragile.

Je ne sais plus, s'il m'était venu de te parler de mes blessures de ce début d'année, infligées par une agression lorsque j'occupais la charge de Maréchal de France. Ces dernières m'avait plongé dans un état instable, mais après plusieurs mois de récupération, j'avais repris gout à la vie, je m'étais remis à marcher, à combattre et même à jouter. J'avais échappé à la mort d'une dizaine de coup de couteaux et je le célébrais chaque jour.

Notre arrivée à Bordeaux, fut l'occasion pour moi de partager mes craintes à un médicastre. Plusieurs de mes blessures notamment au torse, et à la jambe s'étaient ré ouvertes puis infectées durant le voyage. Malheureusement, ce dernier n'eu pas le don de faire un miracle. Il m'annonça rapidement qu'a ce stade, il ne pouvait entreprendre qu'une ablation sans garantie de succès.

C'est la raison de ce silence profond, dont je m'excuse, auquel tu as assistais ces derniers jours. Je ne savais que faire, quoi dire, qui maudire.
Sachant la sentence irrévocable, je décida alors de t'épargner ces derniers jours de débauche pour que tu n'en conserves que les bons souvenirs.

Je regrette sincèrement l'issue de cette aventure, mais j'en conserve, pour ma part, une aventure inoubliable . Merci d'avoir été la, merci de m'avoir prêter main forte, merci d'avoir chercher à me découvrir, merci de m'avoir compris. Des soirées en tavernes, aux différents moments complices que nous avons eu, merci d'avoir été à mes côtés. Devenue mon alliée, j'ai rapidement su que je pouvais te faire confiance, et te confier par la même occasion mes derniers sentiments.

Je n'aurai le temps de conter d'autres lettres à ce jeune garçon, ainsi n'hésite pas à partager la nouvelle à mon frère, Orandin, il sera entreprendre cet événement, à témoigner de mes sentiments les plus sincères à Alvira et à Ouranos ainsi que partager mes dernières pensées qui vont à toutes ces personnes d'exception que j'ai pu rencontré en Guyenne et à Toulouse.

Appréciant l'idée de penser à toi avant mon départ pour le Très Haut,
Puisque la vie est ainsi faite,

Alexandre


Aryanna
[Foix - 22 Novembre 1463 - début d'après-midi]

La messe était terminée depuis peu. Elle avait quitté Cerièra avec le sourire, se promettant de se retrouver en début d'après-midi aux portes de la ville. Il était prévue, depuis la veille, qu'elles partent toutes les deux pour Montferrier. Mais avant tout cela, Aryanna avait quelques dernières choses à régler pour la journée. Elles seraient absentes jusqu'au lendemain, très certainement, il n'était donc pas temps de laisser superviseurs miniers ou crieurs publics dans les choux, à se tourner les pouces.

En début d'après-midi, elle était équipée ! Besace préparée, bâton de marche en main, écharpe placée autour de son cou et prête à remonter couvrir ses oreilles. Elle était enfin d'attaque pour retrouver Cerièra et pour débuter leur excursion qui s'annonçait plus que réjouissante ! Monter jusqu'aux Pyrénées, cela faisait bien, bien longtemps qu'elle ne l'avait pas fait. Et, surtout, jamais avec amie, pour découvrir un village.

L'oiselle attendait Cerièra depuis peu, devant les portes de Foix, qu'elle était déjà étonnée. Sur elles deux, c'était toujours la noire qui était en retard et non pas Cerièra. Tout cela était bien étrange et plus que préoccupant. Rebroussant chemin vers la maison de son amie, Aryanna se disait qu'elle la croiserait en route, si jamais. Jusqu'à ce qu'elle se fasse attraper par Albert, son pigeon. La rumeur dont elle n'avait pas entendu parler de la matinée, la frappait en pleine face.
Première réaction : C'était impossible ! Pas lui ! Il allait bien !
Seconde réaction : Cerièra ? Avait-elle entendu cela, elle aussi ?
Troisième réaction : Courir fissa chez son amie.

Une fois arrivée à proximité, la donzelle vit Manga déjà à la porte. Elle semblait sans réponse, pourtant, pour avoir fait le chemin jusqu'ici, elle savait ne pas avoir croisé son amie.

"
Manga ! Elle ne te répond pas ?
Toi aussi, tu as appris ?
"

Le visage blême, la voix atterrée par sa course éperdue, elle avait tenté de tourner la poignée et d'ouvrir la porte, mais celle-ci demeurait close. Elle ne savait trop quoi faire. jusqu'à ce qu'elle croise les yeux de son amie. Manga avait l'idée du siècle ! Évidemment ! Cela paraissait être la seule chose à faire !

"
A trois, on y va ? "

Enfoncer la porte pour être rassurées, paraissait être la meilleure idée qu'elles avaient pour le moment.

_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]
Mangarofw
[Foix - 22 Novembre 1463]


Manga tambourinait à la porte quand Aryanna arriva.... Après quelques instants de réflexion l'idée leur arriva....

Oui, je suis avec toi... On y va à trois... Je te laisse compter.. Heu attends ! Avec le pied ou l'épaule ?

Oui, mieux valait se mettre d'accord sur la méthode de suite qu'il n'y ait pas de mauvaise surprise à l'atterrissage !
_________________
MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Aryanna
[Foix - 22 novembre again]

Qu'est-ce que c'est pratique la synchronisation mentale quand deux personnes se connaissent et s'apprécient depuis un moment !
Elles se regardent et pfiouuu, cerveaux en fusions et ébullitions. Résultats : Tadaa !

"
A trois alors ! "

La noire allait se lancer, avant d'entendre la bonne question de Manga. Fort judicieux ! Effectivement fallait être un minimum coordonnées, sinon ça servirait strictement à rien. Et puis elles allaient pas se taper dessus, même si une bataille de femmes - même involontaire - ça ramènerait potentiellement du monde...

"
L'épaule ! On aura plus d'élan je crois. L'atterrissage sera peut-être douloureux par contre.
Par contre, si on échoue ce sera le pied !
"

Elles allaient bien finir par la faire céder cette fichue porte fermée ! Sinon elles entreraient par la fenêtre, elles étaient assez agiles toutes les deux pour cela. Enfin, dans tous les cas, elle rentrerait là dedans. La cas de la porte les interrogeraient plus tard, pour les réparations.

"
Prête ? " - après assentiment de son acolyte, l'oiselle se mit donc à compter, tout en se balançant d'avant en arrière pour s'élancer...
"
Un... Deux... Trois ! "

Tayoooo !
Elles étaient parties ! Sus à la porte. Et elles avaient mis tellement de vigueur, d'énergie et de volonté à la vouloir s'ouvrir, qu'elle céda bien rapidement ! Et oui, que voulez-vous ? Deux superwoman musclées fuxéennes déterminées, ça faisait forcément des ravages ! Et pas que dans les tavernes ou les caves pleines de fûts de bières.

_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]
Mangarofw
Se balancer d'avant en arrière.. "" Un... Deux... Trois ! "... Foncer droit sur la porte s'y jeter l'épaule la première et se retrouver à terre sur la porte !

Etre un peu hébété, se relever tant bien que mal se frotter l'épaule tout en marmonnant.


Je suis trop vieille pour ces conneries là...

Remarquer ceriera au sol, inerte...

Et se mettre à courir vers elle en l'appelant.


Cerieraaaaa ???!!!!
_________________
MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Ceriera
Un bruit sourd,
Des voix lointaines
Je ne vois rien
Le noir
Des lumières dansent devant mes yeux
Mon corps m'échappe
Des fourmillements


Cerièra est comme dans du coton, entre deux mondes. Sans savoir bien pourquoi elle est comme ça, elle aimerait s'échapper, se détacher, voler…


– Cerieraaaaa ???!!!!

Non
Laissez-moi
Je suis ailleurs
Je suis bien


Gisante au sol, livide, elle n'entend qu'à moitié l'appel de son prénom. Incapable de bouger, elle se laisse envahir par cette sensation de flottement.

_________________
Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici !

✚ Mourir à Paris ✚
Aryanna
Défoncer la porte c'était fait. Trouver Cerièra, étalée par terre comme une poupée de chiffon, c'était fait aussi.
La noire était restée interdite, dans l'embrasure de cette porte défoncée, alors que déjà Manga se précipitait sur leur amie. Elle se frottait l'épaule, le visage blême, se demandant presque si Cerièra n'avait pas fait une bêtise. Le chagrin pouvait faire faire tant de choses...

L'oiselle était restée figée encore une longue minute, avant que ses yeux n'effectuent un tour rapide de la pièce. A la recherche de quelque chose qui lui annoncerait, ou non, si elle devait pleurer maintenant, ou respirer à nouveau.
Ceux-ci ne se posèrent que sur un quelque chose abandonné à terre. Lentement elle alla chercher ce pli qui n'avait été ouvert. Sans nul doute il était adressé à Cerièra et elle ne l'avait pas lu. Le rangeant dans sa poche, afin de lui donner plus tard, Aryanna sortie également un mouchoir de sa besace pour l'imbiber d'eau. Puis, elle rejoignit ses deux amies.

Venant s'asseoir aux côtés de Manga, près de la tête de leur jolie brune inconsciente, elle vint glisser ses mains sous sa tête pour la déposer sur ses genoux. Puis, tout en glissant son mouchoir frais sur son front et sur ses joues, la donzelle entreprit également de l'appeler, doucement. Sa voix était ferme, mais douce; assez pour ne pas la brusquée dans ses retrouvailles avec la réalité.

"
Cerièra ! Cerièra !
Reviens-nous !
C'est Manga et Aryanna
"

Laissez un instant de silence avant de reprendre...

"
Cerièra ! Cerièra !
Nous sommes là pour toi.
Reviens-nous, tu nous fais peur...
Cerièra
"

Elle continuerait à l'appeler jusqu'à ce qu'elle se réveille. Patiemment, doucement, tâchant de garder une voix réconfortante et de cacher l'inquiétude grandissante...

_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]
Ceriera
On me parle
On dirait Manga
On me déplace
C'est froid, ça mouille
Quelqu'un d'autre me parle
C'est la voix d'Aryanna


– " Cerièra ! Cerièra !
Reviens-nous !
C'est Manga et Aryanna "


Ah oui, c'est bien elles
Qu'est-ce que je fais là ?


Lentement Cerièra reprend contact avec la réalité. Le sol est dur, son visage humide, et…

– " Cerièra ! Cerièra !
Nous sommes là pour toi.
Reviens-nous, tu nous fais peur...
Cerièra "


… visiblement ses amies inquiètes. Que lui arrive-t-il ?
Elle ouvre doucement les yeux, les aperçoit toutes les deux. La porte est au sol.
Perdue, elle articule péniblement…


Qu… qu'est-ce qui se… passe ? Qu'est-ce que… vous faites là ?

Blackout. L'esprit humain a ses propres ressorts, ses propres mécanismes de protection. Quand c'est trop dur à intégrer, ça n'existe pas.
_________________
Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici !

✚ Mourir à Paris ✚
Mangarofw
"Qu… qu'est-ce qui se… passe ? Qu'est-ce que… vous faites là ? "

Se pouvait il que Ceriera ait perdu la mémoire ? Manga ouvrait la bouche mais aucun mot n'en sortait.. Comme lui expliquer sans créer un choc ? La jeune femme se savait trop franche pour annoncer la nouvelle... Elle balbutia...


Heu.. Bah... C'est à dire... Tu répondais pas... On est entrée....

Se tut, jetant un regard inquiet et de détresse à Aryanna, surement plus diplomate qu'elle pour la suite des événements. Elle entreprit d'aider Ceriera à se relever, espérant qu'elle ait encore quelque force pour la poser sur un siège... Surement plus confortable que le sol.
_________________
MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.
Ceriera
Je ne répondais pas
La porte, elles ont du la forcer
Elles m'ont relevée…


Assise sur une chaise, Cerièra regarde ses amies, lisant la gêne comme l'inquiétude dans leur regard. Peu à peu les événements se remettent en place dans son esprit… elle articule doucement :


Lysianne… elle… une lettre…

Elle cherche des yeux une confirmation. La lettre de Lysianne est là, au sol. Inutile de la relire, elle en connaît le contenu. Son regard se perd dans le vide.

Alors… c'est… c'est vrai ?
_________________
Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη ❦ Lire Métaphysique A et Métaphysique Γ ? ☛ Par ici !

✚ Mourir à Paris ✚
Aryanna
Elle ne savait pas quoi dire, l'Aryanna, c'était un fait. Elle n'avait jamais eu l'habitude de ces choses là. La mort, le paradis, les gens partis que ce soit trop tôt où à la fin de leur vie. Généralement elle restait enfermée dans un mutisme impénétrable, maudissant la terre entière intérieurement. Et cette fois-ci ne dérogeait pas à la règle. Cerièra réveillée, Cerièra redressée et posée sur une chaise, Aryanna la regardait silencieuse. Quoi dire ? Quoi faire ? Beaucoup de choses lui venait à l'esprit : " Il faudra réparer cette porte ! ", " Tu risques d'avoir froid. ", " Ne veux-tu pas venir habiter chez l'une de nous quelque temps ? ", etc. Mais rien de tout cela ne convenait à l'instant présent. Cette jolie brune qui avait été amoureuse d'un blond, envolé trop tôt, revenait doucement à la réalité tragique. Sa perte de mémoire n'avait été que temporelle, déjà elle se rendait compte que son cauchemar était malheureusement bien réel. L'oiselle se rendait compte, elle aussi, que ce cauchemar, dans lequel elles plongeaient toutes, ne faisait que commencer. Même s'il fallait rester forte, rester courageuse, c'était toujours bien compliqué dans ces moments. Et puis, la noire pouvait bien penser cela, quand elle avait perdu, enfant, l'être le plus cher à son coeur, sa protectrice, elle avait complètement perdu les pédales et n'avait bien fait qu'à sa tête. Mais, à la différence de son moi enfantin, Cerièra était entourée de personnes qui l'aimait, aussi affectueusement et tendrement qu'une petite famille. Alors, cela ne se passerait pas comme ça.

Aryanna s'était approchée doucement de son amie, tout en fourrant la main dans sa poche. Il fallait lui donner cette lettre trouvée au sol. Elle ne savait pas ce que c'était, ni si c'était une bonne idée, mais c'était nécessaire. Et puis, elle n'allait pas la garder...
Il était donc temps de reprendre la parole, la voix toujours douce, mais mal assurée cette fois-ci...

"
Cerièra...
Oui, malheureusement, c'est vrai...
Je ne sais pas pourquoi, ni comment cela a pu se passer, mais c'est vrai...
"

Puis, s'agenouillant près de la chaise où était assise son amie, elle lui tendit le pli...

"
Tu as reçu cela, aussi. Tu ne l'as pas ouverte.
Je ne sais pas ce que c'est, mais ce doit être pour toi...
"

La donzelle resterait agenouillée, là, tout le temps qu'il faudrait, tout le temps de la lecture si Cerièra décidait d'ouvrir le pli. Elle était prête à parer toutes les éventualités...

_________________
Le sang se lave par les larmes et non par le sang. [Victor Hugo]
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)