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[RP] Un coq et ses poulettes en deuil

Killijo_de_denere
Killi est revenu à KP avec Jessilisa. Il a retrouvé sa femme/amie/douce, personne ne sait trop et le doute qu'ils laissent planer sur l'histoire n'aide personne à y voir clair. Bref, ils ont discuté, fait des projets pour leur liste et ce qu'ils pourraient apporter, comme au temps où Liz était élue. Il compte bien travailler avec elle, élu ou pas. Ils ont passé la nuit côte à côte, se tenant la main, le bras... Il est allé dormir fourbu mais heureux d'être revenu. Ces deux jours ont été interminables. Il se sent comme revenu à la maison. Le lendemain, après une courte nuit, il reçoit une missive alors qu'Aloïs est parti porter l'annonce pour le champs à la mairie. Il remercie le messager d'une pièce et la lit debout dans l'entrée du moulin. Il pose le coffre que l'homme lui a remis sans bien comprendre à quoi il va servir. Il est trop petit pour contenir une tête, ce n'est donc point un contrat qui a été honoré. Il déroule le parchemin et commence à lire


Citation:
Messire,

J'ai de bien mauvaises nouvelles à vous annoncer. Ne sachant comment adoucir cette annonce, c'est avec grande peine que j'écris ces morts: Votre mère, la Duchesse de Beaufort-en-Vallée n'est plus. Paix à son âme.
Elle a rendu le dernier soupir entourée des membres de sa famille présente en Armagnac. Elle, qui espérait tant pouvoir rejoindre son aimé , n'a pu entamer ce voyage. Ayant été brigandée et laissée pour mort; la Duchesse s'enfonça dans un profond coma et n'en sortit pas.
Avant son périple qui devait la conduire à sa fin , Dame Joffrey m'avait confié un coffret contenant diverses papiers et son testament. Ordre m'avait été donné de vous le faire parvenir en cas de malheur. L'heure est venue pour moi , d'accomplir cette tache.
Recevez, Messire, toutes mes sincères condoléances,. Je reste à votre disposition.

Méli.


Sa petite soeur Elhora, si loin de lui. Il se rappelle d'une jeune fille gaie, sautillante et rayonnante. Elle doit être triste, si loin, sans leur mère. Aloara, Lovelymaster. Il se sent descendre le long du chambranle sans même le comprendre. Le ciel lui est tombé sur la tête. Il reste quelques minutes assis, le parchemin en main, hagard. Il ne sait plus que faire, il ne sait même pas ce qu'il fait là, il ne croit pas à ce qu'il vient de lire. Il ne veut pas l'imaginer. C'est impossible. Sa mère est indesctructible.

Il se relève d'un bond et voit Aloïs revenir. Le valet lit la douleur dans ses yeux. Il sait qu'une nouvelle grave vient d'arriver. Il récupère le parchemin qu'il lit rapidement et comprend. Il est lui-même étonné de la nouvelle. Le maître ne s'en remettra pas. Il prend le coffre et le suit dans la cuisine. Il est occupé à écrire un mot.

Citation:
Liz,

Ma mère est morte, je pars en Armagnac.

Killi


Au moins, c'est clair, point de mot inutile. Il le regarde et l'apaise d'un regard.

- Vais prév'nir la d'moiselle Atthé... Euh... Comme j'peux.
- Non, je le lui dirais moi-même, sa grand-mère était...

Le valet ne répond pas, il sait. Cette perte est immense pour les deux. Ils auront besoin l'un de l'autre pour se réconforter.

- Vais porter l'mot à la dam' Liz
- Oui, fais, je pars

Killi ne réfléchit plus, il est abasourdi par la nouvelle. Il n'avait plus revu sa mère depuis son mariage. Celui où elle lui avait donné sa bénédiction après ses explications et ses excuses. Il scelle lui-même Intrépide IIIè du nom et part dessus sans rien d'autre qu'une bourse pour manger. Il n'a que faire du reste. Fuir la douleur, s'éloigner le plus possible de cette nouvelle qu'il ne veut croire. Il revoit sa mère, qui l'embrassait doucement après qu'il lui ait expliqué maladroitement qu'il voulait vraiment épouser Liz. Malgré leur différence d'âge, leur lien familial, elle avait compris lorsqu'elle avait vu qu'il était devant l'autel avec elle. Il n'avait jamais franchi ce pas. Elle lui avait rendu les Rosiers pour qu'ils s'y installent, le temps de refaire les démarches pour qu'ils redeviennent tous deux seigneurs des Rosiers, son vassal, comme avant. Il restait son fils avant tout.

Ses larmes coulent toutes seules et s'échappent le long de ses joues alors que le cheval court toujours plus vite. Sa mère, son idéal, son refuge, celle qui l'écoutait et savait le conseiller. Il lui en avait pourtant fait... Des enfants illégitimes, un nombre incalculable de fiançailles rompues... Vivi qui était partie suite à ses amusements en Bretagne... Et tout ce qu'elle ne saurait jamais. Elle avait espéré qu'il s'assagirait en devenant diacre mais il avait trouvé le moyen d'en tirer profit pour en culbuter encore plus. Elles ne demandaient que ça en plus. Elle le blâmait mais il était aussi victime de son succès. Il était l'héritier de son père. Si elle l'avait aimé, elle avait tout pardonné à son fils, ses errances, ses erreurs... Mais elle n'est plus là. Il revit tous les moments importants de sa vie. Elle était toujours là, elle l'a anobli, elle lui a montré la voie de la politique, le choix de l'état, elle a toujours été femme de paix même si elle avait choisi la voie de l'armée. Elle ne lui avait point rendu officiellement le domaine des rosiers à la hérauderie, mais elle lui avait laissé ce domaine où il avait éduqué ses deux filles, celles qu'elle avait acceptées immédiatement. Atthé, son aînée est sa copie conforme. Il aurait peut être dû l'attendre, mais comment lui annoncer cette nouvelle qu'il ne veut réaliser ? Comment lui donner la force qu'il lui manque à lui-même pour surmonter cette épreuve ? Il donne un coup de talon au cheval pour qu'il coure plus vite.

Aloïs est revenu au moulin pour montrer à la dame Liz le contenu du coffre.

- l'a pas lu. L'est parti comme ça, pas d'affaires, rien.

Il lui lit d'une voix hésitante le contenu du testament

Citation:

Nous, Joffrey de Beaufort, saine de corps et d'esprit, par cet acte écrit de ma main, lègue à mon fils Killijo_de _denere: mon titre ,ainsi que tous mes biens. A lui d'en faire bon usage et de gérer cet héritage en bon père de famille.

PS. Mon fils , j'espère que ceci t'aidera à t'assagir. Te voila maintenant responsable d'un grand nombre de vie. Soit bon avec nos gens. Respect, Sagesse, et Bonne justice , sont les clés de la vrai noblesse.

Fait à Eauze, le 12 mars 1463

Joffrey de Beaufort

Témoin: Meli__ania et Elhora.


- J'fais quoi d'tout ça, moi ?
_________________

Chez moi
Atthenais
Le soleil venait de se lever et la jeune fille s'étira dans son lit. La journée s'annonçait magnifique et elle avait envie de chevaucher son étalon auprès de son père dans une course folle comme ils le faisaient si souvent avant son mariage.

Aussi sauta-t-elle du lit afin de se préparer rapidement. Elle enfila sa tenue habituel, braies noires et chemise blanche et se précipita dans les couloirs en appelant le valet.


ALOIS ! ALOIS !

Elle le trouva sortant des cuisines.

Dites à mon père que sa fille le met au défit dans une course de chevaux.

Le valet avait un regard triste mais la blondine ne s'en formalisa pas. Il s'était sans doute fait sermonner par la cuisinière ou par son père.

M'selle !

Comment dire à une jeune fille que son père était parti précipitamment il y avait deux jours déjà. Et le maître avait dit de ne rien dire à sa fille, qu'il lui dirait lui-même pour la duchesse Joffrey

Atthenais le fixa, quelque chose clochait.

QUOI ALOIS ! PARLE BON SANG !

Le valet baissa la tête.

Vot' père est parti il y a deux jours.

Déçue, elle baissa le ton.

Oh ! Mais il est parti où ? Il revient quand ? J'espère qu'il ne va pas encore s'attirer des ennuis.

Le valet hésita.

Il 'partit comme un fou sans dire rien. Mais j'pense qu'il va en Armagnac.

En Armagnac ? Il va voir grand-mamou ? Et il est parti sans moi ?

Pourquoi partir précipitamment ? Pourquoi s'enfuir ainsi ? Et pourquoi ne l'a-t-il pas prévenue ? La blondine retourna dans sa chambre, oubliant le valet, toute à ses pensées.
Une conclusion s'imposa à elle : Sa grand-mère devait être malade, ou blessée.

Le visage de la jeune fille se décomposa. Elle prépara des affaires, prit une petite bourse et se dirigea vers les écuries.

Elle allait la faire seule sa course folle et elle risquait d'être longue.

Le valet essaya de retenir la petite comme il disait souvent mais la Tornade, inquiète ne l'entendit pas, laissant un valet dépité derrière elle.

Elle lança son étalon au galop. Son père avait deux jours d'avance, elle aurait du mal à le rattraper à moins que celui-ci l'attendit.

Elle s'arrêta à la première ville et envoya un courrier à son père.


Citation:
Mon papounet !

Aloïs m'a dit que tu étais parti pour l'Armagnac sans me donner davantage d’explication. Il m'a juste dit que tu étais parti précipitamment. J'ai supposé que grand-mère était malade ou blessée. Que se passe-t-il papa ? Où es-tu en ce moment ? Je pars moi aussi toute seule. Je vais essayer de te rattraper. Je file comme le vent. Il est hors de question que tu vois grand-mamou sans moi. Comment as tu pu me laisser dans un pays inconnu toute seule. Tu m'avais promis qu'on voyagerait ensemble, surtout si c'est pour aller voir ma grand-mère que j'aime tant.

Je te rejoins donc où que tu seras. Je tuerai tous ceux qui se mettront en travers de mon chemin. Rien ne m'arrêtera.

Ta Tornade qui t'aime

_________________
Liz52
Elle est perdue dans des comptes et décomptes afin de réceptionner du Fer pour le Duché lorsqu'elle voit Aloïs venir à elle la mine des mauvais jours...
Il a les yeux hagards et ses mains tremblent. Il porte un mot qu'il semble hésiter à délivrer à son destinataire. La jeune femme n'a jamais vu le valet de Killi aussi mal a l'aise ... sauf peut être la fois où elle lui a demandé de l'essuyer après un bain ... mais là ... il s'agit visiblement d'une autre gêne. En y regardant bien, Liz croit voir ses yeux briller comme si ... non ... comme si il avait pleurer ??
L’inquiétude la gagne et elle se lève à la hâte pour venir à lui.


- Aloïs ? Que se passe t-il ? à vous voir ... c'est surement grave... parlez ! Dites moi !! Qu'est -il arrivé à Killi cette fois ? !!

Ils ont beau être séparé, Killi reste une personne qui compte et comptera toujours ... ils ont tant partagés .. et même encore maintenant qu'ils sont amis ...
Sa voix tremble aussi et elle presse le valet de lui dire la vérité mais celui ci semble paralysé n'arrivant pas à prononcer un mot ... c'est tout juste si il parvient à lui tendre le mot écrit de la main de son maître ...


Citation:
Liz,

Ma mère est morte, je pars en Armagnac.

Killi


La blondinette lève vers Aloïs un regard désespéré. Elle sait combien cette mère était important pour Killi ... la seule femme de sa vie même !
Elle n'a jamais pu vraiment la connaitre car hormis lors de leur mariage mouvementé, elles ne s’étaient plus jamais revues...
Ses pensées vont de suite à Atthenais dont elle connait également l'attachement à sa GrandMamou


- Où est -il ? et Atthenais ?


Le pauvre valet peine à dire à la jeune femme que le maître a prit la route ainsi que la tornade blonde depuis quelques temps .... il etait trop sous le choc et n'avait pas réussi a venir voir Liz de suite.
Valet au service des Dénéré depuis si longtemps ... la perte de LA mère était pour lui aussi un déchirement
Avec bien du mal, Liz arrache la destination prise par les deux Dénéré et lui demande de seller son cheval afin de les rattraper.
Elle ne peut pas les laisser ainsi ...

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Killijo_de_denere
Dans une auberge au bord de la route, Killijo est occupé à rediger la liste des personnes à prévenir. Il doit s'occuper des Dénéré, des Beaufort. D'ailleurs, qui reste-t-il ? Que ce soit du côté Dénéré ou Beaufort, il ne voit plus grand monde et apparemment, beaucoup sont allés rejoindre Aristote tout comme sa mère. Il réfléchit aux détails logistiques, où l'enterrer ? Quand va-t-il récupérer le corps ? Dans quel état ?
La servante arrive pour donner un courrier à l'homme amaigri. Il n'a point mangé depuis son départ de Bretagne. Il n'a pas pris le temps de se faire coiffer ou de s'habiller correctement. Il ne porte que les vêtements qu'il avait sur le dos à son départ. Rien d'autre ne l'intéresse. Il semble perdu. Il regarde la servante lui donner le courrier, hagard. Une autre mauvaise nouvelle ?

Il déroule le courrier sans grande attente, il reconnaît l'écriture de sa fille, dynamique, empressée. Son coeur se serre à l'idée de lui annoncer la nouvelle. Comment briser le coeur de sa petite fille à nouveau ? Après Rod et Tobias, comment va-t-elle prendre la mort de sa grand-mère qui était tout pour elle ? Elle était le pilier de cette famille, celle qui consolait, qui calmait et rassurait tout le monde. Il se rassied, abattu. Elle arrive. Il pourra lui annoncer bien assez tôt la lourde perte. Il reprend sa plume pour continuer à écrire les directives qu'il va transmettre à son valet pour les différentes étapes de la situation.

La servante revient, timide, apportant une miche de pain et une soupe.


Y'a aussi 'core un courrier pour vous. Z'allez l'lire en mangeant ?

Il lui prend simplement le courrier et la renvoit d'un geste. Il n'a pas faim. Il ne veut pas se restaurer alors qu'elle est morte. Il brûle de la venger. Rien d'autre ne compte. Il regarde le courrier qu'il vient de lire. Ainsi, ils n'auront pas à descendre en Armagnac. Ils iront en Anjou. Il dispersera ses cendres sur la tombe de son mari, le vrai. Celui avec lequel elle formait un couple. Il va voir l'aubergiste pour prolonger son séjour et rajoute une chambre pour sa fille. Avec sa vivacité, elle est capable d'arriver plus vite qu'il n'a réussi à le faire. Mais après l'annonce... Il lui faudra la soutenir et la consoler. Il oscille entre la hâte de la rassurer et la crainte de la voir s'effondrer.
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Chez moi
Atthenais
Chevauchant jours et nuits, s'arrêtant quelques instant pour faire souffler son étalon, la Tornade, cheveux aux vents, avalaient les lieux. Son esprit était en ébullition, se posant mille questions dont elle ne connaîtrait les réponses qu'une fois qu'elle aurait retrouvé son père.

Une étrange sensation de vide inondait son cœur peu à peu, ce qui accroissait davantage le mal être de la jeune fille. C'était comme si un lien venait de se rompre.

Papa ! Pourquoi es tu parti sans rien dire ? Pourquoi me laisser seule à nouveau ?

Elle talonna davantage sa monture. Le fait de ne pas savoir la rongeait petit à petit. A ce rythme elle allait devenir folle.

Atthénais commençait à fatiguer sérieusement, son équidé également. Il fallait qu'ils se reposent tous deux sinon jamais ils ne retrouveraient le coq.

Elle avisa une auberge sur le bord de la route. Dormir une heure ou deux dans un lit lui ferait certainement du bien. Elle se dirigea vers l'écurie afin d'y installer son cheval et donner des ordres pour qu'il soit bichonné et nourri. Et là ! elle le vit, le beau cheval de son père. Il était ici, enfin elle l'avait retrouvé.


Elle courut précipitamment vers l'auberge et entra en courant. Rapidement elle scruta la salle, cherchant son géniteur du regard mais sans succès.

Je suis Atthénais de Dénéré ! Je cherche mon père où est il ?

Tout à son inquiétude elle oublia toute sorte de politesse. Décoiffée, couverte de poussières, les yeux hagards, elle devait ressembler à une folle.

L'aubergiste la regarda fixement.

Bien le bonjour Damoiselle ! Une chambre est prête pour vous et votre père vous attend dans la chambre voisine.

Ainsi son père avait reçu son courrier et l'avait attendu. Une servante accompagna le jeune fille à sa chambre et lui indiqua la porte de celle de son père.

Jetant sa besace sur le lit, elle rejoignit son père, entrant sans frapper.

La Tornade stoppa net sa course en voyant l'état de son père. Elle appuya son dos contre le mur, craignant le pire.

Papa... !

Les mots étrangement avaient du mal à sortir de sa bouche. Elle avait peur de connaitre la suite, mais il fallait qu'elle sache. Elle respira un grand coup et se lança :

Que se passe-t-il ? Pourquoi fuis tu ? Et pourquoi en Armagnac ? Tu as fait une énorme bêtise et tu veux que grand-mamou t'aide ?

Par Aristote, faite que ce ne soit que ça.
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Killijo_de_denere
Il regarda sa fille échevelée. Elle avait couru pour venir au plus vite, certainement inquiète de ce qu'il se passait. Il ne savait comment lui annoncer. Une bêtise, il allait en faire une lorsqu'il allait les retrouver, c'est sûr. Et pas une seule d'ailleurs. Il se leva et la prit dans ses bras pour atténuer sa douleur qu'il pressentait déjà forte. Il lui murmura.

Ta grand-mère ne peut plus m'aider là où elle est.

Il la serra plus fort et ajouta.

Elle a rejoint ton grand-père.

Comment lui dire cela autrement ? Il lui caressa les cheveux doucement, sentant son coeur se serrer à nouveau en expliquant ce qu'il ne voulait toujours pas réaliser. Le vase précieux contenant les cendres de sa mère était posé dans un coin de la pièce. Il attendait sa fille pour aller les disperser en Anjou, au pied de son chêne, près de son mari, un peu pour eux. Même si son souvenir vivrait toujours en eux et qu'ils n'avaient point besoin de quelques poussières pour la sentir auprès d'eux. En regardant sa tornade blonde, il la voyait toujours. Il l'avait bien réussie sa fille, elle était une Beaufort-Dénéré, comme sa grand-mère, dans son sang, dans son caractère. Il lui baisa doucement les cheveux, la serrant toujours contre lui pour la laisser réaliser la nouvelle.


Je suis désolé d'être parti seul ainsi, mais... J'avais besoin... Tu comprends, je n'ai pas su... Mais bon, tu es là, maintenant.

Il la retenait contre lui comme s'il avait peur qu'elle lui échappe elle aussi.
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Chez moi
Liz52
C'est à bride abattues qu'elle avale les lieux ...Tonnerre fait de son mieux pour garder l'allure que la jeune femme lui impose.
Apres une pause au bord d'une riviere où sa monture peut se detendre et boire, elle repend sa course jusqu'à l'auberge qu'on lui a indiquee en partant...
Une fois son cheval confié aux soins d'un jeune palfrenier, elle court jusqu'à la porte et entre en trombe.
Un coup d'oeil circulaire suffit à voir que Killi ou Atthé ne sont pas là .. Pourtant elle a reconnu intrepide à l'ecurie.
Liz interpelle l'aubergiste qui passe à cet instant
.

- Excusez moi mon brave ... je cherche le Seigneur Killijo de Dénéré ... je suis ... sa femme ...

Apres tout elle ne mentait pas ... ils n'etaient pas passés devant un homme de lois pour que le contraire soit dit...

- Ahhh décidemment l'en a d'la chance lui !! Que des belles poulettes qui le reclament !! L'est là haut .. la chambre de droite au fond du couloir ... mais heuuu ... l'est point seul là .. j'sais pas si ...

Liz ne le laisse pas terminer sa phrase et monte les escaliers quatre a quatre ... elle se pose un instant devant la porte de la chambre ... reprend son souffle se calme, frappe et entre sans attendre de réponse ...
La vue de son mari lui serre le coeur tant le chagrin est visible. Il tient sa fille dans ses bras.... Il venait sans doute de lui annoncer la triste nouvelle.
Un peu hesitante elle reste sur le pas de la porte ne sachant si il l'a entendue et si elle doit signaler sa présence ...
Peut etre devrait elle les laissé seul....

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Atthenais
Son père qui la prit de suite dans ses bras protecteurs n'annonçait rien de bon et la jeune fille se raidit de suite. Et la nouvelle tomba, laissant Atthenais sans réaction.

Mais que racontait il ? Comment cela sa grand-mamou n'était plus ? C'était impossible. Elle était jeune encore sa grand-mamou et elle savait se défendre.

Citation:
Elle a rejoint ton grand-père.


La nouvelle pénétrait lentement dans son esprit. C'était vraiment impossible ! Et pourtant son père qui la retenait et qui la couvrait de tendresse. Elle commençait à étouffer, elle avait besoin d'air. Un bruit à la porte la fit sortir de sa torpeur. C'était sans doute sa grand-mère. Aussitôt elle se détacha de son père pour courir dans les bras de celle-ci.

Grand....

Elle s'arrêta nette en voyant entrer l'épouse de son père. Elle resta à nouveau ébahie.

Une petite voix dans sa tête lui dit :

Arrête de rêver idiote ! Comment voulais tu que ta grand-mère soit là ! Elle est en Armagnac, loin d'ici. Et il est normal que Liz soit auprès de son mari.


Elle recula vers son mur pour reprendre ses esprits. Elle avait besoin d'un appui et il était très fidèle le mur et solide. Tétanisée elle repassa les phrases de son père en boucle sans pouvoir y croire.

Tour à tour elle regarda Lyz et son père, celui-ci dans un bien triste état. S'il était ainsi c'est que la nouvelle devait être vraie.. Mais comment y croire. Il fallait qu'elle voit le corps de sa grand-mère pour y croire et si c'était vrai elle pourrait lui dire au revoir dans un dernier câlin et un dernier bisou.


Les larmes ne venaient pas car elle ne pouvait croire cette histoire. Une chose était certaine : Sa grand-mamou était indestructible.

Regardant Liz, elle lui fit signe d'approcher et enfin des mots sortir de sa bouche.

Papa a besoin de toi Liz, approche toi.

La tornade avait un visage déterminé à présent. Elle ferait tout pour connaître la vérité.

C'est impossible papa ! Grand-mamou est indestructible ! On t'a trompé ! Je refuse de croire à ces ignominies.
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Killijo_de_denere
La porte s'est ouverte sur... Liz. Son coeur bondit d'allégresse, même si, en ces circonstances... Mais elle est là. Malgré leur séparation, elle est toujours là. Ils se voient bien plus que lorsqu'ils étaient encore officiellement ensemble. Ils se parlent comme avant, ils s'amusent comme avant, elle est là dans les mauvais moments comme toujours. Sa fille avait couru vers elle, mais... Ce n'était pas sa Grand-Mamou, même si elle était blonde comme elle, politicienne comme elle et rassurante comme elle. Killi la regardait intensément, voulant lui montrer sa gratitude en ce moment. Elle était présente, c'est tout ce qui comptait. Il avait ses femmes auprès de lui. Même s'il en manquerait toujours une désormais. Atthénaïs avait résumé ce qu'il ne voulait reconnaître. Il avait besoin d'elle. Encore plus en ce moment. Il s'approcha vers elle et lui sourit. Il lui prit la tête entre les mains et lui donna un doux baiser. Sur les lèvres. Ils étaient séparés ? Ah oui, c'est vrai. Tant pis, de toute manière, il serait bien temps d'expliquer à sa fille la situation compliquée dans laquelle ils étaient. Elle devait déjà accepter la mort de sa grand-mère. Il avait réagi par reflexe, comme il agissait ces derniers temps. Un être sans pensée réelle, étourdi de sentiments et de sensations qu'il voulait fuir. Il posa son front contre le sien et lui murmura

Merci d'être venue mon ange, tu ne peux pas savoir comme...

Les mots ne venaient plus. Il la prit dans ses bras tendrement pour un câlin quand sa fille parla à nouveau. Il la regarda et lui tendit le bras pour qu'elle vienne les rejoindre dans le câlin.

Ma chérie, j'ai reçu courrier de sa suivante. Je ne vois point pourquoi elle m'aurait menti. Ce ne sont pas des informations diffusées pour tenter de nous nuire. Malheureusement...

Il lui montra le vase précieux où restaient les cendres de sa défunte mère et le courrier qui était resté sur la table où il travaillait.

Elle a tout expliqué ici. Nous partons en Anjou dès demain.

Il regarda Liz


Je ne sais si tu peux te joindre à nous ?
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Chez moi
--Joffrey..
Elle voguait entre deux mondes depuis.... Elle ne le savait, mais Jo se sentait bien, légère, sereine.

Tout à coup, sans rien comprendre , elle se retrouva dans une chambre. Des voix lui parvenaient, et elle vit son fils, sa dame et sa petite fille.

Jo ressentit fortement leurs peine, leurs douleur. et elle se rappela....

Ainsi, elle entamait son dernier voyage.

Telle une bulle invisible, elle les entoura, tous les trois, de son aura. Elle souria, du moins en eut-elle la sensation.

Avec force , elle plongea dans ses souvenirs , les bons , les merveilleux . La naissance de ses enfants , leurs rires , leurs bêtises. Tout ce qui dispensait, Amour , Sérénité, Tendresse.

Dans un souffle, Jo remit en place une mèche de cheveux, à Athé, déposa un baiser-papillon sur le front de son fils.

Elle lui murmura:" Soit fort mon Killi car malheureusement je ne pars pas seule","Saches aussi que de là haut , je veillerai toujours sur vous. Soit heureux et je le serai aussi"

Elle ne saurait certainement jamais si ils l'avaient entendu, mais espéra de tout son coeur que sa présence icilieu, avait fait l'effet d'un baume sur leurs douleurs.

Une douce brume l'entoura et Jo continua son voyage.
Liz52
Combien de temps est t-elle restée dans l'ouverture de la porte à observer le père et la fille ? Elle ne saurait le dire. C’était comme si le temps avait cessé de s’écouler. La Tornade qui vient à elle puis s’arrête la ramène à la réalité.
Tant de désarrois dans le regard de la jeune femme.... le même que celui de son père. Elle est perdue .. ses repérée s'effondrent les uns après les autres et elle n'est pas au bout de ses peines. Lorsqu'elle apprendra que son père et elle ne sont plus ensemble .... comment réagira t-elle ?

L'heure n'est pas a ce questionnement et Liz s'approche donc vers Killi qui semble content de la voir ... on penserait presque qu'il est soulagé. Il lui donne un baiser sur les lèvres mais la blonde bretonne ne le repousse pas au vue des circonstances. Ce geste est plus symbolique du besoin qu'il a d'elle de sa présence qu'une marque autre se dit elle.
Lorsqu'il lui demande si elle se joindra à eux, Liz hésite un instant car elle à alors une sensation étrange ....

Une onde de chaleur l'envahi l'espace d'un instant avec un sentiment de paix .... elle regarde autour d'elle comme pour chercher la source de ce bien être soudain sans succès... un courant d'air fait alors voler le voilage de la fenêtre entre ouverte ....
Son regard se porte alors sur le Coq et sa fille qui semblent comme elle un peu ébahis
...
Joffrey ..?

Elle prend la main de Killi la la presse dans la sienne avant de faire de même avec Atthenais...


- Si vous avez besoin de moi je serai là ... toujours... quoiqu'il arrive ma porte vous sera toujours ouverte et si ma présence est souhaitée alors oui ....

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Atthenais
Les paroles de son père glacèrent la jeune fille. Son regard tomba sur le vase funéraire et sur la missive sur la table. Elle s'approcha de la lettre et la lut. Ce fut comme un coup de poignard dans son cœur. Un vide énorme s'insinua en elle comme à la mort de Rod et Tobias. Non ce vide était encore plus intense. Sous le choc la blondine ne bougeait plus telle une poupée de faïence au teint blanc. Elle laissa tomber le courrier sur le sol. Elle ne se sentait pas bien du tout prête à s'effondrer. Quand tout à coup, une brise légère, apaisante envahit la pièce. Un souffle replaça la mèche tombée sur son front. Elle avait l'impression de sentir le parfum de sa grand-mère.

Elle toucha son front là où sa mèche était.

Grand-mamou ?

Ce sentiment de bien-être ne dura malheureusement pas. Le vide revint.

Attends grand-mamou !

Elle se précipita à la fenêtre

Je t'aime grand-mamou et je t'aimerai toujours. Tu vivras toujours dans mon coeur.

La poulette dorée espéra de tout coeur que sa grand-mère avait entendu son message.

Elle se retourna ensuite et se dirigea vers son père et Liz.

Celle-ci leur prit la main et Atthé serra bien fort cette main tendue. Les larmes ruisselaient à présent sur son visage, libérant la tristesse qui l'étouffait. Elle attrapa l'autre main de son père.

Papa ! Il faut continuer à vivre pour grand-mère ! Il faut tout faire pour qu'elle soit fière de nous et je suis certaine qu'elle est au pays des anges et qu'elle veillera sur nous. Et quand le jour viendra de la rejoindre elle sera là à nous attendre.

Puis se tourna vers Liz, elle lui sourit à travers ses larmes.

Tu fais partie de la famille Liz, ensemble nous surmonterons ce malheur qui nous touche. Grand-mère ne voudrait pas qu'on se laisse aller, alors on va se secouer et ne pas nous lamenter sur notre sort. Je suis certaine qu'elle est heureuse là où elle est.

Elle savait quoi faire à présent. Elle était toujours très triste et sa grand-mère lui manquerait toujours. Mais elle lui parlerait chaque soir en regardant les étoiles. Ainsi elle serait toujours vivante pour elle.
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Killijo_de_denere
Killi ressentit aussi cette sensation de bien-être lorsque l'esprit de sa mère se montra. Le réconfort que cela lui apporta s'apparentait à celui qu'il avait lorsqu'il la prenait dans ses bras quelques mois plus tôt. Il était devenu un homme, elle ne le prenait plus contre lui comme avant, mais leurs étreintes étaient toujours nimbées de tendresse et de compréhension même si les choix de chacun n'étaient pas toujours ceux qu'ils auraient voulu. Il lui murmure

Tu pars trop tôt Mamou, mais je suppose qu'Aristote a voulu ta sagesse auprès de lui. Sois heureuse avec Papou. Je t'aime ma mère.

Il serra la main de Liz et lui sourit.


Oui nous avons besoin de toi, même si je ne sais pas toujours te le dire.

Il sourit à sa fille, une main tenant chacune de ses femmes.

Tu as raison ma chérie, elle ne voudrait pas que nous passions notre temps à la pleurer. Nous lui rendront hommage d'une autre manière, en buvant un verre à sa mémoire déjà.

Il embrassa tendrement la main de chacune et les entraîna vers la taverne.

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Chez moi
Kilianedemarenvielle
Et si d'un coq ,on faisait un chapon

Cela faisait plusieurs jours qu'elle le surveillait. Aussi dès qu'il quitta sa demeure, Kiliane le suivit. Restant invisible, elle campa près de l'auberge "Feu de camp", attendant son heure.

-Hummm, il semble perturbé, cela me facilitera la tâchepensa-t-elle.

Dans la soirée , elle émit un sifflement proche de celui d'un oiseau des environs , et très vite sa remplaçante fut là.

- Je vais me reposer un peu , préviens moi si ça bouge,murmura t elle en reprenant son arc et replaçant son carquois.

Elle n'attendit pas de réponse et silencieusement rejoignit leur abri. Nours, un grand danois bleu la suivit.
Kilianedemarenvielle
Kiliane ne put dormir que 2h, Elle revint donc se poster non loin de la taverne.

Son estomac gargouilla et elle sursauta.

- Arf , je vais me faire repérer pensa t elle.

Sans vraiment réfléchir , elle se dirigea vers l'établissement, Nours sur ses talons.

Poussant la porte avec force , elle entra et jeta un regard circulaire.

Ayant repéré un table libre juste derrière lui, elle s'y assit sans un regard vers eux.

Kiliane s'adressa au tavernier puis au danois.

- Pour moi , ce sera le plat du jour. .....Ah Nours , au pied ... et vous lui servirez la même chose. dit elle ,en faisant un signe vers son chien.
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