Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Recette de la dinde au whisky

Killijo_de_denere
Musique d'ambiance

Jehan suit la mesnie de loin. Il reste avec ses hommes, ils campent discrètement et parfois, vont faire un petit coup à droite ou à gauche, profitant des environs. L'empire sera une mine d'or pour eux. Ils ont déjà discuté de quelques coups à faire avec le Killi. Il doit d'ailleurs arriver, là. Après la mine avec sa douce, puis la mine où finalement, il vient le retrouver pour entraîner les hommes, prendre des nouvelles de Paris et des rapports de leurs pisteurs, ses journées sont bien occupées. Ils doivent repartir ce soir, mais Jehan a trouvé une belle dinde, du lard, Killi a réussi à se procurer de l'huile d'olive et l'Aloïs leur a fait parvenir du whisky dernièrement. Une belle bouteille qu'ils se sont gardée précieusement pour une belle occasion. Y a-t-il une occasion particulière ou quelque chose à fêter ? Bah, ils trouveront bien plus tard, en mangeant. Il a plumé la bestiole, l'a vidée et s'affaire à la ficeler sur une table. Il lit la recette :
Citation:
La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive. Faire préchauffer le four (thermostat 7) pendant dix minutes. Se verser un verre de whisky pendant ce temps-là.

Point de four ici, mais ce n'est pas grave, il a bien le feu qu'il a fait monter. Il rajoute une bûche pour faire monter les flammes. Il ouvre la bouteille et se verse une belle lampée. Ca va enlever le poison.

- Eh ben mon salaud ! On m'attend pas pour commencer les hostilités ?

Il sursaute, renversant le verre.

- Fais chier ! Le sang d'Aristote !
- C'est que t'étais coupable. Allez, confession, verse-moi un verre pour que je te donne ta pénitence et que je te dise si ce whisky vaut le péché que tu viens de faire.


Jehan lui sert un verre et s'en enfile une bonne lampée. Il claque la langue.

- Il a un goût de reviens-y, non ?[/quote]
- Assez, oui, mais il ne faut pas cuire la dinde ?


Jehan regarde le feu, la bouteille, le feu, la dinde, le feu.

[color=blue]- Bah ouais, on va la mettre hein, elle est bien fourrée t'inquiète
- Depuis quand tu fourres des dindes toi ?


Jehan éclate de rire.

- Faut bien un début à tout. Pis il faut essayer avant de dire qu'on n'aime pas.
- T'as bien raison ! Allez, sers-moi en encore un peu, on va pas gâcher tout c'whisky pour cette bestiole, quand même.


Eh hop ! Les verres descendent, tranquillement, la dinde chauffe autant qu'elle peut, puisque le feu commence à diminuer, mais les deux compères n'y voient pas grand chose puisqu'ils sont occupés à deviser sur la possibilité de faire arriver la petite soeur. De la bouteille, pas de la dinde.

- On en est d'où de ta recette là ?
- Euuuuh ! Attends, vu qu'on n'a pas d'four, c'pas pareil.


Il pose un doigt sur le parchemin et lit

Citation:
Se bercer 3 berres de whisky. Apres une debi-beurre, fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.


Il le répète, le relit et le répète à nouveau. Killi le regarde, interrogatif.

- Faut la fourrer à nouveau ?
- Chais pas, moi, je lis, se verser 3 verres de whisky. Le fourrage de dindes, c'est ton domaine, pas le mien.
- T'avais l'air d'aimer ça pourtant
- Quand elles ressemblaient à des hommes, ça passait mieux oui
- C'est vrai qu't'avais un don pour prendre des bien musclées qui pouvaient te casser avec un coup de hanches.


Jehan rit et sert un nouveau verre sans même se préoccuper de la dinde qui est statique au-dessus d'un feu moribond.

- J'comprends pas qu't'as jamais compris.
- Ben pourquoi ? Tous les goûts sont dans la nature. Tu m'laissais les plus belles, j'allais pas m'plaindre en plus !


Killi regarde la bouteille, rêveur.

- Ca descend vite ce petit nectar. Sers la petite soeur, va
- Il en a envoyé combien, l'Aloïs ?
- Sais plus, mais au moins une caisse. Et ta recette, elle dit quoi ?


Citation:
Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade derrière la bravate - non - la cravate. Apres une demi-heure de blus, tituber jusqu'au bour. Oubrir la putain de borte du bour et reburner - non - revourner - non - recourner - non - enfin, mettre la guinde dans l'autre sens.


- Beuh ! On n'a pas d'four !
- Pleure pas va ! On va s'débrouiller avec c'feu, là !


Killi tente de se lever pour aller rallumer le feu. Et là, paf ! Derrière les oreilles... Il se rassied.

- Oh putaingue ! C'est que ça cogne quand même ton whisky !
- Y'a pas d'four !
- Attends... J'vais reprendre mes esprits, et je vais regarder l'feu après, hein...
- Ouais, mais y'a pas d'four, on peut pas faire la recetteuh ! beuuuh !
- Pleure pas ! On va s'débrouiller ! Elle peut cuire quand même cette dinde ! Vais lui faire sa fête moi !


Il ressert un verre de whisky et le fait glisser vers Jehan qui se mouche bruyamment dans un mouchoir en dentelle.

- Prends ça, ça va passer mieux.
- Chus triste, j'ai fourré cette dinde pour rien quoi
- Meuh non, elle est consommable ta dinde, et crois-moi, j'm'y connais
- Tu crois qu'elle est à point ?
- Je crois qu'il faut la chauffer encore un peu, mais ca va l'faire


Jehan boit le verre cul sec

- A ton talent pour chauffer les dindes !

Killi regarde son verre et le vide aussi cul sec.

- Elle y passera comme les autres ! Viens ici ma coquine !

Il tente d'attraper le bâton sur lequel la dinde a - un court instant- chauffé, mais après plusieurs reprises, il souffle.

- Elle veut pas, cette garce. Elle résiste.
- Te laisse pas faire mon gars ! T'en a séduit des plus résistantes !
- Oué, t'as raison.


Il se met à quatre pattes pour mieux viser.

- Donne-moi un peu de forces, parce que là, j'en ai besoin. T'crois qu'si j'la fait boire, elle va être plus gentille et arrêter de me faire courir ?

Jehan rit bêtement, lui servant un nouveau verre.

- D'puis quand tu cours après les dindes toi ?
- D'puis qu'j'suis saoul comme un polonais ! On fait plus la différence dans ces cas-là !


Il attrape le verre et le vide cul sec en riant.

- Bah sais pas si j'vais déguster d'la dinde ce soir, mais le whisky, là...
- Owi... Allez, encore un petit verre. Attends, j'lis la r'cette, y'a peut être un conseil dessusse.


Citation:
Se prûler la main avec la putain de borte du bour en la refermant - bordel de merde.


KILLI ! Fais attention, elle va vouloir d'brûler, cette dinde du diable ! Ah, atta, ils disent de se reverdir du whisky. Sais pas c'que ça veut dire, mais à mon avis, on va pouvoir coucher la bouteille.

Citation:
Essayer de s'asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou 6 whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.


Killi est assis face à la dinde qui trône toujours sur son bâton, n'ayant pas bougé d'un pouce, le doigt menaçant.

- Ecoute ma cocotte, j'en ai maté des plus difficiles que toi. Tu fais l'inaccessible, mais tu vas y passer. Tu t'es laisser fourrer, alors maintenant, on t'mange, picetou. Si t'voulais pas, t's'rais pu... Hein ? Oui, sers-en un autre, mon grand.

Jehan regarde la recette, mais les lettres dansent toutes seules. Il rit.

- j'comprends plus rien !

Citation:
Buire - non - luire - non - cuire - non - ah ben si - cuire la bringue bandant 4 heures. Et hop, 5 berres de plus. Ça fait du bien par oû que ça passe.


Ah ben si, 5 verres, atta, j'vais chercher la petite SOEUUUUUR !
- Ouais, la bouteille n'est pas aussi mijorée qu'cette pétasse de dinde qui agite son popotin d'vant moi sans rien donner. Salope !


Jehan revient avec la bouteille en titubant.

- On s'en fout, va. On a l'alcool, pas b'soin des femmes !
- Toi qui l'dit ! Moi, j'aime bien tenir une petite donzelle contre moi !
- Tu lui f'ras rien c'soir !
- Oh que non... Sais même pas si j'arriverais à trouver par où faut aller !


Il éclate de rire, hilare.

- Envoie une nouvelle salve, mon grand, d'toute manière, la dinde, elle veut pas.

Il la regarde et lui braille

- Saloooopeuh ! On verra quand j's'rais moins bourré !
- Attends, qu'est-ce qu'ils disent sur la recette ?


Citation:
R'tirer le four de la dinde. Se rebercer une bonne goulée de whisky.


On n'a pas d'four ! Beuuuuh !
- Pleure po ! J'vais bien réussir à l'allumer, cette dinde ! Enfin c'feu ! Enfin, y disent quoi ? Une goulée de Whisky ? Ouais ! Envoie !
- C'est pas possibleuh ! Ecoute :


Citation:
Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau parce que ça a raté la bremière fois. Rabasser la dinde qui est tombée bar terre. L'ettuyer avec une saleté de chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un clat, ou sur une assiette. Enfin, on s'en fout...


Beuuuh ! On peut pas la faire, cette recette ! On n'a pas d'four ! Pis si on avait une femme ici, elle aurait su quoi faire ! Une comme ta mère ! Qui savait toujours quoi faire !

Il se mouche bruyamment dans son mouchoir.

- Parle pas d'ma mère, Jehan, j'peux pas...

Il se relève péniblement et va enlacer son ami qu'il serre fortement contre lui.

- C'est vrai qu'c'est bien d'être dans tes bras

Killi recule vivement

- En profite pas ! Suis bourré mais pas à c'point-là ! Pis chus un homme fidèle, moi !

Jehan éclate de rire.

- Ben chus content d'êt' venu moi ! Allez buvons à ta fidélité, tiens ! On va pas gâcher l'peu qui reste !
- Ah ben non !


Les deux compères vident tranquillement la bouteille en regardant la dinde crue dont les flammes ont à peine léché la peau. Sur la recette, il est écrit :

Citation:
Se péter la gueule à cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.

- en cours, sur l'herbe, ça glisse bien aussi.

Citation:
Décider que l'on est aussi bien par terre et binir la mouteille de rhisky.

check

Citation:
Ramper jusqu'au lit, dorbir toute la nuit.

A la belle étoile, c'est pas plus mal. Ils tombent, on ne saurait dire quand, au milieu des cadavres de bouteilles de whisky, endormis alors que la dinde trône sur son bâton, à la merci des bêtes qui n'attendaient qu'une chose, que les humains deviennent complètement inoffensifs pour pouvoir lui faire sa fête. Quelle aubaine...


Le lendemain, Killi sent le soleil qui lui chauffe la joue. Il ouvre les yeux, se demandant où il est. Il devrait être au minimum dans la charette mais il n'a pas de bruit de roulement et ne sent que... Une forte nausée et une odeur nauséabonde qui l'informe que ce n'était pas la seule fois qu'il a tout rendu au sol. Il regarde à côté de lui, oui, en effet... Et de l'autre, il sursaute.

- Jehan ? Qu'est-ce que tu fous là ?
- Hein ? Quoi ?
- Pourquoi t'es là ?
- Moi ? J'ai rien fait !


Killi se relève péniblement, regardant l'état de sa chemise et de ses braies. Oula, si sa douce le voit dans cet état... Il regarde autour de lui, voyant deux piquets en V un peu plus loin, encadrant un feu éteint. Il réfléchit. Non, trop dur. Jehan se lève péniblement.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Sais pas, mais j'crois qu'j'devrais pas être là
- Nan, je confirme, tu devais partir hier
- On devait manger une dinde et je partais, c'est ça ?
- yep
- Et... On a goûté le whisky...
- Pour ça, on l'a bien goûté


Il regarde les bouteilles de whisky, hilare. Killi rit moins.

- Et tout le monde a dû partir sans moi du coup...
- Possible, oui. Et la bande aussi, y sont partis ces cons-là, y ont suivi comme des moutons.
- Comment j'vais expliquer ça, moi
- Ben qu't'as passé la nuit avec un brun torride
- C'est ça oui, tu crois qu'elle va gober ça ?
- Qui ? Ta chevalier ou ta douce ?
- Les deux. Elles vont faire front pour mon procès et tout imaginer. Mais certainement pas que j'étais avec un homme.
- C'est clair. Faudra qu'tu m'la présentes quand même, comme ça, si on doit partir en mission, elle ne s'inquiètera pas.
- J'y penserais oui. De toute manière, pour l'instant, t'as pas besoin de moi pour tout ça, vous savez gérer avec Aloïs. Vais me débarbouiller et je vais lui envoyer un mot pour qu'elle ne s'inquiète pas.
- Je peux venir ?


Le regard de Killi lui donne la réponse. Il rit, fier de sa blague, et commence à ranger le carnage qu'ils ont fait la veille. Killi revient peu après, torse nu, tenant sa chemise à la main, les braies sur lui. Elles sècheront bien vite.

- Comment veux-tu que...
- T'as de quoi te fournir en ville. Je vais écrire.
- Bien cap'taine
- Et sois discret, je ne veux pas de problème
- Je sais me tenir, moi, messire !


Un clin d'oeil, il part vers la rivière la plus proche. Killi sort un parchemin et une plume de sa besace pour écrire à sa douce. Il retrouve le parchemin de la recette, tâché de whisky

Citation:
Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le bordel que tu as mis dans la cuisine la veille, pendant le reste de la journée.


Il sourit et commence à écrire sur le parchemin propre.

Citation:
Mon trésor,

Je t'ai fait faux bond hier et je m'en excuse. Tu te doutes bien que j'ai une bonne raison pour ne point avoir suivi et vous avoir laissés partir seuls. J'ai été retenu pour une affaire importante d'exportation de whisky avec Jehan. Nous nous remettrons en route ce soir pour vous rejoindre au plus tard.

Prends soin de toi ma chérie et sache que tu me manques. La mine ne sera pas la même sans toi. Peut-être qu'aujourd'hui, j'y serais un peu plus assidu, qui sait ? Je vais en profiter pour me reposer un peu et peut être voir s'il y a quelques affaires à faire pour les vendre à Joinville.

A très vite mon coeur, tu me manques.
Ton Killi


Jehan revient de la rivière, voyant que Killi attache le parchemin à la patte du pigeon.

- C'est pour laquelle ?
- Arrête, tu sais bien. Puis la chevalier, il faut aussi que je lui écrive.
- Je te taquine, prends pas la mouche. Qu'est-ce que tu lui as dit ?


Sa main est posée sur le pigeon pour l'empêcher de partir.

- Que j'ai été retenu pour une affaire d'exportation de whisky avec toi.

Il éclate de rire.


- Pas mal... Tu dis la vérité en plus. T'as juste oublié de lui dire comme tu l'as goûté ?
- Faut en garder à lui raconter quand je la retrouverais


Il lui fait un clin d'oeil et sort un autre parchemin. Jehan laisse le pigeon partir.

- Faudra quand même que tu me la présentes, ta chérie. D'après ce que tu m'en as dit... Suis curieux tiens !
- Chaque chose en son temps mon grand. Bon, pour la chevalière, je lui sers la même soupe ?
- Attention, elles pourraient comparer leurs courriers, non ?
- Nan, pas à ce point, doucement. Tu te méfie trop des femmes.
- Possible, oui, mais bon... On sait où ça mène.


Killi écrit ensuite à sa chevalière

Citation:
Ma dame,

j'ai eu une affaire urgente à régler dans un commerce d'exportation que j'entretiens. Je n'ai pu vous suivre comme je l'aurais voulu et j'en suis confus. Je vous rejoindrais dès que possible, demain.

Prenez soin de ma dame, je vous prie.

A très vite,
Killi.


Une courte missive à l'ours. Il laisse le pigeon suivant s'envoler vers Cassandres et commence à rédiger une courte missive à Charles.

Citation:
Salut l'Ours.

Comme tu as vu, je n'étais pas présent au rendez-vous. J'ai goûté un petit whisky de derrière les fagots, quelque chose de royal. On s'en est descendu quelques-unes, mais il en reste, je te ferais goûter ça quand je serais revenu.

Tu connais le laïus sur ma femme, je sais que tu veilleras sur elle comme je veille sur la tienne.

A demain donc.

Pour info, je leur ai dit que j'étais retenu pour une affaire de commerce, mais pas que j'ai têté la bouteille comme un nourrisson le sein de sa mère, tu t'en doutes...

A demain,

Killi
Cassandres
Cassandres aperçoit au loin un pigeon ne volant pas très droit, après avoir virevolté autour d'elle, non sans mal le volatile se pose, il a un message à la patte, curieuse elle déroule le parchemin et ce qu'elle lit l'interpelle, "Salut l'Ours"...
Elle prend plume et parchemin


Citation:
Cher Ecuyer

Il me semble que ces quelques lignes ne m'étaient pas adressées .
Veuillez m'excuser si j'en ai pris connaissance mais sur le parchemin il était spécifié "Pour Cassandres "

Pour votre gouverne sachez que je ne suis point un ours. ...
Il me semble que vous avez abusé d'un breuvage venu d'Angleterre, il ne faudrait pas exagérer ,même si parfois boire un p'tit coup est agréable .

Ne croyez vous pas qu'il serait judicieux de dire à votre compagne la vérité?
Moi je la connais maintenant

Ce sera ma colombe qui vous portera ces quelques lignes, votre volatile a du faire comme vous car en arrivant il avait du mal à se diriger

Amicalement
Cassandres

_________________

Compagnon d'Aristote
Ambassadeur Apostolique
Sashah
[Quelque part entre ici et...ailleurs]

Elle avait attendu un peu dans cette soirée qui s'étirait et puis ils avaient pris le départ. Discutant avec Ava_Francesca elle guettait du coin de l’œil derrière elle, pour voir si Killijo suivait. Quelques silhouettes se détachaient dans la semi obscurité et elle pensait qu'il était l'une d'elles et puis de pas en pas, de bavardage en confidences, elles avaient poursuivi leurs routes sans plus se préoccuper de qui était où !

De deux choses l'une, l'autre étant le soleil, soit il allait les rejoindre en chemin soit il les retrouverait en arrivant au guet. D'ailleurs en parlant de soleil il se faisait de plus en plus rare et de plus en plus froid. Pour une femme qui vivait depuis des décennies dans le sud, le choc fut assez brutal et la première urgence serait de se vêtir chaudement. Ava_Francesca ressentait la même chose et elle la surprit à grelotter ce qui inquiéta Sashah. A l'arrivée il y eut un autre choc, Killijo n'était pas là. Curieusement si la nouvelle la tourmenta, elle était confiante. Nul brigand n'avait été repéré sur la route donc il était quelque part certes, mais quelque part en vie.

Donc pas d'affolement et c'est bien plus tard dans la matinée qu'un pigeon à moitié déplumé lui apporta une réponse à ses interrogations. Elle lut le message, son visage se fendit d'un grand sourire, un "bah voyons" sortit naturellement à la lecture de l'excuse. Elle prit sa plume et lui répondit :


Citation:
Mi amor,

Je t'ai attendu un petit moment pour prendre la route et puis Ava et moi avons commencé à discuter et de discutions en discutions, nous avons suivi les autres. De toute façon il faisait nuit noire et je n'avais pas vraiment réalisé que tu n'avais pas suivi. Je pensais juste que tu étais derrière. Ce n'est qu'à l'arrivée que j'ai compris.

Mais le principal est que tu ailles bien. Les hommes ont toujours de bonnes excuses pour ne pas suivre, toi tu commerces, mon parrain lui apprenait à mon chat à jouer au ramponneau.

A très très vite mi amor, sois prudent et...

Tu me manques aussi.

Sashah

_________________
Killijo_de_denere
Dans la journée, il essaie quand même d'aller à la mine pour la tâche de contremaître, mais il s'endort pendant sa surveillance et ronfle si fort qu'il se fait sortir manu-militari par le responsable des mineurs. Il revient au campement où Jehan termine de ranger et de tout empaqueter pour le départ.

- T'as reçu des pigeons. Sont là.

Killi regarde le premier. Celui de sa douce, il reconnaît son écriture. Il sourit lorsqu'il en lit le contenu, se disant qu'elle n'a pas vraiment gobé son excuse. Pour cause.

Puis il lit l'autre.

- Oh putaingue !
- Quoi ?
- Je me suis planté, j'ai envoyé le courrier à l'ours à sa femme !
- T'as fait quoi ?


Jehan éclate de rire. Killi lui tend le courrier pour le laisser lire.

- Ah oui mon grand, t'es bien grillé... En effet.

Il s'essuie les yeux.

- L'autre est celui de ta femme, je suppose ?
- Ouaip, regarde, elle n'a pas eu besoin que je me plante de courrier...


Jehan lit avec un sourire menaçant de repartir en hilarité.

- T'as raison, t'es grillé aussi. Tu vas faire quoi ?
- Aller m'excuser ? Que veux-tu ?
- Bah, un gros câlin dont tu as le secret à chacune et ce sera vite oublié.
- T'es con ou quoi ?
- Ben quoi, tu la sautes pas ta suzeraine ?
- Non, c'est la femme de l'ours, pas touche !
- Vous et vos règles à la con... Avant, tu aurais emmené les deux en même temps au pieu et ça aurait été plié.
- Non, pas avec les membres de la mesnie. Encore moins avec ma femme.
- Pourtant... Elles savent bien garder ce type de secret. C'est souvent que tu avais la meilleure amie qui venait après la copine en te faisant jurer qu'il ne s'était rien passé.


Killi hausse les épaules. Il jette le dernier paquet dans la charette.

- Allons-y, j'ai du pain sur la planche. Tu veux quel côté ?
- Tout contre toi ?


Il lui fait un clin d'oeil en riant de sa réaction. Tellement facile... Le charretier démarre doucement quand il voit la tête de déterré des deux comparses. Zont bien dû abuser sur la bouteille. D'autres sont en train de s'entrechoquer derrière tandis que les deux passagers ronflent comme des sonneurs. Ils arrivent au petit matin. Jehan s'étire comme un chat, puis sort de la charrette. Killi paie le charretier qui les aide à tout décharger dans le campement. Il vérifie avec Jehan que tout est bien en place comme il le veut. Il se passe rapidement un coup de peigne, remet sa chemise en place dans ses braies... Il laisse ses cheveux libres, il n'arrive pas à les attacher, elle le fera pour lui. Il n'est pas vraiment rasé, pas grave, il ira voir le barbier plus tard. Il va retrouver l'auberge où ils ont passé la nuit. Il y retrouve sa douce qu'il embrasse tendrement.

- Tout va bien ma chérie ?


- Paré pour un gros câlin !*
- Mais tu penses qu'à ça toi !**
- Pardon ? Tu ne veux pas lui retirer ses vêtements et la couvrir de baisers ?
- Et la tendresse bordel ?
- Oula, le whisky ne te réussit pas à toi !
- Je suis fatigué, fous-moi la paix


Killi lui tend le paquet de soie contenant la robe qu'il lui avait commandée à Valence. Il la regarde, un peu penaud.

- Elle a pris un peu plus de temps que prévu, mais j'espère qu'elle te plaira.

Lui parler de la soirée très arrosée ? Plus qu'arrosée, d'ailleurs... Mes aïeux, ca faisait longtemps qu'il n'avait plus été ramassé ainsi... Non... Laissons-la regarder la robe.


- Elle va l'essayer, il va l'aider à l'ajuster, puis il pourra lui enlever...
- Mais t'es impossible !
- Ben quoi ? Tu fais rien faut bien que quelqu'un s'occupe de ça non ? Ce serait une faute professionnelle...
- Plus tard. Une bonne sieste avec elle, le temps de reprendre des forces...
- Une sieste crapuleuse, c'est mon dernier prix !
- Pfffff... Pas aujourd'hui... On verra
- Attends qu'elle enfile sa robe... ta fatigue va vite partir.




*&** les consciences de Killi

Merci JD Sève pour la robe ;)

_________________

Chez moi
Sashah
“Une excuse est un mensonge fardé.”Jonathan Swift

Certains hommes sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de grands mensonges. Sashah savait qu'une bataille permanente avait lieu dans chacun de nous. Elle opposait notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Certains gardaient le contrôle dans ce combat, mais d'autres étaient tout simplement incapables de le faire.

Mais pour l'heure, au moment où il déposa dans ses mains le paquet qu'il lui tendait, elle eut un sourire. Car parfois, la seule façon de fermer les yeux sur les démons intérieurs de celui que l'on aime, est d'allumer la flamme de la mansuétude.

Aussi joua-t-elle son jeu et fit-elle semblant de le croire. Car dans ce
"tout va bien ma Chérie ?" il y avait une interrogation bien plus importante que ce qu'il y paraissait.

Elle déposa donc sur ses lèvres, qui ne s'attendaient pas à être embrassées, un baiser. Y sentit un relent alcoolisé bien dissimulé et son sourire s'élargit à mesure que ses doigts défaisaient le nœud du paquet. Enfin libérée de ses liens, elle en sortit une robe au tissu soyeux et la déplia devant elle à bout de bras.


- Elle est magnifique mi amor, je comprends ton retard à présent, la faire confectionner en si peu de temps n'a pas du être de tout repos pour le tisserand. Je l'adore, merci, tu es un amour.


Elle la reposa et vint se nicher dans ses bras, puis l'embrassa longuement. Certaines femmes ont cette tendance à la clémence, mais parfois, elles ont aussi leurs démons intérieurs et tandis qu'elle lui caressait la nuque avec douceur, elle lui demanda :


- Tu as fait quoi en attendant que cette robe soit terminée ? Tu as du t'ennuyer non ?

Le sourire ironique qu'elle lui lança ne dissimula en rien, le fait qu'elle voulait la vérité avant tout.

_________________
Killijo_de_denere
Il lui sourit béatement en voyant sa joie devant ce cadeau qui allait tout sauver. Elle était dans ses bras, il l'enlaça à son tour et répondit à son baiser avec langueur. Il entendit la question qui...
- Mayday ! Mayday !
- Quoi ? Elle veut tout savoir... Ah oui...
- T'avais dit qu'il faut pas en prendre une intelligente... Une cruche, tu la sors, tu fais baver les copains d'envie et tu la ranges quand t'as plus besoin.
- Tu t'ennuie aussi
- C'est pas sa cervelle que tu t'envoie !
- pffff

Il lui sourit et l'embrassa dans le cou, la maintenant contre lui.


- Je me suis terriblement ennuyé de toi mon coeur, en effet.

Il lui parcourait la nuque de baisers, sentant que cela ne suffisait point. Les effluves d'alcool s'évaporaient face à l'attitude de sa douce.
- Alerte, trouve aut'chose !
- Suis engourdi moi, doucement !


- J'ai passé la journée avec Jehan. Tu sais, nous n'avons rien fait de grave, ne t'inquiète pas, des trucs entre hommes. On a péché, on a discuté, et je lui disais comme tu me manquais, d'ailleurs, mon coeur. Puis il m'a fait goûter une recette de dinde au whisky.

- T'es con ou quoi ?
- Ben quoi ? C'est la vérité, non ?
- Et si elle pose des questions, hein ? Une dinde pour deux ?
- Euh... Pffff, sais pas moi... Faut un bisou aussi ?
- Laisse-moi faire
[i]Il glissa ses mains sur sa taille et lui murmura à l'oreille.


- Il a beaucoup entendu parler de toi , il voudrait que je vous présente, d'ailleurs

- Tu trouves que c'est mieux ?
- Ben c'est tout ce que j'ai trouvé
- On est mal ! On est mal !


- Tu ne voudrais pas essayer cette petite robe pour me montrer s'il n'y a pas de retouches à faire ? Je puis t'aider à te déshabiller


Il promenait ses mains sur elle, lui mordillant le lobe de l'oreille.
_________________

Chez moi
Sashah
“La séduction est un art.”

La séduction est un art. Certains utilisent des méthodes subtiles pour tenter les âmes hésitantes. D'autres, plus déterminés, prendront leur temps pour obtenir ce qu'ils désirent.

Oui à cet instant précis où elle se retrouva dans les bras de Killijo, où ses lèvres dévorèrent son cou de baisers, Sashah vit quel grand séducteur il était. Mais elle ne résista pas ! Non bien au contraire... Car dans ce qu'il disait, dans ce récit aux allures déjantées, elle eut la certitude que cette histoire là ne pouvait s'inventer et elle y sentait les effluves d'une vérité.

Oui il ne pouvait mentir sur ce qui l'avait retardé. Elle passa alors les bras autour de son cou, plongea ses ambres dans son regard ombrageux puis posa son front contre le sien et murmura :

- Tu m'as cruellement manqué aussi !

Voilà tout ce qu'il lui dit pour clore le sujet. Un baiser plus tard, elle se tourna, releva ses cheveux pour dégager sa nuque et lui demanda :

- Tu veux bien délacer mon corset cariño ? J'ai hâte de passer cette robe, elle est magnifique, je suis sure qu'elle m'ira parfaitement !
_________________
Cassandres


N'ayant pas reçu de réponse , ni le retour de sa colombe sobre , Cassandres en renvoit une autre

Citation:
Cher Ecuyer

Dans le parchemin qui ne m'était pas adressé, j'ai compris , enfin, je crois , que vous aviez profité soit disant d'un peu de liberté pour vous adonner à une bien curieuse occupation...

N'auriez vous point détourné le breuvage fort destiné à la dinde?

Vous savez que pour vous faire pardonner , il ne faudra pas vous contenter d'une belle robe, d'un bijou, même si c'est mieux que rien

A ce jour, nous sommes toujours entrain de flâner sur les bords du Rhône .

Amicalement
Cassandres

_________________

Compagnon d'Aristote
Ambassadeur Apostolique
Killijo_de_denere
La fleur se laissait butiner. Il la savoiura dans un baiser qu'il prolongea et lui sourit lorsqu'elle lui présenta soin dos pour l'aider à se déshabiller. Oubliée la fatigue, mise en retrait l'ivresse résiduelle. Il sentit le parfum de sa belle, glissant un doux baiser dans sa nuque. Il tira sur les cordons du corsage qu'il laissa pendre, l'effleurant d'un baiser léger en passant. Il repassa derrière sa fleur qu'il veut effeuiller avec une lenteur consommée. Il passa sa main dans ses cheveux et se pencha pour l'embrasser alors qu'il était dans son dos, contre elle, lui faisant sentir le désir qui montait en lui. Il la caressa à travers ses différentes couches, laissant les pétales s'ouvrir à lui. Il en trouva doucement le haut, restant derrière elle, appuyé contre son dos. Il parcourut d'un doigt le velouté de sa peau, ouvrant une première couche pour en découvrir l'intérieur. Il retrouva ses jumeaux qu'il vint embrasser avec volupté en s'amusant à passer un peu plus de temps sur les épines offertes à lui. Il prit soin de laisser la robe sur ses épaules pour lui laisser une protection toute légère face à ses caresses. Il s'agenouilla face à elle pour lui ôter les bas avec un air malicieux.

- Il faut tout enlever pour avoir les bonnes mesures. Les bas que tu porteras avec celle-ci doivent être plus épais.

Il remonta doucement sa main pour se guider et faire glisser le tissu léger qu' il laissa descendre alors qu'il glisse une téméraire coquine jusqu'à son pistil qu'il découvrit avec une lenteur mesurée. Il posa son pied sur son épaule pour faciliter l'accès de sa serpentine qui alla se nicher dans la caverne qu’elle explora au gré des soupirs qu'elle entendait et des flux qu'elle provoquait. Ses mains soutiennaient les arrières fermement. Il s'attarda quelques instants pour le plaisir de la musique qu'il entendait. Il reposa son pied sur le sol et se redressa avec un sourire, la regardant dans les yeux pour lui exprimer son plaisir d'être son chambrier particulier. Devant elle, il écarta enfin doucement les pans du corset pour laisser la robe tomber. Lentement, alors qu'il posait les lèvres sur ses épaules, il protègea ses monts de ses mains. Il lui prit la main qu'il leva pour l'aider à sortir du monticule que la robe formait à ses pieds.

Il soulèva doucement la robe qu'il avait ramenée pour elle et l'ouvrit en grand pour l'aider à y entrer. Il lui avait laissé sa chemise à travers laquelle il profitait pour caresser ses courbes alors qu'il l'aidait à enfiler les manches de la nouvelle robe. Il repassa devant elle en prenant ses mains pour lever ses bras.

- Il faut serrer ce corset pour l'ajuster, mon coeur.

Il l'embrassa tendrement avant, passant la main dans ses cheveux. Ses mains descendirent doucement sur ses monts puis redescendent de l'olympe vers les cordons qu'il tira doucement pour lier les deux pans de la robe autour de sa belle. Il recula d'un pas et lui lève les bras à nouveau, la dévorant des yeux.

- Elle te va à ravir, mon trésor. Il manquera un petit bijou pour agrémenter ce décolleté.

Il s'approcha pour le combler de ses mains, couvrant ce que le tissu ne couvrait point. Il nicha sa tête dans son cou. Il lui murmura

- Dormons un peu si tu veux bien. Cette halte avec Jehan a eu raison de moi. Je voudrais reprendre des forces pour le voyage et profiter de toi tant que nous avons quelques heures devant nous.

La sieste crapuleuse terminée, il se rhabilla et voit un pigeon ou une colombe, un oiseau, quoi, qui cognait le bec au carreau, semblant attendre depuis un moment. Il donna quelques graines à l'oiseau pour sa récompense et lut le mot. Il prit une plume et un morceau de nparchemin pour lui répondre de suite. Oublier la dame qu'il servait ? Non... Un contre-temps affectif, possible.

Citation:
Ma dame,

Je suis confus de ne vous avoir point répondu. Sitôt arrivé, je suis allé retrouver ma belle pour la rassurer. Je vous avoue que dans la fougue de nos retrouvailles... Nous sommes un jeune couple et nous avions beaucoup de choses à nous dire.

Je vous remercie de ne rien en dire à ma belle qui a certainement compris que je n'ai point bu que de la tisane en attendant de repartir. Elle ne me brime point et je ne me sens point emprisonné à ses côtés mais j'ai profité d'un moment avec un ami, entre hommes.

Je ne vois point en quoi offrir une robe à sa belle ne suffirait point. Déjà, je souhaite juste qu'elle ait une belle garde-robe pour aller à Joinville et un petit présent est toujours agréable, que l'on ait quelque chose à se reprocher ou non. Je n'ai rien fait de si répréhensible après tout.

Nous allons profiter d'un petit moment à deux encore, avant d'aller rejoindre sa fille et peut-être vous retrouver en taverne ou au bord du Rhône.

À très vite ma dame,

Killi


Le courrier renvoyé à sa dame, il retourna auprès de sa belle après avoir retiré chemise et braies. Il était trop tôt pour aller à la mine. Ils ont bien mieux à faire.

----

La suite ici : durant l'absence de Sashah... et Sashah au couvent
_________________

Chez moi
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)