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[RP] Un pour toutes, toutes pour lui

Killijo_de_denere
La pièce est sombre, assez petite. La maison à laquelle elle appartient est en bois. Elle semble assez isolée de tout bruit. Comme si elle était dans un endroit où l’on ne peut la trouver. Tout est propre. L’endroit semble avoir été nettoyé fraîchement, le sol est couvert de paille. Au milieu de cette pièce, un lit immense. Au milieu de ce lit, un coq. Au milieu de ce lit, sur ce coq, une femme.

Hum... Ma douce, ne t’arrête pas...

Il savoure. La femme sur lui se démène avec une ardeur toute particulière. Elle laisse errer ses mains sur lui, savourant ce qui lui a été offert. Quelle belle maison ! On devrait en répandre des endroits comme celui-ci. Aucune raison que les hommes aient leur lupanar et qu’elles n’aient le droit à rien. Elle se retourne et crie.

Hey ? On peut pas le détacher pour quelques minutes ? Il ne s’enfuira pas, j’f’rais attention !

Killi émerge et se demande qui est cette femme. N’est-ce pas sa chère et tendre sur lui ? Il ouvre les yeux et voit une brune sur lui. Jolie, certes, jeune, ce qui n’est point pour lui déplaire, mais lorsqu’il veut l’attraper pour... La faire partir de l’endroit où elle se trouve bien sûr... Il sent que ses mains sont entravées. Il ne comprend point ce qu’il se passe. Et ce mal de tête ? Il cherche à se libérer en vain, les liens sont bien trop solidement attachés. Il regarde la fille qui continue à se démener sur lui, sentant que son corps ne lui répond déjà plus malgré sa tête qui dit que non... Il ne faut pas... Enfin une petite partie. Qui se fait rapidement effacer par le reste. Carpe diem mon gars... T’as une brune sur toi, avec des beaux poumons qui s’agite sur toi, qu’est-ce que tu veux de plus ? De toute manière, il est attaché, il ne peut rien faire qu’à se laisser aller sous cette petite qui a l’air de bien savoir remuer les hanches.

La jeune fille semble avoir fini, à ce qu’il a vu et entendu. Il se repositionne un peu plus confortablement, autant que possible, elle s’est couchée à côté de lui. Ce n’est pas une câline. Tant mieux, il n’aura pas de larmes quand il lui dira qu’elle n’a pas à revenir. Mais... Pourquoi est-il là, attaché dans ce lit immense ? Hier, c’était une jolie blonde qui était là. Et qui lui en faisait plein, des câlins. Il regarde la jeune fille se lever et prendre ses affaires sans même avoir un regard pour lui. C’est à ça qu’il a servi alors ? Il regarde ce séant qu’il aurait bien caressé pendant qu’elle se démenait, passer la porte. Une autre arrive avec une bassine et un peu d’eau. Elle entreprend de le laver. Il la regarde, ahuri. Mais où est-il ?

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Chez moi
Liz52
La nuit fait place à l'aube..

La charrette poursuit son chemin vers KP, elle a le cœur qui lui fait mal dans la poitrine. Elle aimerait comprendre. Que s'est il passé ? Pourquoi n'est-il pas venu ? Pourquoi l'avoir laissée avec sa fille ? Pas un mot pas une explication...
Pourtant tout était parfait, trop sans doute. Ils étaient bien et amoureux, du moins elle le pensait. Ils avaient même été cherché sa fille à Vannes pour qu'elle les accompagne. Elle se retourne pour regarder la jeune femme qui dort sans rien savoir de la disparition de son père. Il était si heureux de la retrouver sa tornade ...

Elle a beau retourner tout dans a tête elle ne trouve pas d'explication à la disparition de Killi. La veille il l'avait quittée promettant de la rejoindre car il s’était proposé pour aider la milice mais depuis ... aucunes nouvelles. Liz n'était pas du genre jalouse mais l’idée qu'il puisse avoir été rattrapé par ses démons lui traversa l'esprit évidemment mais il en aurait parlé .. au moins à Atthenais.

Elle regarde la lune et lui adresse une prière sourde ...


- Faites qu'il aille bien au moins ... même si il ne veut plus de nous ...

Elle demande aux chevaux d’accélérer le pas afin d'arriver au plus vite à KP... Comment elle allait dire ça à Atthénais ....

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
--Mere_maquerelle
Ah ben mon cochon !

Elle compte les écus, les empilant par dix devant elle. Les piles s'amoncèlent, le tas ne désemplit pas.

Quand j'pense qu'y s'faisaut point payer c'god'lureau... Y s'rait ben riche à c't'heure

Elle le regarde endormi, attendant qu'il se réveille. Elle le voit s'agiter. Va lui falloir encore un peu de drogue. Y va jamais t'nir. Elle appelle sa servante.

Amène la boisson, d'pêche-toi, j'le veux en état dt'a l'heure, y'avions du monde pour lui !

Il se reveille enfin.


Ah ben mon cochon ! T'as bien travaillé. J'ai encore b'soin d'tes services jusse c't'après-midi. Enfin, chais pas, t'm'rapport' ben ton pesant d'écus. J'avions 'tendu parler d'toi al'cour, ma j'savions point qu'c'étaut à c'point-là. C'te file !

Elle le reluque sans pudeur, ignorant son regard noir.


Faut dire qu't'as c'qui faut où y faut. T'as vu, t'as une main d'libre, elles l'ont d'mandé. Elles paient mieux avec ça.

Elle se lève lourdement.

Sois sage 'cor' un peu et j'verraut c'qu'j'peux faire. T'es mon coq aux oeufs d'or, d'mage d'pas en profiter un peu !

Puis elle braille

Suivante !
Killijo_de_denere
- Killi...
-Quoi encore ?
- C’est moi, tu ne me reconnais pas ?
-Si tu crois que je reconnais toutes celles que j’ai lutinées... Parfois, je ne voyais point leur visage.
- C’est Ninon

Elle vient s’allonger contre lui. Il passe sa main libre sur son épaule.

-Qu’est-ce qu’il se passe ma belle.
- Je... Je ne sais pas comment te le dire, tu vas être très fâché
-Tu crois que je ne le suis pas actuellement ? C’est quoi cette farce ?
- Je dois te faire boire ta potion.
-Et ?
- Je ne veux plus... Tu n’le mérite pas
-C’est gentil, je suis touché.

Une pause, la drogue embrume toujours son esprit. Arrête l’ironie, mon gars, ça va te causer des problèmes.

-Pourquoi ? Tu es avec cette folle ?
- Elle m’a obligée, Killi
-Comment ? N’étais-tu point heureuse à Vannes ? N’avais-tu point tout ce que tu voulais ?
- Je ne t’avais plus toi
-Mais tu le savais Ninon !
- Mais quand tes fiançailles ont été rompues, j’ai cru que...
-Tu rêves éveillée ma pauvre fille...

La catin éclate en sanglots. Fichue drogue qui arrête les inhibitions. Il aurait dû freiner sa parole. Il la console en lui tapotant l’épaule.

-Ninon, tu sais que j’ai de l’affection pour toi, mais ça s’arrête là.
- Pourquoi elle ? Elle l’a enchantée ? Qu’est-ce qu’elle y met ? Du miel ?
- Je ne sais pas moi-même, Ninon, je suis juste heureux avec elle, je n’ai besoin de rien de plus. Elle me comprend sans que je n’aie à parler.

Fichue drogue, heureusement qu’ils sont seuls à parler.

- Pourtant, t’avais dit que Vivi...
-Je sais tout ce que j’ai dit. Et je le pensais. Mais ça ne te regarde pas.
- Désolée Killi, je ne veux pas...
-Qu’est-ce que tu vas faire de moi ? Profite, je suis là, entravé, je ne peux pas faire grand chose.
- Pas comme ça, Killi, avant, je n’avais pas besoin de t’attacher
-Je sais. Pourquoi as-tu fait ça ?
- Elle m’a fait croire que tu reviendrais à Vannes, que tu oublierais tes idées de déménagement et tout ça, et que tu viendrais plus souvent.

Elle ne lui parle pas du filtre d’amour qu’il boit depuis la veille. La vieille maquerelle lui avait dit que ça pourrait prendre plusieurs jours.

-Tu peux faire ce que tu veux, mais je ne reviendrais point à Vannes. Je puis laisser le bordel ouvert, je ne ferais rien de plus.
- Et.... moi ?

Les sanglots reprennent de plus belle... Et mer** Il la serre contre lui.

-Je te doterais et je te marierais avec un homme bon qui est récemment veuf. Il a besoin d’une femme pour s’occuper de ses enfants.
- M’occuper de marmaille ? En pondre un tous les ans ? Ca va pas non ?
-Que veux-tu alors ?

"Profite, je suis drogué, tu peux m’arracher la promesse que tu veux ma poulette, après, je ne réponds de rien." Il écoute, sommeillant à moitié comme s’il était dans un entre-deux mondes.

- Je veux pas m’marier. J’veux garder ma liberté. Marier qui j’veux.
-Sage décision, le mariage ne sert à rien à part causer des contraintes inutiles. Mais à part ça ?
- J’peux pas rester à Vannes ?
-Crois-tu que je vais tout pardonner ainsi ?
- Si j’te libère ?

"Es-tu en position de négocier mon grand ? A moins de lui faire prendre son pied comme jamais et que dans l’euphorie, elle ne décide de couper tes liens, t’as pas l’choix. Fais c’qu’elle veut, demain est un autre jour."

-Tu y auras ta place aussi longtemps que tu voudras.
-Promets, sur ton honneur

Garce, elle le connaît bien. Elle réussira à lui rappeler s’il revient pour la corriger.

- Ne préfères-tu point une bonne place à Paris ? Je pourrais voir avec mes contacts.
-Paris ? Moins désert qu’Eauze, plus peuplé que la Bretagne... Laisse-moi réfléchir.

Elle le force à avaler la boisson. Dans le doute où la mère maquerelle voudrait encore agrandir son bas de laine. Après tout, elle a son pourcentage aussi. Y ramène bien plus que les catins qu’il lui a trouvées pour Vannes. Killi se rendort assez rapidement, sombrant dans les limbes d’une scène où il voit une blonde qui lui sourit. Si proche et si loin à la fois.
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Chez moi
Liz52
Elles etaient arrivées sans encombres à St Pol, Liz avait laissé dormir Atthenais tout le long du trajet et avait conduit la charette. Elle était épuisée. Par par le trajet à proprement dit, mais plutot d'avoir cherché des réponses toute la nuit sans pouvoir en trouver aucune. Elle secoue la tete et porte la main à son front. Un bonne migraine en perspective.

Elle n'a toujours aucune idee de ce qu'elle va donner comme explication à la fille de Killijo. Et aux autres .... Ils l'attendent et ont surement entendu parler de sa liaision avec le Coq de Bretagne... Elle imagine déjà les railleries qui vont dire "bien fait" .."tu aurais du t'y attendre" ..."cet homme n'est qu'un libertin, un coureur" ..."il ne pouvait pas t'aimer" ...

Les faits étaient de constater qu'ils n'auraient pas tord ... mais Liz ne parvenait à y croire. Il avait changé depuis plusieurs semaines. Pas dans sa nature profonde, elle ne pensait pas avoir ce pouvoir supreme sur lui non, mais ... il etait different. Elle était tombée amoureuse et avait envie de lui faire confiance. Si seulement elle pouvait avoir des nouvelles pour au moins savoir à quoi s'attendre ...

Fatiguee, elle fini par s'endormir dans un sommeil agité peuplé de questions, de doutes et malgré tout ... d'amour.

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Killijo_de_denere
Est-on le jour ou la nuit ? Il ne sait plus. Quel jour est-on ? Il ne sait plus. Il émerge, endolori, le poignet toujours entravé. Les liens sont bien serrés, il ne peut rien y faire. Il semble propre, les draps n'ont point été changés. L'odeur commence à être très forte avec toutes ces activités. La porte s'ouvre. Il ferme les yeux, mais de toute manière, il sait que cela ne changera rien. La vieille voudra encore lui envoyer de la clientèle. Depuis que la garçonnière est fermée, dit-elle, elle a trouvé une demande qu'elle aurait jamais cru possible. Elle s'était même félicitée d'avoir suivi ce colporteur qui lui avait parlé du diacre qui s'était installé en Bretagne. Ses confessions sont réputées à Paris. Ses soirées en taverne aussi. Il écoute pour tenter de deviner qui est entré. Ni la vieille, ni une femme qui vient se délecter de lui. Dans l'absolu, il n'aurait point dit non. Cette cadence et ce défilé, il n'aurait plus cru les tenir, il manquait d'entraînement ces derniers temps, il se sentait comme un chat en période de chasse, mais... Il a été drogué, il oubliera.

Qui êtes-vous ?
Chuuuut !

Il se tait, surpris. Qui peut venir ainsi, en pleine nuit sans vouloir profiter de lui ? A moins qu'elle ne le veuille dans un bain de roses, rasé de près...

- J'viens vous délivrer, chus envoyée par la Ninon.
- Où est-elle cette gar... celle-là ?
- E' vous attend dehors, 'vec un ch'val et un papier qu'j'savions point c'qu'é veut en faire.
- Moi je sais.

Elle coupe son lien, il se lève sans attendre. Ses braies, sa chemise ? Rien à carrer, il a besoin de sortir, respirer l'air frais, mettre une rouste à la vieille pour lui faire passer l'envie d'utiliser les autres ainsi, prendre Ninon pour ... Non, si elle l'aide... Il se masse le poignet en arrivant devant elle.


- Alors ?
- Tu t'souviens d'ta promesse ?
- Possible
- Tu m'laisses aller à Paris, tu m'protèges d'la vioque et tu peux partir 'vec des vêt'ments propres.
- La vioque, t'en entendras plus jamais parler, fais-moi confiance, l'affaire sera réglée très vite. Donne-moi une chemise et des braies, j'ai froid.

Il s'habille et monte sur le cheval. Il la regarde, l'air toujours froid, mais il lui dit avant d'éperonner son canasson.


Vas voir la mère Thibut de ma part, elle te donnera ce qu'il te faut. Elle paie bien. A l'orée de la cour des miracles. Et ne recommence jamais cela. Avec personne ou je saurais où te trouver.

Un dernier regard, il part au galop pour fuir cet endroit. Première étape, trouver des mercenaires. Pas compliqué, il frappe dans un arbre, il en tombe dix. Deuxième étape, rassurer Liz. Il est encore affaibli par les drogues qu'elles lui ont données et le traitement particulier qu'il a subi depuis... Il ne sait le dire. Un moine copiste... Une église. Ben oui, aux grands maux les grands remèdes.



Quelques heures plus tard

Killi est attablé avec un sacristain. Il mange de bon appétit.

- Te reste-t-il un peu de crêpes ?
- Mon père, vous avez mangé une assiette entière !
- Oui, et alors ?
- Je vais demander à la cuisinière d'en préparer d'autres.
- Avec quelques galettes, il va m'en falloir pour rattraper cette journée.
- Bien messire, et votre courrier ?
- Eh bien je t'attends pour l'écrire, voyons ! Qu'attends-tu ?
- Euh... Rien...

Il va chercher un parchemin après être allé rapidement dire à la cuisinière qu'elle peut remettre ça. Il revient, essoufflé et s'installe sur son pupitre. Il regarde Killi l'air docte.

- Je vous écoute, mon père.
- Ne m'appelle point ainsi, j'ai raccroché
- Z'êtes bien diacre, non ?
- Oui, et alors ?
- Alors... Rien, que dois-je écrire ?
Mon ange, je sais que tu dois t'inquiéter de ne m'avoir point vu alors que vous étiez déjà parties sur la route. Je devais vous rejoindre mais tout ne s'est point passé comme prévu comme tu l'as constaté. J'ai eu un contretemps inattendu. J'arrive au plus vite ma chérie, cesses de te faire du mauvais sang, je suis en bonne santé. L'affaire est morte dans l'oeuf. J'arrive au plus vite à Saint Pol. Je suppose qu'Atthé est à tes côtés. Prends soin d'elle s'il te plaît, elle semble forte, mais elle a besoin d'être entourée en ce moment.

- Oh, c'est beau c'que vous dites. C'est votre...

Il replonge le nez dans son parchemin sous le regard du coq.

- Il me tarde de t'avoir dans les bras, je te ferais oublier ces nuits que tu as passées loin de moi à force de baisers ma chérie.

- Ahum ! Dois-je vraiment écrire ça ?
- Tu veux que je te dicte exactement ce que je compte lui faire quand je la verrais ?
- Non, ça ira mon père, j'écris.

- Je reprends la route ce soir, que je ferais d'une traite pour te retrouver au plus vite. A très vite mon ange, Ton Killi

- Dois-je ajouter vos titres ?
- Non
- Dois-je ajouter diacre ...
- Non
- Ajoutais-je quelque chose ?
- Que penses-tu de ton fougeux étalon ?

Le sacristain replonge dans son parchemin, rouge écarlate. Il termine le courrier et verse du sel dessus pour le faire sécher. Il laisse le coq signer et le fait partir directement via un pigeon qui sera bien plus rapide qu'un homme-coq sur un cheval, fut-ce un étalon.
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Chez moi
Liz52
Il était tard ce soir là ... encore une journée sans nouvelle ... Seul le très haut pouvait dire ce qui était arrivé à Killijo. Regardant les étoiles, elle essayait de trouver la force de sourire à tous en ayant l'air détendue et sereine. Racontant à tout va qu'il avait été retardé pour cause de milice locale à Treguier ... Mais au fond ... elle n'en savait rien du tout.
Elle avait même été obligée de mentir à Atthenais pour ne pas l'inquiéter et la protéger.

Assise sur le bord de la falaise prés des fondation de sa maison de KP, elle scrute l’océan en lui adressant à lui aussi des prières sourdes. La tête dans ses genoux elle laisse partir quelques larmes de frustration et d’incompréhension face aux évènements. Elle entend un bruit étrange à ses cotés et constate qu'il s'agit d'un pigeon qui vient de se poser à ses pieds.
Elle prends délicatement le parchemin attaché à sa patte et le lit... Killi !!!


Citation:
Mon amour,

Je sais que tu dois t'inquiéter de ne m'avoir point vu alors que vous étiez déjà parties sur la route. Je devais vous rejoindre mais tout ne s'est point passé comme prévu comme tu l'as constaté. J'ai eu un contretemps inattendu. J'arrive au plus vite ma chérie, cesses de te faire du mauvais sang, je suis en bonne santé. L'affaire est morte dans l'oeuf. J'arrive au plus vite à Saint Pol. Je suppose qu'Atthé est à tes côtés. Prends soin d'elle s'il te plaît, elle semble forte, mais elle a besoin d'être entourée en ce moment.

Il me tarde de t'avoir dans les bras, je te ferais oublier ces nuits que tu as passées loin de moi à force de baisers ma chérie. Je voudrais déjà apprécier ton corps et tes jolis attributs qui me manquent tant.

Je reprends la route ce soir, que je ferais d'une traite pour te retrouver au plus vite.


A très vite mon ange,

Ton Killi


Il est vivant et il va bien !!! Soulagement et larmes qui n’arrêtent plus de couler sur ses joues. Le plus important est de rassurer Atthenais et lui dire que son père arrive qu'il ne l'a pas abandonnée ... Et elle non plus se dit-elle en souriant ... Il l'aime toujours et il arrive ...

Elle range précieusement le parchemin dans sa besace et sort de quoi lui répondre. Une fois cela fait elle attache solidement le précieux chargement à la patte du vaillant pigeon. Liz dépose un léger baiser sur la tête du petit volatile et l'envoie vers son propriétaire.


- Vole mon beau Vole !

Elle le regarde partir et une fois hors de portée de vue, elle s'empresse de retourner au village pour annoncer la bonne nouvelle à Atthenais

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Merci JD Amarante pour la banniere et l'avatar
Killijo_de_denere
Faut-il vraiment tout raconter ?

Sur la route, il reçoit un pigeon enflammé de sa douce. Elle est rassurée. La pauvrette pensait qu'il était parti avec une poule. Ce qui en quelque sorte, n'est pas faux, il était même entouré de poules, qu'il honorait l'une après l'autre, quant à la manière de l'y inviter... Elle reste plus que discutable, la vieille maquerelle ne pourra plus en parler. Il s'était retrouvé revenu dix ans en arrière, lorsqu'il s'amusait à faire les olympiques de l'alcôve, à les faire défiler et compter leurs titres ou d'autres critères, blondes, brunes, rousses, etc... Il chevauche en pensant à sa douce qui lui fait de nouveau une déclaration d'un amour inconditionnel et entier. Il n'avait point voulu l'emmener dans cette garçonnière où les olympiades de l'alcôve se déroulaient encore de temps à autre, en toute discrétion, mais tout ça, c'était avant. Elle n'y a point sa place. Elle n'est point de ces filles que l'on emmène pour quelques heures sans jamais la revoir. Elle est d'une autre veine, il l'avait compris assez rapidement en passant du temps avec elle à Tréguier. Et après ce court séjour aux Rosiers... Les choses sont différentes. Il s'était aperçu que pour elle, cela faisait bien longtemps que pour elle, ce n'était point une simple aventure. Elle ne jouait plus, elle se taisait simplement, Cette discussion après le défi à l'escrime lui avait ouvert les yeux. Il en revient toujours au même point. Il ne veut pas la perdre. Il est aussi tombé amoureux d'elle, sans le vouloir, sans plus rien contrôler, se laissant charmer malgré lui. Aujourd'hui, il ne peut plus se passer d'elle. Il fait courir Intrépide aussi vite que l'étalon le peu pour aller la serrer dans ses bras, la rassurer. Il ne s'est rien passé. De toute manière, il passait la majorité de son temps drogué. Tout était comme si c'était un mauvais rêve. Et cela restera ainsi. Il ne sert à rien de la faire souffrir pour quelque chose dont personne n'entendra parler. Aucune ne se vantera d'avoir engraissé l'autre pour profiter de lui. Il repense à son courrier "Je ne te cacherai pas que ma crainte pour ta vie était ma plus grosse angoisse, mais... j'ai aussi pensé que tu avais peut être choisi de ne pas venir car une jeunette ou une poulette aguichante t'aurait détourné de nous... Je ne suis pas bien fière de moi et je m'excuse de ne pas avoir eu totalement confiance en toi." Elle s'excuse encore d'avoir pensé à une situation qui a été tellement fréquente que sa fille ne s'en serait même pas étonnée. Il aurait pu, oui, il a encore des appels du pied des femmes, mais lorsqu'il soupèse ce qu'il met dans la balance, il se dit que ces quelques coups de rein seront chèrement payés. Il aspire simplement à la tranquilité, une petite vie de famille pépère pendant quelques temps. Après... Point de projets. Il vit au jour le jour. Pour l'heure, il est à KP. Il a le coeur battant, aussi de la retrouver enfin. Il la voit à travers la fenêtre d'une taverne. Il descend de son cheval qu'il prend à peine le temps d'attacher. Il hèle un garçon qui passe.

Occupe-toi de lui, je te paierais bien.

Avec quel argent ? Il n'en a aucune idée, elles ne lui ont rien laissé. Demain, il retroussera ses manches pour gagner quelques écus. Tout ceci est un mauvais rêve, nettoyé par les mercenaires. Il n'en paraîtra plus. Il ouvre la porte et attend de voir son visage.
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Chez moi
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