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[RP] Dénéré Manor

Liz52
La grande batisse achetee par Killi se dressait devant elle ... Ils avaient vu cette demeure lors d'une de leur promenade dans la ville un soir où ils deambulaient amoureusement dans les rues. De suite son Coq avait repéré le potentiel de cette maison assez grande pour accueillir sa famille.... ses filles ... son fils et sa mere, sans compter leurs nombreux amis et également la tante de Liz et sa troupe.

Il y avait pas mal de travaux a réaliser mais depuis ils avaient echaffaudé des idées d'ammenagements qui seduisaient la jeune femme. Elle regardait et elle voyait deja les jardins pleins de fleurs, de roses, des bassins où les oiseaux viendraient se baigner. Pour le moment il fallait retirer les ronces et autres mauvaises herbes mais le travail ne lui avait jamais fait peur.


Ils etaient rentré durant la nuit apres s'etre marié à Fougeres mais elle se sentait pleine d'energie et d'envie de se mettre à l'ouvrage. Armée d'un couteau d'un seau de balais et autres chiffons, elle poussa la lourde porte qui grinça. Elle regarda emerveillée le grand hall et le magnifique escalier qui montait à l'etage.
Alois devait venir la rejoindre mais en attendant elle entreprit d'ouvrir les fenetres afin de laisser entrer le soleil et donc la vie dans la maison.


- Damoiselle !!! Heuuu pardon Dame ... je suis là ...

Alois avait encore du mal a se faire à l'idée que la jeune invitée etait devenue la maitresse de maison officiellement.

La jeune femme arriva en courant les joues rosies de plaisir et entraina le valet de son mari à sa suite jusqu'aux chambres de l'etage.


- Alois vousme verriez heureuse si vous pouviez nettoyer ces pieces ... oh pas toutes aujourd'hui rassurez vous !!

Voyant la tete du malheureux elle s'etait sentie obligée de préciser.

- La plus grande entierement cela serait parfait et dans les autres au moins balayer et faire les poussieres dans un premier temps ... cela vous semble raisonnable ?

Elle le gratifie de son joli sourire et d'une bise sonore sur la joue .... Si Killi l'avait vue il aurait désaprouvé. Non pas par jalousie mais parce qu'il n'avait pas la meme conception qu'elle de la maniere de parler aux domestiques. Peut lui importait, elle resterait elle meme et obtenait toujours ce qu'elle voulait du brave Alois.

- Vos desirs sont des ordres Dame Liz

[b]Un grand sourire du valet et il se mettait deja à l'ouvrage en sifflottant... preuve que la gentillesse avait du bon. Elle se promis de faire la leçon à son tendre à l'occasion.
Les chambres etant entre de bonne mains elle courru voir l'installation de la cuisine afin de faire un rapport à Titine qui s'inquietait de savoir si il lui serait toujours possible de faire ses bons petits plats.[/i]
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Aymin
Ils l’avaient laissé à Fougères. Tout seul, parmi tous ces gens qu’il ne connaissait pas. Chouette donc.

Il avait enfin trouvé son père, il avait même décidé de s’installer près de lui à Rennes. Il était un fils exemplaire, même si illégitime. Il faisait de son mieux pour faire partie à cette famille qui était en désarroi total. Et c’était donc cela sa récompense: être oublié et plongé dans l’irrelevance. Il fallait quoi alors pour être reconnu comme assez important? Faire de crises comme ses demi-soeurs? Car il pouvait, hein. Ils l'avaient sous-estimé, sans aucun doute.

Mais il était donc arrivé à Rennes. En retard, oui, mais cela n’était pas de sa faute. Préparé entièrement pour les faire bouffer leur erreur impardonnable. .

Avec un gémissement il regarda le bâtiment acheté par son père pour y héberger sa famille. Ce dernier mot est relatif, remarquez. Troupeau-de-gens-qui-ont-le-même-sang-mais-qui-préfèrent-de-se-couper-la-gorge serait un mot plus approprié pour leur situation familiale. Il avait voulu réclamer tout un quartier pour lui-même, avec au moins un valet pour le servir. C’était ambitieux, en effet. Mais ils l’avaient donné la contre-balance parfaite: la possibilité du chantage émotionnel. Car on n’abandonnait pas son enfant, et encore moins son nouveau beau-fils, et certainement pas quand cet enfant se nommait Aymin.

Avant d’entrer, il mit quelques pas dans la boue qui se trouvait sur la rue. Ses bottes bien sales, il entra l’hôtel, laissant des traces de boue dans le couloir.


- « Han oui! C’est très, très joli! » Il dit cela à voix haute et en faisant le tour du rez-de-chaussée, dans l’espoir d’attirer l’attention du padre et de Liz, ou au moins d'un serviteur. Il sourit en voyant que la boue était partout.

Revenge.

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Liz52
La pièce était tres grande et bien équipée, Liz avait hatte que Titine voit ça et se mette à l'ouvrage, ce qui ne tarderait pas vu qu'ils avaient prévu de faire une grande fete pour leur mariage... Ils allaient etre bien ici se dit-elle.
La jeune Dame courrait partout exitée comme une enfant le soir de noel. Cela etait compréhensible quand on savait que c'etait la premiere fois qu'elle avait un "chez elle".

Des bruits lui parvinrent alors qu'elle rebroussait chemin afin d'aller inspecter le reste de la demeure. Dans le hall, elle appercu Aymin et en fut heureuse. Le fils de Killi etait un vrai bout en train et Liz l'appreciait beaucoup. Elle se figeat neanmoins lorsqu'elle vit dans quel etat ce dernier avait mit l'entree. A la vue du visage souraint elle se douta qu'il lavait fait expres... restait à savoir pourquoi.
La jeune femme n'etait pas du genre revencharde ou beliqueuse, elle preferait les mots pour expiquer et solutionner les situations. Si il etait venu la provoquer pour elle ne savait quelle raison, il allait en etre pour ses ecus.

- Aymin !!!! Je suis heureuse de te voir ! Quand j'ai vu que tu ne nous avais pas suivi à notre départ je me suis inquiétée.

Elle l'etreint gentillement et depose un baiser ssur sa joue en souriant.

Le jeune homme avait beaucoup plus de son pere qu'il ne semblait le croire et pourtant .... ce regard envers la gente féminine en etait la preuve falgrante.
Il ne pourrait pas en jouer sur elle .... elle connaissait le vrai Coq par coeur ainsi que ses ruses.
Elle jette un regard sur les traces de boue sur le sol à la base maculé et le regarde.

- Je suppose que tu n'as pas vu le decrottoire à l'entree ... je m'arrangerai pour qu'Alois le mette bien en evidence la prochaine fois ... Allez viens que je te fasse visiter le manoir et te montrer ...... ta chambre.

Elle le regarde voulant voir a réaction .... Il faisait partie de la famille ...
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Aymin
Pas la réaction qu’il avait attendue. Crut-elle vraiment que cela c’était fait par accident? Il fit encore quelques pas pour faire signe qu’il était bien conscient de l’état de ses bottines. Ses soeurs elles auraient agi comment pour appuyer leur colère? Certes, sa déclaration de mécontentement était subtile. À ce qu’il avait vu d’Annelyse et d’Atthénais au mariage, il jugea que la subtilité ne faisait pas partie de leur réseau de vertus.

Il continua de se flâner tranquillement, les dents serrées et ses mains jointes derrière le dos, tout en regardant autour de soi.

Alors ceci serait sa demeure pour les mois à venir. Vivre en famille. Depuis les événements qui s’étaient déroulés à Bruges, cette idée avait un goût plutôt amer. À voir si cet épisode familial serait très différent du premier.

Certes, le paternel n’était pas le même et déjà, après quelques semaines, il avait l’impression d’avoir un meilleur lien avec celui-ci qu’il avait eu avec le faux père flamand qu’il connaissait depuis sa naissance. Ce n’était pas étonnant, par contre, prenant en compte le fait que ce dernier était un avare stoïcien qui aimait plus ses écus que sa femme ou même ses enfants. Aymin avait été dans une position privilégiée , étant l’héritier. Ses soeurs et son frère cadet n'avaient pas reçu cet honneur.

Il fixa les yeux sur Liz pour quelques instants et après les écarta de nouveau pour étudier le bâtiment. Serait-elle capable de bâtir une nouvelle famille pour lui avec son père? Et même si elle l’était bien, le voulait-il? Pour le moment il était le seul fils et même si cette donnée était entachée par l'illégitimité, cela lui donnait quand même un certain dégrée de confort. Du moment qu'elle procure son père d'un hériter ou une héritière légitime, tout cela prendrait fin surement. Il se forçait de rester vigilant.


- « Vous m’avez abandonné à Fougères. », il lui dit sans la regarder.

Deuxième essai donc pour provoquer une réaction. Il sut très bien que ce n’était pas entièrement de la faute de son père et encore moins d’elle. Il avait bien reçu la lettre l’avertissant de leur départ, mais trop tard. Comme d’habitude il s’était enivré et le message l’avait raté - ou plutôt lui qui avait raté le message. L’avouer, par contre: jamais.
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Killijo_de_denere
Retour de Fougères. Séjour décevant. Femmes agressives, sans cervelle et surtout peu avenantes. Il se demandait encore ce qu'il était allé y faire, si ce n'était pour Liz. Elle n'avait point perdu de temps, sa douce femme, l'endroit s'installait. Il la laissait s'occuper de la maison, puisqu'elle était désormais la maîtresse des lieux. Elle s'occuperait de tout, les domestiques, la maison, le bien-être de chacun.Telles seraient ses tâches, désormais. Enfin comme cela se passait dans le monde idéal de Killijo.

Il entra dans la demeure où il trouva une servante occupée à nettoyer la boue sur le sol. Etait-ce donc déjà si sale, ou Liz avait-elle voulu jardiner ? Il ne s'occupa point outre mesure de l'affaire, continuant à regarder les domestiques qui installaient le tout. Il n'était plus seigneur des Rosiers, mais il avait tenu à garder leur qualité de vie par des affaires qu'il entretenait avec Paris et d'autres colporteurs dont personne n'entendait parler. Il cherchait sa femme toute neuve, pressé d'inaugurer la maison avec elle avant que les autres n'y arrivent. Il entendit qu'ils parlaient à l'étage. Il monta donc les marches quatre à quatre pour les rejoindre. Jovial, il alla embrasser sa douce, lui prenant la main tendrement et salua son fils. Les hommes, c'est différent. On embrasse les femmes, les hommes, on les cotoie.


Alors, comment allez-vous ? Je vois que tu as commencé à tout installer, mon ange.
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Chez moi
Liz52
Elle regarde Aymin qui a l'air bougon comme un gamin contrarié. Il les accuse de l'avoir laisse à Fougères mais elle lui avait laissé un mot l'informant de leur départ. Il avait du s' ennivrer et finir dans les bras d'une demoiselle etne l'avait pas vu sans doute.
Un sourire aux levres, elle lui fait un gros bisous afin de se faire pardonner une faute qui n'est pas sienne mais peu importe. Elle connait bien cette race de coq fier et le laisser croire qu'il a le dessus est un art qu'elle cultive subtilement.


- Je te presente mes excuses Aymin, j'aurai du m'assurer que tu avais bien eu mon message. Promis je ferai plus attention la prochaine fois.

Elle l'entraine dans les diverses pieces, faisant la visite lorsqu'elle entend son mari arriver et venir l'embrasser. Elle est heureuse de le voir car ils n'en ont pas eu beaucoup l'occasion depuis leur retour de voyage.
Liz se place entre les deux Denere mâles, les prenant par le bras.


- Je vais tres bien mon amour et je faisais visiter le manoir a ton fils afin qu'il sache qu'il y a sa chambre que nous sommes une vraie famille.

Elle les entraine dans la pieces qui servira aux rencontres familliales... le salon où elle a deja demandé à Alois de reconstituer autant que possible les Rosiers ici.
La jeune femme les laisse admirer le travail effectué avantde prendre Killi à part...


- Mon coeur, il faut que je te parle de quelque chosd d'important..... voila, comme tu le sais puisque tu fais partie du conseil municipal, Nao laisse le poste de maire pour les prochaines élections.... il m'a demandé de me présenter car il a confiance en moi pour continuer son travail....j'ai reflechi et .... j'ai accepté.

Elle a parlé d'une traite sachant que celui ci va tiquer, elle le regarde avec son plus joli sourire et des yeux brillants d'exitation à l'idee de ce challenge.
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Killijo_de_denere
Killi se laisse emmener avec le sourire à travers le manoir. Il acquiesce.

Une chambre par enfant, oui, parce que tous mes enfants sont les bienvenus ici. Et ceux à venir aussi.

Il embrasse doucement la main de Liz, avant de se laisser entraîner plus loin par sa jeune épouse. Mais quand il espère qu'elle va lui montrer leur chambre pour l'inaugurer, avec un fauteuil, la baignoire, le lit, une chaise... Elle lui parle d'une décision qu'elle a prise.

Liz52 a écrit:
Nao.... il m'a demandé de me présenter ....j'ai reflechi et .... j'ai accepté.


Il n'a retenu que ces paroles. Elle a accepté ? Sans lui en parler ? Alors qu'elle est fatiguée et qu'elle aura besoin de se reposer de plus en plus ces prochains temps. Il regarde autour de lui et pose la tête contre son front pour lui demander.

As-tu perdu la tête mon ange ? Et le bébé ? Tu dois te reposer, la mairie est extrêmement prenante. Je refuse que tu te présentes. Tu vas lui dire que tu as changé d'avis.
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Chez moi
Liz52
Elle se doutait que la nouvelle ne le ravirait pas car il etait du genre protecteur et legerement matcho qui voyait la femme à la maison. Mais c'etait mal connaitre Liz qui deja engagee politiquement meme avant de connaitre Killi, n'entendait pas renoncer à sa "carriere".

Il lui apporte tout de meme un arguement ... le bébé ...

Il avait raison elle devait bien l'admettre, la fatigue des premiers moments était présente meme si elle faisait tout pour le cacher. Elle n'avait pas envie de prendre le moindre risque, ils revaient deja à ce petit etre qui allait etre légitime. Front contre front, les yeux dans les yeux, elle lui sourit se voulant rassurante.

- Ecoute ... il reste un peu de temps ... laisse moi réflechir mais deja je peux te faire une promesse, je ne mettrai jamais la vie de notre bébé en jeux et surtout pas pour la politique.

Elle se serre contre lui et l'embrasse afin de sceller sa promesse avant de l'entrainer avec lui ...

- Assez parlé de cela.. viens avec moi que je te montre notre domaine mon amour. J'espere que tu vas aimé mon choix de décorration qui dervrait te rappeller quelque chose.


Elle avait fait venir tout les meuble de la chambre Appolon des Rosiers et ceux de Cuisse de Nymphe et en avait fait un mélange harmonieux. Restait à attentdre sa réaction.

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Killijo_de_denere
Killi répondit à son baiser et la suivit pour voir son installation, particulièrement celle de leur chambre. La porte s'ouvrit sur des meubles qu'il connaissait bien, il les regarda, admirant l'harmonie que chacun représentait dans l'ensemble. Il lui prit la main et entra dans la pièce avec elle, l'attirant contre lui avec un sourire.

Voilà ta place, mon ange, point dans un bureau de mairie. J'aime beaucoup la manière dont tu l'as agencée. Cette pièce est très belle.

Il l'embrassa tendrement et réïtera :

La famille passe avant tout le reste, mon ange, toujours. Je préfèrerais que tu continue à t'occuper de la maison et de notre enfant à venir. Même si lorsque nous l'annoncerons, tu auras des propositions d'aide.

Il l'entraîna vers le lit où il l'allongea en douceur, pour le plaisir de la caresser et de l'avoir tout contre lui.

As-tu aussi commencé à penser à la chambre de cet enfant ? Il va falloir lui commander des meubles. Tu vas avoir fort à faire ces prochains temps.
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Chez moi
Liz52
Elle le laisse s'impregnier de l'endroit qu'elle a pensé pour lui ... pour eux. Satisfaite de sa réaction elle profite de ses baisers et de son etreinte mais ne peut s'empecher de se raidir en l'entendant résumer sa vie future à "s'occuper de la maison et du futur bébé". Si il croyait sincerement qu'elle serait du genre épouse soumise obeissante et rangée à la maison attendant patiemment son époux le soir, il se fourvoyait et beaucoup.
Liz se détache doucement de ses bras et plante son regard vert emeraude dans le sien sans sourciller afin qu'il comprenne bien ce qu'elle s'appretait à lui dire meme si cela devait lui deplaire.


- Mon amour .... je ne vais pas renoncer à ma carriere juste parce que je suis enceinte ou ta femme et il faut que tu saches que je suis sur la liste de Grannass pour les prochaines ducales.

Elle le laisse intégrer ses paroles et poursuit calmement en lui prenant la main..
.

- Je suis active Killi, je m'investis pour ma ville et pour la bretagne ... mais je te fais une promesse... Mon enfant, toi ... la famille resterez mes priorités. Par contre ne me demande pas de rester sagement à la maison sans rien faire ....


Liz le regarde et essaie de se préparer à l'orage qui menace ....
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Killijo_de_denere
Carrière ? Carrière de pierres, c'est ça ? Il a dû mal comprendre. Qu'est-ce que cette histoire de fous ? A peine mariés, elle change déjà les engagements qu'ils avaient. Et ça ne fait que commencer certainement ! Il écoute, sans pour autant vouloir entendre et encore moins comprendre. Elle participe à une liste sans même lui en avoir parlé, lui avoir demandé son avis. Sa main dans celle de sa femme, il la laisse continuer, se retenant de la serrer trop fort en entendant sa plaidoirie. Tu sais où tu peux te la mettre ta Bretagne ? Tu sais quel merci elle te dira ta Bretagne ? Il voit l'attitude de sa mère, continuant toujours à se battre pour son duché, à faire de la politique, à s'intéresser à toute l'administration. Et pour quoi faire ? Il était bien le temps où il la culbutait partout sans se poser de questions. Maintenant, il est trop tard. Il la regarde froidement, dégageant sa main doucement.

Eh bien tu as fait un choix. J'espère juste qu'il te conviendra. Il semblerait que nous sommes un couple quand la notion t'arrange.

Il ne s'énerve point, sa voix reste quasi monocorde. Il ne lui accorde plus de regard et se dirige d'un pas énergique dans le couloir pour repartir. Il lance à la cantonnade.

J'ai à faire à la mairie.
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Chez moi
Liz52
La jeune femme s'attendait à ce qu'il discute son choix mais pas à ce qu'il prenne la fuite devant la discussion qui s'imposait. Elle le regarde partir et la laisser là ... La tristesse qu'elle ressent à cet instant lui etreint le coeur. Il ne l'a pas comprise et n'a pas cherché à le faire .... c'est la première fois ....
Jusqu'à maintenant elle s'etait toujours efforcée de l'écouter et de lui parler lorsqu'il lui demandait son avis sur ses soucis avec ses filles. Elle n'avait jamais eu l'impression de le juger à la va vite ou de l'accabler dans ses choix meme si ce n'etait pas les siens et lui ..... il la plante là.... sans parler ... sans reflechir ... sans penser à elle ...

Elle etait déçue plus qu'elle n'etait en colère ... en fait non elle n'etait pas en colere du tout. Divers sentiments se bousculaient en elle à cet instant mais une chose était sure elle ne changerait pas d'avis .... pas dans ces conditions. Bébé ou pas ... Epouse ou pas ... elle restait une femme à part entiere et entendait bien continuer de l'etre . Ne lui avait il pas dit que c'etait une des choses qu'il aimait chez elle ? Quelle ironie aujourd'hui puisque c'etait ce qui les separait à l'instant précis.

Lasse et une migraine la menacant, elle decida qu'elle ferait mieux de s'eloigner pour laisser passer l'orage car sinon des mots pourraient etre dit et regrettés par la suite mais laisseraient des traces et elle ne le voulait pas ... Il lui reprochait d'avoir la conception de couple lorsque cela l'arrangeait mais il oubliait que lui aussi la tenait à l'ecart de ses décisions.... Elle repense alors aux rosiers et son coeur se serre de tristesse. Que faire ....

La jeune femme, tres affectée par le comportement de son mari se sentait perdue. Pour rien au monde elle n'avait voulu le blessé mais son attitude lui avait vraiment fait du mal et de cela il lui fallait se protéger. Elle laisse un mot en evidence sur le bureau de Killi " Ton épouse ne va pas t'importuner .... elle va se faire tres discrette comme cela tu ne te sentiras mis à mal dans ta position de Coq ... Bonne nuit. Liz"
Le ton etait sec ... c'est ce qu'elle ressentait mais cela n'aiderait pas ... elle dechire le mot et tente d'en ecrire un autre ... "Ton lit est pret, tes affaires aussi, ton repas a été commandé tes ordres on été suivi à la lettre .... Bonne nuit." .... elle grimace ... Liz voyons ! Décidement non elle n'arrive pas a etre ce qu'elle n'est pas meme pour ecrire un mot.

"
Citation:
Killi ... la nuit porte conseil ... esperons pour nous deux que cela soit vrai. Ne t'inquiete pas je ne vais pas faire de "bétises" mais j'ai besoin de réflechir. MAlgré ce que tu penses ... je t'aime. Liz"


[i]Voilà .... Elle le dépose bien en evidence et part sans faire de bruit se réfugier au calme dans sa cabane pres de la villaine.
Elle prend sa capeline et sort doucement du manoir sans que personne ne la voit ne préférant pas allimenter des ragots qui diraient déjà que le couple bat de l'aile. Elle passe par la cuisine vite fait et prend un peu de nourriture et de l'eau avec elle et quitte la demeure en direction de son refuge .... Elle avait besoin de réfléchir à son avenir ...

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Killijo_de_denere
Rentré de la mairie, il ne trouva point Liz. Il la chercha dans le manoir, mais il ne vit personne, encore moins dans la chambre conjugale.

- Où es la dame Liz ? Je ne la trouve point !
- Je ne sais, maître, elle est sortie avec un paquet et un manteau
- depuis combien de temps ?
- Au moins deux heures, je pense, dois-je vous faire préparer quelque chose ?
- Plus tard, laisse-moi

En retournant chercher après son épouse, il trouva un morceau de parchemin qu'elle lui avait écrit. Sa colère remonta d'un niveau. Elle voulait réfléchir. En déchirant le parchemin, dont il dispersa les morceaux sur le lit, il se dit qu'il allait l'aider à réfléchir. Puisqu'elle voulait être seule, il lui en laisserait l'occasion. Avec grand plaisir. Il prit sa cape et sortit du bâtiment sans un mot. Il alla droit vers les écuries pour récupérer son cheval et partir, loin.

Il laissa son cheval galoper, sentant le vent le frafraîchir. Ses idées tournaient toujours, néanmoins. Il n'allait point réfléchir, il avait besoin de se défouler. Oublier cette frustration qui l'habitait. Pourquoi se comportait-elle ainsi ? N'était-elle point sa femme ? Elle devait lui parler de ce type de décision, et non agir comme si elle était seule. Lorsqu'ils n'étaient point mariés, elle lui parlait de tout, ils discutaient des heures durant. Aujourd'hui... Elle décidait toute seule de se présenter à la mairie, qui plus est, le conseil,et quoi d'autre ? Devenir rectrice ou grande duchesse ? Il n'était point un faire-valoir. Il ne voulait point qu'elle mène sa vie ainsi, sans même lui demander son avis. Pour qui se prenait-elle ? Où irait-il dormir ? Il avait l'embarras du choix ici, ayant fait déjà quelques petites virées à Rennes et ayant eu l'occasion de découvrir quelques autochtones. Le vieux Killi le pressait d'aller voir l'une ou l'autre, ou l'une après l'autre. Mais... Il était engagé envers elle, et il ne voulait point la décevoir, point pour une dispute. Il ne savait que faire. Il laissa son cheval courir, l'éperonnant pour qu'il galope encore plus vite. Il irait plus loin. Mais il ne rentrerait point dormir au manoir.
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Chez moi
Liz52
L'astre de jour commenceait sa lente descente et elle .... elle l'imitait dans les idées sombres. Marchant sans entreint vers son petit refuge pres de la riviere elle ne cessait de revoir la scene au ralenti et ne comprenait touhjours pas l'attitude de Killi. Il n'avait jamais ete aussi injuste avec elle qu'à ce moment là.
Elle avait toujours été une femme active en quoi cela le choquait il à présent ? Parce qu'elle etait enceinte ? Cela n'affectait en rien ses capacités cérébrales !

Son coeur se serre car malgré l'incomprehension totale, elle l'aime. Sa fierté est grande de porter son héritier et d'etre son épouse.Pourquoi faut il que les hommes soient bornés et plein de préjugés sur les femmes ?
Toute à ses pensées, elle arrive à la cabane. Posant les affaires à l'intérieur, elle va se refugier sur la grosse souche d'arbre et perd son regard dans l'eau bercée et reconfortée par les bruits de la nature.

Que fait-il à cet instant ? Pense t-il à elle ? Regrette t-il de ne pas avoir discuté ? Elle secoue la tete completement perdue .... Et les rosiers .... Elle ne sait toujours pas ce qui s'est passé et pourquoi il n'est plus le seigneur .... Se serait elle trompée en acceptant de l'épouser ? Aurait elle mieux fait de rester une maitresse ? Elle prend sa tete entre ses mains et pleure.... elle sait que cela ne sert à rien mais elle en a besoin. Se liberer de toute cette tristesse pour essayer de réfléchir et trouver une solution. La seule qu'elle voit malheureusement lui briserait le coeur ....

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Killijo_de_denere
Le cheval courait toujours, et au loin, Killi voyait le soleil revenir à l'horizon. Etait-il depuis si longtemps dehors ? Il n'avait point vu le temps passer, préférant oublier sa colère et ses griefs. Il serait bien allé boire un verre ou plus quelque part ou se faire offrir à boire dans l'une ou l'autre maison, mais il savait comment ça se terminerait. Même son coeur lui appartenait, son corps n'était point toujours uniquement à elle et actuellement, il n'était point sûr de savoir le contrôler comme la décence le voudrait. Il revenait donc vers Rennes, retrouvant les routes connues, passant la garde qui le salua à l'entrée de la ville. Pas un mot, un bref signe de tête. Il ne voulait point parler. Boire, la faire changer d'avis, la câjoler. Il dirigea son cheval vers sa cabane, au bord de la vilaine. Il ne presse point son cheval. Quoi faire, quoi dire ? Il n'en a aucune idée. S'excuser ? Pour quoi faire ? Il n'a rien à excuser, à sa connaissance. De plus, elle devait être retournée déjà, et avoir vu leur lit vide. Cela suffisait. Il n'aimait point se disputer. Encore moins avec elle. D'ailleurs, s'étaient-ils déjà querellés ?

Mon ange, que fais-tu... ?

Il était descendu de son cheval et avait ôté sa cape pour la poser sur ses épaules. Il lui frotta les bras énergiquement et l'embrassa sur le front.

Tu dois être gelée, rentrons un peu pour te réchauffer.

Il l'entraîna dans la cabane, lui tenant les épaules. Ses yeux étaient rouges et gonflés. Il ne savait quoi lui dire pour la réconforter, un geste tendre peut être. Il lui prit la main doucement et l'embrassa.

Veux-tu une tisane ?
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Chez moi
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