Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert] Taverne du Pied de Bouc

Tibone



Saumur. Anjou. Du potentiel. Sans doute. Peut-être.
Tibone n'était pas natif du coin, mais presque. Tibone, ce n'était pas son vrai nom, mais presque. Il était jeune, à mi-chemin de la vingtaine et de la trentaine. Beau, avec ses cheveux corbeaux, sa mâchoire carrée, son visage dessiné, ses yeux d'un vert foncé. Et grand. Et bien fait. Un beau gars, pas bête. Avec un éclatant sourire commercial, mais il ne le sortait pas souvent.
Le brun voulait se poser quelque part. A un endroit propice. Saumur cachait son jeu. Tibone n'était pas du genre à travailler aux champs, aux mines. Ni à être l'employé de qui que ce soit. Il décida d'ouvrir une taverne grâce à ses économies. Économies que lui avaient fournies, à leur insu, un bon nombre d'infortunés.

Il voulait un local pas trop éloigné du centre pour permettre aux soulards de rentrer chez eux, mais pas trop proche afin d'éviter les problèmes avec les riverains et la maréchaussée. Il en ferai un endroit confortable, agréable, mais pas trop, car il comptait sur toute sorte de clientèle.
Il installerait son appartement au premier. Sans doute travaillerait-il seul, dans un premier temps.



[ Octobre ]

C'était un bâtiment à deux étages aux tuiles oscillantes, par jour de vent. Tout à l'est de Saumur, non loin des murailles. Les fenêtres étaient propres mais restaient opaques, laissant filtrer une lumière orangée, chaleureuse. Le rez-de-chaussé était composé d'une grande salle parsemée de tables longues et de bancs, avec quelques tables plus petites, plus intimes. Il y avait une petite cheminée pas trop crasseuse et un beau comptoir.
Possédant certains contacts bien utiles en ce genre de situation, Tibone mit le reste de son pécule dans une bonne livraison d'alcools divers. Les tavernes servant autre chose que de la bière étaient rares. Proposer un choix plus large et de qualité était un risque pouvant se révéler payant.

Tibone aimait les boucs, les chamois, les chèvres, les bouquetins... Il trouvait ces animaux dignes et gracieux. La forte odeur du bouc ne lui déplaisait pas. Il choisit le nom de la taverne sur un coup de tête et, habile de ses mains, confectionna lui-même l'enseigne. De sa grande écriture aux lettres sèches et anguleuse, il fit un panneau.





La Taverne du Pied de Bouc , à Saumur.

Menus : Bouillon de viande et légumes / Pain fromage / Soupe et porc

Alcools : Bières / Vin / Eaux-de-vie / Liqueurs
* Possibilité de boire des infusions ou du lait.



Simple. Sans chichi. Le bâtiment possédant une petite cuisine, Tibone s'était décidé à se lancer dans la restauration. Il cuisinait peu, mais bien. Les plats affichés ne demandaient pas grand talents culinaires. Cependant, il aurait sans doute besoin d'une aide. Pour le service, la cuisine, le ménage. Donc Tibone prit le risque d'engager une jeune-fille pour le seconder. Une jolie blonde ronde aux dents de lapin, joviale, de moins de vingt ans. Maddie*.
Tibone paya deux gamins de propager dans la ville la nouvelle de l'ouverture d'une nouvelle taverne. Ils abordaient les femmes comme les hommes, les gueux comme les moins gueux.

En fin d'après-midi, le Pied de Bouc fut ouvert aux clients. C'était propre, c'était sobre, c'était simple. Un peu obscur, un peu "brut", mais agréable. Pour Tibone. Il laissa la grande porte de bois ouverte, comme une invitation. de fait, c'en était une.
A l'étage, il avait trois petites chambrettes, mais il ne comptait pas faire auberge. Sauf exception.


RP ouvert à tous! Faites comme chez vous. Venez nombreux, que vous soyez "bourgeois", bandits, mendiants...
* Vous pouvez faire agir (raisonnablement) la serveuse, Maddie (jeune, blonde, jolie, ronde, dents de lapin).
Euridyce
    Quelques mois avaient passés depuis que la jeune Canéda avait quitté le domicile familiale, et ses parents n'étaient pas inquiets : les fugues de la jeune femme était fréquentes. Elle partait quand bon lui semblait, attendant toujours la nuit pour s'enfuir. Pas de gouvernante, pas de mère, pas de frères pour lui asséner un énième "Lucie Euridyce la Canéda Dehuit, VIENS ICI TOUT DE SUITE" (ses parents prononçaient toujours son nom à rallonge quand ils étaient énervés) . Non, ici, elle était une anonyme, voir même une gueuse à en juger par ses vêtements salis par le voyage, la richesse de sa parure étant cachée par une nuée de poussières et, plus bas, de terre. Il ne lui restait que des haillons qui s'effritaient et une bourse bien vide lorsqu'elle arriva à Saumur, où elle décida de s'arrêter. Il lui fallait retrouver un peu d'écus avant de repartir, Dieu sait où, dans la campagne française. Profitant de ce voyage pour découvrir une société qui lui était jusqu'à lors inconnue, la jeune femme allait de tavernes en tavernes, goûtant à tout, parlant avec n'importe qui. Avec ses cheveux blonds vénitiens en bataille et son large sourire, elle ressemblait à une petite paysanne, et cela lui allait très bien.

    C'est ainsi qu'elle arriva, un soir de décembre, dans la Taverne du Pied de Bouc. C'était son premier noël seule, et sa famille lui manqua l'espace de quelques instants, surtout sa mère. Elle trouva son réconfort devant le feu de la cheminée, qui la réchauffa. Elle tremblait tant ses haillons étaient humides : le vent hivernal n'arrangeait pas les choses.
    Une fois à l'aise, elle alla s’asseoir au comptoir, le regard scrutant les alentours d'un mouvement circulaire. RAS.

    Bonjour.

    Ça, c'était pour le tavernier, à qui elle adressa également un sourire, étirant ainsi sa longue bouche, le chanceux.

    Un bouillon de viande et légumes et une bière, s'il vous plaît.

    L'estomac grondait. A bouar !

_________________
Cassandrenne
    Que le Très Haut en soit témoin : Un hiver ainsi, elle s'en passerait bien. Déjà, parce qu'il gelait à pierre fendre dehors. C'était faux mais la sensation du froid et du vent sur sa peau étaient eux bien présents et provoquaient les mêmes réactions d'agacement que lorsqu'elle était en Savoie : Vouloir se terrer dans un trou et n'en sortir qu'au beau temps. Mais allez trouver des trous assez confortable dehors, c'était im-pos-si-ble. Au temps dormir alors avec des femmes pour avoir les pieds froids, ça serait moins douloureux. Une lumière dans une taverne, il n'en fallait pas plus pour que Cassandrenne s'y engouffre pour réchauffer ses petites mimines.

    Un petit coup d’œil à l'intérieur avant de refermer soigneusement la porte derrière elle comme si le démon allait franchir cette porte si elle laissait ne fut-ce qu'un petit espace d'ouvert tout ainsi que le vent. Elle salua d'un signe de tête la personne présente qui était occupée à manger sans vraiment la regarder par politesse, timidité, ou indifférence pour aller directement se mettre près du feu dans un soupir de contentement. Elle n'oubliait pas les priorités : Se réchauffer et puis agacer. Important pour survivre. On lui avait toujours répété, tu ne tueras point en période de fêtes, ni tes alliés, ni tes canards ..ni ...ni beaucoup trop de conditions pour qu'elle puisse réellement s'en souvenir.

    Évidement, il n'y avait pas de chaises autour d'elle. C'était presque une abomination : En Savoie, elle avait réussi à trouver un bon nombre de chaises mais ici, nada. Oh bien sûr, il y avait des chaises tenaces, des chaises d'occasion, des chaises de caractère mais aucune ne restait bien longtemps chaise. Sa dernière trouvaille était une chaise de perdue qui comptait revenir d'elle-même. Décidément, Noël était une drôle de période. À contre cœur, la jeune femme finit par prendre place sur un siège de bois qui n'avait rien pour elle d'une chaise dans sa notion bien étrange de la chose. Pire, elle poussa le vice à donner quelques pièces pour se payer à boire, faisant confiance à la blonde qui lui ramena rapidement sa commande, balbutiant un « merci » presque ronchonnant. Oui, elle n'aimait pas le froid et n'aimait pas ne pas avoir de siège mais c'était toujours mieux d'être à l'intérieur par une nuit froide que dehors surtout pour penser aux multiples manières de pouvoir s'occuper, outre le travail de survie. Un petit pincement au cœur aux cochons qu'elle avait du se résoudre à faire abattre par un autre à sa place: Elle n'aimait pas ça; Elle tenait absolument à leur donner le dernier sacrement de coup de hache soi-même, question de principe. Sale journée finalement. Une expression boudeuse s'afficha sur son visage. Oui, ce qu'elle pensait se lisait sur son visage.

_________________
Killijo_de_denere
Angers, la ville qu'il avait gérée en tant que maire. Là où il avait appris le métier de la vigne. Bref passage. Rencontre d'une jeune dame blessée. Il l'avait attendue pour l'emmener à Saumur où elle pourrait se faire soigner, mais il n'avais trouvé personne pour le faire. Lulu lui avait expliqué qu'il n'y avait ni docteur, ni infirmière. Personne pour les soigner. Il était allé voir une de ses amis. La nostalgie était encore plus présente. A Angers, il avait retrouvé le bureau ouvert par Atthé, le cadastre qu'il avait remis au goût du jour et d'autres projets. Saumur, c'était autre chose, son village natal, la ville où son père vivait. Lulu, le cochonnier, que de souvenirs. Il avait même retrouvé Ricks qui avait connu ses parents. Il était à l'Anjou, et l'Anjou était toujours présente en lui. Plus que jamais maintenant qu'il s'y trouvait, bien sûr. Sa femme lui avait dit qu'elle comprendrait s'il voulait revenir ici. Il lui avait assuré dans sa réponse qu'il voulait rester avec elle, mais si elle acceptait de passer quelques temps à Saumur, en Anjou avec lui, peut être qu'elle comprendrait pourquoi il est si attaché à son duché. Pour l'heure, il ne veut point penser au retour. Elle est sur la route, ils devraient arriver à Sémur. Il aura encore le temps d'y penser, de parler avec elle sur leurs projets communs. Si elle en a encore avec lui. Elle ne lui a point proposé de la rejoindre, elle semble vouloir continuer le voyage sans lui, même si elle lui a écrit qu'il lui manque. Il a refrené ses instincts de coq ces derniers temps. Avec la guérisseuse, cela n'a point été si compliqué, la donzelle a eu quelques enfants et les grossesses n'ont point amélioré son corps. Même s'il les aime en chair, elles doivent rester humaines un minimum. Il l'a complimentée, lui a chuchoté quelques mots à l'oreille et elle lui a préparé un onguent pour Tayla. Il lui avait baisé la main doucement comme à une noble avant de partir pour la flatter juste assez pour qu'elle prépare un nouveau pot d'onguent en cas de besoin. Il voyait toujours Tayla boîter. Liz ne la voulait point comme dame de compagnie, il n'avait rien à lui proposer, mais au moins, il pourrait l'aider à se remettre, et certainement à s'installer en Bretagne, si tel était vraiment son souhait. Elle semblait encore perdue, mais ils parlaient beaucoup ensemble. Elle était devenue sa chaperonne pour l'empêcher de se laisser tourner la tête par un jupon qui passe ou un joli sourire. Il ne lui avait point tout expliqué sur l'origine de sa séparation avec sa femme. Le mieux était de rester vague sur les évènements, mais elle avait compris que courtiser les dames était chez lui une seconde nature. Voire même celle qui prenait le dessus sur le reste quand il était en leur compagnie. Mais elle est fragile et a cette conception de la femme soumise à l'homme. Ils ont beaucoup parlé en général de son passé et de ses relations avec les hommes. Il la protège aussi de son côté. Il n'aime point la savoir seule avec des hommes, car il craint qu'ils ne profitent de sa naïveté. Il est allé la rejoindre en taverne alors qu'elle était avec un Mainois. Deux raisons de la protéger. La pauvrette se laisserait convaincre par des belles paroles. Il a réussi à la ramener dans la taverne où il se trouvait, où elle n'avait osé venir car elle trouvait qu'ils étaient trop nombreux. En termes de protection, il a un peu failli, car il s'est retrouvé à vider sept chopines sans même s'en apercevoir. Le retour vers la taverne où il réside est hésitant et long. Il essaie de marcher aussi droit que possible, et surtout sans s'appuyer sur elle, qui boitille à ses côtés.

- Je crois que je suis de mauvaise compagnie ce soir, ne vous inquiétez point pour moi, je pourrais aussi dormir dans un fossé.

Mais il veut qu'elle dorme dans une vraie couche. Elle lui a parlé d'une couche, mais elle n'a point parlé d'une chambre. Il se demande si elle ne dort point dans une écurie ou un endroit dans le genre. Elle ne peut continuer ainsi. Il veut qu'elle dorme dans son lit, il prendra la chaise, mais elle refuse. Elle sait bien qu'il pourrait finir par la rejoindre. Elle n'a pas complètement tort à la base, mais elle mérite un vrai lit pour reposer sa jambe et panser ses blessures. Ils arrivent à la taverne du bouc. Enfin. Le trajet a été long. Il monte les escaliers en se tenant, tentant de cacher autant que possible son ivresse avancée. "Je ne vous ferais rien de toute manière". Alors pourquoi se méfie-t-elle ? Il est trop bourré pour même penser à...

"- Même avec un tonneau de vin dans l'coffre, il trouverait le moyen de peloter la tavernière, arrête !
- Mais il n'en fera rien, ne serait-ce que parce qu'il a décidé d'être sérieux pour sa femme !
- Bah s'il est bourré ?
- Pareil, ce n'est pas valable uniquement les moments qui l'arrangent.
- Tu verras qu'elle va dormir ici, la gamine
- Ce n'est pas une bonne idée
- C'est l'occaze de voir s'il sait se tenir
- Nous verrons"
*

Il ouvre la porte de la chambre en grand et l'invite à entrer en se tenant au chambranle.

"- Entrez donc, venez tester le confort de cette couche. Vous verrez que vous en avez besoin. Demain, je prendrais une chambre pour vous et votre famille aussi."

*Les consciences du coq s'affrontent
_________________

Chez moi
Tayla
Elle ne sait pas comment elle a réussi à se trainer jusqu'à Anger mais elle y était. Le fossé était loin maintenant et elle arrive jusqu'à l’église ou elle trouve une aide. On la soigne, elle reprend quelques force, la Mamé l’a retrouvé ainsi que les enfants, ils sont sauf. La brunette est soulagée, cette fois les brigands ne lui auront pas pris un enfant…
Les jours passent et elle se décide à faire un tour en taverne, elle y rencontre un homme qui lui tend la main pour l’aider, elle hésite puis se décide à le suivre jusqu'à Saumur où là il y aurait peut-être un médicastre. Le trajet ce passa bien, Killi pu faire connaissance de la Mamé, vielle dame et amie de Tayla depuis la Champagne et de son fils Clay et sa fille Emmaline.

Une fois à Saumur, mauvaise nouvelle, pas de Médicastre, la Brunette grimace mais lui sourit à l’annonce et le rassure que cela n’est pas grave, elle fera avec et ça passera bien. Killi et Tayla parlent beaucoup, elle lui apprend la disparition de Mati, qu’elle se sent responsable sans savoir ce qu’elle a fait. Il comprend vite qu’elle était totalement sous l’emprise de Mati et qu’elle faisait tout ce qu’il lui demandait. Pour elle c’était normal, vue qu’elle était à lui mais petit à petit, Tayla c’était rendu compte de quelques points qui l’avait coupé de son entourage avec sa relation avec son rouquin.
Killi essayait de lui montrait qu’une femme n’était pas obligé d’obéir a son homme comme elle l’avait fait et elle avait au fil des conversations, comprit que Killi avait une relation un peu tendu avec sa femme. Pour l’aider, elle lui propose d’être son chaperon, Tayla ne savait pas du tout si elle y arriverait mais au moins elle avait trouvé une solution pour rembourser sa dette même si pour lui il n’y en avait pas. Tayla lui était redevable pour son aide, l’onguent et sa protection.
Ce soir-là, la Brunette ne l’avait pas rejoint, premier faux pas en tant que chaperon, elle n’était pas à l’aise lorsqu’il y avait du monde en taverne, faisant souvent des gaffes…

Alors qu’elle venait de s’installer en taverne, un homme entre à son tour et une conversation commence, l’inconnu la questionne, elle y répond et le remercie de sa proposition d’aide qu’en Killi les rejoins et montre bien qu’il surveillait et veillé sur elle. L’homme parti bien vite et après quelques échange avec Killi, il l’emmène rejoindre l’autre taverne. Finalement, les personnes allaient quitter le lieu et les tournées aller bon train aussi, Tayla c’était remise à la tisane et fort heureusement car une sacré tournée fut faites et bon nombre fut vite ivre dont Killi.
Celui-ci lui propose de l’a raccompagné et au finale c’est elle qui l’aide même s’il essaye de ne pas trop s’appuyer sur elle. Ils arrivent tant bien que mal à l’auberge et durant tout le trajet un bras de fer se fait autour de la couche de la Brunette. Elle ne lui dit pas où elle dort et il s’est mis en tête qu’elle dormirait dans sa chambre et dans son lit pendant que lui serait sur la chaise. Bien trop risqué comme situation et elle ne veut pas augmenter ou créer de nouvelle tension avec la dame de Killi et refuse sa proposition.


- Je crois que je suis de mauvaise compagnie ce soir, ne vous inquiétez point pour moi, je pourrais aussi dormir dans un fossé.
Hors de question de vous laisser dormir dans un fossé, vous irez dans votre couche.

Et oui, elle pouvait malgré tout être têtue aussi, elle retourné dormir à l’écurie pendant que lui dormirait dans sa couche et que la Mamé et les enfants dormaient dans l’auberge. Elle avait pu négocier avec le tenancier, un prix correcte pour eux et qu’elle puisse dormir à l’écurie et lui donnait un coup de main pour le nettoyage des box chaque matin. Tayla n’en dit rien à Killi de tout cela, elle avait aussi sa fierté et ne tenait pas à augmenter sa dette.
Tayla regarde l’intérieur de la chambre le laissant sur le pas de la porte et au lieu de suivre sa demande de tester la couche, elle se dirige vers l’âtre et ranime le feu et dispose des buches.


Les enfants et la Mamé ont leur chambre, merci bien et je ne peux accepter que vous preniez une chambre pour moi.

Elle se relève, s’essuie les mains et avance vers lui en boitant.
Restez pas là, entrez que je vous aide a retirer vos bottes puis vous irez vous coucher dans votre lit et j’irais rejoindre le miens.
_________________
Killijo_de_denere
Il s'avance docilement dans la chambre et ferme la porte, s'appuyant sur le mur pour ne point chavirer.

Vous restez 5 minutes le temps de me faire un petit câlin pour m'endormir ? Je n'aime point dormir seul. Il y a trop longtemps... Personne ne le saura. Et puis je suis trop bourré pour faire ça bien. J'ai une réputation à tenir !

Il se dirige difficilement vers la chaise et se laisse tomber dessus. Il appuie son dos contre la chaise, les yeux dans le vague.

D'ailleurs, elle la connaissait ma réputation, quand on s'est mis ensemble. Je l'ai prévenue aussi... Elle le sait que je suis un coq, et que j'aime séduire. Elle l'acceptait qu'elle avait dit. Puis après, on se sépare, elle me dit que je suis libre de faire ce que je veux. Libre, mais selon certaines conditions, pas les copines, pas des connaissances, et finalement... Personne. Vous ne savez pas ce que vous voulez, vous les femmes. Si je suis libre, je vois qui je veux, je fais ce que je veux à qui je veux... Mais elle m'a dit que je l'avais trahie une deuxième fois. La servante, c'est rien, elles m'aidaient à m'habiller et à prendre mon bain. Y s'passe des choses parfois, oui, et alors ? Ca fait partie du bain, ça... Un petit nettoyage buccal de temps en temps, je ne vois pas où est le mal... Elles sont habituées à faire ça, elles s'expliquent la chose entre elles quand elles entraient chez moi. C'était avant tout ça, parce qu'il a fallu tout arrêter pour elle.

Il la regarde retirer ses bottes et l'aide, car il voit qu'elle se donne du mal avec sa jambe.

Je devrais vous passer un peu de baume, cela vous soulagera. Puis je vous relève de votre rôle de chaperon. De toute manière, je l'ai déjà perdue. Elle ne reviendra point. Elle est jeune et belle, elle ne reste mariée avec moi que parce qu'elle n'a point pris le temps de faire les démarches. Ils n'attendent tous que ça, qu'elle leur cède... Elle en retrouvera un rapidement, qui lui sera fidèle complètement. Pas un homme comme moi qui ne peut s'empêcher de courtiser une femme dès qu'il la voit et de l'attirer dans ses bras.

Les pieds nus, il se relève et la regarde. Il s'avance pour la prendre par les épaules.

Vous êtes une femme sérieuse, Tayla, votre homme ne vous méritait point. J'espère que vous en trouverez un qui vous respectera et vous rendra heureuse.

Il lui plante un bisou sur le front.

J'ai trop bu, cela me rend bavard et je dis n'importe quoi.

Il s'installe dans son lit difficilement.

Demain, je vous réserve une chambre ici. L'établissement n'est point si cher et la petite blondinette est bien gentille. Elle tient la chambre propre. Pas de discussion. Considérez que c'est... On verra ça demain...

Il se tourne sur le côté et s'endort, laissant l'alcool terminer son travail.
_________________

Chez moi
Tayla
La brunette le regarde et lui sourit comme s’il était un enfant capricieux et s’agenouille devant lui faisant attention à sa jambe. Elle ne dit rien et le laisse parler et lui retire la première botte. Mati aussi lui disait qu’elle était libre mais au fond il était jaloux et possessif, si la femme était complexe, l’homme l’était tout autant…
Une fois les bottes retiraient, Tayla se redresse gardant toujours le silence, l’écoute encore et fait non de la tête.


Dites pas de bêtise, elle vous reviendra qu’en a moi, ce n’est pas le sujet…qu’en a retrouver un compagnon…ça…

Elle lui sourit à sa remarque sur son etat.
Ça oui, bien de trop...hop au lit.

Elle arrive à ouvrir le lit avant qu’il s’y glisse avec difficulté et le recouvre.
Je n’ai pas besoin d’une chambre, je vous l’ai dit.

L’avait-il entendu, pas certain, resterait il sur son idée certainement et elle, encore plus.
Tayla le borde, rajoute une buche dans l’âtre en boitant puis éteint la chandelle et sort de la chambre. Les marches sont descendu avec difficulté, elle avait trop forcé, elle sert les dents et sort de la taverne resserrant la cape autour de ses épaules. Elle rejoints l’auberge où les siens étaient puis son coin à elle pour dormir un peu.

_________________
Killijo_de_denere
La nuit a été... Étrange. Peuplée d'êtres improbables, un diable s'affrontant avec un ange sur une conduite à tenir avec une femme, l'ange parlant de sa femme qu'il aime. La diable veut toutes les corriger. Le mariage est une prison, rien à fout... Oh mes aieux... Il se lève difficilement du lit, les cheveux en bataille, le drap en boule au fond du lit, sa première pensée est sur le lieu où il se trouve. La deuxième, avec qui. Mais il cherche des yeux, personne n'est là, pas même la petite servante blonde. Bien... Tayla a dû le chaperonner comme il faut. Il s'habille et se demande. Où est-elle maintenant ? A-t-elle repris la route ? Il s'inquiète de voir si un pigeon ne s'est point posé durant la nuit, mais rien. Elle doit être occupée à d'autres choses.

Il descend et voit la jeune servante blonde. Elle rougit lorsqu'il lui sourit. Elle lui apporte une miche de pain et une bière.


Merci ma jolie

Il mange assez rapidement, sans se préoccuper si la miche est fraîche ou non. Il a d'autres chats à fouetter pour l'instant. Il appelle la servante qui ferme la bouche immédiatement pour cacher ses dents disgracieuses et paraître plus jolie aux yeux du coq.

Je voudrais réserver deux autres chambres, pour une dame et sa famille.

Il lui prend la main et la regarde dans les yeux.

Il s'agit d'une amie chère, je voudrais que la chambre soit bien propre, mais je sais que je peux te faire confiance pour cela.

Un clin d'oeil, la fille repart toute rouge. Restera à faire en sorte que Tayla accepte. Si elle pouvait être aussi docile que cette gamine... Il se lève et prend son manteau pour sortir.

Maddie, je suis parti pour quelques heures, je reviendrais manger ici pour la dînée.

Retrouver Passe-partout et Passemoil'sel pour qu'ils lui fassent un rapport sur Angers. Ils ont dû avoir quelques informations venant des marins. Puis il invitera Tayla à se joindre à lui pour manger. Elle doit manger de la viande pour se remettre, il doute qu'elle le fasse assez.
_________________

Chez moi
Tayla
La nuit pour elle fut courte, dormir à l’écurie c’est se réveiller tôt, heureusement pour elle pour l’heure personne n’était venu l’importuné. Elle alla rejoindre la Mamé et la relayé pour qu’elle se repose aussi et elle prenait le temps de jouer avec ses enfants. Tayla s’entête et refuse d’écouter la Mamé qui lui dit de se reposer et de penser à elle aussi. Comme chaque matin, elle laisse à la Mamé les écus qu’elle a eus de la veille et file voir le contremaître à la mine, le ventre vide…

Elle était loin d’imaginer que la Mamé et les enfants ne seraient plus là au soir et qu’elle les retrouverait dans une chambre bien plus confortable autant pour eux que pour elle. Lors de sa pause, elle croise une dame rencontré à Nevers qui revenait chez elle et proposition de travaille fut fait. Elle ne savait pas encore ce que serait la tache mais le salaire était bien généreux et elle serait au moins au grand air. Clay pourra venir avec elle et se retrouver un peu juste eux deux.

Mais pour l’heure, elle avait encore à faire à la mine avant de se détendre un peu en taverne, seul endroit au final où elle se reposait vraiment…

La brunette entre dans la taverne, referme la porte derrière elle, regarde si elle le voit et prend place après avoir dit bonsoir de manière générale tout en faisant une révérence. Une fois n'est pas coutume, Tayla se prend une chope. Voyant la blonde venir la servir, elle savait qu'au moins Killi n’était pas avec elle et se demandait s'il était avec Ricks ou non comme la veille...

_________________
Killijo_de_denere
La surveillance à la mine est terminée. Il a pu voir aussi les deux brigands, artistes dans l'ame, qui lui expliquent avec sérieux que l'art de la guerre, c'est l'art de ne pas combattre ou d'éviter les coups. Il en arrive à se demander où il a bien pu les ramasser ces deux-là, Aloïs est désespéré de voir ces deux loustics revenir toujours avec une nouvelle idée, mais rien de constructif. Il lui a déjà glissé un mot sur l'art qu'il pourrait avoir à leur montrer qu'ils ne pourront point éviter ses coups bien longtemps.

- On en a gros, cap'taine !
- Pourquoi ?

Ils s'étaient regardé avec l'air ahuri.


- Ah oui, pourquoi on en a gros au fait ?

Et l'autre de reprendre

- Parce qu'on en a gros ! C'est comme ça ! Les horaires, les missions, on n'a même plus le temps de s'entraîner !

- Eh bien donnez-moi des rapports corrects et je vous donnerais du temps pour cela
- Pour quoi ?
- Pour vous entraîner !
- A quoi ?
- Eh bien à votre art du combat, pardi !
- Ah oui, c'est vrai.

Il se gratte la tête

Mais c'est quoi un rapport correct ?

Et l'Aloïs de passer par là et de pousser une longue plainte tel un loup qui hurle à la lune, mais plus discrètement. Et le Killi de tenter de garder son sérieux entre ces deux pitres. Ils seraient plus utiles dans un théâtre de marché. Le tout expédié, il part à la taverne, voir si Tayla s'y trouve. Elle y est, seule. Il entre tranquillement et va lui donner le petit bisou traditionnel. Suivi d'une tournée de vin parce que la tradition commence à s'installer. Surtout pour lui, qui use et abuse. Du vin. Oui, on peut changer de vice, aussi.


- Content de vous retrouver, ma chère ! Votre chambre vous attend pour ce soir. Votre petite famille est installée et...

Il regarde la petite servante passer avec un sourire. Elle rougit et s'empresse de leur apporter un nouveau pichet de vin.


- ... Et Maddie a bien travaillé pour votre chambre.

Il lui caresse les mains alors qu'elle pose le pichet sur la table.

- Apporte-nous donc notre repas, ma jolie, si tu veux bien.

La jeune fille glousse de plaisir et court chercher les plats commandés. Elle s'est chargée elle-même d'aller cueillir les herbes pour lui. Killi prend son verre et regarde Tayla.

- Trinquons à vous et à votre bon chaperonnage

Il se penche un peu plus en avant pour ajouter.

- Promis, ce soir, je n'abuserais point.
_________________

Chez moi
Tayla
Tayla avait pris de quoi écrire une missive en attendant de le voir venir et avait réussi à se mettre comme à chaque fois de l’ancre sur les doigts.
La taverne se remplissait de plus en plus et elle devenait nerveuse, quelques regard vers elle qui l’inquiétait un peu qu’en la porte s’ouvre sur Killi, elle retient un soupir de soulagement a sa vue. Lui sourit et elle a juste le temps de se lever et de se retenir de lui faire la révérence se rappelant bien qu’il lui avait demandé d’arrêter de le lui faire même s’il appréciait cela. La brunette lui rend la bise une fois qu’il est assis et en fait autant.


Bonsoir Killi, vous n’auriez pas dû pour les chambres…

Elle observe le manège entre Killi et Maddie et se dit qu’elle va devoir avoir une conversation avec la servante. Il lui indique que d'ailleurs la servante avait bien œuvré pour sa chambre.
Je n’en doute pas et je l’en remercie ainsi qu’à vous. Mais je ne sais comment vous rembourser, je vous dois beaucoup.

La brunette plisse le regard quand il caresse les mains de la servante qui glousse et rougit. Tayla se dit qu’elle va devoir surveiller cela de près. Et alors qu'il commande le repas qu'elle ne pourra pas s'offrir, elle s'interpose...
Pas pour moi…je…j’ai mangé…

Elle ne lui avouera pas que c’est faux et évitant bien son regard, elle prend la chope pour faire diversion et trinquer.
A vous également !

Se mordille la joue quand il se penche vers elle, l’écoute et lui répond.
Hoo mais c’est vous qui voyait pour l’abus d’alcool mais pour elle je vous surveille et faites attention.
_________________
Killijo_de_denere
Il voit qu'elle surveille ses gestes avec la servante.

- Ne vous inquiétez point. Si elle n'est plus vierge, ce n'est point de mon fait.

Il baisse la voix pour la confidence.


- Je me doute qu'elle ait franchi le pas, d'ailleurs.

Il se redresse et la regarde.

Mangez, je doute que vous ayiez mangé de la viande ce jour. Il vous faut reprendre des forces. Surtout pour me chaperonner demain quand je vais aller voir la Madeleine. Elle a tout ce qu'il faut là où il faut et une de ces ard... pardon, je m'égare.

Il lui fait un clin d'oeil.


- Et puis vous devez recommencer à danser en taverne. Je danserais avec vous, tiens. Nous allons remplir les tavernes à nouveau.

Il lui caresse la joue d'un doigt.


- Vous êtes blanche comme un linge, ma belle, vous devez manger plus.

La Mamé lui a sous-entendu qu'elle lui cache des choses sur la situation et qu'elle ne mange point toujours à sa faim, notamment pour laisser manger ses enfants. Il pourrait voir la bave couler de sa bouche lorsqu'elle regarde son assiette présentée.


- Vous ne me devez rien, votre amitié m'apporte bien plus que vous ne le pensez, prenez cette aide comme un cadeau de remerciement.

Lui dire que leur trajet en groupe lui a redonné un peu de gaïeté ? Son épouse lui manque. Ils ont passé leurs derniers jours en Bretagne ensemble, comme une parenthèse dans leur séparation. Ils se voyaient autant que lors de son mandat de bailli sauf qu'ils pouvaient passer plus de temps à s'aimer et à parler parce qu'il n'y avait plus de bougies ou de rapports à fournir. Dans un moulin ou l'autre, au choix de chacun. Et aujourd'hui... A part quelques lettres où elle lui parle d'autres hommes dont il est jaloux parce qu'ils ont la chance d'avoir des moments de discussion avec elle. Il mange de bon appétit, se servant lui-même et servant Tayla.

- Il faudra que je vous fasse goûter les beignets de ma servante Augustinette. Elle n'a pas son pareil...
_________________

Chez moi
Tayla
La brunette rosit à sa remarque sur la servante.
Roo comme vous y aller !

Elle lui rend son regard s’adossant à son siège avec un sourire.
La viande n’est pas dans mes moyens…, un pain ou une soupe me suffit.

Plisse le regard a la suite de sa remarque sur la Madeleine.
Attention, hors de question de faire quoi que ce soit avec elle, qu’elle est ou non ce qui vous plait.

Secoue la tête à son clin d’œil et sourit taquine.
Vous êtes incorrigible mais gare à vous, je n’hésiterais pas à vous faire un tirage d’oreille en règle.

Elle sourit à sa remarque et baisse le regard quand elle sent son doigt sur sa joue.
D’abord, laissez le temps à ma jambe de retrouver son aisance et après je pourrais danser. Actuellement se serait plus du sur place que je pourrais faire.

Tayla était loin de se douter qu’il avait parlé avec la Mamé et que ses mensonges sur sa situation n’étaient plus un secret. Elle évitait le plus possible de regarder son assiette mais son ventre lui n’en avait cure et se faisait entendre pour sa plus grande honte…
La brunette se triture les mains de nervosité et se mordille la lèvre.

Votre remerciement est bien grand et je vous remercie grandement de tout ce que vous faites mais comprenez que…se mordille la lèvre et presque un murmure...j’ai aussi ma fierté…

Le regarde dans les yeux…
Si un jour vous avez besoin d’aide, je serais là, vous en avez ma parole.

Un moment de flottement lui dans ses pensées, elle aussi et sans réalisé vraiment, elle mange ce qu’il lui sert. Le ventre crie famine, que l’on soit têtue ou non le corps arrive à prendre le dessus et elle mange avec bon appétit sans exagération. A l’évocation de beignet, elle pense à ses enfants et sourit.
C’est surtout mes enfants qui aimeraient y gouter quoique la Mamé aimera surement aussi. Puis vous devriez goûter à mes brioches, au matin avec un bon bol de lait chaud au miel un régal…
_________________
Killijo_de_denere
Il lui sourit à l'évocation de sa promesse. Il sait qu'elle la tiendra, car c'est une femme de parole qui a des principes. Il la laisse manger à son aise, rassuré que pour une fois, elle aie un vrai repas. Il veillera avec la Mamé à
ce qu'elle ait plus régulièrement, sans pour autant qu'elle sache d'où vient l'aide. La Mamé pourra toujours dire qu'elle fait quelques lessives. Après tout, la gamine a besoin d'aide pour l'entretien de la taverne, elle acceptera bien
ce petit mensonge en l'échange d'un bisou volé dans le cou si elle est interrogée sur le sujet.


Tayla a écrit:
C’est surtout mes enfants qui aimeraient y gouter quoique la Mamé aimera surement aussi. Puis vous devriez goûter à mes brioches, au matin avec un bon bol de lait chaud au miel un régal…


Il la regarde et lui sert un nouveau verre de vin.

Eh bien nous goûterons tout cela en Bretagne, ou lorsque nous verrons la Titine, elle se fera une joie de cuisiner pour nous.

Il se rapproche pour lui dire sur le ton de la confidence.

Je vous avoue que la cuisine de la Titine me manque. Elle n'a pas son pareil pour vous préparer un ragoût que vous mangeriez sur la tête d'un lépreux.

Il termine son verre cul sec et se lève.

Si vous avez terminé, nous pouvons aller voir la Madeleine.

En l'attendant, il s'amuse à chantonner "Ce soir j'attends Madeleine, J'ai apporté du lilas, J'en apporte toutes les semaines, Madeleine elle aime bien ça, Ce soir j'attends Madeleine, Même qu'elle est trop bien pour moi, Elle est tellement jolie, Elle est tellement tout ça, Elle est toute ma vie, Madeleine que j'attends là" Il ne chante pas très juste, mais il s'en moque. Cette chanson du troubadour Brel illustre bien la donzelle qu'ils vont retrouver. Il va lui en falloir du courage, à la chaperonne Tayla pour le garder sage et l'empêcher de courtiser la donzelle. Il ne touche point, mais même s'il est marié, il n'est point un moine, et il peut toujours s'amuser avec l'herboriste, la courtiser gentiment. Juste pour l'habitude...

L'entrevue est assez rapide. Il prétexte une affaire urgente à régler. Le pot récupéré, la donzelle remerciée par un chaste bisou sur la joue, avec la promesse de revenir la voir une prochaine fois tranquillement, ils reviennent à la taverne du bouc. La discussion a tourné autour de l'absence de sa femme et de ses inquiétudes concernant son retour. Il a le coeur lourd suite à sa dernière missive, elle se dirige vers Limoges, point vers la Bretagne ou vers l'Anjou. Il ne sait que penser. Tayla lui conseille de lui écrire. S'ouvrir à elle et lui parler de ses sentiments et de ses inquiétudes. Il ne sait que faire. Il lui a écrit des lettres, mais le ton de ses lettres lui paraît si distant. Il en
souffre. Seul dans sa chambre, il va chercher un brouillon et une plume pour rédiger un premier jet.

Citation:
"Mon ange,

Tayla m'a conseillé de t'écrire ce que j'ai sur le coeur. J'avoue que je doute un peu du résultat que cela donnera, mais après tout, en effet, au moins, tu sauras. Tu pars vers Limoges. Je t'attends à Saumur, je compte les jours avant de te retrouver, et j'apprends que tu as décidé de prolonger encore ton absence. Je t'avoue que j'ai le coeur gros à cette idée. Tu as raison, aimer fait souffrir. Je sais que notre mariage en vaut la peine, mais je te dirais que je supporte difficilement la situation actuellement. Je n'aime point te savoir loin. Tu me parles d'étrangers que tu rencontres en taverne, même pas un mot sur Bahia ou tes compagnons de voyage. Les étrangers sont-ils plus importants qu'eux ? Je ne sais plus, ma douce. J'avoue que je ne comprends plus.

Je sais que je t'ai fait souffrir et je le regrette sincèrement. [...] Je ne sais ce que tu veux ou ce que tu décideras, mais je peux te dire que le fait de ne plus te voir uotidiennement devient invivable. Je brûle de venir te rejoindre sur la route.

Je t'ai promis de respecter ma promesse, mais lorsque je relis tes courriers, je vois que tu t'éloignes de moi, que tu rencontres d'autres personnes, et que bientôt, l'un d'eux pourrait réussir à te voler à moi. [...]

Killi"

[i]
Il revient en taverne, la lettre en main, pleine de ratures, avec des tâches d'encre et même de vin. Il la lit et la relit. Elle lui donnera son avis, s'il doit aller plus loin, ce qu'il doit lui dire. Après tout, une femme sait bien comme on voudrait qu'on lui parle.

_________________

Chez moi


Tayla
Elle avait le ventre plein pour une fois, la brunette se sentait bien et ne doutait pas du complot qu’il allait avoir avec la Mamé et Killi. Tayla prend le verre de vin et lui sourit à l’évocation de la Bretagne et de la cuisine qu’elle goutera…
Je me ferais une joie d’y gouter.

Le signale est donné pour la Madeleine, comme lui elle vide le verre cul sec mais comme à son habitude, bras levé, corps bien droite, léger basculement de la tête pour faire descendre le liquide et le verre et posé.
Prête ! Je vous suis.

Elle sourit à l’entendre chanter la Madeleine, Tayla avait entendu aussi se ménestrel et aimait son talent. Ils arrivent et elle surveille, hésitant pas à se glisser entre eux pour mettre de la distance, il pouvait s’amuser mais à distance en tout cas tant qu’elle sera son chaperon. La Madeleine était bien gentille et la brunette l’apprécia, même si les taquineries sur le chaperonnage fusaient. Alors que lui fait la bise, elle fait une révérence et la remercie grandement pour le pot.
Détour a l’auberge, discussion autour de la femme de Killi, elle est désolé pour lui et souhaite grandement qu’il l’a retrouve…Et elle de bon conseil, Tayla en sait rien mais une chose est sûre, elle tente de faire au mieux pour l’aider à la retrouver.

La Brunette le regarde s’éloigner pour écrire à sa femme, retient un soupire et prie le Très Haut qu’elle lui revienne. Plus d’une fois, elle fut tentée de lui proposer d’écrire pour plaider sa cause mais elle se retient sachant bien que cela ne serait pas bon du tout et que la dame risquait de mal le prendre. Alors la brunette lui dit ce qu’elle dans pareil situation aurait aimé recevoir comme missive mais en indiquant bien qu’elle ne savait pas comment était sa femme et qu’elle n’était pas certaine que ses conseils soient juste…

Tayla tente de faire le point sur sa situation, sur ce qui va devenir de son avenir, elle en parle un peu avec le sieur Mandrain puis va rejoindre les siens pour passer un moment tendre avec eux.
Puis elle descend les marches pour retourner à la grande salle et le voit installé à une table lire un vélin, elle hésite à le rejoindre ne voulant pas le déranger…elle s’avance lentement et lui sourit.


Vous semblez bien occupé, je repasse si vous préférez…
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)