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[RP]Une page est tournée, une autre s'écrit

--Killijo
Liz a écrit:
Le retour lui avait paru interminable après se confrontation avec Killi dans cette taverne entre Saumur et Limoges. Il avait fait préparé des chambres pour la nuits mais ni lui ni elle n'avait été en mesure de rester et d'assumer cette proximité douloureuse à présent qu'ils n’étaient plus "en couple".

C’était sa décision à elle, Killi lui avait bien fait sentir que ce n’était pas du tout ce qu'il souhaitait, pas plus qu'il ne voulait de son amitié ...

La jeune femme se sentait si mal a cet instant, alors qu'elle était prés de la charrette de Bahia. Elle n'avait parlé à personne de son escapade et devait faire face seule à la situation qu'elle avait provoquée.

Killi devait redevenir cet homme libre et séducteur... Elle ne savait pas si il avait plus mal par fierté ou par amour mais l'important c’était qu'il tourne la page pour pouvoir être le Coq qu'il n'avait jamais vraiment cessé d’être au fond de lui. Ils s’étaient menti tous les deux à eux mêmes ... Ils s’étaient aimé sincèrement profondément et cela durait probablement mais elle n'avait plus la force de son coté d'assumer.

Assise dans cette charrette qui la conduit prés de lui une fois de plus elle tremble et resserre ses bras autour de ses jambes cachant son visage aux autres pour masquer sa douleur.

La route est longue et au fur et à mesure que les lumières de la ville s'approchent, elle sent la panique la gagner. Nul doute qu'ils vont se voir ou se croiser ...

Ils s’arrêtent devant l'auberge municipale ... Chacun va vaquer ici et là au marché, à la mairie ... elle ... elle reste là le regard dans le vague avant de pousser la porte de l’établissement pour se désaltérer.



A la taverne du pied de bouc, Killi est occupé à écrire un courrier. Il doit en écrire un à Xalta, mais il privilégie déjà un courrier pour Lulu, qu'il attend pour l'emmener en Bretagne. Son unique projet immédiat.

Citation:
Ma chère Lulu,

Je n'ai guère l'occasion de te voir en taverne et encore moins le goût d'y aller. J'ai proposé à Alatariel d'être MA pour le duché le temps que tu es encore en poste. Après, nous pourrons partir dès que tu l'auras décidé.

Tu ne rencontreras probablement pas ma femme puisqu'elle a décidé de rompre. Je ne l'attendrais point à Saumur. Je pense prendre les affaires qu'il me reste à Kastell Paol et venir m'installer en Anjou, puisque rien ne me retient en Bretagne.

Je verrais tout cela à la fin de notre Tro Breizh. En passant, j'ai invité Tayla à se joindre à nous pour cette découverte. Elle viendra probablement avec ses enfants et son amie la Mamé.

A très vite,

Killi


Il a les traits tirés, il mange peu. Seule Tayla arrive à le faire manger assez pour qu'il tienne debout, mais le coeur n'y est point. Il ne s'occupe point de lui. Ses cheveux sont en bataille, sa chemise a une tâche. Il roule le courrier pour l'envoyer directement à la maire lorsque la porte s'ouvre. Il ne regarde point vers la porte, indifférent à ce qu'il se passe dans cette taverne ou dans cette ville, d'ailleurs. Lorsqu'il se lève pour aller enrouler le parchemin à la patte du pigeon, il la voit. Il devient pâle. Il cherche une échappatoire pour fuir, mais à part la fenêtre, il ne trouve rien. Il doit donc accueillir... Liz. Il ne peut plus l'appeler sa femme, il se refuse à l'appeler sa cousine. Il s'approche pour l'accueillir, et la regarde, il ne sait s'il doit l'embrasser sur la joue, lui prendre les mains comme les autres dames ou l'embrasser sur le front comme une membre de sa famille. Il s'approche maladroitement et lui effleure la joue

Ton voyage se passe bien mon ange ?

Il reste face à elle, les bras ballants, ne sachant que faire ou que dire. Il n'est point prêt à la revoir. Il est trop tôt. Il n'a point eu le temps de se préparer ou d'y penser, persuadé qu'il pourrait aller récupérer le peu d'affaires qu'il a à Kastell Paol et filer à l'angloise.

Je... euh... Je... Tu veux que je t'offre un verre ? Le vin d'Anjou est le meilleur


Il appelle Maddie qui semble comprendre maintenant pourquoi il est dans cet état. Elle lui fait un sourire et s'incline lorsqu'il lui demande d'apporter du vin. Il montre d'un geste une chaise à Liz.


Installons-nous ici si tu veux.


Posté avec l'accord de JD Liz qui a un secrétaire en or - et pas toujours réveillé... Edit pour mise en page
Liz_
Parfois on a l'impression que le destin s'accharne a nous compliquer la vie ou a nous faire passer des messages que l'on de peut entendre ou ne veut. C'est cet impression que la jeune femme a lorsque poussant la porte de la taverne, elle se retrouve nez à nez avec celui a qui elle a brisé le coeur apres qu'il eu piétinné le sien ...
Killi ....
Elle aurait du s'en douter qu'elle risquait de le croisé en passant par Saumur mais elle pensait la ville assez grande pour que cela n'arrive pas ... et pourtant ..
Il a l'air fatigué et malheureux comme les pierres ... Son regard est sans expression quand il la regarde.
Figee sur le pas de la porte elle se demande se qu'elle doit faire lorsqu'il vient à elle. Son geste est si leger... timide ...
Ou est passé le Coq si fier ?
Liz peine a le reconnaitre et son coeur se serre à la pensée que c'est de sa faute.


- Bonjour Killi .... merci oui ... on a pas eu de soucis sur la route ...

Que de banaliés ! Elle se deteste lorsqu'elle est comme ça. Il l'a trompé, elle a rompu mais ils ne sont pas ennemis !

Elle prend sa main dans la sienne et la serre doucement ...


- Je suis surprise de te voir mais ... je suis contente aussi...

Sans doute ne voudra t il pas la croire mais c'est vrai.... Ils ont partagés tant de chose que jamais elle ne pourra l'ignorer ou le rayer de sa vie quoiqu'il face, quoiqu'il en pense. Il a refusé d'etre son ami mais ... peut etre n'est ce pas trop tard ?

Elle retire sa cape et l'entraine vers le comptoir afin de prendre un verre et parler un peu si il le souhaite...


- Comment vas tu ? Es tu heureux d'etre de retour à Saumur ?

Liz grimace ... elle vient de faire un impair ... Killi revait de lui faire visiter Saumur ... avant ...
--Killijo
Au diable nos adieux

Le contact de sa main lui rappelle leur intimité et le plaisir qu'il a lorsqu'elle a un geste tendre envers lui. Il se laisse entraîner sans un mot, comme un vieillard que l'on déplace un peu pour lui dérouiller les muscles. Installé devant le comptoir, il n'a point le coeur à boire ce vin Angevin qu'il apprécie tant. Un regard à Maddie qui lui apporte une tisane. Elle sert un verre de vin à Liz. Boire pour oublier, il y a bien pensé, mais à quoi bon ? Pour ajouter de nouvelles frasques à son palmarès déjà bien rempli ? Il préfère laisser la douleur le ronger. Surtout lorsqu'elle est en sa présence. Il voudrait la serrer contre lui. La porter dans sa chambre et l'aimer. Cette chambre qu'il voulait faire préparer pour son arrivée. Lui montrer qu'il y dormait seul, qu'il n'avait honoré aucune autre. Lui présenter Tayla, la chaperon qui le surveillait bien plus que Augustinette encore. Il baisse la tête à la question.


Saumur fait partie de moi, comme l'Anjou, mon ange, tu le sais.

Il boit une gorgée du liquide bouillant. De toute manière, il ne ressent plus rien en ce moment. Il reste face au comptoir, regardant le bois et les quelques verres posés sur une étagère.

Je pense revenir m'y installer après le tro avec Lulu. C'est une amie chère. Juste une amie. Qui n'a jamais partagé ma couche.

Pourquoi se justifie-t-il ? Un réflexe. Qu'il perdra certainement. De toute manière, aucune ne la partagera encore, puisqu'il a choisi la voie de l'église. Sa mère avait raison. Il était devenu diacre parce qu'elle avait voulu l'assagir. Il s'est tout de même marié, mais rien n'a réussi à le ranger. Peut être que cette voie l'aidera. Et sinon... L'armée. Il présentera sa poitrine au premier soldat pour purger sa douleur.


J'attends ici qu'elle ait fini son mandat. Peut être après me présenterais-je à la mairie par la suite pour m'occuper de ma ville. Tu sais comme elle m'est chère.


Il baisse la tête vers sa tasse.

De toute manière, rien ne me retient ailleurs, alors autant revenir chez moi.

Il semble plongé dans ses pensées quelques instant, tandis qu'elle boit son verre. Maddie a disparu dans l'arrière cuisine. Elle ne prépare rien, il ne veut rien manger. C'est à peine s'il accepte un peu de pain. Il la regarde.

Je voulais te faire visiter mon village natal. Une promesse est une promesse. Veux-tu voir où j'ai vécu une partie de ma vie ?
--Killijo
sa femme chérie a écrit:
Il ne réagit pas vraiment... Il se laisse faire sans que le moindre expression ne vienne trahir une émotion. Le voir ainsi vide glace le cœur de Liz.
Killi semble s' animer un peu lorsqu'il évoque sa ville comme il aime appeler Saumur. Déjà du temps de leur mariage et même avant, il en parlait avec émotion et ses yeux brillaient à son évocation. Prendre la mairie ? Pourquoi pas se dit la jeune femme. Il en est plus que capable elle en est certaine.
Bien qu'il n'ait pas de goût pour les choses politiques à la base, il est un très bon communicant ce qui est rare par les temps qui courent.
Elle serre son verre pour masquer son trouble lorsqu'il exprimé son vœu d'installation définitive. Liz n'aurait pas pensé que cela lui fasse mal ainsi. Quoiqu'il se passe entre eux, il reste le seul homme qu'elle a épousé. ... ils sont séparés mais toujours mariés...


- Je ne crois pas que tu m'aies déjà parlé de ton amie Lulu. Si vous faites un tro. .. je pense donc que vous passerez par KP... tu viendras n'est ce pas ?

Elle serre sa main dans la sienne comme pour lui arracher cette promesse alors qu'il lui a stipulé qu'il ne voulait pas de son amitié.

- Emmènes moi voir Saumur.... je veux la voir par tes yeux.

Elle se lève espérant lui rendre un peu de son sourire et tend la main.



Il la regarde.

"- Je passerais te voir, certainement, et vider ce moulin inutile, oui."


Sa main le trouble. Elle veut toujours le voir, elle veut son amitié, mais comment être ami avec une femme qu'il a dans la peau ? Il serre sa main doucement. Il ne peut lui refuser de la revoir. Il en a besoin lui-même. Il la regarde se lever et se lève à son tour, lui prenant la main. Un réflexe de base. Comme dans l'ancien temps où ils allaient partout ensemble. Heureux, amoureux, complices. Il lui sourit doucement. Rien ne sert de lui reprocher cette situation qu'il a provoquée. Ils sortent, il se dirige vers la place. Il commence par lui montrer le marché, assez bien fourni, Lulu y veille le temps qu'un successeur ne prenne le relais. Il lui explique un peu le village, son histoire, son père qui a beaucoup fait pour la ville.

"- Il fut un des premiers CAC d'Anjou. Le Poulet comme il était appelé. Très aimé des femmes, lui aussi. Son argent y contribua beaucoup par la suite.

Il l'emmène vers le port de Saumur.

- Son agrandissement fut financé intégralement par mon père, je crois que ma mère était duchesse d'Anjou à cette époque.

Ils prennent le temps d'y promener pour qu'elle apprécie un peu le paysage, les bateaux. Il sait comme elle aime l'eau, y nager. Il apprécie sa présence et se détend au fur et à mesure. Il s'arrête près d'un bateau et se met face à elle. Il pose son front contre celui de Liz.

"- Laisse-moi un peu de temps pour assumer ce désastre que j'ai provoqué mon ange. Je ne veux point sortir complètement de ta vie, car tu me manques trop, mais... Tu comprends..."

Il lui prend la main pour l'entraîner plus loin. Ils traversent la ville doucement, pour laisser le temps à Liz de regarder les maisons, l'architecture, ils passent devant les champs de vigne.


"- J'en eus une à Angers. J'envisage certainement d'en racheter un ici et de recommencer à produire du vin. C'est un très beau métier."

Ils arrivent vers une maison abandonnée, là où vivaient ses parents. Il l'emmène vers l'arbre de sa mère. Un chêne majestueux où elle aimait à se reposer.

"- Veux-tu manger quelque chose ? J'ai demandé à Maddie de préparer un panier pour toi."

Un jeune garçon se présente avec un panier bien rond d'où sort une bouteille de vin, qui semble bien lourd.

"- Je pourrais aussi te montrer l'église ... que je ne fréquentais que peu, je l'avoue. Il est d'autres endroits que je connaissais bien mieux."


Il lui fait un clin d'oeil.

- J'ai retrouvé beaucoup de monde ici, le Cochonnier qui est devenu amiral, son inséparable Lulu que je vais emmener faire le tour de Bretagne... Ricks, que j'ai connu enfant... Je réalise à quel point l'Anjou me manquait en étant ici. Calyce notre cousine est archi-duchesse ici, elle m'a proposé de venir lui rendre visite en son domaine. Je pense que j'irais la voir à mon retour du tro. Et après... Je retournerais certainement sur les routes, car je ne tiens point en place. Je pourrais devenir diacre itinérant.

Il ne touche point à la nourriture ni au vin. Il a commencé à mener cette vie d'ascète. De toute manière, il n'a plus goût à rien, mais sa présence le réconforte. Elle ne le hait point. Pourquoi ? Il n'en a foutre aucune idée. Comment ? Peut-être pour l'épargner ? Pourtant, d'autres lui ont dit qu'elles auraient réagi bien plus violemment. Il s'adosse à l'arbre, tendant sa main pour l'inviter à venir se poser contre lui, mais il la reprend. Ce n'est peut être point la meilleure idée du jour que de la prendre dans ses bras ainsi.

"- Et toi mon ange, quels sont tes projets ? Vas-tu reprendre la politique ?"
Liz_
Elle craignait une confrontation après leur dernière entrevue où elle lui avait fait part de sa décision de rompre. Mais là devant lui ... elle est à nouveau bouleversée par cet homme. Il est attendrissant et touchant et .... elle aurait encore plein de chose à dire de lui mais cela reviendrait à faire marche arrière et il ne le fallait pas pour leur bien à tous les deux même si lui ne voyait pas cela de la même façon.
Leur couple était basé sur la franchise la confiance l’honnêteté et il avait franchi toutes les limites. Ses regrets Liz les connaissaient et prendre cette décision avait été la plus dure de toute sa vie.

Lorsqu'il prend sa main dans la sienne, acceptant ce qu'elle peut lui offrir à savoir son amitié, elle lui sourit soulagée qu'il ne la rejette pas. Aussi stupide que cela pourrait paraitre, elle ne concevait pas de vivre sans lui dans sa vie. Elle avait besoin de son amitié de leurs moments complices .. de leurs taquineries.
Cette visite de Saumur la ville qu'il aimait par dessus tout était une aubaine.
Main dans la main ils déambulent ici et là. Il lui raconte l'histoire de son père de sa mère .. des gens qu'il aime et qu'il a retrouvé ici. Elle l'observe à la dérobée et est heureuse qu'il le soit aussi du moins en surface.

Alors qu'il lui propose une halte pour se rafraichir et manger sous l'arbre de sa mère, il lui annonce son intention de partir. Son sang se glace à cette nouvelle alors qu'elle a fait de même quelques temps auparavant ... mais la différence c'est qu'elle , elle savait qu'elle reviendrait, alors que lui ...
Elle cherche quelque chose .. une excuse pour qu'il ne parte pas définitivement....
Sa main se tend vers elle mais retombe ...
Elle lui saisit et s'approche doucement sautant sur l'excuse qu'il lui fournit en parlant de son avenir politique. La manœuvre est vile mais elle ne voit pas d'autre solution.


- Oui ... je dois être folle mais je vais être sur une liste ducale... à ce propos .... cela te plairait de te joindre à moi dans cette aventure ?


Elle s'est jetée à l'eau comme une perdue mais tant pis.
--Killijo
Il la regarde lui prendre la main et sourit à sa proposition. Il l'attire doucement à lui

Ainsi, tu ne veux point que ton vieux Killi quitte la Bretagne...

Il la serre contre lui, dans ses bras, geste affectueux qui lui a tant manqué. La douce pesanteur de sa tête sur son épaule, l'avoir contre lui... Il l'enserre doucement pour ne point la laisser partir. Pas maintenant.

Tu sais que je ne redeviendrais jamais ton cousin à part entière, nous avons vécu bien trop de choses ensemble. Et tu sais aussi comme je suis protecteur avec mes femmes. Avec toi, ce sera pire encore. Surtout que tu sais bien que nombre de pendards vont vouloir te courtiser juste pour aller se vanter qu'ils ont culbuté la femme du coq et que je vais vouloir les corriger un par un, ne serait-ce que pour avoir eu l'idée...

Il lui relève le menton pour la regarder dans les yeux

Et tu sais comme j'abhorre la politique... Je serais là, à KP et en Bretagne si tu as besoin de moi, je travaillerais en tant que fonctionnaire quand tu me le demanderas, mais de là à venir sur une liste... Avoir un poste où l'on va me reprocher la moindre petite erreur, ou me rappeler qu'au début de mon mandat, j'ai fait une faute sur un contrat et qu'un grand sauveur m'a aidé en corrigeant mon erreur parce qu'il l'a lue avant moi... Franchement mon ange... Ne crois-tu point que je serais bien plus efficace à un autre rôle que dans une liste politique ? Je me vois bien MA tiens... Comme au bon vieux temps, à courir les routes. Puis je passerais te donner un petit souvenir du duché où je serais allé, nous boirons une bouteille ensemble, je te raconterais ce que j'y ai vu et je repartirais... Parce que tu seras certainement bailli à nouveau dans ce nouveau conseil. Tes talents sont reconnus et tu excellais à ce poste.

Il mélange ses doigts aux siens tout en la regardant.

Nous pourrons reformer ce tandem si tu veux, le fonctionnaire qui dort au château pour ne travailler que pour sa bailli et toi qui me rédigeras les contrats quotidiennement dès que tu verras que personne d'autre se sera présenté pour proposer ses bougies. A moins que tu ne veuilles retourner à l'animation... Je pourrais proposer une soirée avec moi en gros lot. Qu'en penses-tu ?


Il lui sourit avec un air taquin, lui rappelant les souvenirs du bon vieux temps. Celui où ils vivaient au jour le jour en profitant de la vie, tout simplement.
--Killijo
Liz a écrit:
Elle ne le repousse pas lorsqu'il la prend dans ses bras ... le naturel revenant les surprendre une fois de plus. Elle ne le repousse pas non plus lorsqu'il la capture de son regard où elle lit l'amour qu'il lui porte.
Elle endure cette torture mentale avec peine.... Elle a prit une décision pour eux deux et elle doit s'y tenir même si c'est douloureux.

- Non Killi je ne veux pas que tu partes loin ... même si nous sommes séparés tu fais partie de moi de ma vie. Je sais que tu ne seras jamais mon cousin ni moi ta cousine .... je ne le veux pas non plus cela serait renier ce que nous avons vécu et je m'y refuse. Tu dois me prendre pour une inconstante qui ne sait pas ce qu'elle veut mais au contraire. Je veux qu'on soit bien .. nous même et toi cela passe par ta nature de Coq. J'en ai pris conscience. Il n'y a pas d'hommes qui tournent autour de moi comme tu le crois .... regardes autour de moi .... tu vois quelqu'un toi ?


Alors que les doigts de Killi trouvent les siens, elle lui fait face une nouvelle fois...

- Je connais ton aversion pour la politique oui .... mais j'aimerai aussi travailler encore avec toi. Je ne sais pas ce qu'on me proposera comme poste à ce conseil mais oui ... si je suis bailli j'aurai bien besoin de tes talents et de tes parchemins.... On est une équipe quand même... non ?


c'est plus une affirmation de sa part qui cherche à être corroborée qu'une question...

- Et si je suis CAC ... ton envie de faire MA me convient .. tu seras ma parole auprès des autres contrées .... qu'en penses tu ? Et non ... pas question que tu soies le gros lot d'une loterie !!! Ou alors propose toi quand je serai morte pas avant !

Elle rit après avoir fait une grimace comique comme elle le faisait lorsqu'ils se taquinaient aux rosiers ... Elle serre sa main dans la sienne l'entrainant pour poursuivre la promenade.
--Killijo
Il lui sourit et l'embrasse sur le bout du nez. Comme avant. Leur complicité reprend le dessus sur la douleur de cette séparation. Être ensemble sans vivre comme le couple qu'ils étaient est mieux que de fuir cette rupture qui fait si mal.

Bien sûr que nous sommes une équipe, ma chérie. Je ne t'ai pas uniquement soutenue parce que tu es ma femme ou parce que je voulais te reconquérir. C'est tout simplement parce que je t'ai... Enfin tu sais... Le duché est important pour toi et je te soutiendrais toujours dans tes choix.

Il rit avec elle et la suit dans la promenade qu'ils continuent tranquillement, profitant du moment ensemble. Il la tient par la taille, les hanches vissées sur son corps.


Ma mère vint s'installer ici pour vivre avec mon père. Elle vivait à Craon avant, au nord de l'Anjou. Ils ne se quittèrent plus.

Il s'arrête un instant et pose son front sur le sien.

Mon père avait cette nature aussi. Il m'encourageait à courtiser les poulettes, jusqu'à ce que je trouve celle qui...

Il lui prend la main et continue à déambuler avec elle dans les rues. Il n'en rajoutera point. Mais il ne peut s'empêcher de s'amuser de ce qu'elle lui avait dit.

Comme ça, tu ne veux point prêter le Coq aux autres donzelles ? Viens, je vais te montrer la maison que j'occupais ici. Quel dommage que tu ne restes point, j'aurais pu te faire visiter Angers, mais ce sera une autre fois peut-être ?

Ils explorent le village à leur aise, profitant de la journée et de la visite du village. Killi découvre même des choses qu'il n'avait jamais remarquées à travers ses yeux. La pression de cette visite inattendue est redescendue, il profite simplement de l'avoir auprès de lui, rien que pour lui, sans attente particulière, comme au début de leur relation. Oh temps, suspends ton vol*, blablabla, mais non, le soir arrive. Bien trop tôt à son goût.

Ils arrivent près d'une des portes de Saumur où la troupe l'attend pour partir. Il lui caresse tendrement la joue et la regarde dans les yeux. Il se penche pour l'embrasser sur cette même joue.

- A très bientôt alors mon ange, j'arriverais avec Lulu et Tayla si elle veut se joindre à nous pour ce Tro Breizh... Et je viendrais travailler pour et avec toi au duché.


Il la serre doucement dans ses bras, peu disposé à la laisser partir, mais il sait qu'il la retrouvera bientôt.


"- Meuh non ! Elle part ! Elle lui propose même pas de venir avec elle !
- Ben oui, c'est normal, non ? Elle a rompu
- Mais ils s'aiment ! Elle peut pas partir sans lui !
- Pleure pas ! C'est pas grave !
- Mais si ! Il va être encore triste à vouloir mourir !
- T'as rien compris, elle va le faire revenir en Bretagne... C'est qu'elle veut qu'y r'viennne, et ce s'ra pas pour trier les perles à mon avis. Elle va marcher en cow boy au chateau.
- Mais t'es ignoble ! Et l'amour dans tout ça ?
- T'vois qu'ça va mieux...
- Pffff"


Killi ne regarde point le convoi se mettre en route. Il repart à la taverne du pied de bouc boire une tisane. Un petit lavement et au lit... Il restera en taverne solitaire, pendant à cette journée inattendue. Il lui reste à décider s'il intègre cette liste politique.

* Lamartine
Killijo_de_denere
La suite ici
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