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[Rp] Porte de Joinville : Nouveau, Voyageur ? Présentez-vous

Flinguette

A l'entrant de la ville, se trouve une tour un peu spéciale.

C'est la Porte de Joinville. c'est là que les voyageurs viennent se présenter à notre Garde.

C'est là que les marchands viennent déclarer denrées et matériaux qu'ils viennent nous vendre, ou bien seulement demander à encontrer notre maire, Dame Erikka.

C'est là que tout un chacun, même les perdus, s'en viennent quand ils ne savent plus où aller...

Présentez-vous, notre garde vous écoute !
Halgarde
Au loin, l'obscurité s'estompait, et un morceau de ciel se démarquait en pâlissant, déteignant le voile de la nuit de plus en plus, jusqu'à ce que, soudainement, le soleil pointe très lentement le bout de son nez, l'air d'ouvrir un oeil, puis l'autre, en prenant son temps, avant de jaillir et de baigner le paysage de lumière et de couleurs.

Les coq chantaient déjà depuis un moment, mais leurs cris atteignirent leur paroxysme lorsque les rayons du levant se présentèrent aux portes de la ville.

Joinville n'était pas pour ainsi dire une ville fortifiée, et n'était pas cerclé de solides murailles. Mais sur la route principale, qui menait vers la cité, trônait une petite herse aux fins barreaux en bois -rappelant la nature forestière du village-, que l'on pouvait relever comme un rideau de théâtre en tirant sur un fil, et duquel s'étendait une petite palissade à chacun de ses côtés.
Elle était fermée la nuit, empêchant quiconque d'entrer, bien que par contre les sorties hors de la ville étaient libres.

Et dès l'aube, un homme veillait sur cette herse.

Hal était déjà là depuis quelques heures. Hal était un colosse. Il avait connu de nombreuses guerres, servis sous différentes bannières, maniait sa lochabre avec aisance, comme un prolongement de son bras. Sa stature en imposait, son menton, large et virile, renforçait son regard dur et déterminé, et ses cheveux flottaient au vent comme une cape du plus fin linceul.

... C'était le Hal d'il y a quelques années.

Car, le Hal qui se tenait en ce jour devant les portes, les genoux calleux tremblottants, les yeux mi-clos, avec sa bonne bouille souriante et édentée, son corps squelettique courbé en avant et penchant de côté sous le poids de sa fidèle lochabre accrochée à sa ceinture, était à présent un vieil homme vaillant et bienveillant.
Il avait toujours le sang guerrier, et était prompt à faire tournoyer son impressionnante et lourde arme, mais au fond, ce n'était plus qu'un gentil vieillard, simplement heureux de venir chaque jour aux portes de la ville, gardant sa rigueur militaire, et de voir des gens venir se présenter devant lui et sa herse, pour les saluer, papoter un peu, faire du gringue aux jolies dames comme au bon vieux temps, et leur souhaiter un bon séjour.

Hal était le garde des portes de Joinville.
Halgarde
Sous la tour de garde, le vieux Hal avait les yeux qui brillaient.

Etait-ce la chaleur qui lui jouait des tours ? Etait-ce l'abus de feuilles de tabac qu'il chiquait ? Non, le vieillard rabougris ne rêvait pas.
Une armée était arrivée ce matin, et installait un campement devant les portes de Joinville.

Dans un nuage de poussière, les tentes éphémères, blanches, dominées par une bannière rouge flamboyante, étaient éclatantes sous le soleil dardant. Cela faisait si longtemps que le vieux Hal n'avait pas vu d'armée par ici.
Sa moustache blanche frétillait, son sang bouillait dans ses veines usées, ses souvenirs se bousculaient, son sourire édenté était éloquent.

- Ah, Miyards ! Oh, bondlae de bondlae de bondlae !

Cessant de trembloter et ne tenant plus, frémissant sous la joie de revoir des troupes, le garde bondit, et brandit son imposante lochabre qu'il fit tournoyer avec toujours autant d'aisance qu'autrefois, manquant de découper en deux un poulet fugueur qui fila sans demander son reste au poulailler le plus proche, et fit virevolter sa carcasse maigre au rythme des anciennes batailles auxquelles il avait participé et qu'il rejouait sans compter.

Reprenant son souffle après s'être tant agité, desserrant les lanières de son plastron, et prenant appui sur sa fidèle lochabre, le vieux Hal restait fidèle à son poste, devant les portes de la ville.
Mais son regard rêveur le menait ailleurs.
Farnou
Son baluchon en main suivi de son acolythe Éric, Farnou arriva devant la tour de garde de la ville. Visiblement, il fallait montrer patte blanche pour entrer dans la cité, et ce fut donc tout naturellement qu'elle alla se présenter au garde qui se trouvait à cet endroit.

Bonjour messire. Je suis Francesca di Pera, mais on m'appelle plus volontiers Farnou. Elle se pencha vers lui comme pour lui faire une confidence. Sinon ça fait trop long. Elle lui sourit puis reprit.
Je viens de Bazas en Guyenne et je compte m'arrêter quelques jours ici avant de poursuivre ma route.

Elle regarda le vieil homme avec bienveillance et lui sourit à nouveau.
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Aspirante de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert.
--Magali
La jeune Magali somnolait -si ce n'était plus-, une lance tenue contre elle dans les mains, assise sur un tabouret à l'ombre.
Sans changer de position, ses yeux de saphirs s'entrouvrirent légèrement lorsqu'elle entendit des pas approcher.
Apparemment, un jeune couple de voyageurs.
Intérieurement, elle grommela.

Lorsque ladite Farnou eut fini sa présentation, la blonde se rendit compte que ses doigts s'étaient crispés sur la lance, et un sourcil interrogateur s'était arqué.
"Messire ? QUOI ?! Mais est-ce que j'ai une tête de... ? ah oui c'est vrai", pensa-t-elle intérieurement.

Il est vrai qu'avec les pectoraux et les abdominaux dessinés sur le plastron en cuir dont on l'avait affublée, et le morion -qui sentait le gras, la sueur et le vieux, trop grand pour elle- enfoncé sur sa jolie tête, de loin, et même d'un peu moins loin, n'importe qui l'aurait prise pour un homme.
Heureusement que ses amies n'étaient pas dans le coin, car c'en aurait été fini de la réputation de la perle dans le milieu.

Comment la bourgeoise s'était retrouvée ici ? Où était passé le vieux Hal ? C'était une bien longue histoire...
Une histoire que l'on ne racontera pas ici.
Mouahaha.

Mais il ne serait pas dit, aussi improbable que ce soit elle qui se colle aux portes de la ville, qu'elle n'aura pas tenu ses engagements, ni qu'elle n'était pas capable de tout réussir dans la vie.
Toujours est-il, qu'après un long soupir, et après avoir pris sur elle, Magali releva son petit nez retroussé vers la voyageuse, retira son casque, et fit une élégante révérence après s'être levée avec grâce.

- Ventre Saint-Gris, Farnou, cela fait tellement rust...

La perle toussota et reprit.

- Et bien soit ! Je vous souhaite la bienvenue, Francesca di Pera, dicte Farnou de Bazas ! énonça-t-elle d'une voix chaleureuse et chantante, bien que trop travaillée pour paraître naturelle.

Fichtre ! Elle est belle la donzelle ! Tant et si bien, que Magali doutait de son titre de "plus jolie demoiselle dans ce trou paumé". Se mordant les lèvres pour ne pas grimacer, elle se promit de tout faire pour que son Jobard ne la croise pas.
Se rendant compte qu'elle avait avancé la main pour qu'on la baise, par pure réflexe, elle la rangea dans son dos prestement, prenant un air suspicieux pour cacher son embarras et faire comme si tout allait bien.

- Cela fait une trotte depuis la Guyenne, dites-moi ! J'espère de tout coeur que vous n'avez rien rencontré de fâcheux en chemin, fit-elle d'un ton badin.

Se penchant légèrement de côté, la perle plissa les yeux, examinant sans gêne l'autre personne qui se tenait là.

- Et vous messire ? Serais-je coupable de trop d'indiscrétion si j'ose espérer connaître votre identité ?
Farnou
La rouquine ouvrit de grands yeux étonnés lorsqu'elle découvrit une jolie jeune femme une fois le casque ôté.

Una regazza!! Ben ça alors! Se dit-elle. Elle n'en revenait pas de s'être trompée à ce point.


Elle regarda Éric à ses côtés qui n'en revenait pas non plus.

Nous avons eu de la chance tous le long. Dame...?

Elle n'attendit pas la réponse et enchaîna en la voyant regarder son accompagnateur.

Lui c'est Éricrobert. Il est assez discret et parle peu...

Elle avait parlé pour lui, mais c'est que depuis leur départ ils n'avaient guère échangé tous les deux. Il se faisait plus que discret.
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Aspirante de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert.
--Magali
- Una regazza!! Ben ça alors!

Magali ne put retenir un petit sourire se dessiner sur ses lèvres pêches.
Elle jubilait intérieurement, contente de son petit effet.
Bien qu'elle ne savait pas ce que la voyageuse voulait dire par "un arrêt garde ça".

- Nous avons eu de la chance tous le long. Dame...?
Lui c'est Éricrobert. Il est assez discret et parle peu...


Les mâchoires de la perle grincèrent discrètement. Elle s'en voulait d'avoir failli aux règles de politesse, elle qui y avait toujours mis un point d'honneur à respecter.
Restant néanmoins digne, de son visage de marbre, elle inclina respectueusement la tête.

- Pardonnez-moi, je manque à tous les usages...
Je suis ravie de faire vos connaissances, Fransesca di Pera, Ericrobert.

Je m'appelle Magali Charlotte Astrid Anne-Laure Marie-Amélie Thérèse von Aep Daguertant, dicte La Perle. Peut-être connaissez-vous les tapis Daguertant ?
Tapis voilant ? Tapis Daguertant !


Scrutant la réaction des deux voyageurs, qu'elle espérait dithyrambique, la jeune blonde étrécit discrètement les yeux en se re-saisissant, rosissant à peine des joues, s'en voulant de s'être laissée emportée un instant par un trait d'entrain populaire et si grossier.

- Peu importe, ce sont vos noms qui sont les plus importants ici, fit la perle en parcourant du doigt le parchemin où étaient listés les noms indésirables, avant de relever la tête vers eux.

Voyant qu'ils ne figuraient pas dans la liste donnée, elle se tourna vers la ficelle qui permettait de faire se lever la herse en bois, et tira en grimaçant et en geignant plaintivement sous l'effort physique, elle qui n'en avait jamais fait jusque là, et s'y reprit à plusieurs reprises en s'acharnant jusqu'à lever l'obstacle de moitié.

Pantelante, s'essuyant le front en se demandant d'où venait subitement toute cette eau, elle s'inclina une fois de plus.

- Je vous souhaite à tous deux la bienvenue à Joinville !
J'espère que vous ferez un bon séjour dans cette ville de bouseu... euh... debout et assis et couché, tout ça tout ça.


Après réflexion, elle plissa les yeux d'un air énigmatique, et, se penchant vers Farnou lorsqu'elle passa à sa hauteur, elle lui souffla :

- Prenez tout de même garde... au Nounours.
Farnou
En l'appelant par son nom en entier, la jeune femme garde fou de la ville avait cru bien faire mais Farnou secoua la tête de gauche à droite.

Pitié... appelé moi Farnou, c'est plus simple sinon ça fait trop long.

Quand elle entendit le, que dis-je, les prénoms de la jeune femme elle ouvrit à nouveau de grands quinquets. Elle résuma le tout en l'appelant Magali, c'était le premier prénom qu'elle avait entendu et le seul qu'elle avait retenu.

Enchantée Magali. Elle inclina la tête en souriant. Et euh... non... désolée je ne connais pas les tapis Daguertant...

La rouquine regarda la jeune femme mettre tous ses efforts pour ouvrir la herse. Décidément, ça n'était pas un travail fait pour une femme, ou alors il faudrait que le principe de la porte soit plus simple à ouvrir.

Merci dame, je suis sure que nous passerons de bons moments à Joinville. Farnou finit par se dire que cela commençait bien déjà. Sympathique et ma foi curieuse rencontre que celle-là. Elle franchit la porte en la remerciant d'un signe de tête puis l'entendit parler de nounours. Elle se retourna alors en la regardant étrangement, se demandant que venait faire un nounours à Joinville. Elle passa tout de même sa route en lui répondant sans la quitter des yeux.

Promis, je ferai attention. Et sur un clin d'oeil elle rit et partit à la rencontre des habitants ainsi qu'à la recherche d'un endroit où passer la nuit.
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Aspirante de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert.
Aymerickderoseliere
Pour la première fois depuis que l'armée était arrivée sur les lieux, l'Aymerick avait délaissé le camp militaire pour se rendre en ville, histoire de se changer les idées. Le manque d'action, la routine et quelques velléités de l'âme humaine l'avaient rendu un brin ombrageux. Il lui fallait changer d'environnement, au moins pour quelques heures.

C'est ainsi qu'il se présenta à la porte d'entrée de la ville.


- Salutations ! Je suis Aymerick de Roselière, garde du corps de vicomtesse et actuellement engagé dans l'armée de Lexhor. Je viens passer quelques heures de détente en votre bourg.
--Magali
S'éventant avec le registre, dos plaqué contre la palissade pour profiter du plus d'ombre possible -ombre qui rétrécissait à ce point du jour-, Magali releva son morion vers l'arrière pour voir qui s'en venait.
Elle ne comptait plus les heures où elle poireautait devant la tour de garde aux portes de la ville, attendant en vain que Hal, le vieux garde officiel, reprenne enfin sa place.

Ouuuuuh il allait l'entendre celui-là !
"Jeuste quéques minutes" qu'il lui avait dit, pfff !
Elle allait lui passer un de ses sermons qu'elle tricotait dans son esprit depuis quelques heures, un sermon qu'il n'était pas prêt d'oublier !... Enfin, un sermon qu'il allait sans doute oublier, vu que sa caboche ne fonctionnait plus très bien. Le fait qu'il lui ait demandé à elle de veiller sur les portes de la ville en était la preuve.
Jobard aurait été plus adapté à l'emploi... Bien que sans doute, avec lui, personne ne serait sans doute approché de la ville tant il était répugnant. Magali venait à peine d'atteindre l'âge de se marier, et elle n'avait jamais manié une arme. Pas même un balai.

D'ailleurs, peut-être que le vieux Hal l'avait oubliée ? Serait-elle là à attendre en vain son retour alors que le vieux schnock ne s'en rappelait déjà plus ?

Enfin, qu'importe, quelqu'un s'en venait, et il ne sera pas dit que la perle ne tiendrait pas ses engagements.

- Salutations ! Je suis Aymerick de Roselière, garde du corps de vicomtesse et actuellement engagé dans l'armée de Lexhor. Je viens passer quelques heures de détente en votre bourg.

La jolie blonde, malgré son plastron en cuir qui commençait à tirer sur ses frêles épaules, fit une ravissante révérence envers le soldat, et offrit un sourire -bien rare chez elle- au visiteur.

- Et bien, ma foi, voilà donc un joli pédigrée ! Cela se fait rare dans le coin... soupira-t-elle en fouillant le registre des indésirables du bout du doigt.
Je suis ravie d'avoir la joie de faire votre connaissance, je me nomme Magali...

La perle hésita. Elle avait un mauvais souvenir de la dernière qu'elle avait donné son nom complet, et puis sans doute valait-il mieux que le déshonneur qu'elle subit en gardant la porte ne s'ébruite pas trop. "Magali suffira" pensa-t-elle.

- ... Et, je suis navrée de me présenter ainsi à vous en pareil accoutrement ridicule.

N'y trouvant nullement le nom du visiteur, Magali redressa la tête et indiqua la herse relevée à moitié d'un mouvement gracieux.
Elle avait attaché la ficelle pour maintenir la herse ainsi. Et elle n'avait pas réussi, avec ses petits bras, à lever le rideau en bois plus haut. Elle espérait néanmoins que cela ne se remarquait pas trop.

De par son éducation stricte, la perle savait tenir sa langue et garder ses opinions pour elle. Aussi elle prit sur elle pour ne pas dire tout ce qu'elle pensait de ce petit patelin.

- C'est une drol... C'est une merveilleuse idée que de trouver dans notre ville de quoi vous changez les idées par ces temps troublés. J'espère que votre désir sera satisfait.
La bienvenue à Joinville, et la bonne journée à vous.

... Attention à la tête.
Aymerickderoseliere
Le sourire de la voix qui lui répondit apaisa l'expression morose du jeune blayois.

- Enchanté Magali. Rassurez-vous, il n'y a de ridicule que l'esprit court et frustré. Me conseilleriez-vous un endroit en particulier où je pourrai passer quelques moments agréables ?

Et de lui répondre par un signe de tête vers l'avant en guise de salut amical.
--Magali
La perle était ravie de la réponse pleine de bon sens et si joliment formulée. "Enfin un peu de spiritualité et de bienséance dans cette Bouseux-ville !" pensa-t-elle.

Puis elle manqua de s'étouffer à sa question.
Après un instant de réflexion -une très intense réflexion-, Magali énonça les quelques endroits dont Jobard lui avait parlé ou l'avait emmenée :

- Et bien... Il paraît qu'il y a le tombeau de la Reyne Angélyque quelque part ici... Mais les jonivillois ne la tiennent pas vraiment dans leurs coeurs, et ils l'ont un peu enfoui et ne veulent pas dire où c'est.

Autrement, la Joinville est surtout un lieu où la Nature domine. Vous pouvez chercher un peu de quiétude en forêt. Il y a même un petit lac quelque part, au milieu des bois, si vous suivez le sentier.
Puis, évidemment, vous pouvez faire une promenade bucolique le long de la Marne, qui serpente à travers la ville.
Oh et sur la place principale, ces pécque... euh certains ont installé une tente où a lieu diverses animations.

Et en taverne municipale, si la plume vous démange, vous trouverez deux livres où la laisser glisser à sa guise.


Ses yeux saphirs tournés vers le ciel pendant qu'elle faisait mentalement la liste des endroits à visiter.

- Je vous présente mes excuses de ne pas être une meilleure guide... A dire vrai, je ne suis pas pour ainsi dire d'ici depuis longtemps. Et je ne sais vraiment quels sont vos goûts, sieur de Roselière.

Elle aurait voulu ajouter à cette liste l'auberge qu'elle et Jobard souhaitaient ouvrir. Mais les travaux en étaient encore à leurs balbutiements, et il n'était pas encore l'heure de proposer ni son toit, ni ses couverts, ni sa visite.
Kallana
Elle était arrivée en ville ce matin et avait finit par ce rendre compte qu'elle n’était même pas venu se présenter au poste de garde. Elle finit par le trouver bien plus difficilement que la taverne municipale, a moins qu’elle avait un don plus sensible pour trouver la ou on servait de la bière.. Enfin bref passons.. elle arriva donc devant le-dit poste de garde et passa la porte.

Heu... bonjour, je viens d'arriver... Je me nomme Kallana.. et heu.. ben voila..
Halgarde
Assis sur un coffre-fort, sa fidèle lochabre serrée contre son corps maigre et entre ses bras chétifs comme un doudou, Hal était un peu maussade.

Chiquant de la lavande entre ses gencives -et la guêpe qui allait avec-, le vieillard releva un peu son morion un peu cabossé, révélant la marque rouge en forme de main sur sa joue décharnée, pour voir qui s'en venait et faisait soulever la poussière sous ses pas.

- Heu... bonjour, je viens d'arriver... Je me nomme Kallana.. et heu.. ben voila..


Ce fut alors que le vieux soldat sentit ses yeux sortir de ses orbites afin de voir de plus près la merveilleuse créature qui était apparue en contre-jour, baignée par la lumière du soleil estival. Hal déglutit péniblement, et resta bouche bée. La guêpe en profita pour s'échapper.

- Oh... bondlae de bondlae de bondlae !

Sautant au bas du coffre, le garde tourna à petits pas rapides autour de la voyageuse, le coeur bondissant, les joues retrouvant des couleurs, la vie se diffusant dans ses veines asséchées.

- Ka... Kallana ! Ch'est eun traes choli nom cha...
La Biaenvendue à Choinville !

Hal escalada une planche de la palissade afin de se mettre à hauteur des yeux de la brune, afin de lui faire profiter de son sourire -édenté- enjôleur -du moins le croyait-il-, et de lui faire un regard de séducteur qu'un poisson télescope n'aurait pas renié.
Plusieurs semaines qu'on lui avait confié le poste de garde, et jamais il ne lui avait été encore donné la chance de croiser une aussi charmante damoiselle.

- La biaevendue... répéta-t-il.
Chi vos aveuz beswin, de quéque choze, raveneuz mi vwar... mon précieuuuux...

Le registre des indésirable, la morosité de sa fonction d’apparat, La douleur sur sa joue, dans ses os, le poids des ans, la chaleur, la nostalgie des batailles auxquelles il était condamné à ne plus jamais prendre part...
Le temps d'un instant, le vieux Hal oublia tout.
Kallana
Elle regarde l’étrange homme qui venait vers elle.

Heu...

Et voila t'y pas qu'il se mettait a lui tourner autour, elle ne savait pas trop comment réagir. Quand il se pointa juste devant son visage, après lui avoir souhaiter la bienvenue, elle en pu s’empêcher de sourire bien malgré elle devant son magnifique-ou pas-sourire. Puis il lui souhaita a nouveau la bienvenue en parlant de précieux. Précieux quoi? elle ne comprenait pas, du coup elle pencha la tête sur le coté.

Vous allez bien ? Je veux dire... Je suis le nouveau médicastre de la ville donc je me demande c’est tout..

Elle lui fit un magnifique sourire en attendant sa réponse et bizarrement elle soupçonnait que le pauvre homme allait se trouver milles et un maux....
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