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[RP] La Blonde contre-attaque.

Nikita.novgorod
Ils ont quitté Saumur depuis des semaines, des rêves plein la tête... Désillusion ! En guise d'aventures, un cumul d’événements en tout genre, plus ou moins appréciables : le mariage de l'Asticot, l'abandon, le retour, l'abandon, les retrouvailles, le retour, les murges... Ahhhh, les soirées alcoolisées, tout un poème ! Entre coups de sang, coups de gueules, éclats de voix, de larmes et de rires... Les dialogues de sourds, les conversations animées, la communication hystérique... le tout, simplement inqualifiable.

Et puis, il y a eu cette soirée. De celle qui vous pique l'orgueil. De celle qui vous réveille le neurone. De celle qui finit en connerie, fatalement !
Assises au « Dolicrâne », trois donzelles... la conversation va bon train, de confidences en rumeurs jusqu'à l'anecdote de trop. La Blondeur qui monte en pression, la caboche qui turbine à plein régime et le petit mot de partir trouver l'Oncle. Dans l'esprit dérangé, la réussite du projet dépend davantage du Tigre que d'elle-même, les arguments masculins plus convaincants. Et pour cause !
Après quelques explications houleuses et des adieux homonymiques, une autre rhétorique l'amène à visiter une chambre d'auberge qu'elle quittera, moins candide, sans doute...


- NIKI !


L'ombre de la silhouette massive se découpe à la pierre murale alors qu'il se meut prestement en gueulant, la voix rauque de colère à peine contenue comme le Sombre cherche sa nièce depuis trop longtemps à son goût. Les prunelles métalliques luisent d'irritabilité, les muscles tressaillent de l'inquiétude s'insinuant quant au sort de sa Perle. De ses larges pognes, il ceint ses tifs en catogan avant qu'il ne rabatte la capuche à la trogne austère, il gronde d'un poing brutal sur une lourde, au hasard, laquelle reste close comme les précédentes.

- Bordel NIKI !


Sursaut. La raison s'impose à la caboche dorée sitôt la voix reconnue et la Blondeur d'échapper à l'étreinte avec dextérité... l'instinct de survie. La honte viendra plus tard, peut-être, mais pour l'heure, une idée fixe : trouver Nikolaï avant qu'il ne la trouve. Ainsi, elle quitte l'auberge en courant, la tignasse en vrac et les joues roses pour rejoindre l’Aîné avant qu'il n'ameute toute la ville.

- J'suis là... j'suis là

- Hum, d'où tu sors ? Des plombes qu'on t'attend !

- Bah... j'ai eu un imprévu mais c'est bon maintenant, on peut y aller... pis t'étais pas obligé d'gueuler comme ça, c'te honte !

- Fermes-la et bouges toi le cul, si l'Asticot s'aperçoit qu'il est surveillé par Viki et l'loupiot, il va pas s'gratter pour foutre le camp. Tu m'emmerdes avec tes conneries !


Bien heureuse de ne pas s'en prendre une et, surtout, qu'il ne pose pas de question concernant « l'imprévu », elle le suit docilement. Ce soir, ils ont kidnappé Benjen. Ouais.

Ecrit à 4 mains.

_________________
Yohanna.
[Le lendemain de tout le foutoir qui va suivre]

Chercher.
Le mot d'ordre du moment.
Tu n'as jamais aussi bien compris ton chien et sa truffe que ces dix derniers jours. Tu passes ton temps à en chercher un, une, à courir après l'un ou l'autre... Ton fils, ta copine, et maintenant ton mari. Tu les a perdu. T'en as retrouvé, parfois, mais ce n'était pas toujours gagné. Un coup parce qu'une armée vous a éparpillé, une autre fois pour des histoires de rivalité, une fois encore pour... tu ne sais plus trop... Tu as arrêté de chercher Marc, parce que s'il revient dans les jours qui arrivent, ça pourrait déraper. S'il s'est enfui, c'est d'ailleurs peut-être un peu pour ça... Lui...
Lui aussi...

Qu'as-tu fait ? C'était quoi vos derniers mots ? Tu n'arrives même pas à t'en souvenir. Que cette menace sur lui... Sur toi. Une sorte d'Adieu que tu ne voulais pas. Et ce matin, la seule chose qui comptait, c'était le retrouver pour lui dire, lui rappeler à quel point tu l'aimes. Parce qu'avec lui, rien d'autre ne compte. Tellement rien... Les autres peuvent dire ce qu'ils veulent, il t'as tourné la tête et tu ne te vois plus passer un jour loin de lui. C'est fou, toi qui ne pouvait pouvoir penser ça que de ton chien... Tu es devenue bien faible... Tu lui a même pardonné son écart. Mais encore une fois, c'était trop beau. Trop éphémère. Tu es devenue bien faible d'y croire.

Il est parti. Tu ne sais pas où. S'il penses que tu es allé vers le Tournoi, peut-être a-t-il cherché à te retrouver ? Non... Il t'aurait écrit avant... Et s'il avait profité du départ de sa sacro-sainte famille de russkov pour partir en sécurité ? Hum... Non, eux, c'est la direction du Limousin qu'ils ont pris...

Le siège confortable du Dolicrâne accueille tes doutes et ton incertitude pendant que toi tu accueilles les bières avant que la sauveuse de la soirée n'arrive. Mencia. Le seul véritable rayon de soleil que tu aies retrouvé ici, dans le sud. Et ta décision est finalement prise.

Une armée de messagers sera envoyée aux quatre coins de ce comté que tu vas quitter très bientôt, sans doute après l'avoir brûlé. Il y en aura bien un qui le retrouvera pour lui transmettre ton inquiétude. Le message, court, bref, urgent.





Benjen,

Mon mari, mon trop précieux,

T'es où ? Deux jours sans toi et une dispute au milieu, c'n'est plus possible...
J'ai besoin de toi...

H.



Suite, après la pause.

_________________
Benjen
    [Le soir, avant l'enlèvement]

    Je vous jure ! Mais alors je vous l’jure vraiment ! Foi d’Asticot, j’ai jamais été autant le centre de l’attention de toute ma vie.

    Au début, c’était bien, il y avait ma femme et moi. Les autres autours, j’y faisais pas attention. J’étais heureux comme un jeune marié en gros ! La vie était belle, on vivait au jour le jour, main dans la main, mon … Oula j’ai failli m’égarer … On avait de beaux projets d’amoureux, on devait devenir les maîtres du monde, me faire construire un bateau, passer noël chez ma sœur, avoir un chez nous. Bref, elle avait fini par céder à toutes mes demandes. J’étais heureux quoi …

    Puis, il y a eu cette jeune femme. Plus jeune certes, pas forcément plus belle. Dans le concept de la beauté, tout est relatif. C’est vrai quoi … On dit tous qu’un bébé mais c’est beau, mais sérieusement … HONETTEMENT … Un bébé c’est moche dans 99% dans cas … Ce qui est beau, c’est pas vraiment le bébé. C’est tout ce qu’il y a autour et qui le rend beau, l’amour, le devoir envers cette nouvelle vie qu’on a créé, les sourires que ça fait naître, etc.
    Tout ça pour dire que les deux sont belles à leur façon !
    Ma femme, c’est surtout son impétuosité qui la rend belle, sa façon d’être sûr d’elle en toute circonstance et de ne jamais se laissé démonter. Et puis, ça palliait à mes manquements dans ce domaine, parce que niveau sûreté de soi, j’atteins pas des sommets …
    La jeune femme, elle est auréolée de malice et de mystère. Et pas clair du tout quand elle parle. Mais ça que je crois que c’est un très commun à toute les femmes que j’ai pu apprécier dans ma courte vie, elles sont pas claires « du tout ».

    Bref, comme elle a fait son entrée dans ma vie (Mais de qui il parle ? La jeune fille ! Suivez un peu berdol !) , ben forcément, ça a foutu un peu le bordel …
    Marcel et Jacqueline s’en sont mêlés. Pierre, Paul, Jacques y sont allé de leur petit grain de sel aussi.
    Tout ça nous a conduits à un premier soir ou elle me vola un baiser et un autre soir ou elle me vola un autre baiser et me reconduisit dans son appartement. Mais il s’est rien passé ! Promis ! Juré ! Toute façon j’étais bien trop bourré pour que mon asticot puisse se tenir au garde à vous, ni même pour tenir qui que ce soit dans mes bras, et tenir une conversation sérieuse sur l’attirance réciproque de deux être de sexe opposée. Toute façon, j’étais bourré « tout » les soirs sans exception.

    Enfin, il a fallu tout expliquer à ma femme qui s’est demandé pourquoi je n’étais pas rentré la veille. Et bien sûr, avec ma gueule de bois, j’ai rien trouvé de mieux que de cracher le morceau sans enjoliver quoi que ce soit de l’histoire. Ce que je peux être c*n parfois. Mais bon, j’ai quand même répondu hein ! –Oui, vous qui croyez tous que j’ai pas de corones !- C’est vrai quoi, d’où elle se permet de me faire une scène alors que je l’ai trouvé avec un mec qui sentait bon le sable chaud à moitié étouffé dans ses miches. Qu’elle s’est pointé, de je ne sais où, en taverne, avec juste une chemise ouverte sur le dos ! Et qu’en plus, elle s’est assise sur les genoux d’un autre homme dans cet accoutrement !

      -"Je t’ai attendu … Toute la soirée … Et toi … Tu as dormi chez … Nikki !!!"
      -"Et alors ? Ca te donne pas envie de rire là ? C’est moins drôle quand ca nous arrive hein !"
      -"Ce ne nous arrivera plus. Adieu Ben."


    Là-dessus, la dispute avait continué, et elle a fini par se faire la belle. Me laissant là, chamboulé et ne sachant trop où j’en étais …

    Du coup, je suis sorti, j’allais boire, me saouler, une fois de plus … Et là, j’ai reçu ça !

    Citation:
    Ben ...

    J'espère que je te reverrai plus jamais, car tu m'as deçu, un truc incroyable ...
    Tu osais te moquer de Marc, mais toi, tu lui arrives pas à la semelle. Ta Maitresse te dresse par le bout de la laisse, et toi, t'es heureux de lui lecher les bottes.
    J'avais de l'estime pour toi, mais là, c'est minable. Tu te fais traiter comme un caniche par cette nana ? Et t'en redemande ?
    Ouvre les yeux Ben ! Regarde à quoi elle te fait passer en taverne ! Même vos amis se moquent de toi !!
    Et que je t'entende plus jamais te moquer de Marc, car lui au moins il a un honneur !

    J'espère qu'un jour tu ouvriras les yeux sur ce quoi elle te fait passer.

    Sur ceux, j'espère que vous viendrez pas à Genève, car j'ai pas envie de la croiser. Ni toi, si tu restes dans cette idiotie, et cette normalité pour toi de lui servir de repose pieds.

    L'As


    Mais pour qui il se prend le vieux ! J’ai rien demandé à personne moi ! Voilà que les gens s’y mettent ! Mais il est qui pour juger lui ! Ma femme je l’aime … Enfin, elle vient quand même de me faire un sale coup en me plantant là, pour me reprocher ce qu’elle-même à fait … Et que moi ! Je lui ai pardonné. Bon … D’accord … Il a quand même un peu raison, si je prends en compte les évènements de ce soir, elle m’a bien traité comme une mer*e alors que moi, je la traite comme une princesse …

    En fait … Là … J’ai vraiment besoin d’un verre … Je pousse donc la porte d’une taverne et je m’installe, bien décidé à me mettre la pire cuite de ma courte vie …

_________________




Nikkita
Par où commencer... Y avait-il vraiment une genèse, un point précis de départ à cette histoire ?

Tout cela avait peut-être commencé dans la chaleur trompeuse des sables catalans. C'est traître, le sable, et puis ça glisse dans la moindre plaie son poison. Elle en était revenue plus morte que vivante, se réfugiant à Montpellier comme un saumon s'épuise à remonter les cours d'eau et les cascades, pour offrir ses dernières palpitations à sa rivière originelle.

Elle se terrait, et parfois sortait faire ses griffes au Dolicrâne. Il y avait toujours une proie facile à se mettre sous les ongles. C'était simple, et cela lui suffisait. La proie s'enfuyait assez rapidement, c'était distrayant, et le poison pouvait continuer de vivre.

Il suffit parfois d'un simple
"Je n'ai rien de mieux à faire aujourd'hui"... Et elle avait rétracté ses griffes. Et ce poison avait disparu. Elle avait beau tâter, palper, presser, non, la douleur familière n'était plus.

Pourquoi lui, elle n'en savait rien. Elle le savait pourtant à une autre, et ce simple fait aurait du l'éloigner. Oui. Mais le poison avait disparu. Et c'était Lui. Après tout, si c'était simple, ce serait bien moins compliqué, comme elle aimait à le dire, en dérision devant le chaos qu'était devenue sa vie.

Mais cela, c'était avant cette fichue soirée où une indigestion brutale lui avait noué les tripes. Echanger un poison contre une indigestion, ce n'était peut-être pas mieux, mais au moins, c'était un signe d'évolution.

Et puis il y avait Ignace et Ober, qui ne se laissaient pas tromper par ses sourires forcés.
Et puis il y avait cette fine mouche, Vik, une de ces personnes rares qui entendent au-delà des mots. Qui n'ont presque pas besoin de mots, pour comprendre.
Et puis, il y avait Niki.

Quand deux Nik(k)i se rencontrent, les dialogues deviennent vite surréalistes, et les situations tordues. Mais plus sûrement encore, c'est que plus c'est absurde, mieux elles se comprennent.
Rajoutez à cela des soirées à pleins tonneaux, et cela donne...


Enlevez-le, oui... Prenez soin d'lui...

Elle n'en a aucun doute... Mais elle ne pouvait, ne pas le dire.
Viktoria.novgorod
Montpellier, mouais... on aurait pu passer en fait. On va en sortir avec plus d’emmerdes que quand on y est entré. Quelques bonnes connaissances, pas mal de gens que j’ai déjà oublié, et certains que je suis en passe d’oublier.

Ma blondeur chérie voulait absolument retrouver Benjen. Je ne fus pas déçu du voyage. Et dire que je me privais de mon soldat pour ça. Bon d’accord, je devais bien admettre que je ne pensais pas que mon histoire avec le gros connard de soldat virerait à cette passion là. Quand on s’écrit en se traitant mutuellement de connard et de connasse on ne peut vraiment pas présumer de ça. Mais bref, c’est une autre histoire… et en plus c’est pas le sujet, je m’égare

Donc, revenons-en à notre mouton. Car oui, Benjen est un mouton, un benêt, faut pas avoir peur des mots. J’ai beau retourner les choses dans tous les sens, il est de la catégorie des « trop bon trop con », ascendant couillon de la lune. J’en ai vu des spécimens, jamais comme celui là. Bon, à bien y regarder, il a bon fond, mais, il se laisse facilement retourner le cerveau. Suffit que la donzelle ait de beaux arguments, qu’il ait un petit coup dans l’aile, il se retrouve marié. Enfin, marié… il le croit bien sauf qu’il y a que lui qui y croit en fait. Et lui faire entendre le contraire c’est un peu comme convaincre un niais qu’un jour, on marchera sur la lune. Mais, pour une raison que je ne m’explique pas, que je n’entends pas et c’est pas faute d’essayer pourtant, ma cousine affiche un instinct de propriété sur le dit mouton phénoménal… Autant que sur une belle bague ornée de plusieurs pierres précieuses. C’est « son sien »… Bref.

Remarquez bien, tout aller bien jusqu’à ce fameux soir où, de mes propres yeux et de mes propres oreilles, j’ai vu et entendu le pire mépris, dédain, qu’on puisse faire à un être humain. Rabaissement d’un être, certes pas fute-fute, a quelque chose qui ressemble au niveau -40 de la sous merde. Pourtant, j’ai pas l’habitude d’avoir de la compassion ou de l’indulgence. Mais là, pour le coup, ce que j’ai vu m’a profondément dégoutée – bon le fait d’être amoureuse me rend peut être un tantinet guimauve, j’avoue. Au passage j’ai pris quelques insultes … mais tout se paie à un moment, on aime le froid nous. Re bref.

Quelques discussions plus tard, mes convictions confirmées – Merci Ignace – je m’en remettais à ce fait qu’il fallait sauver le Benet Benjen… et en prime aller retrouver le soldat Maurin. Où comment joindre l’utile à l’agréable. Mais bon, je ne me fais pas d’illusion. L’agréable, ça sera pas pour tout de suite non plus.

Putain mais qu’est ce qu’elle fout encore ? On va pas louper le départ à cause d’elle.
Je pense, j’enrage. L’enlèvement prévu, réussît même, elle trouve le moyen de se pointer à la bourre. Si elle ne vient pas, je la cloue moi-même. Et l’oncle qui commence à beugler dans tout le patelin. On va encore passer inaperçu, y’a pas à dire. En termes de discrétion, on se pose là hein. Mais ce n’est pas moi qui irais demander à l’oncle de la mettre en sourdine. Je tiens à ma vie. Et puis l’asticot commence à remuer. Je fulmine alors qu’elle arrive. EN-FIN !

Putain Niki jolie… mais qu’est ce que tu foutais ?

Je murmure, très discrètement. L’oncle n’est pas loin, de mauvaise humeur et c’est pas le moment d’en rajouter. Je fais un peu plus attention à la tenue un peu… débraillée de ma cousine, d’habitude c’est moi qui me retrouve dans cette situation, quand je passe trop de temps avec mon soldat et là… la lumière s’allume à tous les étages et je percute

Haaaaaaaaaan…me dis pas que c’est pas vrai ?! Nous on se coltine ton larbin pendant que madame fait mumuse avec un franc tireur ?

Je la regarde interloquée. Elle a pas osé faire ça ? Bien sur qu’elle a osé… c’est ma blondeur préférée après tout… j’suis fière d’elle… et c’est pas moi qui irait la vendre à l’oncle.

Tu fais chier merde … oui ça fait beaucoup en peu de temps. On a une sacrée mission sur le dos je te rappelle et si on se loupe, j’en connais une qui va nous en vouloir…et elle a peu prêt le même prénom que toi. J'ai promis !

Remarquez, y en a une autre qui risque de nous en vouloir…mais on n’insulte pas impunément une Novgorod… pas plus qu’on ne leur vole leurs jouets.
_________________
Nikita.novgorod


- P'tain, on va l'savoir que j'suis en retard... ça va

Elle marmonne dans sa langue, sauf que c'est aussi la leur... donc, elle marmonne, mais dans sa tête. L'Oncle est fumasse, pas la peine d'attirer l'attention sur elle. Il pourrait poser des questions et, fatalement, elle en serait pour une bonne raclée... voir pire !
L'ambre assassin se pose sur la cousine d'amûr qui, là, tout de suite, n'est pas tant aimée qu'habituellement


- Rhaaaa mais tu vas l'fermer ton claquer-merde ! Tu vas m'faire repérer...

Sauf que la Rousseur, elle sait pas la mettre en veilleuse, non non... alors elle poursuit sur sa lancée. Écarquillement des mirettes, bouche arrondie et la Carpe asphyxiée fut!

- Gné?! Non mais attends... c'est pas c'que tu crois hein... j'te jureeeeeeee sur les terres ancestrales !

Aux grands maux, les grands remèdes ! C'est que le regard rouquinesque ne laisse aucun doute sur la pensée profonde et il ne faudrait pas qu'elle s'imagine des trucs. Voyez ! Parce que oui mais non... même avec la meilleure volonté du monde « gné pa potib »... Suffit d'avoir entendu le Slave donner de la voix, juste une fois, pour comprendre que ça serait suicidaire de s'y risquer. Et la Punaise, elle est brave, elle est tarée, mais elle veut pas mourir ! Donc, l'info du soir : la virginité est sauve !
La menotte s'apprête à ventiler le museau adverse quand Vik' enchaine sur la coupine de prénom, comprenez Nikki'... aussitôt, le calme revient dans les rangs, d'autant qu'un grognement menaçant s'est fait entendre, et de mettre les voiles.


    Le lendemain, dans la pampa


Le bivouac est monté, le feu allumé, la victime saucissonnée. Il en manque une, merde ! L'humeur du Tigre ne va pas s'arranger, Drus' s'est oubliée... Courage, fuyons ! Et les cousines de prendre le large.
On libère Benjen, on discute, on s'engueule, on s'insulte. La routine. C'est de sa faute aussi, il veut rien comprendre malgré la patience Novgordienne... forcément, ça énerve. Namého.

Et le temps passe. Quelques flasques et une nouvelle illumination plus tard, la plume court sur un vélin, puis un autre. Ouais, n'est pas blonde qui veut...


Citation:
De moi, la Blondeur
A toi, la Hache.

Salut.

J'ai hésité, un moment, avant de t'écrire... puis, je me suis dis que tu chercherais. Peut-être. Alors voilà, ne le cherche plus, Benjy est avec nous.

N'y vois rien de personnel, simplement que c'est MON mien et je le récupère. En fait, je pense que je ne suis pas prêteuse finalement... j'croyais, mais non.

Niki'


Citation:
Niki' parle à Nikki'... je répète... Niki' parle à Nikki'

Coucouuuu !

Je profite d'une pause, dans un trou puant... j'aime pas le Rouergue, j'sais pas pourquoi mais j'aime pas... Bref.

L'opération vidage de tonneau s'est bien déroulée, je répète, l'opération vidage de tonneau s'est bien déroulée !
Le Pigeon est aux petits oignons, je répète, le Pigeon est aux petits oignons !

On sait jamais que tu te fasses faucher le courrier... heureusement qu'on se comprend.

Bises,

Niki'


Les piafs envolés, la cousine couchée. Elle retourne près du feu... La conversation se déroule normalement : Benjen ronchonne et se plaint, Niki' chouine et peste.
R.A.S.
Et l'Asticot d'avoir une révélation ou, plus sûrement, un excès de connerie.


- Niki'... j'peux dormir avec toi ?

Silence, ça tourne !
_________________
Yohanna.
[Le soir du lendemain]

Une réponse ! Déjà... Si vite... Mais même pas par un des missionnés que tu as envoyé... Angoisse. Peur. Cachet inconnu. Et là, les mots frappent. Pile là où ça fait mal. Tout a été manigancé, et bien sûr, tu retournes poser des questions aux gardes de remparts pour d'autres précisions qui confirment tes doutes. Tu fulmines. Tu as envie de tout détruire. D'ailleurs, la chambre qui vous a accueilli ces derniers jours est mise sans dessus dessous. Tu casses méticuleusement chaque bout de bois pour que plus rien ne reste de ce qui vous a vu. Et par politesse, tu laisse une grosse bourse d'or au centre de la pièce. Ce sera toujours ça de moins à donner aux brigands.

Une fois calmée, tu retrouves le chemin de la taverne pour réfléchir. Une bonne bière pour alimenter le tout et ton esprit commence à fumer. Les décisions sont prises, les choix sont pesés. Il te faut un cheval. Rapide. Et noir, parce que ça a carrément plus de gueule. Et Déa. Parce qu'elle a toujours sept ou huit plans B là où toi tu vas juste foncer dans le tas. Et surtout, elle est la seule à pouvoir supporter tes humeurs sans faiblir. Marc non, il te récupère juste à la petite cuiller quand il n'y a plus aucun espoir. L'action, c'est elle. Ta muse. Ta Princesse. Ton âme sœur de conneries. Celle avec qui tu aurais bien fait les 400 coups en ayant 10 ans, mais avec qui te rattrape très bien le temps perdu. Tu te vois déjà galoper à ses côtés, brides abattues, pour sauver Ben l'Asticot dans sa robe blanche retenu captif par deux gros dragons russes, un jaune et un rouge.

Rahlàlà... L'aventure recommence. Arcane est encore malade. Tu passeras lui faire un bisou avant de filer et sur le chemin tu auras le temps de te demander si t'aurais pas mieux fait de passer une nuit avec lui, comme au bon vieux temps, quand il fallait passer le temps... Mais là du temps, tu en as peu. Il faut agir au plus vite sans se laisser distraire. Encore moins par un homme. D'ailleurs, tu sais parfaitement ce que tu vas répondre à la blonde. L'écriture est sèche mais précise. Les mots parfaitement pesés. Et ils te soulagent rien que de leur poids en encre...





De moi, Hache inimitée,

A toi, l'étrangère blonde

Salut. 

T'as bien fait d'hésiter. J'espère que tu es prête à assumer la suite, vu que tu as bien réfléchi. Je suppose par ce que j'ai entendu sur les remparts de Montpellier au vu d'un départ un peu précipité, que Ben n'a pas eu vraiment son mot à dire. 

Alors voilà ce que j'propose.

Si Benjen vient me dire en face qu'il ne veut plus de moi, je vous le laisserai. Sinon, je le récupérerai. 

Malheureusement, mon amour pour lui n'a d'égal que mon orgueil, et tu viens de blesser les deux d'un coup. Alors si, je le prends personnellement. Et si j'étais prête à partager, un peu, pour lui, je ne supporte pas qu'on touche à MES affaires sans me demander la permission. Aux dernières nouvelles, c'était à moi que Benjen avait promis le mariage. Donc même si tu aimes jouer à la poupée avec et qu'il se laisse faire en bon toutou, il est à moi de par sa volonté propre. 

Je viens donc le chercher dans l'instant. 

H.


Le pigeon est lâché juste à l'instant ou Mumuse franchit la porte de la taverne. Tu aurais pu prendre le temps de lui offrir à boire, mais l'état d'urgence est déclarée.

« On Part ce soir Déa ! On laisse les hommes ici, ils nous ralentiraient.

T'as raison, ce sont des hommes....Au fait... On fait quoi une fois là bas ?
 »

Ha ouais. Bah ouais, c'est bien pour ça que tu l'as choisie. Elle te propose les œufs pourris. Approuvé. Puis le sur kidnapping. Approuvé. Faire ça la nuit. Approuvé. Ligoter le mari, l'accrocher au cheval et s'enfuir. Approuvé. Et si en plus il ne veut plus de toi, on le rend contre rançon. Approuvé. Toi, tu rajoutes juste l'idée de cramer le feu de camps avant de partir. Elle rajoute d'attendre que les dragons soient dans le camps pour cramer. Approuvé et Validé !
A un moment, tu doutes, et c'est aussi pour ça qu'elle est là. Parce qu'elle te traite de charrette, et les autres de sac à dos. Et ça, ça te met du baume au cœur. Même si t'as toujours pas compris l'image. Tu sais que quand elle parle, même pour des idioties, tu gardes la tête froide et l'objectif en vue...

Y'a plus qu'à plier bagages et le tour est joué.
Ça fait longtemps que t'as pas passé un peu de temps, seule avec Déa... La dernière fois, y'avait encore Thibault. C'est bien. Pendant la route, vous allez avoir le temps d'aborder des sujets importants. Emil, Arcane... A moins que... la vitesse des canassons vous remplisse les joues comme des hamster et que vous préfériez vous concentrer sur l'essentiel* !

Hein ? Quoi ? Ha oui... Vous allez chercher Benjen...





*Merci JD Cane pour le lien qui tombe au bon moment ;)

_________________
Sasha_novgorod
[Le soir de l'enlèvement]




- Et Kita elle vient quand ? et Kita elle est où ? et Kita elle est encore avec le vilain pas beau qui pue du bec et qui parle pas ?

Regard vers son papa qui fronce légèrement les sourcils et rétorque

- Silence Sasha.


Quand Papa il m'appelle Sasha, ça sent le coup de pied au cul, alors bon, je préfère la fermer. Et puis là y'a Ben qui remue alors je vais m'occuper de lui. Coup d'oeil à Vic, elle est jouuuuuuuuUUUlie la cousine et je m'assieds sur Ben.

- Ouehhh !! 'as-y Ben !! Encore ! t'es un v'ai cheval !!! youhouhhh


Plus il s'agite, plus je gigote et moi ça me fait rire.

Je sais pas trop ce qu'il s'est passé, pourquoi Benjen il se retrouvé vers nous, pourquoi il va voyager avec nous mais bon je suis content. Benjen, j'ai toujours cru qu'il serait l'amoureux de ma cousine, mais ça s'est pas fait, pis le pauvre, il serait bien dingue. Niki est totalement tarée faut dire. Je l'aime ma cousine, faut pas croire mais elle a juste la caboche en vrac.

M'enfin bon, ça n'a pas empêché Benjen de se foutre dans un berdol pas possible en épousant une vioc. Moi je comprends pas ce qu'il lui trouve. Elle a la peau du cou qui tombe, les yeux globuleux et puis parfois..elle fouette un peu. Il parait que les vieux ça sent ça.. Et bein moi je dis que c'est pas bon de vieillir.

Je vais renifler Niki et Vic à l'occasion pour vérifier l'état de leur âge. Bon ma maman elle sent bon, toujours, même quand elle revient de la forge qu'elle est toute rouge. Elle sent juste "la maman" et moi, bein j'aime ça.

Ahh je vois ma cousine qui arrive, elle a les joues toutes rouge.

- Bein 'kita quésepasse ? t'es toute 'ouge ? t'avais quelqu'un aux fesses ?


Sourire malicieux, moi je sais tout, elle le sait que je sais..nous on se comprend et on sait quand l'autre sait..Vous m'avez compris ? sinon c'est pas grave moi je sais !

- T'as vu 'Kita, y'a Ben sous mes fesses !!! On le ramène avec nous il pa'ait !


Je sais pas pourquoi, 'Kita, elle a pas bien aimé que je lui dise qu'elle était toute rouge. Elle aime peut être pas la couleur. Alors bon, on a pris la route mais moi je me suis mis contre elle comme toutes les nuits ou on voyage. Pasqu'elle sent bon 'Kita, j'ai vérifié. Elle sent le macaron à la framboise et moi..j'adore la framboise.
Andrea_
[Enlèvement de Ben, début des emmerdes : acte1 ]



Y a des choses qu'on peut faire.
Y a des choses qu'on ne peut pas faire. Qu'on ne DOIT pas faire.
Exemple : envoyer bouler le fils du boucher d'un coup de cul, tu peux. S'il tombe dans une bouse, au passage, tu gagnes 200 points. Coucher avec le père pour avoir une livre de saucisses, on peut. Ça pose éventuellement un problème de conscience mais ça, c'est à chacun de voir.
Coucher avec le mari d'une amie on peut! Mais on meurt juste après, et j'suis pas sûre que ça vaille le coup.
Kidnapper le mari de MA copine, ça on peut pas.

Déjà parce que Yohanna, quand elle est en colère elle est chiante. Quand elle est triste aussi et quand elle est les deux en même temps, j'vous fait pas d'dessins. Perso, j'ai un peu de recul, je commence à connaître la bestiole, il vaut mieux laisser passer l'orage, tant qu'elle gueule elle est vivante, si elle est taiseuse, là y a problème.

Et là, vu qu'elle gueule comme une truie, démonte un pauvre clodo avec une chaise qui elle aussi aura les pattes cassées à la fin de la sauterie, je vous assure qu'elle va bien. C'est vrai qu'y en aura pour un joli petit billet de tout réparer une fois qu'on aura pris la route, parce qu'y a plus grand chose d'entier, mais je pense que c'est pas le moment de lui signaler. Moi, quand c'est comme ça, je me mets dans un coin et j'attends que ça passe. Faut faire attention aux projectiles mais en général, si tu penses à prendre à boire et à manger tu passes un bon moment. Y en a qui s'font chier à aller au théâtre, qui payent 20 écus pour voir une scène minable, moi, j'ai tout ça gratos


'Tention la grolle!



Quand elle lance ses bottes, c'est mon moment préféré.
C'est qu'elle et moi, on se connait depuis un bail. Et heureusement qu'on s'est croisé, parce qu'on est putainement complémentaires, elle, son truc, c'est plutôt de taper dans le tas en espérant que ça donne quelque chose, et moi, je suis le cerveau. Je pense, elle agit. Attention, je tape dans le tas aussi, seulement moi, j'ai besoin de parer à toutes les éventualités. Elle, elle s'en tamponne le coquillard avec une babouche taille 42.
Et Yo donc, vit l'un des 257 pires moments de sa vie.

Parlons un peu de Ben, parce que c'est quand même pour lui tout ce cinéma. Lui qui à l'heure actuelle doit sûrement souffrir le martyre loin de sa bien aimée. Enfin j'espère sinon c'est à notre arrivée qu'il vivra le martyre.
Faut être honnête, Yo, elle choisit toujours bien ses compagnons. On a à peu près les mêmes goûts et ça pose souvent des problèmes. Disons que notre liste d'exs en commun s'allonge chaque fois un peu plus, et avec, forcément, notre liste de vengeances à accomplir.

Le plan donc, c'était ok. J'en avais bien un beaucoup plus vicieux que celui qu'on a choisi, mais il ne comprenait pas de bagarres, et donc Yo, elle n'aurait jamais voulu.

Et j'peux vous dire, que là, les cheveux au vent et les moustiques aux dents, on passe pas inaperçues.

J'ai qu'une chose à dire : vous savez pas c'qu'i'vous attend!

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Benjen
    [Le soir de l’enlèvement, Suite]

    On reprend là où on s’était arrêté ! Donc je me suis posé tranquillou billou dans une taverne, je buvais pour noyer mon chagrin d’amour. Oui parce que j’étais amoureux, je le suis toujours mais je suis hyper vexé ! Parce qu’il faut pas croire, on m’prend peut-être pour un benêt mais j’ai un orgueil aussi ! Et là, mon orgueil est blessé. J’ai pardonné moi, j’ai fais confiance, et j’ai cru sur parole. Et je flanche une fois ? Un fois infime, et j’ai droit à ça ! La vie est trop injuste … -Oui, là imaginez le avec une coquille d’œuf sur la tête. C’est bon ? Z’avez l’image ? Top ! On continue.-

    J’en étais à … J’ai pas compté mais compté, mais il y a eu beaucoup de bière ! Je crois qu’à un moment je savais même plus trop comment je m’appelai ! Du coup, j’ai pas pigé grand-chose quand une grosse paluche m’a agrippé l’épaule pour me retourner et me coller une grosse baffe qu’a suffi à m’anesthésier totalement …

    Je me souviens d’image flou, enfin, de sols flou pour être exacte ! On m’a trimbalé sur une épaule jusque je ne sais où. J’étais tellement bourré que j’ai même pas résisté … –Voyez comment je suis quand je suis bourré ! Donc j’aurai rien pu faire chez Nikki, du moins de mon plein gré !-

    Quand je me suis réveillé, mais bien réveillé, j’étais saucissonné bien comme il faut, pas moyen de bouger une oreille ! Et ma tête qui tournait, olalalala … Pas moyen de trouver une position confortable pour éviter les habituelles mots d’un trop plein d’alcool. J’en étais donc à pester contre l’enflure qui m’avait abandonné dans … Je suis où d’ailleurs … A l’odeur, je dirai une écurie. Donc, dans cette écurie ! Qu’est-ce que j’avais encore fait berdol ! On peut pas m’foutre la paix cinq minutes et me laissé être malheureux tout mon saoul …

    Un bruit de porte qui s’ouvre et se referme … Ah enfin ! Je vais savoir ce qui m’arrive. Quel ne fut pas ma surprise de voir arriver … Nikki. Pas la blonde hein, la brune ! Celle qui m’a roulé deux ou trois patins … Bref, elle m’a enfin expliqué le pourquoi du comment. On voulait m’emmener loin de ma sorcière de femme pour mon bien. J’ai eu beau expliqué, elle n’a pas voulu comprendre qu’elle était partit ma femme ! Pas besoin de tout ce cinéma du coup ! Gardez bien en tête qu’à ce moment-là, j’étais encore bien bourré, c’est ce qui pourrait sans doute expliquer ce qui à suivi … En fin de compte, elle avait pas grand-chose avoir là-dedans, c’était encore un coup fumeux de la Blondeur. Elle, elle venait juste me dire au revoir. Et je vous assure que des au revoir comme ça, j’en veux bien tout les jours ! Mais je peux pas trop vous raconter, on sait jamais qu’il y est des yeux chaste qui passe par ici … En tout cas, faire ça ligoter comme un saucisson : Check.

    Bref, quand elle est enfin partit, l’Oncle est venu me chercher, son expression glaciale habituelle sur le visage. Il m’a jeté sur son épaule et j’ai pas bronché ! Tu m’étonnes, j’étais en train d’essayé de pas lui vomir dessus et en plus, complètement crevé par ma récente étreinte fougueuse d’adieu.
    Et puis, quand c’est l’Oncle, je bronche jamais. Me fou les jetons …

    Il m’a balancé au sol en m’conseillant de la fermer, chose que je fis, j’étais toute façon trop HS pour émettre quelque plainte que ce soit.
    Apparemment, on attendait la Blondasse. Tsssss, grognasse ! Elle m’fait enlever et elle est même pas à l’heure ! Toute façon je m’en fou, je vais pioncer un coup. Et ben nan ! C’était sans compter sur l’intervention du petit morveux ! Voilà pas qu’il me prendre pour son poney ! Mais un poney, en général, ca devient pas tout vert quand on lui saute sur la croupe …

      -"Ouehhh !! ‘as-y Ben !! Encore ! t’es un v’ai cheval !!! youhouhhh"


    La caboche brinquebalé de gauche à droite et la pense compresser sous les sauts du gamin. J’ai essayé tant bien que mal de garder le contenu de mon estomac, dans mon estomac ! Et ben non …

      -"BWUUUUUUUUUUUUUUUUURP !"


    J’ai juste eu le temps de tourner la tête, le jet est partit, puissant, sans que je vois quoi que ce soit, parce que là, c’était trop ! Je suis tombé inconscient …

    Bref ! Résumé de la soirée : on m’a quitté, saoulé, kidnappé, saucissonné, chevauché (2 fois).

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Viktoria.novgorod
[Quelque part entre le trou du cul du monde et la destination finale]


Une collectionneuse, voilà ce j'aimerais être ! Une collectionneuse ! pas de mec hein. Non, ça je le laisse aux nymphos qui ont pour seul moyen de mettre un peu de piment dans leur vie que d'aligner les kilomètres de services 3 pièces. Pois chiche merguez à tous les étages et en avant Guingamp.

Par contre, je veux bien admettre que je suis relativement grande gueule. Oh mais c'est rien comparée à Niki jolie hein. Elle, c’est du Hight level ! je suis plus force tranquille… peut être un peu plus flemmarde aussi. Mais comme elle, J'aime pas qu'on me menace. J'aime pas qu'on m'insulte… Et encore... Des fois, ça m'amuse et quand ça m'amuse, j'en rajoute, toujours plus. Pour ça qu'un à moment on a dit de moi que j'étais une chaudasse. Mais bon, par définition "on est un con". L'honneur est sauf. Mais y à des personnes, je ne sais pas pourquoi… ça passe pas. Un état général surement. Quand ça vient d’un bisounours, tu lui pardonne. Il ne sait pas ce qu’il fait, c’est mignon tellement c’est mal fait. Mais quand ça vient de personnes qui ont approximativement 2 sous de jugeote. Ouais, j’vois rouge. Un comble pour une rousse vous me direz.

Pour le reste, je suis normale. Je chasse, je bois, je fais pipi et caca. Non, je ne suis pas une princesse, non je ne suis pas un homme en jupon… Non, je ne suis rien de tout ça. Je suis juste moi… c’est d’un banal tout ça. Simplement capable de me taire quand il le faut… ou pas… capable de l’ouvrir quand il le faut… ou pas. Bref. Surtout capable de regarder, d’écouter, d’entendre les détails que les autres laissent passer. L’air de rien, je fais attention à tout… et là, alors, on en arrive à ma passion : La collection de dossiers sur Pierre, Paul, Jacques… Oui, je sais, tout ça pour ça. C’est nul hein ? Ben ouais, on ne peut pas être toujours au top de sa forme. Des fois, on chie dans la colle.

Faut dire une chose. Les histoires de Benjen, Niki jolie, Nikkita, la grognasse brune et la faux-cul blonde ça me passe carrément au dessus de la tête… mais à tel point que si vous le saviez ça vous donnerez une vague idée de l’infini. Non… moi, dans toute cette mascarade je ne pense qu’à une chose, je vous le dis de suite : Je LE retrouve bientôt et les fêtes du slip à côté c’est du pipi de chat. Ouais, je ne pense qu’à ça, Personne n’est parfait, surtout pas moi et c’est parfait comme ça – notez le paradoxe, je l’aime beaucoup celui là. Bref !


Première étape, premier feu de camp. L’Oncle qui ronchonne mais ne le montre pas trop et c’est pas moi qui irait lui poser des questions. Non, non, non. Mais du coup, on se retrouve autour du feu de camp. La blonde, la rousse et le trop gentil. Oui, benet, c’est trop pour lui… il est juste trop gentil.


Mais putain Ben ! faut quand même pas que je te le dise en Russe ? Déjà votre mariage n’est pas valable, c’est une entente de pochetron qui aurait juste du oublier qu’ils avaient sorti cette connerie là.

Il m’exaspère quand il s’entête. Je lui mettrais bien des baffes, mais je peux pas. En plus, ma blondeur m’accuserait d’abimer « son jouet »

Et puis réfléchit un peu : Quand on aime, tu crois qu’on traite les gens comme ça ? Franchement ? Honnêtement ? Et toujours franchement et honnêtement tu crois qu’on accepterait de voir sa moitié se faire pourrir la gueule et dénigrer comme elles l’ont fait ? Moi j’crois pas. Si on aime, on ne dénigre pas l’autre, on laisse pas autre le traiter comme une sous merde ! On le soutient. On le traite pas comme une chose qui nous appartient parce qu’un soir on a décidé que. On dirait un chien et son os. Quoique, même son chien elle doit mieux le traiter que toi en fait.

Ouais, je sais, c’est surement ce qu’à fait ma blondeur, mais elle, c’est pas pareil. Une exception, encore.


Mais pour le coup, j’ai eu l’impression de parler dans le vent. Que ça rentrait dans une oreille pour sortir de l’autre côté et sans la petite voix qui vous dit « Cerveau de Benjen, 3 minutes d’arrêt » Non… là, clairement, je pense que le chef de gare faisait grêve. J’suis plutôt du genre optimiste, mais là, je commence à avoir un doute… ou alors, j’ai pas la motivation au bon niveau…

Heureusement, dans tout ça, il y a 3 choses qui me plaisent énormément :

    1- Sasha, mon cousin est juste un petit ange (ou pas). J’aime lui raconter des histoires, les mêmes que celles que Papa me racontait le soir au coin du feu quand il m’emmenait à la chasse. Oui j’aimais mes parents… énormément… et je vous emmerde si ça ne vous plait pas.
    2- Je reçois toujours de beaux courriers
    3- Je sent déjà l’odeur de mon homme qui me chatouille les naseaux… et j’interdis toute personne d’imaginer, supposer, penser ou je ne sais trop quoi, que je suis en manque. Même si c’est grave vrai.


Au finale... ouais, je chie bien dans la colle ce soir. J'suis déjà ailleurs alors que pourtant faudrait que je reste bien concentrée. Ce qui s'annonce va pas être une partie de plaisir

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Nikkita
[Le soir de l'enlèvement... Suite]



Il y a des choses, comme ça, que la vagabonde refuse de comprendre. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu toutes les démonstrations possibles, c'est hors de la portée de sa compréhension.

S'enchanter automatiquement à l'énoncé d'un nom, souhaiter la bienvenue sans savoir à qui l'on a affaire, demander comment ça va alors que la réponse importe peu... Alors même qu'on ne veut entendre qu'un "bien" en retour, parce que le contraire serait synonyme d'un ennui profond en entendant l'autre s'épancher sur ses malheurs : la perte de l'amant - ou de la maîtresse, voire les deux - la folie de la tante - ou de l'oncle, ne soyons pas sectaires - l'ongle cassé dès le petit matin, la coqueluche du petit dernier... Alors, à quoi sert de poser une question, quand on ne veut entendre toujours que la même réponse, mille fois répétée aux fil des rencontres ?

Du coup, elle est impolie. Et ça lui convient très bien. Sa politesse, elle ne la place pas là. Elle s'est construite une politesse vagabonde. Une sorte de code qui lui semble lumineusement simple, mais que bien peu comprennent. Mais dans cette politesse-là, peu lui chaut qu'elle soit comprise de la majorité, du moment qu'elle le soit des rares qui lui importent.

Et puis, il y a aussi tout ce qu'elle comprend. Sans l'avoir forcément cherché, d'ailleurs.

Et donc, dans cette taverne où les trois demoiselles se retrouvent autour de quelques chopes, le complot est dévoilé, dans ses grandes lignes, à quelques plus petits détails près. En l'occurence, elle n'a pas besoin de grandes explications, ni même d'une concentration intense, pour saisir en quelques mots. Parce que l'affaire réunit les deux. Ce qu'elle est capable de comprendre, et son sens de la politesse. Mission sauvetage de Ben amorcée, il reste à le convaincre, et la partie est loin d'être gagnée... Chacune porteuse de ses propres arguments, comprenez le droit au but précis de Vik, la folle caboche illuminée de Niki, et puis la politesse vagabonde de Nikki.

Si les deux premières ont le temps de déployer et détailler leurs arguments pendant les quelques jours de route qui les séparent de leur destination, la dernière en revanche ne dispose que d'un laps de temps très limité pour le faire. Pas de place, donc, pour la moindre erreur d'interprétation... Il va lui falloir être précise.

C'est d'ailleurs avec précision qu'elle se dirige dans la nuit, vers les écuries...

Elle en sortira, un peu plus tard, bien moins précise sur ses jambes... Mais un étrange sourire s'accrochant à ses lèvres. Parce qu'il n'y a pas à dire, la communication, c'est essentiel...

Et puis, il lui semble bien que sur le fond comme sur la forme, leurs vues ont trouvé quelques points d'accord.
Andrea_
[La route est longue, l'arrivée toute proche...]



J'adôre voyager. Mais vraiment.
Voyager pour moi c'est la liberté. C'est se promener sans rien devoir à personne. On se lève quand on veut, on avance quand on veut, on mange ce qu'on veut. Et même si on veut rien faire, on peut. On peut pisser en chantant, bouffer des baies sauvages jusqu'à en avoir mal au bide, poser sa pêche dans une clairière, faire des "Bleep" aux biches et même tomber sur un lapin dans un collet mais comme y a personne, se servir.


J'veux dire... Si d'un seul coup dans la rue principale de Toulouse, tu baisses ton froc et tu pisses, tout de suite ça fait désordre. Manger dans la rue c'est compliqué, dès que tu rotes y en a qui s'offusquent, là, au moins, si je veux manger comme un porc et dormir aux pieds d'un arbre, y a pas un couillon qui va m'en empêcher. Je parle aux oiseaux, je chasse les écureuils, je chante à tue tête, je joue a chat avec les moustiques -je perds souvent-, et j'avoue, parfois, mais pas souvent, mais ça arrive, je passe mes journées toute nue.
Qu'il pleuve qu'il neige qu'il vente, j'adôre ça. Je préfère quand même quand il fait beau, pas trop chaud et pas trop froid. Si possible avec une légère brise. Bref, ça c'est dans l'hypothèse où vous ne voyagez pas avec Yohanna à quelques jours de Noël pour récupérer son fiancé.


Parce que là, entre l'allure des pauvres animaux, la douleur que je ressens vivement dans la fesse gauche et les cheveux congelés collés sur ma bouche, je vous jure que je passe l'un des pires moments de ma vie. Je me repasse en boucle dans la tête que "j'aime Yo", "qu'elle est mon amie, la seule", "que je fais ça pour elle" et que " j'aurais une bonne raison de lui exploser la tête en arrivant", j'avoue, ça a du mal à passer. Je m'autorise de temps en temps une minute de rêve où je lui pète la gueule et ça m'aide.

Zéro pause pipi, le pif qui coule, les yeux qui qui pleurent, sans compter que la neige tombe depuis ce matin! Les orteils tellement bleus que s'ils tombent pas j'aurais du bol, les cheveux nan mais les cheveux... J'vous en parle pas. Par contre on va parler de mes fesses, enfin ce qu'il en reste. Un hamas de glace pillée goût faisan et là, je vous assure qu'il va falloir des SEMAINES avant que je puisse reposer une fesse sur une chaise. Nous courrons après son fiancé et l'état de mes fesses ne me dit rien qui vaille quant à ma future nuit de noces.

Encore une fois, je me suis faite baiser par le mauvais trou. C'est qu'ça commence à être une habitude : dès qu'Yo est dans les parages, bim je l'ai dans l'baba.
Nan parce que vous n'savez pas encore, et j'vais tout vous dire petits curieux, mais elle m'en a fait une belle la Hache de me deux.


" Viens Déa", qu'elle disait " on va aller chercher mon fiancé, tu vas voir ça s'ra drôle, y aura même des papillons et des fraises des bois et puis..." et puis elle s'est bien foutu d'ma gueule. Ah j'ai l'air fine maintenant, on s'pèle tellement les cacahuètes que quand on croise des enfants, ils me prennent pour le renne de Noël, "Adolphe, Adolphe, regarde maman! Adolphe". La première fois j'ai ri, la seconde fois j'ai pris le temps de leur dire que j'avais juste le nez glacé, la troisième fois j'ai craché, et j'suis sûre que le temps que ça touche le mioche, c'était déjà un glaçon, j'espère même que ça lui a pété l'pif, au morveux, alors c'est qui Adolphe maintenant hein!
Donc bref, elle m'a couilloné. Mais son histoire de papillons et compagnie, c'était ENCORE plus loin de ce qui se passait réellement -si si c'est possible-. Parce que si à l'heure actuelle on est à deux doigts de finir au palais des glaces, c'est parce que... Parce que.. PARCE QUE EN PLUS on s'est fait brigandé! Mais oui! Ça ressemble à une blague mais je suis bien sérieuse.

J'ai bien pensé courir après sauf que... C'était un brigand! Et oui, voilà, j'ai eu beau fouiller dans ma mémoire je n'ai rien vu. Juste "un brigand". Un brigand qui... Parce que j'vous le donne en mille... ne nous a pas brigandé! Rien, niet! Je met ma main à couper que c'est Yo, d'ailleurs, parce qu'elle pensait qu'on allait être ralenti si je transportais mes malles qui contenait SEULEMENT, quelques cailloux, du fer, une dizaine de miches de pain et autant de maïs, trois poissons trois viandes trois légumes, un dindon et quelques bouquets de fleurs, résultat : on va plus vite, on se gèle encore plus les roupettes ET... On crève la dalle.


Je vais tuer Yo. Je vais lui tordre le cou, lui crever les yeux avec des aiguilles de sapin, lui faire bouffer de la neige jusqu'à ce que son putain de coeur qui nous emmène toujours dans des missions de Merd' gèle. Après j'la dépècerais et je me ferais une culotte avec sa peau, je vais la tuer. Je vais la tuer mais pas tout de suite, parce que tout de suite...

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Yohanna.
 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. (Genèse 1,13)


Moi, Yohanna de Chambertin, Hache parmi les haches, Brune parmi les brunes, je reprends les rennes de la narration. Parce que j'ai retrouvé le sourire. Hé ouais, pour ceux qui n'ont rien capté, je laisse le soin de raconter ma vie par mon Autre uniquement quand je suis ronchon et que je n'ai rien à vous dire. Sauf que là, je suis à nouveau de bonne humeur. Donc je raconte. Vous vous demandez peut-être comment j'ai fait pour retrouver le sourire ? - Enfin le sourire... Façon d'parler hein - Hé bien je l'ai retrouvé... Parce que... Parce que ça :

Pas besoin d'écouter jusqu'au bout.

Ouais, j'ai rêvé de lui, et j'ai retrouvé tout l'espoir que j'avais réussi à perdre sur le début de la route. Parce même si ce n'était qu'un rêve, je lui ai promis d'avoir plein d'enfants, une maison, un bateau, et peut-être pas tout ça dans l'ordre, et il a dit oui à tout ! Non mais pardon, je divague. Des enfants. La blague. Enfin, plus question de se demander s'il allait vouloir rester avec ses ruskov, j'étais sure de mon coup. Déterminée, et tout et tout. Toujours est-il que j'ai réveillé Déa par des taloches dans le derche pour poursuivre le chemin, et ça a donné un peu ça :

A écouter entier, c'pas long.

Et on a repris.
Je reviens un instant sur l'affaire du voleur. C'est de sa faute. A elle. Tout est de sa faute. Je lui avait dit qu'on ne fait pas de pause pipi en pleine neige en pleine nuit en plein blizzard après 8h de cheval sans interruption. Non ! On continue, on a un but ! Et puis elle insistait, et elle menaçait de faire sur le canasson. Je la soupçonne d'avoir voulu faire une pause parce que ses fesses rebondies n'en pouvaient plus de... rebondir. Du coup, j'me suis dit que ça nous ferait du bien de s'arrêter une minute. Pas plus. J'suis quand même une copine sympa, avouez. Bah c'était la minute de trop, parce que le voleur, qui ressemblait à peu près à ça :

A écouter pour le plaisir

bah on l'a même pas vu v'nir ! Il est reparti avec nos bagages, nos cailloux, et surtout mes 3745 herbes médicinales que je gardais pour le tournoi de Genève. Méticuleusement ramassées sur TOUTES les routes de France ! Proche de Chaque buisson où je me suis arrêtée pour démuler un cake ou posé un autre don à mère nature. Je reviendrai lui faire à peau à ce brigand. Pour son blasphème. Mais là, j'ai pas l'temps. Je pense à mon amoureux. Et quand j'y pense, alors que je suis heureuse et tout, hein, j'vous l'ai déjà dit, ça, bah.... J'me dis à peu près tout ça sur lui :

A écouter en boucle, voyons !

Vous voyez les nanas blondes sur le banc ? Bah c'est moi. Et les autres filles dans ma tête. Parce que mon chéri c'est le plus beau, le plus grand, le plus fort.... Et que dans mon rêve il était encore plus beau, plus grand et plus fort. Ha quel champion ce Benjen.... Un truc qui m'manquait particulièrement, par exemple, - et j'vous cite juste ça en exemple, parce que bon, j'vais pas non plus vous faire la liste – c'était son poids sur le mien. Parce que ouais, c'est fantasmagorique pour moi. Un bucheron qui domine une Hache rien que par son corps de ch'val. C'est un fantasme parc que ça m'arrive pas souvent d'me faire dominer comme ça. Alors vous imaginez à quel degré j'avais envie de le retrouver... A peu près. Et pas seulement parce que mon amour propre était blessé par la blonde et la rousse....
Une blonde... Une rousse... Une brune... Et un Benjen... Benjen et ses drôles de dames. Mais non, j'vous met pas la musique.

Parce que je vois arriver le campement au loin. Après s'être arrêtée douze ou quinze fois pour retrouver leur trace, en demandant aux mamans avec leurs enfants qui se moquaient de ma copine, on avait fini par leur tomber dessus.

Et là... Là... Alors que le feu fumait au loin... Qu'on approchait...
Un son de tamtam raisonna dans ma tête.... j'étais prête pour le combat final.

Me manquait juste le plan.
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Nikita.novgorod
    Le surlendemain... soit, le lendemain du jour qui a suivit l'enlèvement


Vous suivez ? Alors, prenez une feuille... si on considère que le soir du kidnapping est le jour 1, le lendemain est le jour 2, quel jour sera celui qui suit le soir où l'Asticot veut dormir avec la Blondeur ? Vous avez deux heures !
Tic... Tac... Tic... Tac....
Le surlendemain, donc, le jour 3. Voilà, maintenant on peut reprendre ? Non parce que tout le monde raconte sa vie, ça va bien les conneries... c'est son tour, namého !
La nuit ? Hin hin... On se la pète nous et on use d'analepse, façon Tarantino et ouais, rien que ça! En clair, vous le saurez plus tard... ou pas.

Le piaf de la femme bafouée, Yohanna pour ne pas la nommer, les a trouvés aux abords d'une ville... ces bestioles ont des radars, pas possible autrement. Bref. Le groupe est installé dans une auberge depuis le matin, chacun vaque à ses occupations... la Punaise boulotte tranquillement en lisant le courrier, ô combien charmant et, d'ailleurs, c'est finalement Cotine -la Dinde de combat- qui termine le repas, pendant que sa maîtresse s'offusque


- T'entends ça Cot'... l'a abusé de la piquette Mémé ! C'est pas ses affaires, c'est MON mien et je n'joue PAS à la poupée namého. N'importe quoi !

Un sens des priorités tout personnel, elle fait l'impasse sur l'arrivée prochaine de la rombière. Vexée qu'elle est la Slave, et pas qu'un peu. La vioque a osé la traiter de gamine, non mais sans rire, elle va bouffer son dentier ! Le temps d'écluser quelques chopines, elle dégaine sa plume et la mâchouille un instant... quand l'inspiration s'invite à la caboche dorée.

Citation:
De moi, Blondeur illuminée d'étrangeté... fusion d'étrangère et légèreté, non je ne suis pas étrange.
A toi, Hache aspirée plutôt qu'inspirée.

Salut.

A la lecture de tes mots, ton orgueil paraît largement supérieur à ton amour... t'es vexée, c'est humain, mais en vrai, faut te faire une raison, tu peux pas lutter. Alors ouais, t'as de la bouteille, t'as parcouru des lieues, t'as sûrement émasculé ou vidé les bourses d'une montagne d'hommes et menacé des donzelles à la pelle.
C'est beau, si si. Et je pourrai presque t'admirer si tu voulais pas m'faucher Mon Mien et, surtout, que tu manquais pas tant de perspicacité.

Je suis jeune, bien plus que toi, mais ça, tu le sais déjà puisque tu insinue que je suis une gamine. Alors, non, je ne joue plus à la poupée depuis... pfff, au moins. Je t'ai blessée ? Tu m'as vexée. Un point partout, la balle au centre.
Bien que tu t'en cogne sûrement, il me semble essentiel de t'informer. Oui, je suis jeune. Non, je n'impressionne pas physiquement... je n'ai pas de cicatrice, je ne suis pas une géante et, si mes rondeurs sont féminines, ma musculature ne saute pas aux yeux. Et pourtant, tu ne m'intimide pas.
Benjy t'a promis le mariage ? Rappelles-moi les conditions steuplait... totalement murgé, non ? Alors que moi, il m'appelle au secours et ça, sans une goutte d'alcool. Penses-y.

En bref, parce que les meilleures choses ont une fin, Benjen est avec nous et il y reste... perds pas ton temps !
Niki'


Et un piaf de parti, un ! L'ambre observe le vol de l'emplumé, songeuse... l'Asticot, c'est Son Sien bordel, pas difficile à comprendre. Ils sont liés, merdoum ! Par quoi, elle sait pas bien la Blondeur, mais y'a un truc, c'est sur... genre la Belle et la Bête, ou plus sûrement, Blondine et Boulet. Alors évidemment, Bonnie and Clyde, ça claquerait davantage mais là, on perdrait en crédibilité... parce que bon, pour l'heure, c'est plutôt la loose !

Soupirs.

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