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[RP] Diaire - Journal intime

Yris
Parce que des fois on ressent juste l'envie d'écrire quelques lignes sur un parchemin, 'un journal intime , un besoin de se recentrer sur soi -même




Parfois on se demande si on est la seule personne maudite qui soit, on n'arrive plus à comprendre, plus rien... Tout nous échappe, le sens de notre vie, l'ampleur de nos fautes ou rien. Ce rien nous empoisonne, se contentant de nous écraser au fils des jours, et puis ce rien se transforme en indifférence; la pire sensation qui soit. Ne plus se soucier de son avenir, de prendre soin de soi, ne plus différencier entre ce qui est bien et ce qui est mal, plonger dans des fonds ténébreux et parfois ne plus en sortir. Une transe maléfique dont on se croit enfouis à jamais... Un manque se creuse, un manque de quoi ? On ne le sait pas non plus ; d'amour, de tendresse, de désir, de sourires réconfortants, de câlins apaisants ? Si seulement...

La plupart du temps on n'arrive plus à tenir, combattre l'ennemi devient tache trop compliquée, créer une façade inébranlable demande bien trop d'attention. Et on craque, on pleure. Ces quelques gouttes d'eau salées... Des larmes fébriles et brillantes se forment au coin de vos yeux et roule suivant le long parcours de joues, venant caresser les lèvres tremblantes. Se laisser aller peut être un remède bien efficace.

Tristesse, dépression, rébellion, colère... Parfois on a l'impression de les éprouver mais parfois l'indifférence l'emporte et on pleure. Y a-t-il de honte à pleurer ? Je ne pense pas. Je ne suis pas assez forte pour endurcir mon cœur contre les ébats exécrables du quotidien, j'ai essayé pourtant, mais ce fut trop dur. Je pleure et je n'en ai pas honte, je pleure de tout mon corps, je repense en pleurant ça me calme car '' pleurer est plus doux qu'on le croit''.

Et mon cœur qui n'en peut plus de ce rythme infernal. Mais je lui impose silence. Les miroirs de mon âme indiscrète scintillent quand je le regarde, quand je les regarde tous les deux. L’un Tellement magnifique et l’autre tellement indifférent. Je n'avais pourtant pas souhaiter m'enfoncer, voler dans ce tourbillon diabolique et sans bornes..

J'aimerai me soulager et avoir la hardiesse de leur dire ce que j'éprouve en quelques mots, la peur de les perdre plus, me ronge cependant. Puis-je tenir longtemps comme cela ? J'en doute fortement.
Yris


Enfin ca y est .. mon coeur se serre quand je la prend dans mes bras. J'ai tant d'amours à lui offrir, à lui donner. Une nouvelle aventure qui commence. Mais suis-je prête? Jusqu'à présent j'avais une vie assez tranquille.

Tout se bouscule. j'ai besoin de m'intéresser à autre chose. De combler cet amour, l'amour d'une mère. Cet amour que je n'ai jamais reçu moi-même. Accueillir un enfant et l’aimer toute une vie.

qui est -elle ? d'où vient-elle? Elle me raconte par petits bouts son histoire.

La tenir la plus souvent contre moi. "Veux -tu que je sois ta maman? ". On lui a promis tant de fois. Assurer sa survie , sa protection, je m'en fais la promesse. Peur que ce soit elle qui m'abandonne.

"quel nom dois-je prendre" m'a t-elle demander. Quel nom? en effet alors que je ne sais même pas moi même qui je suis. Comment vais- je réagir le jour où elle va m’appeler "Maman"? Cette jolie, cette naïve interpellation réveille tant de sentiments nobles et tant d'irrésistibles sympathies. L'enfant d'une autre . Ça m'effraie .

"Vais-je l’aimer autant que si elle était de moi? " je l'aime déjà aussi fort. C'est comme en amour, On peut l’être plusieurs fois dans une vie, on l’est différemment mais autant. C’est pareil quand on aime un enfant. Enfin je pense. L’amour maternel est le seul sentiment au monde qui ne présente une difficulté.
Yris


L'amitié, source de joies mais aussi de déceptions ...savoir partager, donner, accepter les défauts de l’autre et être à l’écoute quand tout va bien, mais surtout … quand rien ne va plus.

"C'est la rencontre de deux mondes très riches et très différents". Cette amitié qui permet donc de faire connaître et de faire comprendre à l'autre sa façon de voir les choses chez l’autre.

Il n'y a pas de rivalité. Je ne veux pas plaire, mais faire comprendre et accepter mes faiblesses. Je ne veux que le bonheur, comme moi je puisse l'être. Je ne veux pas d’un amant, ni d’un grand frère. Pourquoi serait-il impossible une amitié sincère et durable? Simplement se sentir bien, avoir une complicité avoir aucune arrière pensée, avoir une Amitié vraie et saine.

Notre amitié demande forcément de la générosité et même parfois de faire des concessions pour l'autre. Il est important, que je la fasse durer, d'entretenir cette relation. De ne pas perdre de vue où que je sois. Ecrire le plus souvent possible, que je ne l'oublierai jamais

Certains en seraient jaloux ? Je m’en fiche complètement.

Pourquoi je m’attache tant? C’est comme ca, c’est inexplicable.

Yris


"Fais attention à lui , il est dangereux pour toi" combien de fois l'ai-je entendu depuis que je l'ai rencontré? Combien de fois je me suis demandée ce qui pouvaient pousser les autres à me dire cela. ?

Aimer vraiment, c’est aller vers l'autre, non pas seulement pour son image, ni pour ce qu’il symbolise, mais pour son secret. L’Amour, c’est la rencontre de deux blessures, de deux failles, le partage avec quelqu’un de ce qui nous manque radicalement et que l’on ne pourra jamais dire.

J’aime cette manière dont il essaies de me guérir. je l'aime mais j'ai peur. Peur de l'inconnue avec lui, peur de le perdre, peur de me retrouver de nouveau seule à errer dans ce monde égoïste. Aucun doute , j'ai envie de lui lorsqu'il est à mes cotés.
J'ai fait une trouvaille, découvert un trésor avec lui. J'ai le sentiment d'être à l'abri avec lui comme dans un refuge. Il m' apporte son monde, une ouverture vers d’autres horizons, des émotions que je ne percevais pas avec la même intensité auparavant.

Il est dangereux pour moi : parce qu'il m'aime pour ce que je suis . Je l'aime tel qui l'est, pour ce qu'il est ...

Tel le loup aussi féroce envers les autres et aussi doux envers moi. Comprenez-moi , je lui dois la vie, je lui dois mes rêves.

De toute ma tendresse, je lui la donne. je m'attache à lui jetant mon dévolu sur lui jusqu'au delà de la mort.
Yris


Danse comme si personne ne te regardait, Rit comme si personne ne t'avait jamais fait pleurer, Chante comme si personne ne t'écoutait, Aime comme si jamais personne ne t'avait blessé Vit chaque instant comme le dernier. Ne regrette jamais rien, car souviens-toi qu'à un moment précis, c'était exactement ce que tu voulais. Laisse brûler ta vie et vis comme un soleil, Comme un incendie, au plus haut de ton ciel Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain ne gâche pas le présent par des craintes infondées concernant le futur.

Je ne regrette pas mon passé; Je regrette seulement le temps perdu avec les mauvaises personnes. Je goûte chaque instant de ma vie en me disant que c'est peut-être le dernier. Revenir à mes sensations et à mes émotions, savourer la vie et ne pas fuir systématiquement en cas de gêne ou de douleur. Ne pas penser à ce qui pourrait m’arriver. Je n’attends rien de personnes. Je veux vivre comme une égoïste ne pensant qu’à mes propres plaisirs, mes propres désirs. Ne plus pleurer, ne plus attendre ne plus me soucier si c’est bien ou mal ce que je dis ce que je fais, si j’ai raison ou tort.
Ne rien attendre des autres.

Suis ta propre intuition !

Ose !

Vis !

Je n'attends pas de choses folles de la part des gens que j'aime. Je n'attends pas d'eux qu'ils mettent leurs vies de côté pour moi, ni même qu'ils se mettent en danger pour moi.

Donc j'attends tout de vous et j'en suis très heureuse, même si inévitablement parfois cela me fait souffrir.
Mais ce n'est rien à côté de tout ce que cela m'apporte !
Je ne veux pas savoir où je vais, je ne veux pas prévoir qui je rencontrerais, je ne veux pas penser à quitter ou non cette solitude lourde et pesante.

Je suis heureuse. Aujourd’hui séparée de vous. Heureuse, d’avoir les idées les plus folles de vous retrouver demain.
Yris


Lettre à mon amant

Tes mains vagabondes m’ont fait mourir de plaisir. Jamais je n’aurais imaginé que de simples caresses pouvaient m’emporter dans un tourbillon de plaisir aussi intense !


Ces doigts si habiles, connaissent mon corps par cœur. Parcourir ma peau, et me pénéter au plus profond. Mon corps tout entier te réclame, au fur et à mesure que tu le couvres de baisers. Ma peau se souvient encore de la tendresse que tu mets dans tes caresses.


Toi seul as su me faire l’amour comme il fallait. De toute ma vie de femme, je n’ai jamais connu d’autre homme, pour qui, me faire l’amour, était comme écrire un poème. La tendresse des gestes, l’habilité des mots, ce regard qui veut en dire long… L’harmonie de nos deux corps, qui s’enlacent et ne font qu’un.Nos corps parlent d’eux même, et se comprennent parfaitement.Aujourd’hui je t’écris pour t’exprimer ce que mon corps me dit. Il n’attend que toi, jour et nuit.

Oh ! J’ai envie de toi ! Te sentir contre moi, te toucher, embrasser chaque parcelle de ta peau, te dévorer.

Tu as su réveiller en moi, une femme que je ne connaissais pas. Aimant la vie, aimant la luxure avec toi. Ta façon de me regarder, de me séduire à chaque fois, comme si c’était la première fois. Ta façon de me toucher, de me faire l’amour…

Toi, qui sous tes apparences d’homme froid et dur, te révèle avec moi tendre, attentionné, aimant…


Je veux être l’objet de tes fantasmes, et enfin, tous les réaliser. Je veux t’offrir mon corps et te laisser pleinement en profiter.

Je t’écris cette lettre et je sens déjà monter en moi, ce désir que tu fais naitre d’un simple regard.

J’ai envie que tu me prennes comme jamais, que tu fasses de moi la cible de tous tes désirs.

J’ai envie de toi mon amour !

Mon corps te réclame, et je pourrais te savourer encore et encore.

T
a belle et douce amante ,
Yris
ce soir elle avait eu envie décrire sa bibliographie





Je suis née le 20 Juin 1440 à Fougères, fille de Yann Duerneth et de Gwinvère de Guennec, d'une union illégitime. j’ai les yeux verts émeraudes et une peau halée.
Abandonné par mon père , je fus recueille par les Clarisses à Dax en Gascogne l'an grâce 1444. j'étais une enfant chétive, fort maigre et très sale parlant peu. Enfin c'est ce qui est dit sur mon registre que j'ai déchiré à l'aube de mes 17 ans. Je portais un médaillon en forme de Y La religieuse a pris celà pour mon Initiale et donc m'ont appelé Yris , symbole de l'Amour et de l'Arc en ciel.



En fuite, je partis sur les routes de France me dirigeant jusqu’à la Bretagne avec comme compagnon de voyage, Thimoty et sa compagne. je connus avec eux la Luxure, la jalousie et la trahison.

Et c’est à Rohan que mon histoire débute.

J'écoute, je discute. je rêve, moi aussi, d’une grande famille et mais je n'ai rien, juste mon collier. je fais la connaissance d'un garçon charmant. quelques chose m'attire chez lui; je lui montre mon collier . Guigoux, examine l’objet et me dit que ce n’est pas une initiale mais un Triskell.

C’est alors qu’il me montre que la famille que je cherche est Mille fois plus importante, que c’est une Nation , La Bretagne. Un fort sentiment d’amitié profonde, l’amitié amoureuse, née entre nous deux et toute sa petite tribu.

J' appris avec lui qu’elle était mon histoire :

Gwinvère, après la mort de son mari, avait eu une relation avec Tugdual de Kerallen et Yann Duenerth les deux en même temps. Elle se retrouva enceinte et accoucha de jumeaux : un garçon aux yeux bleus( Guigoux) et une fille aux yeux verts, la peau légèrement halée( moi). Voyant les enfants différents Elle avait dit à chacun de ses amants qu’il en était le père mais avoua son amour à de Karellen. Malgré leur différence, elle portait un amour maternel et fusionnel aux jumeaux. Elle avait fait fabriquer 2 triskells identiques qu'elle avait mis au cou de chaque enfant.. Sentit rejeté, trahi et désespéré Yann jaloux pour se venger prit la petite l'emmena avec lui. Gwinvère, ne trouvant plus sa petite dans son berceau, désespérée par un chagrin inconsolable mêlé de colère, déposa Gui au couvent de Fougères avant de se donner la mort. Tugdual, trouva sa bien aimée gisant au sol tenant le triskell du petit qu’elle avait oublié de lui remettre. Celui –ci prit le triskell qu’il gardait en souvenir de son amour.


Aimant trop les femmes, Thimoti m'apprendra son départ . D’une claque fit envoler le pigeon que je reçus.

Les jours passent les rencontres aussi.

je vais à Rennes rejoindre Mael30 son excellence comme aiment le nommer les deux petites chipies de Rohan Eliotte et Adenora. Je deviens sa luciole adorée.

1Avril 1460 : départ familial pour un long voyage ( De Bretagne à Montpellier pour aller en Savoie) qui m'angoissa énormément. Que de souvenirs, des bons, des plus pénibles et ce soir je garderais en mémoire chaque visage breton que j'ai rencontré, chaque paysage que j'ai vu.

Certes j'allais revenir parce qu’on revient toujours en Bretagne.

Je me suis de nouveau disputée avec mon frère. Mais là, la dispute avait dépassé les mots. Pour ceux qui nous connaissent tous les deux, les triskells que nous portons à notre cou signifient beaucoup. Enfin pour moi en tout cas. Une dispute entre frère et sœur c’est courant, mais entre jumeaux cela peut prendre une proportion importante.

Pour moi c’était une simple plaisanterie. Pour Gui c’était une insulte à la famille. Moi essayant de me justifier sur la plaisanterie, Gui me faisant des reproches sur la fusion gémellaire trop imposante à ses yeux. Ne voulant pas montrer mon désarroi, ma souffrance et par orgueil, il n’était pas question pour moi de m’excuser, j' arrachai de mon cou le triskell de mon frère, le posa sur la table me dirigeant vers la porte. Gui me prévenant que si je passais la porte, ce n’était pas la peine qu’'on se revoit. Je m’en allais furieuse.

J' informai ma décision à Mael30 mon intention de vouloir renter en Bretagne. Sans trop comprendre nous prîmes la route ensemble. Mael voyait bien j'étais atteinte du mal du pays.

Les mois qui suivirent furent calmes ; Mael avait réussit à me faire changer concernant mon baptême

"Confirmez-vous qu’Yris est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille aristotélicienne par le baptême et que sa décision est réfléchie et sincère ?"
Mael30, répond : "Je confirme qu'Yris est ici de sa propre volonté et sans contrainte aucune et murement réfléchit et je m'engage à l'aider sur ce chemin difficile."

"Sans contrainte et sous sa propre volonté", j'ai faillit rire mais j'ai vite repris mon sérieux.
en ce jour je fus baptisée avec comme seul témoin de ce baptême, mon parrain, mon amour mon Étoile le 26 septembre 1460 en la cathédrale de Rennes.

La petite famille et les amis étaient revenus au pays. Mais j' ai pris des distances avec mon frère.
Mais les disputes entre nous n’avaient malheureusement pas cessé pour autant

Et Mael savait trouver toujours les mots pour me calmer. je le suivais à Rennes dans ses déplacements.

Quant à Gui, je ne m’en préoccupais plus. J'essayais de trouver une certaine sérénité. Les jours puis les mois passèrent.

Jusqu’au jour où un matin je trouva un petit mot sur le rebord de ma fenêtre.
[ Bonjour ma chérie,
Le devoir m’appelle. Je suis demandé comme ambassadeur en Flandres. Je n’ai pu te prévenir mais dès mon retour, on se mariera je t’en fais la promesse. Je t’embrasse tendrement ma petite luciole. Mael.]

Je devins Maire de Rohan.

Les semaines, les mois les saisons passèrent et je n’eus plus jamais de nouvelles de mon fiancé ou très peu 3 missives en 6 mois. Puis les beaux jours arrivèrent mais pas Mael.

Pour passer les journées, j' aidai Flore, la nouvelle femme de mon frère à leur mariage.

Mais voilà la vie réserve bien son lot de surprise.

Je souffre,je suis malade. Et c’est malade que j' irai au mariage de mon frère. Ne pouvant pas me déplacer jusqu’en taverne,j' appris les jours suivant par mon frère que mon fiancé était présent. comment l'aurai -je su sans aucune missive de sa part? Il m'annoncera aussi sa mort.

Je devins aveugle dans d’horribles souffrances.
Et c’est avec Fanchon ma petite servante, que j'ai continué bien tranquillement ma vie à Rohan avec seul compagnon : la solitude, la dépression.

Je fis la connaissance de Hoël de Trajan avec qui j'ai échangé une correspondance régulière. Il partait en effet pour le sud de la France pour l'amirauté bretonne avec sa femme Liocéa. Dans ses lettres il me racontait les difficultés avec elle et leur souffrance à tous les deux.

Je deviens Conseillère Ducale bretonne au poste de bailli . J'ai fait la connaissance de Bahia de Ménéac qui m' apprendra toutes les ficelles du métier et et de Chimera la duchesse de ce mandat avec laquelle j'ai crée avec quelques amis la Guilde des compagnons de Bretagne, concernant les ressources. Un beau projet.

Mais comme la vie , elle n’aime pas ca, la voilà au galop.

Suite à la demande de ma nièce Eliotte, je l’aide à attirer Hoel de Trajan à Rohan qui était revenu à Vannes.

Partie précipitamment en retraite au couvent de 3 jours , je laisse mon poste de bailli à Eliotte. Celle –ci et Hoël entreprennent une correspondance qui mit Merwen de Kerdraon (le meilleur ami d’Eliotte) très en colère lorsque celui-ci l’apprit. Il m'en informa, et oui j'étais aussi son amie et depuis bien longtemps, que leur correspondance durait depuis des mois,. J'avais pris mes distances avec Messir de Kerdraon afin de ne pas faire de l’ombre à ma nièce, "il est le promis" m' en avaient dit Gui et Flore.

J' écrivis un parchemin , Hoël avait lu le mot et était parti le matin même pour Tréguier.
Secret, mensonge, manipulation, trahison...Tout ce sait un jour ou l'autre !

Fatiguée , épuisée, j' étais à bout de nerfs. Je n'en pouvais plus comme étouffée, sans aucune issue s'ouvrant devant moi.
De retour d’un long voyage en Empire, mon frère revint en Bretagne. ( tiens donc on l’avait presque oublier lui)

Apprenant ce qui c’était passé entre Eliotte, Hoel, Merwen et moi Il vint me rendre visite en taverne me traitant de m'être conduite comme une catin. Ce fut LA DISPUTE de trop. J'ai voulu prendre le nom de mon père, lui voulant m’humilier en me renianten me destituant de la famille. Ce qu’il ne peut faire. J'obtiens alors le droit d’utiliser le nom que je souhaite.

Apprenant le départ de mon ami Merwen pour l’Empire, je lui demande si il veut bien de moi comme compagnon de voyage . Il accepta me disant que ce sera mieux pour moi , que je dois vivre ma propre vie. Et nous voilà prêts à partir où je fais la connaissance d'une jeune femme extraordinaire et merveilleuse en la personne de Roxane de Kermeur qui deviendra ma meilleure amie.

Juste avant la frontière bretonne , je m'arrête me recueillir à Fougères sur la tombe du Maréchal Anakin. Pourquoi? aucune idée, comme si il m'appelait à lui avant de que je partes; En sortant de la petite chapelle, une petite hermine me suivit : elle s'appellera Any nom donné par une amie Lanaelle.

un nouveau départ en Empire

Mais comme la vie m' adore . Elle va me réserver encore bien des surprises.

Nous posâmes nos bagages en la capitale Dôles. Là par le plus grand des miracles je retrouvai la vue. Comme quoi est-ce la Bretagne qui me rendait aveugle ?

Notre chemin avec Merwen se sépara ici. Lui était plus proche de la noblesse. Moi ne comprenant pas mon ami j'avais du mal à accepter et c’est finalement la mère de la jeune fille qu’il courtisait qui m'annonça leurs futurs épousailles et m' ordonna, oui à moi , Yris, de ne plus revoir Merwen qu’elle ferait tout pour me détruire. Ce qui me brisera le cœur en mille pièces . Cette mère souhaitait vouloir des intérêts bretons pour sa fille. Ce qui me fit bien rire connaissant les relations de Merwen avec sa propre famille.

Mais je ne suis pas celle à qui on donne facilement des ordres. J'ai horreur de ces personnes hautaines, prétentieuses et autoritaires. Je ne supporte pas plus ce pouvoir divin que beaucoup ont en Franche Comté. Et se faire manipuler est aux risques et périls de celui ou celle qui ose se frotter à moi . Si en Bretagne certains avaient essayé, ici je ne laisserais pas passer une telle chose . "Une fouteuse de merde"m'avait -elle jeté à la figure . Celà dépend comment on voit la chose, une fille simplement qu'il ne faut pas agacer, ennuyer et contrarier, emmerder en conclusion .

Quand les sentiments différents se font trop sentir, que cela touche les personnes que l'on aime profondément et depuis très longtemps que les hommes sont comme ces étincelles, vains et éphémères. Certaines histoires d'amour tiennent plus qu'à leur beauté. L'amour est une rose ; de toutes les roses la plus éclatante, la plus parfumée et aussi la plus délicate. L'amitié, c'est le houx à la verdure mélancolique et fidèle.

Et finalement avec Aelis, une petite fille de 11 ans à qui j' lui avais fait la promesse de devenir sa maman. je pense souvent à elle , elle me manque. Elle doit se sentir trahir , j'ai honte, et Théodran, Prince du Royaume de France, ce chevalier qui m'avait dit " je t'offre un Bout de France" c'est avec lui que je découvre ma féminité dans la petite salle derrière l'église d'un petit village de Franche - comté. Ce souvenir me marquera toujours je pense, que je continue mon bout de chemin.

Nous voulions nous marier. Jusqu’au jour où Théodran m'annonça qu’il se coupera les doigts et donnera son alliance à Aélis. Théodran était des plus farfelus et j'étais complètement perdue, n’étant plus moi-même.

Par une après-midi, alors qu’on se promenait sur les chemins avec mon fiancé Théodran. Une troupe de brigands vinrent nous accoster. Une attaque d’une violence terrible. Théodran se battant pour me protéger.Un homme , bourru , violent m'attrapa par la taille et m'emmena sur un cheval , je pris conscience que je me faisais kidnappée par ces Brigands ; bien que j' essayai de me débattre ce fut cause perdue. Ils étaient trop nombreux. Tout en hurlant le nom de mon fiancé, je vis de loin le coup fatal qui mettra fin à la vie de Théodran. Il en était finit pour moi on n’entendra plus jamais parler de moi.


Au bout d’un an

Je sortis d’un petit bois ; Apeurée mais résolue. J' avais réussi à fuir des griffes de ces brigands qui m'avaient violée, battue, servi de moi comme monnaie d’échange d’hommes à hommes ; Je veux garder cela secrets, et je cache son identité ,

je suis Lina Ann.

De plus , je préfère ne pas dire qui je suis. Si ici en Empire on apprend que je suis la sœur de Gui de Guennec, je serai vite reconduite à la frontière. Et oui durant son voyage il s'était permis d'insulter la fille de la feue Impératrice Jade de Sparte. Quelle déshonneur pour notre famille et il ose donner des leçons.

Je reconnus la ville de Dôle. La première chose que j'ai faite c’est d’écrire à ma meilleure amie Roxane de kermeur qui était repartie en Bretagne. Elle me donna comme conseil de prendre contact avec le Vicomte Badak De Isthar van Mesmerenberg. C’est elle-même qui m' apprendra la mort de Merwen de Kerdraon. Ce qui me peine terriblement.

mais Je ne suivrai pas son conseil. j'ai le souvenir de Messir de Istar van Mesmeranberg , pff difficile à prononcer mais à écrire aussi , le souvenir d'un homme peu parlant, distant. Je me dirige plutôt vers l’Ordre des lames dans lequel je s’engage comme une promesse faite à mon ami Merwen qui voulait être chevalier pour faire honneur à son père et en son souvenir.

J'apprends également la mort de Théodran par une habitante de Dôle Louisette.

A croire que je suis un poison, puisque tous mes " amours" sont morts.

Depuis quelques semaines, j' entame une étrange relation. je ne veux plus m’engager, ne croyant plus aux promesses.

Il sera donc mon amant et sur ses conseils, je reprends mon nom : Yris.
parce qu'il y en a qu'une et c'est MOI.
point final.
Yris


Un jour apparut un petit trou dans un cocon ; un homme qui passait à tout hasard s’arrêta de longues heures à observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou.

Après un long moment, c’était comme si le papillon avait abandonné, et le trou demeurait toujours aussi petit. On dirait qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait, et qu’il ne pouvait plus rien faire d’autre.

Alors l’homme de l’aider. Il prit un couteau et ouvrit le cocon. Le papillon sortit aussitôt. Mais son corps était maigre et engourdi; ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine.

L’homme continua à observer, pensant que d’un moment à l’autre les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter son corps pour qu’il prenne son envol. Il n’en fut rien ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner avec son maigre corps et ses ailes rabougries. Jamais il ne put voler.

Ce que l’homme, avec son geste de gentillesse et son intention d’aider, ne comprenait pas, c’est que le passage du trou étroit du cocon était l’effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre à ses ailes le liquide de son corps, de manière à pouvoir voler. C’était le moule à travers lequel la vie le faisait passer pour grandir et se développer.
Parfois l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie. Si l’on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne pourrions être aussi forts que nous le sommes. Nous ne pourrions jamais voler.

J’ai demandé la force... et la vie m’a donné des difficultés pour me rendre fort.
J’ai demandé la sagesse... et la vie m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité... et la vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé de pouvoir voler… et la vie m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour... et la vie m’a donné des gens à aider dans leurs problèmes.
J’ai demandé des faveurs... et la vie m’a donné des potentialités.
Je n’ai rien reçu de ce que j’avais demandé… mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin !

Vis la vie sans peur, dans la conscience que tout est parfait, affronte tous les obstacles et démontre que tu peux les surmonter.

Je me remémore encore les paroles de Merwen la veille de notre départ pour l’ Empire.
- Alors prête à partir ?

- Vi lui avais-je répondu j’ai un peu peur à Rohan

- On reste que quelques heures,

- Oui, et après, tout ca sera derrière. Je sens bien que l’on m’évite, « La pestiférée Des de Guennec »

- Ca leur passera, et si ca ne leur passera pas, tu auras ta vie.

- Peut être pas celle que je souhaite.

- Il te faut te donner les moyens, mais là, tu te reposes.

- Je ne vis pas pour être une esclave mais la souveraine de mon existence

- alors ne laisse jamais personne te dire ce dont tu es capable. C’est à toi de choisir et de vivre ta vie.


Au même moment, un petit papillon violet se posa sur la page qu’elle était en train d’écrire. Elle sourit et le contempla. Il resta là des heures et des heures , elle voulut immortaliser cet instant elle le dessina.

Yris


Ce qui déclenche cette soif d'aventures, c'est que je suis seule loin de ma famille, loin de mes amis, loin de ma mère, La Bretagne. J'ai besoin de combler ce vide.


Certes, je cumule les aventures. discrètement, secrètement. Mon jardin secret, mystérieux. Une façon de me sentir vivante sans pour autant oublier. Ils sont là prêts de moi.

Après tout, suis -je si différente d'un homme.? J'ai les mêmes désirs , les mêmes envies les mêmes attentes. J'ai ce besoin constant de me sentir aimer , apprécier. Ces rencontres sont si passionnelles et si extraordinaires même si elles ne sont qu'éphémère d'une soirée. Comme si c'était la dernière fois. Passionnée, passionnelle...

Je me trompe peut être de partenaire. Peu importe. Le plus important c'est ce que je ressens au moment même.

Aujourd'hui, il y a les Lames. Ils sont formidables. Ils m'ont accueillis comme une des leurs, sans poser de questions qui étais- je ? d'où venais-je? Je crois que j'ai trouvé en eux ce que je recherchais en Bretagne. Une FAMILLE soudée, solide , UNIE.

Il est peut être là le fiancé, l'époux que je recherche. A y réfléchir bien, c'est une évidence que ce soit lui.
Il est fort, courageux, protecteur. Je crois que je l'aime déjà. Il me ressemble. Je mourais pour lui. Je le servirai comme une épouse fidèle. Plus j'apprends à le connaitre plus ce feu qui m'habite, s'allume. Il me porte , il m'enlace, il me nourrit.

Mais je n'ose lui murmurer que je l'aime.






Oh oui , Empire! je vous aime.


Yris


Ce que je vis, ce n'est qu'une étape de souffrance...
Une étape qui me dit d'être forte en son absence...
L'absence de qui ? Vous dites vous sûrement !
Tout simplement de l'homme que j'aime tant...
Une simple absence me confronte au silence.
Plus de mots, plus de bruit... Juste son absence.
je n'entends plus ses murmures au creux de mon oreille,
Ses mots doux, ses petits « je t'aime » qui me réveillent.
je ne sens plus son odeur entourée mon corps
Comme des ailes immenses recouvertes d'or
me protégeant du froid, des soucis et des maux...
je ne vois plus cet homme, ce cadeau
Offert du ciel tel un ange descend nous voir...
Je ne peux plus goûter ses lèvres au soir
Comme au matin. Je ne fais plus qu'espérer
Tel une fille se doit de vivre et patienter
Pour atteindre ce qu'elle veut réellement.
Mais l'étape a surmonté est naturellement
Dure...Je dois donc me combattre
Afin de ne pas me faire abattre...


Elle est revenue, Elle a toujours été là ...

... elle me fait des nuits blanches.
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m'attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est encore là,*



* la solitude, Barbara
Yris


Un an

...comment ne pas oublier cette nuit.

Un an et rien n'est oublié.

Son odeur, sa peau, son corps chaque trait de son visage. Cette nuit. La plus belle de je n'ai eu. Je l'aimais. il était tout pour moi. Deux êtres audacieux, presque victorieux par leur acte de cette nuit là. Deux vagues qu'une violence tel un tsunami avaient osé .
J'existais, j'étais à l'abri . Ce n'était pas de la luxure mais bien de l'Amour entre nous deux.

Je me rappelle encore ses mots : "Darling faisons l'amour ce soir tout deux émergé dans le noir."*

Oh mon Dieu , pourquoi nous as tu séparé ? Où est -il ? On me le dit mort mais je n'ose y croire. Aide moi à le retrouver j'ai besoin de lui ... Il me manque ... il n'y a que lui je crois qui pourrait apaiser mes troubles et mes souffrances.

Aide moi .... retrouve moi.... Je te âme, je te hume, je totem, je t’intime !"**


*Chanson des poétique lover
**Woody Allen, Annie Hall.
Yris


La solitude et mon exil volontaire. j'avais décidé de tout abandonner, mes amis , ma famille ma Bretagne, et j'ai décidé de m'exiler loin d'eux en Empire.

Mais dans ce monde, je m'ennuyais terriblement. alors j'ai fait des rencontres. mais à croire qu'on se fiche de moi. Est ce si embarrassant; cela demande-t-il un effort surhumain d'envoyer ne serait-ce une missive, une simple missive? Si c'est pour mieux avoir pouvoir sur moi, se rendre plus puissant , supérieur à mes yeux, je n’ai pas besoin de ça. je m'en fiche totalement.

ce soir là ... le soir de la samain, ce regard, ce sourire, son regard son sourire ont créé en moi une tempête , telle une révélation. Ils hurlent comme une tempête tourbillonnante à l’intérieur de moi , je ne peux plus me contenir et Dieu sait que j'ai essayé.
Sois la gentille fille que tu dois toujours être ! c'est décidé j'envoie tout chier. je ne peux plus me retenir , c'est décidé je claque la porte. et je me fiche de ce qu'ils peuvent dire, je me moque des conséquences ... rien à foutre ..

Son regard , son sourire ... il me trouble , il est discret, rustre , froid, mais lui il me renvoie mes pigeons à plumes . Ses baisers m'envoutent. Je ne veux plus les effacer. Je veux le connaitre plus , je veux m'approcher de lui , l'apprivoiser ... qu'il m'apprivoise , que ma vie soit comme un soleil ...

S'il te plaît... apprivoise-moi !
Yris


Je n'arrive pas à dormir. Je tourne dans ce lit. Mes pensées ne vont que vers lui. Je relis ses lettres

Pourquoi suis-je allée vers lui cette nuit sous sa charrette? Alors que la nuit précédente, j'avais refusé son invitation sous la sienne et ne préférant même pas rejoindre la nôtre, dormant seule sous la belle étoile sans couverture. J’ai eu froid d'ailleurs toute la journée impossible de pouvoir me réchauffer dans ce pays à en attraper cette maladie venant d’Espagne.

Une chose m'attire chez lui. Qu'est-ce ?

Je suis allée à Dole. J'ai tout foutu en l'air, tout fait voltiger; Tout claquer. Oui il y a eu son regard, son sourire, ce soir-là.

Je me rappelle la lettre que je lui avais laissée au matin. Je le remerciais de cette nuit moins froide, réchauffée par ses bras. Si certains auraient profité de ma personne, lui fut des plus respectueux. Juste me tenir près de lui pour ne plus avoir froid de la nuit précédente

Et puis une lettre arrive. Sa première lettre. Je n'espérais pas une missive. Les hommes que je côtoie ne prennent même pas cette peine de m'écrire.

Oui je retrouvais ce fiancé, que j'aimais. Théodran était tout pour moi. Le seul qui pouvait m'apaiser. Mais nos chemins sont trop différents. Je ne peux le suivre là où il voudrait m'emmener. Je veux être chevalier, une Lame. Et je suis déterminée à l’être.
Au même moment où je mettais fin à ma relation avec Théodran, voici cette première lettre. Un signe ?

Trop loin …

Citation:
Bonjour Yris
Je ne suis pas un homme très démonstratif alors quand j'ai reçu votre missive, j'ai mis du temps pour trouver quoi répondre.
Cette nuit-là sous la charrette, j'ai aussi aimé vous tenir dans mes bras. Votre chaleur était tout aussi douce que la mienne, je vous le jure. Certes, le sol est raide et la prochaine fois je le tapisserais de plusieurs couvertures.
Vous comprendrez que nous n'ayons pas été plus loin que de nous tenir dans les bras de l'un et de l'autre. Les autres pensent certainement que nous sommes allés plus loin, mais tant pis. Je suis désolé, mais lorsque vous m'avez dit avec un fiancé... vous comprenez. Je suis un homme d'honneur et jamais je ne prendrais la femme qui est destinée à un autre.
Alors oui, je souhaite que vous régliez vos affaires et que lorsque vous me rejoindrez, nous y verrons tous les deux plus clair.
Merci pour cette nuit et merci de votre douceur.
Il me tarde de vous revoir.
Col


Je lui ai répondu à l’instant même. Lui expliquant qu’il en était par autre pour moi également. Juste une nuit dans ses bras pour me réchauffer. Que j’avais fini de faire le ménage. Mon champs vendu je pouvais prendre le chemin de la Lorraine, qu’une nouvelle vie commençait

Le soir même … une nouvelle missive ..

De la délicatesse

Citation:
Bonsoir
Je reprends la plume. Chose plus que rare. Mais comment ne pas répondre à votre missive. J'imagine toute la difficulté d'avoir dû rompre votre relation avec votre fiancé. Je ne peux pourtant cacher mon égoïsme. Qu'Aristote me pardonne. Mais vous savoir plus libre me fait venir un sourire aux lèvres.
Je ne sais ce que l'avenir nous réserve. Comme je ne sais si ce que nous avons débuté aura une suite favorable. Je suis un solitaire, un peu bourru et mon métier m'amène à faire des choses terribles. J'ai une vie décousue et suis attaché à la protection de Messire De Chenot.
Je ne veux pas promettre des roses et des fleurs multicolores. Mais je veux essayer d'apprendre à vous connaître et me laisser approcher.
Prenez soin de vous et tout le temps qu'il vous faut pour que cela se passe bien avec votre ami, puisque je ne puis plus dire fiancé.
Col


Chose rare ? Je suis touchée, troublée. Il fallait que je fasse cette rupture de toute façon. Il n’en était point le responsable. Ce n’était pas sa faute à lui si un soir d’automne je fus enlevée par des brigands ! Si cette captivité avait duré un an. Si Théodran préférait partir pour le Maine. Je veux être une Lame. Notre chemin s’arrêtait donc là, maintenant, à cet instant. J’espère que cette nouvelle le réconfortera de savoir qu’il n’en est absolument pas le responsable.

Des fleurs ? Des Roses ? Mais je m’en fiche moi de ça ! Ce n’est pas cela que je demande, juste un peu d’attention... Juste une missive…

Je ne sais pas de quoi sera fait demain Mais ce que je sais c’est de vivre intensément chaque jour comme si c’était le premier et de profiter simplement chaque instant de la vie.
Ce soir-là j’ai repris la route pour la Lorraine, ne pouvant plus attendre avec toutes mes affaires et une amie. Inconsciente ! J’ai hâte de le retrouver. Un caprice ? Je n’en fais jamais.


Caprice … troisième lettre
Citation:
Bonjour
Une vie bien remplit que la vôtre.
Il se peut que lorsque vous arriviez je doive partir d'Epinal. Nous nous croiserons sans pouvoir réellement se poser. Mais cette séparation ne sera pas trop longue.
Ce n'est pas un caprice que de vouloir changer de vie et vivre autre chose avec d'autres personnes. Vous venez de tourner une page de votre vie. Une autre s'ouvre. C'est bien normal. Qui remplira tout ce blanc pas de nouvelles lignes ? Ce sera à vous de le décider.
A très bientôt à Epinal
Col


J’arrive enfin à Epinal et voilà qu’il doit partir à Dole. Mais pourquoi n’ai-je pas attendu sagement à Dole ? Ah oui il y avait les élections ducales. Il me fallait être au plus vite en Lorraine pour voter.

J’ai hâte de le retrouver d’être à nouveau sous cette charrette, de retrouver sa petite chienne.

Ce soir-là nous avions eu cru être tous deux. Chose impensable chez les Lames. Nous sommes rarement seuls. Nous sommes comme une famille. Et c’est avec cette famille que ma vie commence en Lorraine.

Il repart pour Dole et moi pour Nancy. Il va m’oublier j’en suis sûre. Ah non un baiser ! Un baiser que je n’effacerai pas jusqu’à son retour. Mais quand son retour ? Vendredi. Une semaine. Une semaine où je décide de ne plus boire ni chouchen, ni mirabelle ni eau... Je ne veux pas effacer ce baiser de mes lèvres. Je ne veux pas l’oublier. Mais lui ? …

Enfin là… quatrième lettre


Citation:
Bonjour Yris

Me voilà à enfin répondre à votre missive. Votre amie m'a suivi, mais une robe l'a trop tentée et elle s'est arrêtée en route; Je suis à Dole ce jour et repars dès ce soir pour Nancy;
J'espère aussi vous y retrouver sans la charrette où je vous serrerais dans mes bras. Quant à Ronce, on dirait que vous lui manquée. Elle cherche le soir sans comprendre pourquoi vous n'êtes pas là.

A très vite pour cette nouvelle vie dont vous parlez.

Col


Il me faut lui répondre.

Je n'arrive pas à dormir …


en accord avec le jdColigny.

































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