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[RP] Auberge de Kali et Ally De Lisaran

Kalimereth
Il était hors de question qu’elle cède d’un pouce. Elle soutenait le regard froid qui la transperçait et n’eut aucun mouvement de recul voyant la main de Kiss se lever. Elle esquissa un sourire en l’entendant parler de Bertal, sachant très bien que ça lui lui aurait pas suffit et qu’elle préférait venir l’affronter, lui montrer qui elle était.

Elle l’aperçut alors, forme longue et brillante dans la main de celle qui était devenue son adversaire d’un soir. Mais Kali ne comprenait toujours pas l’intensité de cette colère, qu’elle ne trouvait pas justifiée. Elle campa sur ses positions, mais ne put retenir un léger frémissement au contact de la lame froide sur sa joue. Elle serra les poings, sans ciller. Kiss semblait vouloir jouer avec elle comme un chat joue avec une souris, mais c’eut été bien mal la connaître. Elle assumait ses actes, loin d’en être fière, mais ce qui était fait était fait, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Et elle ne comptait surtout pas s’y éterniser. Surprise elle-même par le ton de sa voix calme et assurée, elle lui demanda :

Alors tu veux quoi exactement ? Me dire qu’il est à toi ? Tu viens de le faire… qu’on en vienne aux mains ? Ca serait lui faire beaucoup trop d’honneur tu ne crois pas ? Enfin, à toi de voir…

Elle laissait Kiss jouer avec sa lame, la sentant descendre, froide menace, le long de son visage jusqu’à sa poitrine. Elle n’était pas indifférente à cette menace, mais n’en laissait rien paraître. Ses jointures étaient blanches à force de serrer les poings, mais elle restait impassible devant la colère de cette femme. Une histoire sans importance pour elle, trois fois rien, et la voilà aux prises avec une chieuse… non La chieuse. Elle n’avait qu’une envie, en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire, qui pour elle se conjuguait déjà au passer, et retrouver les bras de l’homme qu’elle aimait. Elle prit une grande inspiration, le regard toujours planté sur elle…

Alors on fait quoi ?

Elle la savait imprévisible, et ne relâchait pas son attention, les muscles tendus à l’extrême, prête elle pensait, à toute éventualité.

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Kissiou
Léger sourire en coin écoutant les mots d'la rouquine, en v'nir au mains, quelques chose qui auparavant n'aurait tardé autant mais hélas les choses avait évolué et la chieuse commençait a avoir une conscience surtout depuis qu'elle était d'venue mère.

T'as rien compris la gueuse, j'fait pas ça pour lui ni pour mon couple, c'est qu'j'suis pas la duduche du coin qu'on prend pour une poire en allant poser ses lèvres sur s'qui est déjà pris, compris?


Ses paroles se valurent directe et sèche, vallait mieux qu'elle comprenne les choses clair'ment pour s'faire une tite idée si l'envie lui en reprenait d'toucher aux proies d'une chieuse pas trés commode. La boulangère avait pas tord sur un point, tartiner l'un n'ferait qu' faire jubiler l'autre en temps normal, sauf qu'là si la bougonne avait rappliqué ses miches en ce lieu s't'était parcequ'elle n'acceptait en aucun cas qu'une autre donzelle marche sur ses plates bandes d'jà en temps normal elle n'avait jamais partagée ses gourmandises et s'n'était pas aujourd'hui qu'elle allait en laisser une grignoter dans son plat! Encore moins quand elle savourait celui là!

Alors on fait quoi ?

Que fallait-elles qu'elles fassent? Se serrer dans les bras l'une de l'autre et oublier s'qui était d'jà du passé? L'inviter chez elle pour un diner à trois?
Les choses étaient dites, la rouquine avait du désormais comprendre qu'si elle était désireuse d'continuer ce p'tit jeu fallait qu'elle s'renseigne d'abord sur l'adversaire qu'elle pouvait avoir ensuite. Un léger agit'ment suivit d'une 'tite voix fit reculer l'corps d'la chieuse.. sa fille s'était réveillée. Un sourire aussi niais qu'il puisse être se dessina sur l'visage d'la sauvageonne tout en posant son séant sur un des tabourets qui se situé d'vant l'comptoir, ses pieds automatiqu'ment s'posérent bruyamment là où les consommations étaient servit, signe de provocation aussi, puis l'regard cette fois amusée elle lui répondit sur un ton ironique.


Trinquons au faites qu't'es étais prév'nue au lieu d'avoir guerrit.. pour cette fois..

Elle pourrait croire qu'la chieuse s'jouait d'elle.. peut être s'était dans ces habitudes aussi d's'amuser avec l'esprit des gens. Imprévisible oui elle l'était, une des raisons pourquoi les personnes la craignait plus ou moins ne sachant sur qu'elle pied danser, n'sachant jamais à quel humeur ni a quoi s'attendre avec elle. Rare étaient les personnes qui l'a cernée réel'ment et puis d'toute manière s'tait pas plus mal car s'tait sa plus belle arme.
Ses mains s'placérent alors sur l'noeud qu'elle avait confectionnée pour attacher son col qui servait a porter sa fille sur elle, la prenant ensuite dans l'creux d'son bras elle fit signe d'un hoch'ment d'tête à la rouquine lui faisant comprendre d'lui servir un verre comme l'avait elle dit. Elle quitta donc du r'gard la donzelle pour r'porta son visage qui se teinta de tendresse en se posant sur Kiiara... L'allait pas trainer là longtemps la chieuse sa fille avait un creux puis la route les attendaient aussi, mais l'allait pas pour autant partir sans s'être abreuvée non plus.

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Kalimereth
Alors que Kiss se mettait à parler, malgré son ton peu amène, Kali savait que ça n’irait pas beaucoup plus loin. Elle esquissa un sourire aux dernières recommandations de la brune, n’estimant pas nécessaire de lui répondre.
Elle fut amusée de voir le changement d’attitude dès que le regard celle-ci se tournait vers sa fille… Là encore, elle s’abstint de tout commentaire. En temps normal elle ne se serait pas gênée, loin de là, mais cette fois, elle n’était pas en position de force… pas cette fois non. Ce devait bien être la première fois que ça lui arrivait.

Et voilà pas qu’elle lui demandait à boire et de trinquer… bon pas à une franche amitié bien heureusement, mais à cet instant Kali ne demandait pas mieux qu’une bonne bière bien fraîche. Sa gorge était sèche, ses muscles se relâchaient peu à peu, et une chope bien remplie ne pouvait qu’être la bienvenue.

Elle lâcha enfin la Chieuse des yeux, attrapa deux chopes qu’elle remplit laissant la mousse lécher les bords, invitation à s’abreuver enfin. Elle en tendit une à la donzelle installée au comptoir, et dans un demi-sourire s’attaqua à la sienne.

Elle ne put s’empêcher cependant, au dernier moment, de trinquer avec elle, un p'tit sourire aux lèvres :

A notre rencontre, puisse-t-elle être aussi brève que ce qui l’a provoquée !

Elle trempa alors enfin ses lèvres dans le divin liquide mousseux, qu’elle apprécia alors à sa juste valeur.

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Kissiou
Voilà une situation qui était pour le moins surprenante, si elle avait racontait cette scène quelques jours avant voir même quelques minutes encore avant d'avoir pénétré dans l'auberge, elle en aurait découd plus d'un qui lui en aurait ouvert son caquet.
La chieuse sentit l'regard d'la rouquine s'poser sur elle pendant qu'elle lovée sa fille pour calmer un instant sa faim, la mère voulant déguster une chope avant d'aller vaquer ailleurs. S'pas qu'pour l'instant l'lieu n'était pas accueillant mais l'allait pas nourrir son précieux d'vant ses yeux et encore plus créer des liens amical avec l'enfarinée qui pour quelques jours encore serait dans sa ligne de mire aux yeux d'la fauve. L'était rageuse, impulsive et tout pleins d'chose mais elle savait selon les circonstances et son humeur mettre des limites a son agressivité et jouer aut'ment. C'est donc d'son air mécontent, renfrognée qu'elle r'leva son visage avisant toute paroles a Kali a propos de s'qu'elle voyait.. d'une chieuse attendrit pour les beaux yeux d'un chiart. Qui l'aurait cru ça aussi..

Elle attrapa donc sa chope fraich'ment servit d'un geste vif, fit un simple geste faisant mine de trinquer et souffla un petit mouai pas très satisfaite pour répondre a son interlocutrice tout en haussant les épaules avant d'fourrer ses lèvres impie dans la mousse. Une fois l'breuvage finit elle posa le contenant avec fracas sur l'comptoir, remplaçant celle ci par un jolie fruit qui trainé a côté puis enleva ses bottes toutes sale du même endroit et s'leva aussitôt.


S'la maison qui offre bien sur hein?

Dernier sourire en coin d'la part d'la chieuse avant qu'elle s'enchapuchonne a nouveau et dans un élan son bras gracieus'ment vola sur l'côté s'voulant d'un salut comme un bouffon aurait fait a la fin d'son spectacle.

J'spére qu'la prochaine fois j'viendrait pour aut' chose qu'd'vouloir t'saigner.

Elle fit volte face tenant son bébé qui réclamait a son tour de s'nourrir.

A bonne entendeur... bien le salut!

S'exclama t-elle en franchissant la porte.
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Kalimereth
La scène semblait surréaliste… Kiss… elle… deux chopes… une ambiance encore électrique et pourtant… une trève ? Elle n’irait pas jusque là, mais ne pouvait s’empêcher d’être attendrie par le tableau de la mère et de sa fille.

Offert par la maison ? Avec grand plaisir oui ! A la santé de la p’tite alors…

Kali vida sa chope d’un trait, encore secouée par cette soirée, et pressée de retrouver son tendre.

Une prochaine rencontre… rien ne pressait mais pourquoi pas …

Elle la regarda s’éloigner, essayant de remettre de l’ordre dans ses pensées, avant de regagner son comptoir se servir une autre bière.

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Kalimereth
Kali le regard brouillé par ses larmes poussa la porte de son auberge. Il était temps de remettre un peu les choses en place, elle allait avoir besoin de temps pour tourner la page, et surtout de changer certaines choses.

Elle posa sur la table le nouvel écriteau qu’elle avait fait préparer, essuya ses yeux du revers de la main, et sortit pour décrocher l’ancien. Elle glissa un piquet de fer entre le panneau et le mur, et tira de toutes ses forces pour l’arracher. Elle était partagée entre la rage et la tristesse, et une fois arraché, elle le jeta de toutes ses forces sur le mur de la bâtisse. Il éclata en plusieurs morceaux qui s’éparpillèrent dans l’herbe grasse qui entourait le bâtiment.

Elle retourna à l’intérieur, récupéra la nouvelle enseigne ainsi que les clous et le marteau nécessaires, et en quelques coups bien portés, finit de renommer l’auberge.

Elle recula de quelques pas, leva les yeux pour juger du résultat :

"Auberge de Kali et Ally De Lisaran"


Et voilà… sa cousine et elle allaient pouvoir reprendre en main l’accueil des voyageurs ainsi que de leurs amis.

Elle franchit le seuil, son regard se promenant à l’intérieur… elle avait hésité, mais non, ici elle ne changerait rien, chaque détail lui rappelait les moments passés avec lui ici, et ça elle ne voulait les effacer sous aucun prétexte. Il serait à jamais présent dans son cœur, mais avoir des repères lui était encore nécessaire.

Elle se glissa derrière le comptoir, attrapa une chope qu’elle remplit directement au tonneau, puis se laissa glisser au sol, le regard perdu dans le vide, ne voulant pas penser au lendemain…

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Allydou
La traversée du village au pas de course, une halte rapide pour déposer Antoine à son père, au moulin, une mauvaise intuition, la prévenant que les heures à venir n’allaient pas être propices à la joie.

Elle arrive, les joues rouges, la coiffure défaite, et le souffle court, devant la bâtisse de l’auberge. Un panneau, différent de celui qu’elle avait l’habitude de voir, attire son attention un instant…


"Auberge de Kali et Ally De Lisaran"

Un autre jour, en d’autres circonstances, elle serait entrée en riant et réclamant haut et fort, son du de chope.

Un autre jour oui ….

Mais, aujourd’hui, c’est la mine sombre, qu’elle pénètre à l’intérieur, cherchant Kali du regard.

Personne dans la pièce principale, elle avance encore, en direction de l’arrière-salle.
Et c’est la, derrière le comptoir qu’elle la trouve.


Elle s’accroupie, et sans qu’une parole ne soit prononcée, la prend dans ses bras, pour l’entourer d’autant de douceur et de tendresse qu’elle peut.

La berçant comme une enfant, laissant déborder ses larmes, de tristesse, d’incompréhension et plus encore de colère, elle lui murmure comme dans une litanie …


La, la, ma belle, pleure, c’est dur je sais ... Nous sommes la … Vas y laisse toi aller …

Impuissante à pourvoir faire plus, elle la laisse déverser son chagrin, lui manifestant son soutien, uniquement par sa présence à ses cotés.
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Dameclothilde
Clothilde avait eu vent de la triste nouvelle Kali et Bertal étaient tombés dans un traquenard et Bertal avait été grièvement blessé voir même mourant par un des brigands !
Sur le moment la surprise était telle, qu'elle ne voulait pas y croire... non c'était impossible s'il existait un Dieu sur terre il n'aurait pas laissé faire une telle injustice... Clothilde bouillonnait d'une telle rage d'impuissance qu'elle en maudissait la terre entière !
Ses pas la menèrent devant l'auberge de Kali avant de pousser la porte des images défilèrent dans sa tête, elle se souvint de soirées plutôt bien arrosées en compagnie de tous et la première fois quand elle avait vu Bertal et qu'elle lui avait posé la fameuse question, à laquelle il était habitué le pauvre, et dont il répondait toujours en souriant :
"Dis moi Bertal pourquoi ta moustache et ta jolie p'tite barbichette sont d'une teinte différente de tes cheveux"
"C'est ce qui fait mon charme Clothilde" ! et oui Clothilde s'en souviendrait longtemps de ses moments heureux ou quand il expliquait les aléas du prix du maïs à grand renfort de magnifiques parchemins illustrés avec des courbes et des chiffres...
Le courage lui revenant à l'évocation de ses souvenirs elle entra et chercha du regard dans la grande pièce vide, elle s'avançait quand elle entendit des sanglots, elle se dirigea dans la direction et découvrit Ally tenant dans ses bras la pauvre Kali assisent à même le sol derrière le comptoir.
Elle n'osait plus bouger tant la tristesse la clouait sur place mais c'était pas le moment de flancher elle était là pour la soutenir dans son malheur et pas question de s'y dérober.
Elle s'agenouilla près d'elle ne parlant pas mais... pris sa main dans la sienne et la pressa afin de lui communiquer toute sa force pour l'aider à surmonter sa douleur.
Elles restèrent ainsi toutes les trois à pleurer Bertal...
Kalimereth
Elle n’entendit pas Ally arriver, et ne s’aperçut de sa présence que lorsqu’elle la vit en face d’elle. Pas un mot n’est échangé, ils sont bien inutiles, sa présence seule lui suffit. Elle se blottit dans ses bras, laissant libre cours à son chagrin.

Peu à peu elle se calme, les sanglots s’espaçant. Sa respiration reprend un rythme normal. Toujours dans les bras de sa marraine elle voit s’approcher Clothilde, et la remercie du regard lorsque celle-ci lui prend la main.

C’est ainsi entourée, se remémorant les dernières paroles de Bertal, que peu à peu elle se calma, finissant même par accorder un timide sourire à ses amies.
Elle finit par avoir la force de parler…


Merci... merci d’être là…

Elle les regarde tour à tour, et dans un sourire, se lève, prend trois chopes et les remplit.

Bon… je vous propose de boire un verre… à sa mémoire, à sa gentillesse, à sa douceur, à tout ce qu’il était et qu’il nous a apporté… et à l’amour qu’il m’a apporté…

A jamais dans nos cœurs, je ne t’oublierai jamais…

Les yeux encore brillants de larmes, elle leva sa chope pour trinquer avec ses amies.

Demain est un autre jour dit-on… il n’y a plus qu’à laisser le temps faire son œuvre…
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--Antoine.





Il est trop petit le Bout d’chou, bien trop petit encore pour pouvoir parler.
Mais il a déjà un caractère qui se dessine sous ses traits d’ange.

Petit garçon de quelques semaines, aux boucles brunes, au sourire déjà charmeur qui fait fondre sa mère et aux grands yeux ouverts sur le monde qui l’entoure.

Et justement, il n’en perd pas une miette de ce monde. Que pourrait-il dire s’il savait déjà parler…

Qu’il n’aime pas ne pas voir son père …
Qu’il ne comprend pas l’absence de son « tonton » et qu’il lui manque …
Qu’il sait qu’il sait déjà mener sa mère par le bout du nez … ce n’est pas une surprise

Qu’il n’aime pas l’endroit ou elle l’emmène quelques fois, dans ce château ou il n’entend que des cris et des portes qui claquent …

Qu’il a hâte de grandir pour aller jouer avec les veaux et les moutons, en bon petit paysan qu’il est …

Qu’elle lui plait bien la couronne du parrain à maman, c’est beau et ça brille, mais personne ne le laisse jamais baver dessus …

Que le soir venu, quand il est l’heure pour elle d’aller prendre sa ronde sur les remparts, il n’aime pas le moment de la séparation …

Mais qu’il aime pourtant si fort ses deux nounous …

La belle Kali, qu’il couve d’un regard d’amoureux transi, déjà, pleurant de jalousie si on l’approche, celle qui lui apprend les futures bêtises qu’il mettra en application bientôt, tirer la langue, s’approcher des tonneaux pour en découvrir les trésors qu’ils renferment …

Et Davor, le gentil Davor, celui qui radote bien un peu, encore une chance qu’il ne soit pas chez lui tous les soirs, mais qui a tant de patience, qui cherche déjà à faire de lui un futur capitaine pour la Soule … ou la saoule, celui qui lui apprend l’histoire de ces gens qui font un peu partie de lui …

Quelle chance il a de les avoir …

Ah si seulement il pouvait déjà parler, il dirait bien les secrets qu’il découvre … peut être sera-t-il futur scribouillard pour le journal, comme son grand oncle.

En attendant, la seule chose qu’il sait faire pour le moment c’est … brailler pour qu’on s’occupe de lui !
--Antoine.




Il a bien envie d'embêter le monde ce matin le Bout d'chou capricieux.
C'est en hurlant qu'il reveille Kali, qui l'a encore surveillé cette nuit.
Enfin, gardé serait le mot plus adapté, parce que question surveillance ...

Elle a l'air un peu occupée sa nounou Kali en ce moment !

Rien à faire pour le calmer, il chouine tout ce qu'il peut, il veut son quota d'attention.
Kalimereth


Déjà que les nuits sont bien courtes… Voilà que le bout d’chou d’habitude si calme s’y met aussi…. C’est qu’elle aimerait bien dormir un peu Kali ce matin…

Enfin tant bien que mal elle s’extirpe des draps pour aller prendre le bambin dans ses bras. Ce n’est pourtant pas encore l’heure de manger, et rien ne semble justifier de tels cris.

Elle lui fait un grand sourire, assorti d’un gros bisou sur le bout de son nez, tout en lui parlant doucement, ce qui semble assez bien fonctionner. Le voilà tout sourire. Oui mais par contre, le voilà surtout bien réveillé maintenant, contrairement à elle…

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--Antoine.




Enfin, ça marche, il a donc trouvé la bonne méthode.
Un caprice, des jérémiades, et la voila qui arrive, endormie encore, mais elle arrive.

Bien décidé à garder toute sa place dans les bras de sa nounou, le bout d'chou gazouille maintenant, tout content de son bisou sur le nez, en voila un que son autre nounou n'aura pas !

En parlant de lui, qu'est ce qu'il attend pour se lever lui ausi, il va quand même pas dormir toute la journée ...
Davor


Grmmblmblml... Pas possible ça... Pas moyen de dormir tranquille dans ce fichu village. Et pourtant, Davor en aurait bien besoin, c'est que la vieillesse ne pardonne pas, fatigue les muscles, l'esprit, le corps dans son ensemble.
Bref, les cris du petit Antoine, à défaut de le laisser dormir tranquillement, ne sont pas faits pour le mettre d'excellente humeur. Le Baron se retourne dans son lit, puis finit par ouvrir les yeux, pile au moment où le petit semble se calmer. Enfilant rapidement une paire de braies, il se lève lentement, les yeux dans le vague, se secoue la tête pour s'éclaircir les idées et sort de la chambre.

Davor esquisse un sourire en voyant Kali s'occuper du petit d'Ally et Clo et les rgarde tous les deux sans dire un mot, le sourire aux lèvres, sentant son humeur remonter d'un coup malgré l'envie de retourner au lit.

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--Antoine.




Ah ben quand on parle du loup, il ne tarde pas à arriver non plus.

Fièr de sa mélodie matinale, Antoine, gazouille de plus belle, pour ne pas laisser l'attention de Kali se détourner de lui trop longtemps.

Il lui offre dans son language, ses plus beaux compliments, que bien sûr elle ne comprend pas.

Un regard, accompagné d'un sourire d'ange vers Davor, pour se faire pardonner peut être, et le voila qui gesticule dans tous les sens, tendant les bras vers lui.

Quand même ces "grands" faudraient qu'ils pensent à prendre exemple un peu plus sur les enfants, et savoir que dormir la nuit donne un meilleur teint que celui qu'ils ont la, tous les deux ...
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