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[RP] Le contrat

Maxine.
L'index bougea en silence, se pliant et se dépliant comme une sauterelle. Puis le majeur, et l'annulaire. Elle les regardait les uns après les autres avec une grande concentration, figée. Le plus grand avait du mal à se plier et se déplier en entier, on aurait dit un héron avec une patte repliée en permanence ; elle le trouvait attachant.
Le reste du poignet recommençait déjà à se mouvoir comme d'ordinaire. Le linge qui l’entourait servait plus désormais à justifier sa présence en convalescence, qu'à autre chose. Je reste parce que j'ai encore un petit peu mal làà...

Rester cachée à travailler sa "défense" n'était pas la chose la plus agréable pour une nomade comme elle. Grappiller des heures par ci, par là, pour s'adonner à quelques activités devenait lugubre, et la rendait très déprimée. Comme un papillon dans une volière, qui vient se fracasser les ailes aux barreaux même s'il sait qu'il va mourir : Maxine elle, lorgnait la fenêtre du premier étage avec des envies de sauts périlleux de plus en plus concrètes.


Simééooon ! gueula t'elle alors pour le faire venir. SimééééoooOOOOON !
Simeon.charles
L’ombre et la lumière dansaient, l’un contre l’autre, sur le mur du petit bureau. Cette pièce petite et carrée accueillait dans un coin se tenait une cheminée qui n’était utilisée que par grand froid afin d’économiser du bois et éviter les risques d’incendie. Au centre de cette pièce se trouvait une simple table faisant office de secrétaire, dont le bois vermoulu trahissait l’âge. Un nécessaire d’écriture et une chandelle étaient les seuls ornements que possédait la table. Devant celle-ci, un fauteuil recouvert d’un velours pourpre et élimé sur lequel se tenait le chevalier.

L’index, d’un mouvement précis fit tourner la page du livre sur lequel se penchait Siméon et qui portait le nom de « L’homme de la citée ». Cet ouvrage avait été rédigé par un helvète, sans doute venant du Valais et traité de la place de l’homme dans la citée et des dangers que pouvaient apporter les papistes au sein de celle-ci. Siméon, bien que mettant un temps fou à déchiffrer les lignes, était plus ou moins d’accord avec l’ensemble de l’ouvrage. Le calme et la quiétude auraient pu emplir sa journée si son nom n’avait pas retenti.

Il réprima un rire devant l’ironie de la chose. Quand il proposait son aide, Maxine le repoussait. Quand il se tenait à l’écart, elle l’appelait au secours. Lorsque le livre claqua en se fermant, le bâtard se promis qu’un jour il étudierait le comportement des femmes et l’illogisme en découlant. « Complexe affaire » avait-il même prononcé à mi-voix alors qu’il quittait le fauteuil pour aller rejoindre la jeune voleuse.

Il ne mit pas longtemps à la retrouver et porta son regard vert sur elle.


Que désire sa Majesté ?
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Maxine.
Rôôôh arrête avec ça, maint'nant.

Elle sauta sur ses deux pattes et bondit vers lui, visiblement moins mal en point que quelques jours plus tôt, où à moitié morte, il l'avait recueillie et installée dans sa petite prison... D'ailleurs ce fut la première information notable qu'elle lui suggéra. Encore.

J'vais beaucoup mieux. J'peux sortir, j'veux sortir. J'ai besoin de respirer l'air local ; cette chambre empeste la malemort. Un peu plus et j'vais faire une attaque. Regarde, je suis serrée de partout, par les murs, par les vêtements, je suis oppressée, j'me sens pas bi-en !

Tout en disant cela, elle faisait les cent pas dans toute la pièce, agitant une main droite, valide, très énergique. Elle ne supportait plus cette situation et voulait y mettre un terme très rapidement. En conclusion logique elle ajouta :


Fais moi sortir. Juste une soirée, une nuit, une heure, laisse moi sortir respirer un peu, marcher, j'te jure j'reviens. J'fais un minuscule petit tour dans les rues, j'me bourre la gueule et je reviens, pro-mis.
Simeon.charles
Jouons. Siméon s’était amusé un petit moment en la regardant s’activer et tenter de lui expliquer que dehors c’était mieux. Il ne souriait d’ailleurs pas que pour cela, mais aussi pour cette guérison qui s’affirmait de jour en jour et pour sa façon de lui parlait qui était maintenant bien plus agréable malgré le vocabulaire léger. Il appréciait la voir ainsi, il appréciait l’avoir pour lui. Une fois la supplique terminée, le Bâtard d’Artois se fendit cependant d’un long soupir pour répondre comme forcé.

Comprends-moi. Si je te laisse sortir tu vas encore faire des bêtises. Je ne peux pas te laisser sans surveillance. Puis si on te surprend, tu seras bonne pour le lynchage et moi aussi. J’ai encore quelques rêves alors j’aimerai autant repousser la pluie de cailloux le plus tard possible.

Son attention se porta alors sur le bout de ses doigts qu’il regardait mimant une intense réflexion.

Pour les murs je ne peux pas les repousser pour te laisser plus d’espace. Je devrais donc t’accompagner et tu devras mettre la tenue que je te donnerai. J’aimerai qu’on ne te reconnaisse pas tant que le procès n’est pas terminé. Toujours pour l’histoire de soupe de caillasses qu’on pourrait nous servir si on te voyait dehors. Pour ce qui est de l’oppression que te font subir tes vêtements, là je peux t’aider.

Et de tendre, en bon samaritain, les mains vers elle.

Viens je vais t’en libérer.
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Maxine.
MAIS VA MOURIR ! hurla t'elle. C'est pas Dieu possible un homme pareil ! T'as qu'un seul organe d'irrigué c'est moi qui t'le dis !

Comme d'habitude il se moquait d'elle en prétendant être intéressé, ça commençait à devenir véritablement vexant. Maxine était au bord de la crise de nerf, passablement agacée qu'il ne fasse pas plus d'effort à au moins jouer un jeu d'acteur crédible... Qu'il soit attiré par un sac d'os comme elle c'était improbable certes, mais le sac d'os avait une dignité, bordel de merde !


J'ai une dignité, bordel de merde !


Disons-le deux fois pour plus d'impact ; Maxine était digne, digne, digne, extra-digne. Elle se vexa. Dignement.


D'façon si tu t'prends pas d'caillasse sur la tronche c'est moi qui vais t'la refaire à ce train là. Tu es l'homme le plus exaspérant que je connaisse. Fais gaffe à c'que j'me suicide pas à force qu'tu t'moques, ça s'ra bien fait pour ta gueule !
Simeon.charles
Un seul en effet et il est sacrément irrigué crois ! D’ailleurs durant des années, il était le fer de lance de ma personnalité. L’honorer et honorer ! Mais tu ne peux pas comprendre car tu n’en as pas. Mais quand tu seras plus sage, je te le prêterais… un peu. Enfin… on ne va quand même pas le passer en revue en long, large et travers. Parlons plutôt de la sortie qui te chagrine tant. Es-tu prête à faire des concessions contre des moments de liberté ?

Il cala son vieux postérieur sur un bord de table, alors que ses bras se croisaient sur sa poitrine. Il voulait bien la laisser partir, mais uniquement s’il n’y avait pas de risque. Hélas connaissant Maxine un petit peu, il savait que le risque était permanent et pour cela il devait conclure un accord. De toute manière, cela lui semblait indispensable pour qu’ils réapprennent tous deux à se faire confiance.

Voilà ma proposition, on sort ensemble, on te fais habiller et peigner différemment. On sort, dans u lieu pas trop bondé. On fait une simple promenade. On évite d’attirer l’attention et donc on se comporte bien. D’accord ?

_________________
Maxine.
Des concessions ?
Oui.
Des efforts ?
Oui.
Bien se comporter ?
Oui.

Elle hocha la tête à chaque fois comme pour s'en persuader elle même ; rien ne comptait à cet instant plus que sortir une bonne fois pour toutes de ce lieu maudit, étriqué, minuscule. C'était même devenu un besoin vital.


D'accord ! fit elle d'un ton guilleret. Et pour marquer leur pacte, elle cogna son épaule amicalement.

Puis elle eut une pensée fugace, et une question. A quoi venait elle de dire oui déjà ?
Simeon.charles
D’accord ? Il était presque stupéfait. D’accord, avait-elle lancé sans autre forme de procès. Non vraiment cela avait été presque un choc pour lui. Un simple d’accord sans jurons ni furie vociférant… D’accord. Alors d’accord.
Il avait pointé son index sur elle comme s’il était nécessaire de lui dire que c’était bien à elle qu’il parlait.


Je vais chercher te chercher de quoi te draper. La mairie compte plusieurs longueurs de beaux draps de Flandre. On va en prendre un bout et tu t’en serviras de châle. Relève tes cheveux à la manière des dames et arrange-les au mieux. On va te faire passer pour une petite bourgeoise. Attends-moi, je reviens !

Il sortit sans demander son reste et dévala les escaliers quatre à quatre jusqu’en salle des comptes. C’est là qu’il avait vu pour la dernière fois ce beau drap vert pale. Il le prendrait et l’offrirait à Maxine. Sur le livre de compte il lui suffirait de noter que les rats l’avaient détérioré. Il poussa ensuite les sacs de blé et de farine qui camouflaient le petit coffre qui collectaient les petits biens de grande valeur. Il trouva dans celui-ci un médaillon qui ferait office de broche. Il referma une main triomphante dessus avant de reprendre les escaliers aussi vite qu’à la descente.
_________________
Maxine.
Dès qu'il fut partie elle leva les yeux au ciel et soupira doucement. Il l'agaçait beaucoup avec ses manies, ces lubies de déguisement, de subterfuge, de "protection"... On pouvait toujours, disait-elle, foncer dans le tas et voir après. Pourquoi se compliquer la vie ?
Avec lui il fallait ruser, se cacher, enfiler des châles... Elle soupira encore.

Puis lorsque le voici revenu, elle avait accroché ses cheveux en l'air dans une patate évocatrice de loin à un chignon quelconque, et se tenait devant lui les mains sur les hanches, soupirant une ultime fois.

Bon vas-y donne, qu'on en finisse !
Simeon.charles
Et de lui passer le châle espoir autour des épaules avant de le fixer, tant bien que mal avec la broche improvisée. Il posa ses mains sur ses épaules afin de la regarder droit dans les yeux. C’est d’une voix solennelle qu’il brisa le silence qui s’était installé après la dernière sentence prononcée par la jeune voleuse.

Je compte sur toi, vraiment, pour que cela se passe bien. Ne me déçois pas.

Puis il recula de quelques pas, la lorgnant de haut en bas, comme un chien affamé devant une poule s’étant un peu trop aventurée près de la niche. Cependant, l’appétit était tout autre. Il décida de masquer son intérêt par une plaisanterie douteuse.

Et voilà, je vous présente cette jeune fille, elle sera le troisième symbole de Toulouse, juste après notre subtile violette et nôtre bonne vieille et grasse saucisse.

Et de terminer sa phrase dans un ricanement légèrement étouffé.
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Maxine.
Maxine haussa les épaules avec désintérêt. Elle voulait lui témoigner l'indifférence la plus totale, comme si ses ricanements ne lui faisaient rien. Souvent, elle sentait sa carapace se délier et son cœur s'ouvrir à lui, mais le hasard voulait qu'il manque alors systématiquement de classe et se moque d'elle, ce qui avait pour unique réaction qu'elle perde alors toute volonté amicale envers lui. Elle le détestait viscéralement, contractant pour lui une colère de plus en plus grande, mais essaya de ne rien en montrer.

Profitez-en, rajouta t'elle sur le même ton que lui, car elle ne restera pas longtemps dans l'pays.

Puis, sachant qu'elle avait probablement riposté suffisamment fort pour lui faire mal elle se sentit soudain beaucoup mieux, libérée, délivré(ééé)e de ce fardeau de vengeance. La pulsion de méchanceté assouvie, elle se permit même un sourire dans sa direction, dont on ne soupçonnait l'hypocrisie qu'à moitié.
Elle l'observa, s'attardant volontairement à le fixer droit dans les yeux d'une façon si insistante que maintenir le regard était profondément désagréable. C'était comme plonger dans l'intimité de quelqu'un, soudain connaître ses pensées, se balader au fond de ses yeux comme dans son cœur, tout en maîtriser, tout en connaître, et tout posséder. C'était une intrusion atroce, qu'elle vécut en ricanant comme il l'avait fait peu avant.
Simeon.charles
Allons, ne prends pas la mouche ainsi. Qui aime bien châtie bien.

Et de lui offrir un sourire des plus francs. Il reconnaissait bien volontiers le fait qu’il n’était pas des plus habiles. Il lui assenait un coup de pic, sur le ton de la plaisanterie, à chaque fois qu’elle était ou tentait d’être gentille. Ce n’était pas des plus fins, mais pouvait-on espérer mieux d’un homme de guerre aillant passé sa vie à errer ?

Tu es ravissante et si tu es d’accord je t’offre mon bras pour cette petite escapade. Si quelques choses te fait envie, j’ai mon aumônière à ta disposition.

Il ouvrit la porte afin qu’elle puisse atteindre, le temps d’une promenade, sa liberté. Comme un galant, Siméon offrit son bras à Maxine.
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Maxine.
Rôôôh...! fit-elle en soupira et levant les yeux au ciel à en décrocher le plafond. Elle battit l'air de ses mains et en claqua une contre son bras, pleine d'agacement. Quelque chose en lui le répugnait, son coté naïf, doux, attaché à elle. Comme un enfant ou un animal. Autant elle adorait son coté rustre, violent, alcoolique, autant sa face publique et calme l'exaspérait. Qu'aurait elle fait d'un ours bien élevé ? La seule chose qu'elle tolérait, c'était les êtres de sa propre race, les insurgés, les rebelles, les menteurs, voraces, voleurs... Un agneau ? Elle n'en avait aucune utilité.

Non mais tu t'entends un peu ? Depuis quand tu m'files du fric aussi, t'es malade ? Je peux me débrouiller seule, môssieur. J'ai survécu des années sans toi je peux continuer, merde alors. J'suis point une assistée qu'est ce que tu crois ! Faut toujours qu'tu fasses des pieds et des mains comme si qu'j'étais une handicapée ou j'sais pas quoi. Mais t'es un malade, t'es un vrai malade. J'le prends très mal qu'est c'que tu m'fais là.

Sur ce elle lui passa devant et parcourut les dernières distances jusqu'au dehors avec une vitesse et une agilité félines. Elle avait envie d'arracher son châle et son chignon pour laisser une face naturelle devant le soleil. Elle se contenta de fermer les yeux et de se laisser dorer une seconde ou deux, complètement immobile, sentant la douce chaleur lui dorer la peau. Puis il fut question d'un nuage ou deux obstruant ces parfaits rayons, et elle reprit sa route, prenant garde à ne pas semer Siméon, sans la bonté duquel elle serait morte aujourd'hui.

Magne toi, fit elle deux-trois mètres plus avant. On a pas toute la journée.
Simeon.charles
Putain… Avait-il juré entre ses lèvres. Il pensait se jouer d’elle, mais il n’était qu’un pantin entre ses mains. Il fronça son nez pour éviter de cracher tout un chapelet de jurons. Un nœud dans son ventre lui disait qu’il était en train de faire une erreur en la laissant sortir. Il aurait sans doute mieux fait de la ligoter et la lancer à l’arrière d’une charrette si elle tenait tant à sortir. Cependant Il lui emboîta le pas, toujours coincé dans ses envies de saucissonnages d’utilité publique. Machinalement sa langue passa sur ses lèvres. C’était un geste qu’il faisait involontairement à chaque fois qu’il s’approchait d’une solution à son problème. De toute évidence la petite refusait de changer de comportement et voulait se maintenir dans le petit larcin.

Minute papillon. Si tu me mets dans l’embarra je vais te maltraiter comme tu n’as pas idée. Mon argent proposé était pour cela uniquement.

Puis plus bas, sur un ton glacial.

Quand on veut vivre de vol et d’escroquerie on fait en sorte de ne pas se faire prendre. Si tu t’es fait prendre c’est que tu n’étais pas suffisamment discrète. Si tu ne l’es pas et que tu te fais prendre en ma compagnie, moi je serai dans l’ennui… Et ça c’est hors de question. Ma famille, mon clan me chasseraient…

Il lui saisit fermement le bras et la tira violemment contre lui. Une fois l’un contre l’autre, les yeux dans les yeux.

…si cela arrivait. Je t’arracherais les entrailles et les dévorerais avec de petits oignons. Suis-je clair ?
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Maxine.
Elle fit grise mine, retrouvant brutalement son coté obscur (il avait la force avec lui ce con). En un sens elle préférait qu'il soit naturel, et à la limite de l'agressivité, c'était comme ça qu'elle l'avait connu, lui et cette forme d'être barbare et désagréable qui la malmenait un peu. C'était comme retrouver les bases d'une relation, le connu, le véridique, le réel : Siméon la traitait comme elle l'avait toujours connu : mal.

Aïe. Tu m'oppresses. Elle couina, tenta de se dégager. Je ne ferai rien qui te fasse perdre un copain ou deux, voyons. C'est têêllement important... Elle se débattit avec plus de force, maintenant le regard entre eux dans cette proximité extrême, ne sachant pas s'il se permettait d'être contre elle parce qu'il l'appréciait comme un père, un frère, un ennemi proche... En tous les cas ne sentant pas la nuance qu'il pouvait y avoir dans tous ces aspects de leur relation elle commençait à y trouver quelque chose de luisant, de plaisant, d'excitant même un peu, et elle se demandait s'il partageait son avis. Sans savoir pourquoi alors qu'il se trouvait auprès d'elle elle ressentait une brutale honte concernant son apparence et sa personnalité, réalisant un certain nombre d'évidences inhérentes à elle, et son passé, et elle aurait voulu rompre ce contact proche avant qu'il ne mette le doigt sur l'une d'elle. Comment réagirait-il s'il la voyait telle qu'elle était, sale, salie, abimée, comment réagirait-il en réalisant qu'elle avait inventé pour lui comme pour les autres un tissu de mensonges à commencer par son propre nom?
Tant qu'il s'approchait d'elle, au figuré, cette situation n'était plus tenable. Elle devait y mettre un terme rapidement au risque qu'il devienne la deuxième personne, après Vyrgule, à connaître Maxine dans son intégralité.

Jusque là leur relation avait tellement été superficielle qu'ils n'avaient abordé que des banalités, se chamaillant sur les aspects les plus sommaires et bas d'elle-même. Son coté voleur, volage, sans attache, c'était presque un curriculum vitae qu'il avait découvert, mais qu'aurait il pu dire d'autre sur elle ? Il ne connaissait rien et elle ne voulait pas que cela change : elle ne l'aurait pas supporté.


Te fais pas de bile. Je partirai tellement vite que je n'aurais même pas le temps de voler quoi que ce soit dans tes parages. Je serai une ombre. Et puis j'aurai disparu.
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