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[RP] Un petit spectacle de rues

Phonya
En s'éloignant elle se rappelait combien de fois elle avait dit non, à l'italien rêveur.
D'ailleurs, la plupart de ses phrases commençaient ainsi quand elle le voyait.
Il avait émis l'idée de blessures, de sang et de mort, auxquelles elle avait rétorqué que d'autres médecins existaient, dont Poum ..
La grimace avait été éloquente.

C'était sans amertume et sans regret que la veuve prit la première venelle pour échapper à la foule.

Ce serait une fois chez elle, que Phonya apprendrait comment certaine savait pleurer pour obtenir de quoi se soigner, et n'avait aucune pudeur à en faire commerce.
Une patiente en moins !
Elle pourrait toujours tenter des simagrées et des urgences, l'Hilde...




04/12/1463 20:10 : Vous avez acheté à Hildegardeii 1 Essence curative pour 200,00 écus.

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Poum
Ce bruit de pas lourd gourd, perclus qui s'enfuit ! Une impression de déjà vu. Un sentiment de je ne sais quoi.


Je ne te comprendrai jamais ! Le spectacle est de l'autre côté tu regardes dans le mauvais sens, as-tu senti ?
Depuis quelques temps j'ai l'impression qu'un être malsain me suit. Peut-être est-ce toi qu'il suit ?
Pourquoi Erik nous regarde-t-il ainsi ?

Que se passe-t-il ? Il y a quelque chose de pourri au royaume de Genève ....

Maman j'ai peur ! Si le fantôme de.. Nous hantait ?


Poum se serra à contre sa mère.


Mes excuses Lucia, j'ai un ectoplasme qui me suit.


Elle tire le jupon sur sa tête afin de se sentir abritée.

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Erik1
le ridicule ne tue pas... certes... Mais les gaz de Lucia sous une voile lui servant de robe... On sait pas encore. C'est avec un héroisme digne des plus grand film de guerre que l'Erik s'décidait à aller chercher ces dames.

Bon les gnauches, Z'avez pas fini d'vous planquer la d'sous?

En pr'nant bien l'soin d's'excuser d'avance, c'tait à son tour de soul'ver les doux jupons d'Lucia pour aller ramasser une ch'ville et un poignet sans savoir quoi exactement car l'Erik l'avait quand fermer les yeux avant d'entrer la d'sous au cas ou qu'y s'rait transformer en pierre... I'tirait tant ben qu'mal celle(s) qui ne voulai(en)t pas sortir d'la.
Lucia
- J'veux pas crever d'une aploplastique ! Aplopisticique ! Aplodisique ! Aplicatisque ! Rhaaa merdasse ! SORTEZ D'SOUS MES CULOTTES OU J'APPELLE LES GENS D'ARMES !

Mais un tout beau jeune homme vient à sa rescousse, aussi elle baisse la voix de trois tons

- Mon bon petit sieur, aloOOOOreu.... tirez tirez pendant qu'j'tiens mon bonnet et mes culottes ! J'voudrai point trop qu'elles partent avec, j'en ai pont d'aut' ! TIREZ FORT ! M'ont l'air bien accroch'té les gnauches ! Pire qu'des bouebs collés au sein d'leur mère ! Tiiiireeeeez !


Soldat_beaudoin


Tout content de pouvoir enfin quitter les remparts nord, Beaudoin avait écouté d'une oreille distraite les consignes du sergent qui venait de lui donner sa nouvelle affectation.

Blablabla... ordre public... Blablabla... sécurité des concitoyens...

Finies les journées interminables, à faire les cent pas sur ce maudit rempart, avec ce vent qui vous glace jusqu'aux os ! Bonjour les patrouilles à l'abri ! Voir du monde, surveiller le marché et les tavernes...

Aujourd'hui c'est autour de la place qu'il patrouille, surveillant d'un œil distrait le lanceur de couteaux, reluquant surtout les donzelles qui passent.


...APPELLE LES GENS D'ARMES !

Hein ? Les gens d'armes ? Mais c'est moi ça ! Bousculant sans ménagement tout ceux qui ont le malheur de se trouver sur son chemin, le géant barbu fend la foule pour tomber sur une scène à laquelle aucune formation militaire n'aurait pût le préparer... Cherchant d'abord à déterminer qui faisait quoi, et surtout qui avait crié. Est-ce la grosse dame qui tire désespérément sur ses culottes ou est-ce que ça vient de sous les jupons ou visiblement c'est déjà réuni la moitié de la ville ?

On va pas passer la journée à réfléchir, application du plan B, on gueule un coup et on voit ce qui se passe : celui qui court c'est celui qu'est coupable !


OH ! IL S'PASSE QUOI ICI ? C'est qui qu'a crié ?
Hildegardeii
Nom de Dieu ! Ces jupes devenaient le point de ralliement de tout Genève ma parole !
Manquait plus que l'armée de Léa ! D'ici qu'elle ne pique pas la culotte de Lucia pour varier les étendards ...

Je sentais bien (oh oui... tellement bien) que l'affaire tournait à l'aigre. Poum, toujours aussi discrète nous avait fait repérer par Erik qui rappliquait !

Mirde !

Il y avait de la place mais tout de même ! Bousculée, ballottée, je m'accrochais à ce que je pouvais, c'est à dire presque rien ! Un bout de culotte, une jambe tremblotante... Lucia allait craquer. Pour l'encourager je lui plantais mes ongles dans la cellulite tandis que, de l'autre main, j'empoignais le coté froufroutant de la culotte et tirais dans la direction voulue, vers la scène, telle une cavalière domptant une impétueuse monture.

Avance, bordel... avance....

Mais elle ne m'entendit pas, forcément vu l'assaut général !
Solidement campée sur ses pieds, la raie gourmande avalant ce qui restait de la culotte tant nous tirions dessus, Lucia se mit à crier.

SORTEZ D'SOUS MES CULOTTES OU J'APPELLE LES GENS D'ARMES !

Han !!!


N'écoutant que mon courage, je lâchais tout ! Et soulevant les jupons à l'opposé de Poum et Erik je m'extirpais à quatre pattes du piège dans lequel je m'étais fourrée.
Puis, un ou deux mètres plus loin, tout contre la table du jongleur, je me relevais lentement tout en souriant aux gens autour de moi. D'une main tremblante j'écartais une mèche qui me barrait la vue et pris un air détaché.

J'ai perdu une pièce d'un denier..... C'est couillon.... Je voulais la donner au saltimbanque... Vous l'auriez pas vue ... ? J'suis sûre qu'elle est là, quelque part par terre... et que si on s'y met tous...

OH ! IL S'PASSE QUOI ICI ? C'est qui qu'a crié ?


La grosse voix du soldat résonna à mes oreilles.
Il était derrière moi ! Que faire ?! ... Fuir ? Ce serait suicidaire, la foule m'empêcherait de passer. Jouer l'innocence ? Lucia aurait tôt fait de m'accuser... J'hésitais entre l'évanouissement et .... et....


Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!


Poum !!! Attention ! Un fantôme ! Echappe toi vite c'est un barbuuuuuu !!!!!

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Poum
UN BAAARRRRRRBBUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!

Phobique des poilus faciaux, Poum se tétanise, telle la stèle sous le jupon, une main l'attrape à la cheville, elle panique, se débat, enfin libérée de sa paralysie.

Hilde n'est plus là, Poum est hystérique, elle grimpe dans le dos de Lucia, s'accroche à son bustier, elle aperçoit la lumière venant du col de la robe, elle se glisse sous les tissus.
Elle rampe verticalement vers la liberté.

Le col de la nouvelle robe de Lucia passé elle inspire un goulée d'air pur.

La voilà dos à dos contre Lucia, l'impression d'une femme à deux visages opposés, le col serre les cous, Lucia commence à tournoyer, Poum les jambes emportées par la force de la matrone, tourne seule la tête émergeant de la robe.


Je suis coincée, aidez moi !!!!! Lucia du calme c'est moi, Poum un barbu me suit.


Lucia tente d'attraper Poum dans son dos sans succès, ses courts bras potelés brassent l'air.
Le barbu approche...
Poum gesticule, tente de se libérer, tire sur le col.
Le barbu approche....
Poum pleure se retourne un ongle.
Le barbu approche....
Poum supplie aux grands dieux de l'épargner.
Le barbu approche....
Poum arrache le col de Lucia la dépoitraillant.
Le barbu approche.....
Poum libre enfin à terre la robe de Lucia en lambeaux.
Le barbu approche....
Poum à genoux cherchant de quoi se défendre.
Le barbu approche.
Poum attrape la robe de Lucia et la lance vers le barbu.
Le barbu est là !


AYAYAYYYAYYAYaaaaaa UN BARRRRRRRBBUUUUUUUU !!!!!

EErriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik, Maaaaaaaaaaaaaaaaaaammmannnnnnnnnnnnnn. Ya un barbuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

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Erik1
Le merdier le plus total, l'Poum avait réussi a se défaire de l'emprise d'l'Erik pour finalement le rappeler pour l'protéger.

EErriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiik, Maaaaaaaaaaaaaaaaaaammmannnnnnnnnnnnnn. Ya un barbuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !

Comportement à tenir en cas de gestion de crise:

1) Calmer le monde, à coup de barre à mine s'il le faut mais faut rester calme.
Donc, choper l'Poum par les épaules et y dire qu'tout va bien, préparer l'barre à mine au cas ou...

2) reconnaître la crise..
Euuuuh, Lucia? Non, Hilde? je crois pas, Poum? l'est juste folle... Sfizio? déjà parti

Enfait vous ne le saviez pas mais le pestacle est terminé depuis belle lurette. l'artiste ne pouvait rien face a une telle frénésie.

M'enfin qui était donc la raison de tout s'foutoir. Y scrutait l'foule avant de voir Léonin ou du moins quelqu'un qui lui ressemble au loin et la... (trois petit point de suspens) L'idée du siècle, le dénoncer, et ce pour plusieurs raisons.

A) il était Riche
B)Il a un nom de famille qui fait de lui quelqu'un de mieux
C) il m'en doit une
D) d'ailleurs j'ai toujours pas reçu ma bière.
E) je suis sur qu'il s'en sortira sans trop de mal.
F) Il a été assez fou pour me dire qu'il voulait participer mais il ne faut pas confondre RP/HRP donc cette phrase devrait être entre parenthèses
Fbis) (Il a été assez fou pour me dire qu'il voulait participer mais il ne faut pas confondre RP/HRP donc cette phrase devrait être entre parenthèses) voilà qui est mieux
G) Parce que c'est cool?


Hey Toi, L'Barbu là!! Plutôt que d'foutre les boules à l'ptite soeur t'y pourrais pas suivre le Sicarpe, Sicrape, Sacrie, Sacripant là? Montre du doigt celui qui ressemble tellement au suzerain de la cousine de sa douce et tendre moitié. Et pousse au cul du dit Gens-d'armes pour qu'il aille en direction du blond
Leonin
Le vieux beau, le vieux blond plutôt avait enfin réussi à se retrouver à Genève après bien des pérégrinations, des tours et des détours, des choppes pleines vidées et des tavernes vides remplies ou l'inverse. Alors, puisqu'il avait décidé de se la couler douce un petit moment au bord du lac Léman et de profiter pour se reposer et ne plus avoir à faire à certains qui avaient eu l'audace de lui donner une certaine mauvaise humeur.
Alors, il se promenait tranquillement dans les rues, s'y perdant parfois, ne s'y retrouvant plus trop, depuis cette lointaine époque où il y avait fait un autre (court) séjour. Claudiquant toujours sur sa canne, restes d'une ancienne bataille, il entendit des cris, de l'agitation sur sa droite, alors qu'il débouchait sur ce qui semblait une place, une placette, une ... Enfin un endroit où il y avait du peuple, quoi. Alors il s'approche un peu pour voir ce qu'il se passe, curiosité quand tu nous tiens ! Il n'y reconnait personne, normal, c'est un voyageur, re-normal c'est pas n'importe quel voyageur !

Haussement de sourcil face à des hurlements féminins, enfin c'est ce qu'il imagine totalement pour le moment, ne voyant pas trop ce qu'il se passait. Et là ! C'est le drame ! Il est reconnu ! Et c'est bien évidemment ce satané Erik qui le pointe du doigt. Lui qui aurait aimé être discret, surtout en cette période un peu troublée où les Impériaux ne sont pas particulièrement appréciés. S'appuyant sur sa canne, ne pouvant pas déguerpir aussi facilement que ça. Oui, allez courir quand on a tris pattes (non, n'allez pas imaginer qu'il soit aussi prétentieux, mais jambe droite plus jambe gauche plus canne égale bien trois). Oui, c'est surtout prendre le risque que la guibole droite ou gauche décide de se dérober pour se vautrer lamentablement par terre. Non, le mieux était encore d'affronter et de s'en sortir par quelque pirouette bien sentie.

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Soldat_beaudoin


Tel un renard affamé dans un poulailler, Beaudoin ne sait plus où donner de la tête. Que faire entre les deux donzelles qui crient à lui percer les tympans, celle qui en plus se cache, le gamin qui l'interpelle en montrant du doigt un vieil éclopé (qu'a l'air louche tout de même) et la grosse dame qui semble avoir perdu toute notion de ce qui se passe autour d'elle ? Ils ont tous l'air coupable !

UN BAAARRRRRRBBUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!

Toi tu viens avec moi !

D'une main il saisit le gamin accroché à ses basques et le traine derrière lui en direction des cris les plus perçants. Vite, la faire taire l'hystérique ! Et puis l'impression étrange que quelque chose vit à l'intérieur de la grosse dame, ses vêtements enflent et se déforment... Et puis soudain un déchirement... Il détourne la tête, ne pas se laisser distraire ! Mais ne pas s'arrêter, avancer toujours, se guidant uniquement aux cris. Il touche presque au but quand un tissu vient lui recouvrir le visage. Son bras libre brasse désespérément de l'air devant lui tandis qu'il lâche le gamin pour se libérer le visage.
Poum
La bonne aubaine, la robe fait mouche, Poum 1, Le Barbu 0.

Elle prend ses jambes à son cou, elle court, des visages succèdent à d'autres visages, la vitesse lui donne cette impression de foule, le gamin s'échappe, elle ne cesse sa course effrénée.

Passent les visages inconnus, elle se retourne pour voir si Le Barbu la suit. Elle aperçoit le lac miroitement de gel autour des roseaux.

Elle court toujours plus vite, plus loin.

Elle se tourne à nouveau, certaine d'avoir mis bonne distance en Le Barbu et elle.

Des visages moins inconnus. Elle accélère pensant que tout le monde la poursuit, Erik ne pourra faire face à tout ce monde autant l'abandonner, (... euhh NOOOOOooooooOOOOOooonn je n'ai pas pensé cela un seul instant ! ) Le laisse sauver sa vie par le sacrifice d'affronter Le Barbu, d'homme à homme Barbu...

Elle court, les visages sont de plus en plus familiers. Ils la poursuivent tous.

Dans un dernier élan vers la liberté, elle s'écrase contre Lucia enrubannée, un lacet du bas de la bonne, s'étant, le sacripant, emmêlé à la botte gauche de Poum, elle n'a en effet dans sa panique que tourné autour de Lucia, la momifiant en quinze tours de son propre ruban rose, petite coquine cette Lucia.

Elle remarque un éclopé qui se débine derrière le gamin.

Erik le montre du doigt. N'écoutant que son sens civique Poum crie vers les deux inconnus.

Les mécréants s'enfuient !! Par lààààààààààààà ! A la garrde !

Face à Lucia de très près elle excuse encore, passez chez le tailleur vous faire coudre une robe à mes frais, elle lui chuchote.


Pour les rubans tailles bond âge dites que vous venez de la part de ... pspssicici


Lucia, rouge fraise sur les stries du ruban et jaune vanille entre deux est hors d'haleine, Poum attrape sa pioche et coupe le ruban rose.

Sauvée ! Que va faire Le Barbu moi je n'y suis plus ! Elle se cache derrière son frère en le poussant vers Le Barbu.

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Erik1
S'avançant, de force, vers le Garde le regard dépité par sa frangine. Erik devait trouver une excuse pour ne pas avoir à l'assomer.

Mais lui la, regarde!!! Datch, sont cons ces gardes!

L'Erik prend l'tête du garde entre les mains et fait tourner sa tête en direction de Leo qui tente de se carapater.

Le Blond la, Il a tué Sfizio. S'il ne l'a pas fait tout seul le petit artiste.

http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=Sfizio.


Le garde ne réagissant pas. C'est un Impérialiste bordel, Il vient de Franche-Comté. C'EST LA GUERRRRREEEEEEEUUUUH
Leonin
Léonin ne bougeait toujours pas. En fait, il se disait qu'en ne bougeant pas, il resterait plus discret. Mais c'était sans compter sur Erik. Le vil, le bougre, l'avait reconnu et pire que ça il le désignait de son doigt vengeur, lui, le Comte Impérial (oui, il avait "oublié" de le préciser) et Vicomte et ... Impérial, quoi, pire que ça Franc-Comtois qui était venu quelques fois chercher des noises à ses bons amis Genevois.

Oui, mais voila que maintenant il l'accusait d'avoir tué Sfizio. Oui, il l'avait très distinctement entendu l'accuser. C'était vrai qu'il y avait peu il avait tué, et même beaucoup tué, de bêtes à plumes, un bon coq c'est toujours bon ; à cornes comme un bon bœuf à la broche ; à laine aussi, oui, un bon mouton qu'il avait acheté à son copain Panurge. Mais il réfléchissait, dans le lot, non, pas de Sfizio, à moins que ce soit l'une de ces bestioles, qui sait ?

Alors, tant qu'à faire, autant éviter de se carapater, de toutes façons pour aller où ? La question ne se posait même pas, vu que tout le monde l'avait vu, repérer, il avait peu de chances de se planquer dans une ville qu'il ne connaissait pas. Alors il regarda à droite et à gauche et il mit ses deux mains sur sa canne, prêt à dégainer la lame qui s'y cachait et se défendre s'il en avait besoin.

Il murmura entre ses dents :
Erik, j'aurais quelques explications à te demander toi ...
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Poum
La guerre, croyez-moi la scène y ressemble fort, camouflée derrière Erik,

La guerre oui ils sont là ! Il est là le .....


Poum regarde.. Pas de barbu en vue...


Il est là.... Le non barbu qui attaque notre belle cité, qui viole nos femmes, regardez Lucia qui m'a défendue de son corps ! Pauvre femme !!!


Sourire à Lucia toujours en combat avec son rubondage, dans l'impossibilité d’émettre un autre son qu'une fréquence rauque. Suppliant du regard le boiteux.


Auuuuuuuudmmeoi audddddmouuuuuuuii


Il a tenté d'abuser Lucia c'est très clair. Regardez cet oeil porcin pervers et cette jambe de bois.


Un infirme loin de sa première jeunesse, rien de très paralysant. Poum tente une sortie de sa cache dorsale fraternelle. En faisant preuve de courage modéré.


Ricounet, je crois que le monsieur à hâte de s'entretenir avec toi en privé, je ne voudrais pas te laisser en proie à la curiosité d'apprendre ce qui l'inspire précipitamment à dévoiler une chose inconnue, de moi.

Je ne veux pas savoir, je te défends juste au cas où..... Je n'écoute pas...


Elle le pousse du coude ... Fière devant un être amoindri. Scrutant l'hypothétique arrivée du Barbu, ne sachant où il s'est caché.

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Lucia
Lucia hurlait !
Se trémoussait !
Tentait de se carapater !
Pétait les restes de soupe au chou !
Beuglait !
Pleurait !
Presque nue se retrouvait !
Juste culottée !
Se retrouvait momifiée !
Tout l'monde injuriait !


SALOPERIE QU'VOUS ETES VOUS Z'OTES !

Alors, dans une ultime tentative pour sortir vivante de la meute, elle attrapa le mantel d'un quidam, s'en couvrit, dégaina ses culottes, ramassa un manche à balai de chaume qui traînait comme par hasard par là et l'accrocha par les ficelles.

Drapeau blanc qu'elle hisse bien haut au dessus de la foule en délire !





Tout le monde s'écarte, enfin....

Libéééérééééééééé délivréééééééééééééééé....


Puis à Poum


Ouai ben... valait d'l'or ma belle riaube ! Va coûter cher ça, ouai, va vous coûter la peau du c........ des fesses ! Partag'rez les frais avec vot' mère ! Et m'demandez pas laquelle !


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