[RP] Esprit es tu là ?

Klouska

La Réorganisation de la Défense était lancée en Champagne, aussi avait t'elle pu -enfin- quitter l'armée -probablement temporairement-.
Aussi profita t'elle pour s'eclipser un soir.
Fini la modeste tente glacée de l'armée qui lui était imposée, ce soir, elle goûterai à nouveau à la chaleur et la douceur d'une couche douillette.
Et quel meilleur endroit pour elle, quel plus sécurisant à ses yeux, que le Domaine de Bourmont ?!

D'arriver au petit galop, elle ralenti sa monture et gagna la grille. Tout semblait désert, pas un garde à l'horizon ?
Impossible. Le domaine était surement vide de sa Maîtresse des lieues, -quoi qu'elle l'ignorait- mais l'édifice etait toujours gardé et entretenu.

Vassale des lieux, elle en possédait la clef, fort heureusement qu'elle ne s'en séparait jamais.

Elle ouvrit la grille, fit entrer sa monture et refermit derriere elle. Mena son destrier à l'écurie -vide ?!- et gagna l 'entrée de la Demeure.

Quelques bougies éclairaient faiblement les lieux, l'air était glacé, l'âtre des cheminées désespérement vide de toute source de chaleur.

Avant de prendre les escaliers qui la mèneraient à ses appartements, elle décida de faire escales aux cuisines afin d'y grignoter un morceau.

Elle poussa la porte et trouva une marmite sur un petit feu crépitant. Ici régnait une douce tiédeur.
Elle se servit, s'installa à l'une des tables et commença à manger.
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Kelso_declervaux

-Domaine de Bourmont-

Ne plus être de présent, c'est assez compliqué, surtout pour lui. A subir la vie comme un simple passager, observer, gueuler, casser mais rien ne se passe réellement. Certains disent qu'on trouve l'apaisement une fois partit, mais que nenni. C'est encore pire de ne pas pouvoir agir. Alors non, il n'y a pas résumé paisible sur sa vie antérieure, pas de grande morale ni rien du tout en fait. Juste un gros blanc.

Alors quoi de mieux quand on peut faire ce qu'on veut, que de retourner dans sa maison, finalement la seule qu'il aura eu. Bon sang qu'il s'en était passé dans ce domaine. Ces débuts et sa fin en fait.

La plupart du temps, il essayé de temps en temps de rentrer en communication avec les membres de la demeure. Une fois, il c'était rendu au conseil, mais rien à y faire. De toute façon, il ne connaissait plus personne la bas.

Klousky ?

Tu ne devrais pas prendre ça, ça fait au moins 7 jours que ça traîne dans la cuisine. M'enfin, c'est un peu désertique depuis que je suis partis, enfin depuis avant même. Hersouille est en voix de disparition, Crapaud ? Et Oks ?

Il marchait en se tenant le menton.

Elle a finit par se marier avec Rack ? Erf, faudrait que je la suivre.

Et Hersouille, est elle devenue Duchesse depuis le temps ? Et Maltea, toujours en train de bouder dans son coin ?

Devait il lui demander pour son mandat foiré ? La pauvre, elle entrait en concurrence nette avec les deux mandats de Maltea. Il aurait aimé l'aider à ce moment là. Dans un bain de requin, on a toujours besoin de quelqu'un de pire.

Klouska

Le bol de ragout fumait devant elle. Elle attrappa une lourde miche de pain, un grand couteau aiguisé et entreprit de s'en couper un bonne tranche.. sauf que le pain était dur.. presque rassit. étrange.

Klousky ?

La jeune femme se leva d'un bond. Couteau à pain dans une main, poignard dans l'autre. C'est qu'elle eu vite fait d'attrapper celui qui était toujours bien planqué dans sa botte. il faut dire que les derniers évenements, toute cette guerre, avait aiguisé les sens de Klouska. Son regard passait en revu les moindre recoins de la pièce, la moindre petite parcelle d'ombre était étudiée, mais rien.
Pourtant il lui semblait bien avoir entendu une voix. En y réflechissant bien, c'etait son nom qui avait été prononcé, mieux, son surnom.. et quel surnom !? puisqu'un seul homme au monde ne l'avait jamais appelé ainsi.
Mais c'etait impossible.. il ne pouvait etre là.. Disparu son ami, disparu leurs rires, leurs chamailleries.

L'on devait lui faire une mauvaise farce.
Aussi, fit elle mine de se détendre, de ranger sa lame dans son fourreau dissimulé et de reposer le couteau sur la table.
Elle s'installa, l'oreille à l'ecoute, et fit mine d'avaler sa premiere cuillérée.

Tu ne devrais pas prendre ça, ça fait au moins 7 jours que ça traîne dans la cuisine.

de lacher sa cuillère dans le bol devant elle, provoquant de nombreuses éclaboussures. De se lever à nouveau et de LE chercher. De chercher d'ou provenait Sa voix. Et justement, voila qu'il se mettait à jacasser.

M'enfin, c'est un peu désertique depuis que je suis partis, enfin depuis avant même.
Hersouille est en voix de disparition, Crapaud ? Et Oks ?
Elle a finit par se marier avec Rack ? Erf, faudrait que je la suivre.
Et Hersouille, est elle devenue Duchesse depuis le temps ? Et Maltea, toujours en train de bouder dans son coin ?

Elle contourna la table et s'approcha du lieu d'ou provenait les paroles, passant, au passage pres du buffet, elle ouvrit délicatement un pot et y glissa sa main. Elle en ressorti une pleine poignée de farine qu'elle jetta avec force vers la source de ces blablatages.

Lorsque, virevoltant dans les airs, la farine éparpillée se brouilla et détailla l'espace d'un instant une forme fantomatique, Klouska poussa un cri.

Meme si son ouïe lui criait la vérité, ses yeux ne pouvaient plus la tromper. Il était bien là ! Chose pourtant impossible ! était elle en train de rêver ?!

Kelso ?!!! C'est bien toi ?! Comm... Comment est ce possible ?!!!!
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Oksana

Installée au salon, devant la cheminée, comme à son habitude, la vicomtesse rêvassait. Ou plutôt, elle faisait le bilan de sa vie. Encore une fois... N'importe quoi d'ailleurs ! Le bilan de quoi ? C'était une analyse introspective, un éternel recommencement qui ne servait strictement à rien d'autre qu'à ressasser réussites et échecs et qui l'empêchait d'avancer. Ce dont elle avait le plus besoin, c'était d'un grand coup de pied au derrière pour la contraindre à se bouger une bonne fois pour toute et ne plus penser. Reprendre le contrôle de sa vie, trouver quelques recrues pour pouvoir se refaire la main sur ses instruments, et redonner vie à ce domaine qui se mourrait.

Soudain, un grand bruit la fit sursauter. Le temps qu'elle tende l'oreille, le bruit qu'elle avait identifié comme une chaise qui tombait, fut suivi d'un cri. Elle reconnut la voix de Klouska.

Elle se leva d'un bond et se précipita hors du salon en l'appelant afin de la localiser.

Klous !

Elle l'entendit parler et la rejoignit à la cuisine où elle la trouva au milieu d'un capharnaüm sans nom : sa robe était pleine de taches de gras, il y avait de la farine partout, et sa vassale avait l'air complètement hagard. On aurait dit qu'elle venait de voir un fantôme ! Certes, c'était bientôt la fête des morts mais quand même. Il n'y avait personne d'enterré dans la cuisine.
Au pire il y avait peut être encore un cadavre oublié dans la salle de torture, quelques ossements aussi, c'était fort probable d'ailleurs depuis le temps. Mais dans la cuisine, à part quelques animaux sauvages à cuisiner qui attendait d'être dépecés ou qui étaient déjà en train de mariner, Hersent n'avait pas du laisser un quelconque cadavre de macaron lors de sa dernière visite. En tous cas, pas de quoi déclencher un tel cataclysme.

Klous ? Il y a un problème ?
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Kelso_declervaux

-Domaine de Bourmont-

Il avait toujours détestait tout ce qui pouvait être apparenté à la vie en société. Il n'aimait pas les gens et les gens ne l'aimaient souvent pas. C'était ainsi, et c'était pour son plus grand bien. Seul un petit groupe d'ami avait réussi à se familiariser avec sa façon d'être. Klousky en faisait partit. Elle était arrivée après lui dans la maison mais le feeling était quasiment bien passé de suite. Disons plutôt que Klouska avait ce don pour rapprocher les gens et faire le premier pas.

Elle avait bien "grandi". Elle qui était plutôt timide et renfermée, il semblerait qu'être au contact de Bourmont l'est changée et dans le bon sens au yeux de la Chochotte.

Il haussa les épaules, un brin étonné mais toujours cette attitude nonchalante, s'enlevant la farine qui trônait sur sa tronche et son corps. Visible il était maintenant pour son plus grand bonheur. Depuis le temps qu'il les observait.

C'est possible, c'est tout.

Cesses donc de beugler comme une poissonnière et cesses dons de me balancer cette farine dans la tronche. J'ai toujours des sensations tu sais !

Les femmes, toujours à en faire des tonnes. C'était juste lui quoi. Pas la peine de se mettre dans tous ces états !

Et puis, une apparition divine à ces yeux. La Maitresse des lieux, l'objet du délit et très certainement la raison de sa volonté d'arrêter de vivre. Foi d'Kelso que personne n'aurait pu venir à bout de lui ... sauf lui. Elle était toujours aussi belle, toujours autant de prestance et toujours cette sensation d'inachevé mais surtout d'inaccessible. Il était devenu Duc pour elle. Point assez.

Il annonça donc :

Il semblerait que la Maison soit hantée Oks' ...

Hersent

[Bourmont arrivée macaronnesque]

L'Ar Sparfel avait réussi à quitter le Louvre prétextant une réserve de macarons à aller récupérer en Champagne.
Elle avait besoin d'air et le seul endroit, à part Maizières, à lui convenir était Bourmont. Le point d'ancrage de la Mesnie dispersée aux quatre vents.
En quelques jours de chevauchée, elle arriva chez sa suzeraine, confia sa monture au palefrenier, prit ses sacoches et sa mallettes puis entra, sans faire de bruit dans la Demeure.

Elle posa son chargement sur un ban dans l'entrée, retira son manteau puis se rendit compte qu'il y avait des éclats de voix du côté des cuisines.

Le sourire aux lèvres, elle se dirigea vers le lieu des réjouissances, poussa la porte en lançant un tonitruant:

Le bonjour tout le monde comment allez vous toutes les deux? Sa voix devint filet tremblotant quand elle aperçut une forme blanchâtre se déplacer d'un pas aérien.

Oks? Klous'? Qu'est-ce que c'est que ça? Cette forme qui se promène de manière étrange, comme si c'était un fantôme? C'est là depuis longtemps? Vous en faites une de ces têtes!

Elle avait pris une cuillère en bois, cachée dans le dos, prête à la faire virevolter autour de la forme dont certains contours lui rappelait un homme trop tôt disparu. La démarche? Un peu nonchalante... étrange.

Histoire de vaincre la peur qui sourdait au creux de ses entrailles, elle se mit à parler, parler pour oublier le froid intérieur.

Je voulais vous faire une surprise, voilà pourquoi je n'ai pas envoyé de missive annonçant mon arrivée imminente.
Paris est une ville magique mais le Louvre est d'un lugubre! C'est déprimant même après une assiette de macarons. Quant au Maine, c'est pire qu'un désert morne et stérile. La Champagne est riante à côté.
Dites, vous n'avez pas installé de bougies sur le perron d'entrée! Cela éloigne les esprits en mal de vivre en ces derniers jours d'octobre. C'est un coup à ce qu'un esprit, que je ne souhaite pas frappeur, vienne élire demeure en nos murs.
Quitte à avoir un fantôme, j'aimerais autant pouvoir le choisir, pas vous?

Elle se tut, observant la forme humaine se déplaçant avec nonchalance. Ce ne pouvait pas être un esprit malfaisant. Elle desserra son étreinte de la cuillère en bois.

Les trois femmes de Bourmont devaient offrir un tableau intimiste à la mode flamande dans cette cuisine à peine éclairée par le feu dans l'âtre et quelques candélabres dispersés dans l'immense pièce.

edit: changement de titre
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Oksana

Klouska n'avait pas eu le temps de répondre que la porte s'ouvrit derrière la vicomtesse toujours ahurie devant l'état de la cuisine, laissant entrer une Hersent toujours aussi ... tornade qui la fit sursauter et, à quelques centimètres près, faillit l'assommer avec la porte ! Sa voix tonitruante se mua progressivement en murmure, visiblement aussi abasourdie qu'elle dans ce capharnaüm inhabituel.

Puis elle se mit à avoir un langage incohérent, parlant de forme, d'esprit, de fantôme, de bougies. Décidément, ses deux vassales semblaient avoir pris un coup de sabot à un endroit déconseillé pour leur équilibre mental. Une qui parlait seule et mettait la cuisine à feu et à sang, et l'autre qui semblait voir des revenants.

Certes, le domaine était resté un peu trop longtemps en état de semi-abandon, mais ce n'était pas la première fois, et sans doute, pas la dernière. Certes, il devait y avoir nombre de "substances" restantes des expériences de la vicomtesse ça et là, dans la salle de torture, dans les douves ou sur le lac, mais de là à les voir, seul un esprit effectivement torturé pouvait croire en ces fadaises.

Klouska étant toujours apparemment aphone, la vicomtesse se tourna vers l'expatriée :

Hers, tu es certaine que tu vas bien toi aussi ? Qu'avez-vous toutes les deux ? Il y a un problème ?

La scène aurait mérité son immortalisation par un artiste tellement les trois femmes semblaient, chacune à sa façon, ne pas comprendre ce qui était en train de se passer dans cette salle. Seule Klouska pouvait donner une réponse, mais manifestement elle n'était pas apte. La vicomtesse se décida donc à bouger et à employer des moyens qu'elle seule maitrisait à la perfection ici : la douceur qui était sa marque de fabrique !

Elle traversa donc la pièce afin d'aller rejoindre Klouskette, commença par lui donner une claque, la prit par les épaules et la secoua comme un prunus domestica, espérant ainsi lui faire reprendre les esprits qu'elle semblait avoir perdu et que Hersent disait voir.

Youhouuuuuu !!! Klous ! Revient avec nous !

Et elle la secouait tellement que forcément, la duchesse déchue ne pouvait plus lui répondre sous peine de s'automutiler la langue...
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Klouska

C'est possible c'est tout

Ces mots resonnaient en elle. Il etait donc bien là !

Alors qu'elle était figée par la stupeur, la surprise -ou que sais-je encore- Oks fit son entrée, suivi de pres par .. Hersent ?
Mais que faisait elle là ?
A ouvrir et refermer sa bouche incessament, Klous l'aurait presque prise pour son crapeau de fils, mais les bla bla blas qui en sortaient faisaient toute la différence. Eh oui, c'etait bel et bien hersent qui avait son entrée.

Les avoir, en cet instant, tous avec elle ; chose qui n'etait pas arrivée depuis ... des lustres, Klous crut avoir fait un bond dans le temps.
Un choc, comme une gifle, puis la tete qui lui tournait .. fort !

Jusqu'à se rendre compte que c'etait Oks qui la secouait tel un plumeau dont on voudrait défaire de sa poussiere apres un grand ménage.

D'un mouvement circulaire des bras elle se libéra de l'emprise de sa Suz et poussa un

ASSEZ !

vif et autoritaire.

S'aggripant à Oks afin de retrouver son equilibre, la gratifiant d'un petit sourire désolé ponctué par le rose honteux de ses joues. Elle ajouta d'un ton plus calme et surtout plus doux -qui lui étai devenu assez rare-

Kelso !
C'est lui. ajouta t'elle en pointant du doigt la forme fantomatique recouverte de farine qui se tenait pres d'elles.
C'est bien Kelso ! Il est là, il est revenu !

ou peut etre bien jamais parti.. ? qui sait ?

et justement, tout un tas de questions fusèrent dans l'esprit de la biche.

ou etais tu ??
Comment se fait il que l'on puisse t'entendre ?
Pourquoi ne t'ai je pas vu plus tot ?

et .. la question qui tue -huhu-

Comment donc es-tu ... mort ?!
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Hersent

Euh... Oks, tu ne vois pas la forme blanche qui bouge dans la cuisine. Apparemment Klous' lui a balancé de la farine pour qu'on la voit. De la farine???? Didiou heureusement qu'on n'en a pas besoin dans les macarons.

Avant de continuer elle voit sa suze s'approcher de Klous' et lui coller une magistrale claque.

Ouille!

Elle en profite pour aller vérifier le pot en grès où est conservée la précieuse poudre d'amande. Elle ôta le couvercle et faillit le lâcher quand un

ASSEZ éclata.

Et...flûte, c'était moins une.

Elle reposa le couvercle, rassurée quant à l'avenir des macarons et s'écria:

Keeeeelso! Il est revenu!

Elle se précipita, au risque de faire tomber Oksana, vers la forme blanche qu'elle parait des traits tant aimés de son Duduc. Elle se retint de le prendre dans ses bras: la farine serait tombée, non seulement elle en aurait eu partout mais en plus on n'aurait plus distingué le Duduc.

Elle fit l'écho:

Comment donc es-tu ... mort ?!
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Oksana

Mais que se passait-il ? Elles étaient devenues folles toutes les deux à voir un duc mort rempli de farine dans la cuisine. Visiblement, elle n'avait pas secoué Klous assez fort et Hers en avait également besoin, vu la vitesse à laquelle elle traversa la pièce en direction du mur.

Non mais les filles, ça ne va pas la tête ? Reprenez vos esprits. Il n'y a que nous trois ici. Jetant un coup d’œil circulaire autour d'elles : Et de la farine, oui...

Soudain, elle se rappela qu'elle conservait, sur une étagère de sa salle d'exercices, dans des bocaux d'apothicaire, toute une collection de champignons qu'elle avait soigneusement fait sécher, et aux vertus aussi diverses que variées : comestibles, laxatifs, hallucinogènes, et même mortels. Elle observa les deux jeunes femmes qui parlaient dans le vide, à quelqu'un qu'elles seules voyaient.

Ne me dites pas que vous avez mangé mes Stropharia cubensis ou mes Psilocybe semilanceata* ? Je vous ai déjà dit mille fois qu'ils étaient réservés à mes invités spéciaux.

Elle se pencha vers Klouska et la regarda droit dans les yeux, cherchant à voir si ses pupilles étaient normalement dilatées alors qu'elle tenait des propos incohérents repris en écho par une Hersent aussi disjonctée qu'elle. Perdues. Elle les avait perdues !

* Champignons à action psychodysleptique (ou plus communément champignons hallucinogènes). A ne pas consommer sous peine d'avoir les mêmes symptômes que les vassales, voire pire !
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Kelso_declervaux

Il essuya simplement la farine qui avait terminé sur lui en râlant bien entendu. Il n'avait jamais aimé être sale ou jamais être négligé sur lui. Même où il se trouvait aujourd'hui, ça n'allait pas changer. Il regarda ces trois femmes se "battre" devant lui en pouffant de rire. Il n'avait jamais été plus content que de les voir et pourtant avant, il essayait de temps en temps de les fuir.

La gloire d'un charisme exceptionnel sans doute.

La modestie non plus il ne connaissait pas. Il n'aimait d'ailleurs pas prendre un verre avec elle. Loin de elle, il était persuadé qu'il était arrivé où il était seulement grâce à ces compétences innées. Rien de plus.

M'enfin, arrêtez de beugler comme des phacochères. Semblait que notre bien aimée Vicomtesse soit frappé de non acception de me voir. Je peux le comprendre. Je suis là et c'est la seule chose qui importe.

Les détails sur ma venue ou sur mon départ ne regarde personne pour le moment.

Et de faire une pause dans son monologue. Il avança vers Oks l'air de rien et approcha son visage du sien.

Vas tu m'ignorer longtemps où es tu vraiment incapable de me voir ?

Il lui déposa un petit baiser sur les lèvres. C'était la seule façon de la faire réagir de toute façon, elle ne pourrait pas simuler cette fois ! Puis, il se tourna vers Hersouille.

Et toi, tu as enfin décidé de revenir en Champagne ? Terminé les escapades sans lendemain ?

Puis vers Klousky.

Et toi Klousky, tu n'étais pas obligée de perdre la chateau pour attirer mon attention.

Esprit es tu là ?

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Hersent

Oksana

Klouska

Oksana

Hersent

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Klouska

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