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La Salamandre et le Corbeau.

Lionel.parfait
Cela faisait quelques mois maintenant que le jeune Corbeau s'était installé de façon définitive en Bourgogne à Dijon plus particulièrement. Il faut dire qu'il s'y plaisait et qu'il trouvait petit à petit sa place. Il y faisait bon vivre malgré la particularité politique qu'il peut y avoir. Mais bon chaque province a sa propre particularité c'était une évidence, d 'ailleurs le prince ne comprenait pas toujours ceux qui disaient qu'ils quittent telle province pour chercher de l'herbe plus verte car la situation politique y est difficile, il y existe de la difficulté partout il faut juste savoir persévérer.

Cependant cette installation en Bourgogne avait éloigné le jeune prince de Sa Mère, elle qu'il croisait si souvent lorsqu'il suivait les cours afin de l'instruire, même si Lionel était plus plongé dans les ouvrages qu'autre chose. Il avait prit son envole depuis mais il ne voulait en aucun cas perdre cette complicité qu'il pouvait avoir avec Sa mère. C'est pour cette raison qu'il lui fit parvenir une lettre afin qu'ils puissent se rencontrer et cela permettrait à Lionel Parfait de revenir quelques jours sur les terres du Bouillon. La lettre s'était soldé par une réponse positive et c'est sans attendre que ce dernier se rendit sur les terres familiale.

Il retrouvait ses appartements ou il s'était installé pour les quelques jours ou il serait présent, Lionel en profita pour saluer les gens du domaine autours desquels il avait grandit. plusieurs heures avaient passées mais on dit toujours qu'il fait bon de rentrer chez soit, il comprenait à présent le sens même de cette citation.

L'un des salon avait été préparé à la demande de ce dernier espérant que Sa mère serait de passage, il avait demandé qu'un potage soit préparé à base de légumes qui avaient été récolté sur ses terres en Bourgogne ainsi qu'une pièce de biche elle même attrapé lors d'une chasse en venant sur les terres du Bouillon accompagné évidemment de vin de Bourgogne dont il avait apporté de quoi fournir la caves de Mère.

Tout était près, le prince avait fait le tour de la pièce pour déplacer telle chose afin que tout soit parfaitement parfait. Peut être c'était là un défaut mais lorsque l'on est un Blanc Combaz-Saint Just il faut faire les choses à font et bien ou ne rien faire du tout. Une valeur qu'il respecterait durant toute son existence en ce bas monde.

Lionel s'était comme à son habitude vêtu de façon princière mais sans trop en faire. Rester distinguer sans être trop voyant, il fallait savoir se distinguer sans être trop voyant.

Beaucoup de sujet serait abordé ce soir, d'ailleurs le jeune prince appréhendait sans doute ce moment sans vraiment sens rendre compte car il était également bien heureux de pouvoir se retrouver avec Sa Mère qu'il savait sans doute très prise mais rien ne vaut ses moments là.

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Gnia
La Saint Just avait évidemment accédé à la requête de son fils aîné et si elle n'en laissait rien paraitre, elle était heureuse de sa visite à Bouillon.
Elle se rendit donc dans la chambrée de son fils où il avait fait dresser une table pour le repas qu'il souhaitait lui offrir.
En entrant dans la pièce, elle eut un petit hochement de chef approbateur à ce que ses sens lui avaient permis de discerner sur la nature des mets et boissons que Lionel avait choisi.


Salutations à vous, Lionel, et la bien venue chez vous.
Je suis fort aise de votre visite.


Geste d'une rareté extrême, elle s'avança pour déposer un baiser sur le front du jeune homme avant de prendre place à table.

Goûtons donc ce que vous nous avez fait préparer.
Vous me parlerez de ce dont vous souhaitiez vous entretenir tout en mangeant.

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Lionel.parfait
Sa mère était donc arrivé et cela se remarquait par le fait que la demeure était devenu une fourmilière avec les gens entrain de courir à droit et gauche pour que tout soit parfait. Le sourire se dessina sur le visage du jeune corbeau au caractère caché de salamandre, du moins c'est ainsi que l'on commençait à le décrire en Bourgogne mais aussi par celle dont il appréciait la compagnie depuis quelque temps en toute innocence.

En voyant sa Mère venir vers lui il tendit les bras pour la saluer, point de geste que l'on utilise en public c'était là des bras tendus d'un enfant vers sa mère pour la prendre dans ses bras et il ne fut pas tant surpris par le baiser sur son front car c'était là un lien fort entre mère et fils lorsqu'il était seul.


Bonjour mère, je vous remercie. Il est toujours aussi plaisant de revenir chez soi et de retrouver les personnes qui nous sont précieuses.

Il lui adressa un sourire tendre avant d'acquissez les dires de cette dernière

J'ai faits apporter de petite chose que je suis certain vous saurez reconnaître. Avant toute chose sachez que la terre de feu mon Père sont en très bons États. Elles sont fort fructueuses et je me suis permis de vous apporter une partie de notre production en vin.

Il invita Sa mère à se rendre à la grande table pour commencer le repas. Il la guida jusqu'à la chaise qu'il tira pour qu'elle puisse prendre place et qu'il repoussa lorsqu'elle s'assied. Quand cela fut fait il prit place en face d'elle.

J'aurai trois grands sujets à aborder avec vous. Le premier concernant les anciens vassaux de feu mon père, le second il s'agit du Fils de ma soeur qui en public ne se cache nullement d'être un Blanc-Combaz donc il serait ici question de la reconnaissance pour l'arbre de famille et pour finir

Lionel prit une respiration profonde en ayant le regard dans celui de sa mère

J'aimerais vous parler d'une dame que vous connaissez sans nul doute, elle est de la noble famille Malemort. Celle qui officie à la Cours.

Puis tout en ayant parlé un premier plat fut servi, il s'agissait d'un petit potage aux légumes, Carottes, Poireaux et quelques échalotes. Lorsqu'ils firent servis.

Je vous souhaite un bon appétit Mère.

Lionel laisserait sa mère en premier lieu déguster le potage avant de débuter les discussions.
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Gnia
Lionel avait pensé à faire entrer une bonne réserve de vin de Bourgogne à Bouillon et cela mit Agnès dans d'encore meilleures dispositions.

Elle écouta avec attention son fils lui exposer les sujets qu'il souhaitait aborder avec elle et au dernier qu'il mentionna, Agnès marqua un temps d'arrêt, suspendant le chemin de la dernière cuillèrée de potage vers sa bouche.
Elle reposa lentement la cuillère et plongea ses azurs sombres dans ceux de son fils.


Je vous écoute donc, mon fils.
Je gage que vous aurez le temps de me parler de l'un ou l'autre de ces sujets avant le prochain plat ne soit servi.


Elle ajouta.

Concernant Nerias, j'ai reçu courrier de sa part, il souhaite intégrer Bouillon.
Il serait effectivement plus que temps que cet inconnu devienne un visage connu et que le nom qu'il porte cesse d'être usurpé.
Quelles étaient vos intentions à son sujet ?

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