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[RP fermé] Scene de vie d'un BC et la Jagellon

Nerias
note hrp : Ce rp se joue sur la durée, il y aura ellipse-flash-back, tout sera précisé avant les écris. Si rien ne stipule un bond dans le temps, le rp se joue à l'instant même.



[Quelques mois de ça]

Folie, douce folie.
Elle ronge dévore le corbeau qui vit maintenant cloîtré depuis longtemps dans son bureau. Il ne sort que peu, trop peu et préfère rester dans le noir presque complet. Seule une bougie tiens fièrement sur son bureau.
Sur ce vélin, il écrit, ce seul prénom en boucle. Il ferme les yeux de long moment pour s'imprimer de son visage et l'imaginer là, contre lui, dans ses bras, assise à coté de lui, partout!
Et à défaut, elle est proche de cet autre. Cet autre corbeau, cette âme sombre. Lui qui, le BC en est persuadé, n'a pas saisis la chance d'avoir cette fraîcheur, cette douceur à ses cotés. Il dévoré son âme, il ne peut en être autrement.

La tignasse brune est désordonnée, sa coupe de vin, vide pour la énième fois. Les traits marqués du manque de sommeil et le regard inquiet.
Il a délaissé la divine qui vis sous son toit, ne lui rends même plus visite, la traite comme un meuble, quel salopard.
Puis dans cette ombre, dans cette pénombre, la lueur a pris son courage et lui est apparue.
Aux formes divine, aux cheveux blonds. Une bouffée d'air frais dans cette ambiance suffocante. Elle l'a écouté, l'a conseillé, l'a fais sourire. Et pour la remercier, a ouvert les lourds rideaux. Le soleil pointait, fier, les rayons prenaient place dans cette pièce, la paix s'y installais.
Ils avaient pris le temps de parler, de contempler les jardins, il avait pris la peine de lui promettre qu'il se battrait, qu'il ne lui ferais pas vivre l'Enfer. Elle lui avait promis sa présence.
Bon sang, qu'elle était belle baignée par ce soleil.

Quand elle quitta cette pièce, il fit donner l'ordre de faire ouvrir tous ces rideaux, de nettoyer cette pièce, de la rendre ... joyeuse. C'est ainsi qu'il l'avait retrouvé. Saine et ordonnée.
Le jeune corbeau reprenait le dessus, il reprenait sa vie en main, il la contrôlait.
Mais pour autant le brun n'oubliait pas sa naïve. Dans un placard fermé à clef, il conservait ses divers présents, ses lettres, son odeur, son cœur.



*****


[Quelques semaines de ça]

La nuit régnait. La divine lisait au coin du feu tandis que le BC la regardait, appuyé sur le mur, se délectant d'un verre de vin.
Longtemps c'était écoulé depuis sa folie dont elle a été la sauveuse.
Il se perdait. Il se perdait dans ses pensées, il imaginait mille et une chose. Ce qu'il pourrait faire là, maintenant, à cette heure tardive.
Le livre pourrait voler et le tissus pourrait le suivre ensuite.
Mais le bruit des pages s'entrechoquant le fit sortir de ses méandres les plus inavouables. Elle se levait et partait se coucher.
Il aimait attendre qu'elle soit dans ces appartements, car lorsqu'il passait devant, il restait derrière cette porte, quelques instants, quelques minutes. De bien trop longues minutes peut être. Tirailler par l'envie d'entrer et de s'abandonner et sa promesse d'attendre le soir de leur noce.
Et comme à son habitude, il murmure derrière cette porte, d'une voix à peine audible.

"Bonne nuit"
Avant de rejoindre sa propre couche et de se laisser vagabonder à rêver, encore.
D'une blonde, d'une brune, de ses deux chemins.

_________________
Sofja
    [Un matin d’été]


      Un voyage,
      Un accident,
      Un homme…


    La vie aurait pu reprendre son cours après cette rencontre. La Jagellon faisait régulièrement l’aller-retour entre le Savoie, lieu de résidence, et le Limousin pour rendre visite à son fils, en charge du Vicomté familial. Le Blanc Combaz l’avait secouru le temps que la roue de sa litière fut changée. Pour rien au monde, elle pensait avoir rencontré celui qui allait redonner de l’espoir à sa vie. Celui pour qui elle se battrait, chose qu’elle n’avait jamais fait. Une erreur, qu’elle avait commise dans son passé et qu’elle comptait ne pas reproduire. On apprend toujours de son passé.

      Une missive,
      Un rendez-vous,
      Des projets…


    Cet être, jeune mais si obscur, lui présenta sans préambule son devoir d’homme. Celui d’épouser une noble française pour satisfaire les souhaits de sa royale famille. Il l’avait mis aussitôt en garde sur ce cœur déjà prit par une inconnue qui vivait loin de lui, qui épouserait un impérial. Tant mieux, Sofja avait le sien de brisé par son précédent mariage. Elle ne pourrait lui offrir guère plus que son désir de descendance. Point besoin de sentiment pour procréer. Et la cerise sur le gâteau, elle gardait également sa chère liberté. Tout en respectant le nom des Blanc Combaz. Le pari était réalisable.
    Fin juin, la Jagellon s’installa chez le Corbeau. Prête à croire à un bonheur enfin possible avec ce mariage convenu.


      Pourquoi faut-il que nos rêves
      Même les plus petits
      S’arrêtent comme des manèges
      Sans que l’on en ait envie ?


    L’accueil fut glacial. Pendant des semaines, il l’ignora au plus haut point. Même pas un minimum de savoir vivre. Elle avait espéré partager des moments de discussion, de complicité. Vivre dans une bonne entente. Mais non, il se réfugiait reclus dans ce bureau tel un chien blessé. Sur le coup, Sofja fut déboussolée. Plus certaine de son choix. Le pire, était bien l’ignorance. Même un amour déchu n’était pas si douloureux.
    Lors d’une promenade dans la capitale Dijonnaise, elle rencontra un autre homme qui l’écouta, la rassura, la désira. Une semaine à sentir à nouveau son cœur battre. Quel bien être mais quelque chose la dérangea au fond d’elle.
    Le déclic.
    Nerias ne pouvait pas s’en sortir aussi facilement. Elle allait s’imposer, le secouait. Elle se battrait cette fois ci. Son ex-époux lui avait reproché ce fait lors de leur séparation. Le comble de l’ironie alors que c’était lui qui la quittait. Mais si c’était ainsi que les hommes fonctionnaient, elle s’adapterait.

    Un matin, elle s’imposa dans son bureau. Meme un cadavre avait meilleure mine que lui. Sans demander, elle s’installa face à lui et engagea la discussion comme si de rien n’était. Sofja était bien trop occupée à fixer l’homme qui lui faisait face, dans son fauteuil. Cheveux noirs d’encre encadrant un visage d’une beauté agréable. Bouche au dessin affirmé, nez droit, et des yeux saisissants... Des yeux qui s’étrécirent imperceptiblement tandis que l’expression demeurait impassible. Dans un battement de cils, elle émergea de ce brouillard dans lequel elle était plongée. La chaleur extérieure était étouffante mais grâce aux lourds rideaux rouges fermés, la pièce restait fraiche mais empestait l’alcool. Il lui proposa un verre qu’elle accepta. Elle aussi avait besoin de courage. Puis elle se leva, caressa les rideaux soyeux tout en engageant la discussion. La blonde sentit la chaleur d’un corps contre le sien, une main frôler la sienne, pour laisser place au soleil et aux confidences.
    A cet instant, elle comprit que l’histoire ne serait pas si simple.


      Pourquoi faut-il avoir de la peine
      Quand dans notre vie
      On n’a plus de veine
      On n’a plus d’amis ?


    Deux semaines s’écoulèrent avec un brin d’amélioration. Il la saluait quotidiennement. Un rapprochement aussi léger qu’une brise s’était installé entre eux. Il était occupé avec sa pastorale. Parallèlement Sofja avait été engagé en tant que Secrétaire d’Etat. Ainsi, elle faisait souvent des allers-retours entre la Bourgogne et Paris.
    Mais la solitude était toujours aussi pesante. Voilà bien qu’une idée surprenante s’empara de la Divine.
    Et si elle embauchait une Dame de compagnie ?
    Ma foi, ça ne serait pas du luxe avec tous ses déplacements puis cela lui permettrait d’avoir une confidente. La Jagellon déposa une annonce et une personne se présenta au rendez-vous. Une jeune femme répondant au nom d’Aliénor de Ligny. Elle était bien plus jeune, 15 ans, naïve à souhait, douce, aimant coiffer. Elle ferait très bien l’affaire. Dans le couloir, elle croisa le BC et lui présenta la demoiselle. Son visage s’était durci immédiatement. Pensant à un problème financier, elle riposta sur le champ, ne lui laissant pas le choix, avançant qu’elle payerait ses gages elle-même. Et tourna les talons.
    Discussion close.


    [Les mois s’écoulèrent... jusqu'à récemment]

    La tension était toujours aussi palpable. Mais différente.
    Les deux jeunes gens avaient appris à s’apprivoiser. De temps en temps, tel des amoureux transits, ils se taquinaient, une main s’égarait, un baiser volait. Sofja était de plus en plus à crans quant elle se retrouvait devant lui, dans un lieu confiné. Malgré ce qu’elle voulait lui faire croire, elle avait abandonné toute idée d’amant. Puisqu’elle comptait bien arriver à ses fins avec le corbeau. Mais ce dernier, telle une jouvencelle insistait pour rester puceau jusqu’à la nuit de noce. Il aimait jouer avec elle, avec ce feu qui tiraillait ses entrailles tandis qu’il restait froid tel un iceberg. Combien de fois avait-elle soulagé cette tension toute seule ? Se réveillant la nuit, transpirante, son portrait en tête ?
    Pourquoi se refusait-il alors que celle qui occupait son cœur était à des lieues de lui, dans les bras d’un autre ?


      Pourquoi...

_________________
Nerias
[Rédemption is coming]

Ils c'étaient jurés sincérité.
Aucun mensonge ne devraient vivre entre eux et pourtant.
Un persistait, qui était-elle?

La Naïve vivait désormais auprès d'eux. Il la voyait souvent et venait chercher ses lèvres dés que l'occasion apparaissait. Bon sang qu'il aimait ces instants en sa compagnie, bon sang qu'il l'aimait. Mais lorsqu'il se retrouvait auprès de la Divine, la culpabilité montrait le bout de son minois.
Il lui devait sa sortie de folie, il lui devait tant de choses. Notamment la vérité. Elle l'apprendrait. Et de sa bouche.

C'est dans son bureau qu'il avait fait installer le nécessaire. Une table ornée de différents mets, de vin, de viande, de fruits et légumes.
Il lui avait glissé un billet sous sa porte.

Citation:
"Venez à mon bureau à l'heure du dîner vêtue des plus simplement. J'aurais à vous parler.
Nerias."


Il était vêtu simplement à son tour. Des tissus sombres comme à son habitude.
Le temps semblait s'écouler, le jeune Blanc-Combaz était là, à regarder cette porte, il patientait.
C'est dans cette pièce ou ils avaient réellement sceller cette entente dans ce mariage, dans cette pièce ou il c’était promis de mieux se comporter, de ne pas faire de sa vie un Enfer. Dans cette pièce ou il s'imaginait ce que donnerait leur vie après. Ou il s'imaginait tout ce qu'il lui ferait et inversement. Et c'est ici, ou il prenait le risque de la perdre.
Ce mariage ne devait être que convenance, et pourtant, il c'était pris au jeu, un peu trop surement. Une seule question lui trottais en tête.
"Et si elle le prenait mal, si elle partait, que ferais-tu?"
Cette réponse, il la connaissait.
Elle acceptait la situation, elle vivait ainsi et restait fière malgré ça. Aucunes autres ne pourraient tolérer ceci.
Si elle partait, il irait la rechercher, ou qu'elle se trouve.
Il pourrait renier tout, renier sa famille son sang. Mais il ne le ferait jamais. Il est ici grâce à eux, il agirait pour eux. La fierté du sang avant l'épanouissement du cœur.
Et si pour cela, il devait prendre un peu de distance avec sa naïve, il le ferait. Nerias lui écrirait, lui enverrait milles présents, mais restera prés de celle qu'il épousera.
Il soupire, la poignée du bureau tourne, elle entre.
"Divine, elle ne porte pas son surnom pour rien Nerias"

Conscience, conscience, toujours là au bon moment.
Les lèvres un peu entrouverte, elle est époustouflante. Il se lève et s'approche, lui saisis la main pour y poser un baiser.

"Vous êtes ravissante, comme toujours."
_________________
Sofja
    [Initiation, désir, jalousie, mensonges, entre Sofja et Nerias est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?]


    Un jour de décembre, en faisant tout simplement son travail, Sofja avait vu passer l’annonce de la Cour du Lys. La Reyne recrutait des Dames de compagnie. Sur l’instant, elle avait simplement diffusé l’annonce mais plus les heures passaient, plus l’idée faisait son chemin. Et pourquoi pas elle ?
    Si elle avait bien un rêve depuis son plus jeune âge, c’était bien d’intégrer la Cour Royale. Il avait été entretenu par une Comtesse devenue Reyne. Elle avait touché la Malemort du bout des doigts, avait écouté, lu, le faste de la vie Royale durant toute son adolescence. Mais pour la jeune demoiselle qu’elle était, ce rêve restait rêve du fin fond de son Limousin.

    Les années d’obligation s’étaient écoulées dorénavant elle croquait la vie. Et pour cela, il fallait réaliser ses rêves. Tout en relisant l’annonce, la Jagellon constata qu’elle remplissait les conditions : Royaliste, de bonne famille, titrée. Elle aimait jouer, danser, la musique, la mode et surtout curieuse, passionnée de tout ce qui l’entourait. Elle pourrait aisément divertir la Reyne Consort. Un sourire enfantin se dessina sur son visage tout en écrivant sa lettre de candidature.

    Le court de sa vie avait repris. Des semaines s’étaient écoulées, il fallait juste prendre son mal en patience. Hors de question de dévoiler ce projet tant qu’elle n’avait pas de réponse. La fierté d’un Jagellon à son poids. Et comme elle aimait se convaincre, chaque jour sa peine et il y avait toujours une solution à chaque situation. Nul-doute que le BC serait compréhensif. Elle détailla ses appartements. Rien ne pouvait le retenir ici… c’était si lugubre, déprimant comme domaine. De plus, elle avait largement travaillé sur son futur époux pour qu’il arrête de broyer du noir pour s’ouvrir à la vie. Le Louvre leur offrirait cela.

    La Secrétaire d’Etat venait de rentrer de sa mission lorsqu’elle découvrit quelques plis sur le bureau de ses appartements. Le premier concernait une invitation du Ténébreux. Elle leva un sourcil perplexe. Ce n’était pas dans ses habitudes de la convoquer ainsi. Surement une nouvelle importante. Son esprit se dispersa dans tous les sens. Voulait-il annuler le mariage ? La quitter ? Rejoindre cet amour ? Le décès de quelqu’un ? Mais tout en ouvrant le second pli, son cœur s’arrêta de battre. Elle avait une réponse positive de la Cour du Lys. Ses mains tremblèrent tandis qu’une larme de bonheur roula sur sa joue. Elle lâcha tout l’air de ses poumons en poussant un cri de joie qu’elle étouffa rapidement par un coussin.


    Spoiler:
    Citation:



    A l'attention des Postulantes à la Maison de la Reyne.
    De moi, Mélissandre de Malemort-Armantia, Princesse de sang & Fille de France, Dame de Gasnerye, Première Dame de la Maison de la Reyne, Second Huissier Royal, Attachée d'ambassade pour l'Angleterre.
    Salutations et Sagesse,


    Par la présente vous informe que Sa Majesté la Reyne Consort porte intéret à votre candidature et souhaite vous recevoir présentement au Palais du Louvre. Salon fut ouvert à cet effet - Forum 2 Le louvre Salons et Salles de réception -

    Vous y êtes désormais attendu suite à votre reconnaissance pour officier dans des conditions de bienséance, dans l'entier respect et de la symbolique des lieux. Sera donc attendue votre plus belle mise sans indécence aucune.

    En ma qualité de Première Dame de sa Majesté, je reste à votre entière disposition pour tout complément d'information.

    Dans cette attente, je vous souhaite un agréable voyage jusqu'en la bonne ville de Paris.


    Que le Très-haut vous garde !
    Rédigée au Louvre le seizième jour du mois de Décembre de l'an mil quatre cent soixante-trois.






    Lorsque la tempête euphorique se calma. Ses yeux se posèrent à nouveau sur la missive et la lu à nouveau comme pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Elle oublia ses inquiétudes suite au pli de Nerias tandis que ses femmes de chambres préparèrent son bain. Il lui avait demandé de porter une tenue simple. Avait-il peur de s’embrouillait dans les jupons et de se rendre la tâche plus difficile ? Un rire se faufila entre ses lèvres. Sa jubilation n’était pas si descendue pour imaginer cela.
    Rien ne pourrait entacher cette si belle journée.




    Coiffée, parfumée, maquillée légèrement et revêtue de cette jolie petite robe rouge en soie. Sofja se dirigea vers le bureau, radieuse, la lettre en main pour lui annoncer la nouvelle.

    Son futur époux l’accueillit d’un chaleureux sourire et d’un baise main très protocolaire. Mesme si elle commençait à s’habituer à ses petites attentions, Sofja n’en resta pas moins septique ce soir. Son regard détailla la pièce. Le changement était spectaculaire. Des dizaines de bougies illuminaient la pièce. Tandis que des mets agrémentaient le bureau. Continuant son chemin, elle termina sur le Blanc Combaz. Lui, c’est un fils royal, bad boy, provocateur et cruel, bref, le type le plus détestable que Sofja n’ait jamais croisé. Et pourtant, le jour où elle se retrouva seule avec lui, elle perdit tout contrôle. Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites.
    Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque…


      Je vous retourne le compliment mon ami !


    Elle ébaucha une légère révérence tout en laissant sa main dans la sienne. Elle aimait le contact et c’était bien le seul qu’il acceptait de lui offrir. Aujourd’hui, elle voulait profiter des bonnes choses.

      Que me vaut autant de dévouement de vostre part ?

_________________
















Nerias
[Chapitre 751 : Révélation.]

Le vin coulait dans les deux verres. Le Blanc-Combaz, était fermé, se forçant à sourire. Il la mena jusqu'à une chaise qu'il tira et replaça quand elle s'y installa.
Le silence est toujours maître, il ne dit rien, observe, s'arme de courage.
"Elle te giflera. Elle t'abandonnera"
Sa main droite vient prendre son verre remplit du liquide rouge sang.

"Vous devriez boire."
Il le lève dans la direction de la divine puis le fait glisser jusqu'à sa gorge.
Rien n'y fais. Le liquide ne le désaltère pas. Une toux, il fuit le regard curieux de la Jagellon. Il l'imagine curieux, mais il l'ignore. Il ne la regarde pas.
Ses doigts tapent sur le bois de la table nerveusement.

Un domestique entre, apporte les plats chauds et d'un regard du corbeau il repart.

"Vous devriez manger."
Conseil qu'il donne mais qu'il ne suit pas.
Son assiette reste monstrueusement vide. L'appétit coupé, il doit lui parler.

"Je crois que je me dois d'être honnête avec vous. Concernant cette autre personne."
Il se redresse, lui tourne le dos. Peut être serais-ce plus simple de lui parler ainsi. Sans la voir, sans la regarder dans les yeux.
"Lâche."
Il prends une grande respiration mais se retourne de nouveau vers elle pour venir juste à ses cotés, déposer un genoux au sol.
Pourquoi faire semblant. Elle souffrira, elle le fera souffrir, même si il souffre déjà.
Hésitant il se saisit de la main de la divine.
Dernier contact qu'il aurait d'elle, probablement, mais il aurait gravé sur sa peau la douceur de la sienne. Les frissons qu'elle lui procure.
Puis il plonge son regard meurtris dans le sien.

"C'est elle, celle dont je vous ai parlé, c'est Alienor."
_________________
Sofja
        Pourquoi les hommes font si mal, font si peur, sont si fous
        Pourquoi j'ai peur qu'il s'en aille qu'il me laisse dans mon trou*
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