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[RP] Si la liberté grise, la famille rassure.

Sofja
      de Robert Choquette / Moi, Pétrouchka



Sofja avait bien reçu l'invitation de sa sœur, Aemilia concernant les joutes du Vernou. Pour rien au monde elle ne les aurait raté mais elle s'était foulée le poignet en trébuchant dans son bureau de Secrétaire d’état. Autant vous dire que la situation était délicate au vu des tonnes de parchemin qu'elle devait copier pour informer la Bourgogne. Surtout qu'on avait un Roy bien ouvert à l'information. C'est donc dans un grondement d'énervement qu'elle avait du renoncer à s'inscrire. Mais pas à venir ! Pour ça, on aurait du lui couper la tête.

Les invités avaient trouvé le Duché sans difficulté. La route depuis la Bourgogne avait été très paisible, aucune mauvaise rencontre. Faut dire que voyager dans le convoi Royal offrait quelques garanties. Tandis que la tente du futur couple Jagellon/Blanc Combaz se montait, elle entraina son fiancé à sa suite.


    Nerias, il est temps que je vous présente ma sœur, Aemilia Duchesse de Vernou.


Un regard inquiet traversa les pupilles noires du BC, tandis qu'elle lui répondit par un sourire rassurant.

    Ne vous inquiétez pas, elle ne mange pas. Enfin, jamais à ma présence en tous cas.


Le duo quitta le campement pour rejoindre le Domaine. Sofja espéra y trouver sa maitresse de maison qui devait avoir fort à faire. Lorsque les gardes les arrêtèrent, l'ainée de fratrie se présenta.

    Veuillez annoncer à la Duchesse que sa sœur, Sofja Jagellon, est présente et qu'elle souhaiterait la rencontrer avant le début des festivités.


L'impatience gagna la blonde. Cela faisait bien trop longtemps qu'elles ne s'étaient point vu. Heureusement que les pigeons étaient efficaces. Mais ce n'était pas suffisant pour assouvir son besoin. A cet instant, elle pensa à Nikolaï. Depuis son dépôt de candidature aux élections royales, il n'avait pas plus donné de nouvelles. Surement que sa femme et son fils l'occupaient de trop.
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Aemilia
Et que faisait la demi-soeur? Elle venait justement de rentrer des campements, après avoir salué quelques personnes qui étaient déjà installées. Il était temps pour elle de revenir et d'accueillir sa famille qui logerait au château, du moins, ceux dont la présence avait été confirmée. Car même si l'invitation avait été envoyée, aucune réponse n'avait émané de la part de la Jagellon. Aussi, c'est avec une certaine surprise, alors qu'elle se réchauffait à l'une des cheminées de l'aula, qu'Aemilia vit un de ses suivants la rejoindre afin d'introduire Sofja auprès d'elle. Et elle n'était pas seule, elle était accompagnée d'un homme. Nikolaï? Dont son coursier n'avait retrouvé aucune trace? Etonnant... Mais... c'était ainsi.

Faites-la entrer. Ainsi que la personne qui l'accompagne. Et faites préparer quelques victuailles et boissons.

Le temps de les faire entrer, et Aemilia se dirigerait rapidement vers l'autre femme, dont la blondeur et quelques traits communs sur leur visage les rapprochaient.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
Sofja
    La demeure était sublime, décorée avec goût et subtilité. Elle y reconnaissait la griffe de sa soeur. Le couple suivirent le domestique jusqu'au salon de réception ou trônait Aemilia. Toujours habillée avec soin.

      Ma chère Aemilia. Je suis heureuse de te voir.


    Comme à son habitude, elle attrapa l'agnelle dans ses bras et lui colla deux baisers sonores.

      Je te présente Nerias Blanc Combaz, mon fiancé.
      Nerias, ma soeur, Aemilia d'Amahir.


    Puis se retourne vers cette dernière.

      Désolée de ne pas t'avoir prévenu de nostre venue. Ce n'était pas prévu à cause de ma main et de mes obligations en tant que Secrétaire d'Etat. Nous avons un Roy bien bavard et très présent. La fin d'année est chargée. Mais la Princesse Melissandre nous a invité et Nerias a accepté.
      Je n'ai pas osé refuser. Du coup, j'ai préparé notre départ précipitamment.


    Oh non, on ne refuse pas un excès d'intérêt d'un Blanc Combaz. Car on ne sait jamais quant ça lui reprendra. Surement pas avant six mois.

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Aemilia
Les griffes, ou les sabots, pour une agnelle. Mais le goût pour les beaux ouvrages n'avait pas quitté la jeune femme de seize ans, qui avait fait installer de magnifiques tapisseries, dont les thématiques changeaient sur chacune : scènes de chasse, religieuse autour de la cathédrale de Tours, d'amour courtois ou d'artisanat mettant en oeuvre tisserand ou tailleurs de tuffeau. Sur la cheminée, les armoiries familiales, pas celles des Jagellon, puisque jamais nulle preuve écrite n'avait été retrouvée concernant la paternité du feu vicomte concernant Aemilia. Juste un drap de qualité, qui avait entouré l'hoir qu'elle avait été, brodé du blason du limousin. Flottaient celles des Amahir, brisé d'un agneau, le symbole bestiaire de la jeune duchesse. Chacun interprétait librement le choix de l'animal.

Ce n'est qu'une fois les deux femmes côte à côte que l'on pouvait aisément deviner qu'un lien familial physique les unissait. Une certaine classe, typique de gens de l'est, dont la blancheur était prônée par les canons de l'époque. Seules les formes élancées et plates de la plus jeune pouvaient déplaire à l'oeil changeant des connaisseurs qui, à ce tournant renaissant, préféraient à celles de l'agnelle des formes plus généreuses et une taille plus menue.

L'éducation, elle, n'était pas tout à fait la même. Là où Sofja, plus avenante, n'hésitait pas à prendre sa demi-soeur entre ses bras, Aemilia, elle, gardait ce côté un peu sauvage qu'elle traînait depuis son enfance orpheline, et était bien plus avare en geste amical. Bien loin cependant de frôler les murs comme elle faisait petite afin d'éviter ceux qui tentaient de l'attraper, l'agnelle répondit aux embrassades, mais plus pudiquement. Surtout en présence d'un inconnu puisque, contrairement à ce qu'elle pensait, il ne s'agissait pas de ce pédant de Nikolaï qui tiendrait compagnie à ses deux soeurs. Pédant, pour une Aemilia qui n'avait jamais réellement eu l'occasion d'apprendre à le connaître, quand le légitime la considérait comme une bâtarde indésirable, comme il le lui avait toujours laissé entendre.

Après avoir salué la Jagellon, Aemilia inclina la tête envers l'homme, dont elle ferait donc la connaissance.


Sofja, c'est un plaisir de te recevoir en ma demeure. Messire, soyez le bienvenu également, A ce que j'apprends, bien des événements se sont déroulés depuis ces derniers mois.

Et de leur offrir un sourire bien plus chaleureux que ses gestes, car il ne demandait nul contact physique. Ainsi donc, l'aînée allait se remarier. Mais à la suite des paroles de Sofja, l'agnelle hésita entre taquinerie, ou fausse moue...

Eh bien... Je ne savais pas que tu connaissais la princesse. Mais, il faut croire qu'elle a plus d'impact sur toi que moi, si tu réponds à son invitation à venir chez moi avant la mienne...

Taquine, puisqu'un sourire un peu plus franc vint s'afficher sur ses traits mi-adolescents, mi-adultes.

Mais je suis grande dame, je ne t'en tiendrai pas rigueur.

Un petit rire? Allez, pourquoi pas. L'agnelle était dans une bonne période, nul deuil, finie la politique, juste des réjouissances à venir.

Allons, j'arrête. Je suis quelque peu taquine en ce moment, les festivités réjouissent mon âme et mon coeur. Ta présence et...

Un coup d'oeil vers Nerias...

... celle de ton promis, donc, y participent.

Et alors qu'elle les invitait à venir prendre place dans des cathèdres sises près de l'âtre, faisant signe à quelque officier de bouche d'apporter des cuisines quelque collation vernadienne, l'Amahir tenta de mettre à l'aise le fiancé. Elle n'était ni père, ni mère, aussi la lourde charge de lui faire passer un interrogatoire en règle avec un regard à la "Il était une fois dans l'Ouest" perçant et menaçant était inutile.

Blanc-Combaz, ai-je compris? Seriez-vous un parent de feue sa Majesté Eusaias? Je ne l'ai rencontré qu'une seule fois, quand mon père était à son service. J'étais petite, il était assez impressionnant...

Surtout son nez, fallait le dire.
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
Nerias
Quelle folie l'avait traversé quand il c'était proposé de l'accompagner.
Des joutes. Le BC n'aimait pas spécialement cela, mais il fallait qu'il fasse quelques efforts et montrer de l’intérêt pour les passions de sa promise.
Dans la demeure à Dijon, c'est en tirant la tronche qu'il préparait ses affaires.
Sortir, laisser le confort d'une vaste maison pour une tente.

Le trajet c'était déroulé sans qu'aucune menace ne coupe leur route. Le cortège royal traversait les comtés, les villes, les campagnes, puis il arriva.
De son regard, froid, Nerias cherchait déjà un lieu ou il pourrait trouver du vin.
Alors qu'il pensait sa quête accomplit en apercevant des tonnelets, un sourire se vissa, et la Divine l'harponna pour l'emmener à sa suite.
Et le regard froid se pose sur la blonde Jagellon.

"Votre sœur ...?"

Embuscade! Voilà pourquoi elle était si heureuse de le voir à ses cotés!
Tout ceci mériterait une revanche.
C'est en réfléchissant qu'il se laissait entraîner. Le Corbeau restait silencieux, moultes idées lui venant à l'esprit.


Il toussota. En attendant l'arrivée de la maîtresse des lieux, il songeait à comment se présenter.
Il n'eut pas le temps d'y réfléchir que cette dernière arriva.
Nerias inclina la tête, la gratifiant d'un de ses rares sourire. Ceux qu'il réserve pour les grandes occasions.

"Ma Dame, c'est un honneur de rencontrer la sœur de ma promise."

Quelques amabilités furent échangés entre les deux sœurs, sous le regard du BC.
Elles se ressemblaient mais étaient pourtant si différentes.
Sans qu'il ne puisse le contrôler, son regard resta poser un instant sur Sofja. N'arrivant pas à le détourner, c'est seulement lorsqu'un nom fut prononcé que sa contemplation se stoppa.


"C'est bien cela Ma Dame. Blanc-Combaz, petit-fils de Feu Sa Majesté Eusaias. Vous êtes bien chanceuse de l'avoir rencontré et de vous en souvenir. Je n'en ai aucun le concernant pour ma part."
S'adressant ensuite à l'un des officiers.
"Du vin pour moi, je vous remercie."

Son attention se reportant sur la plus jeune des blondes.
"Je suis navré de ne pas vous avoir mené votre sœur et vous avoir prévenu de nos fiançailles bien avant. Elle et moi, avons tout deux été occupé. Ces joutes sont tombés à point nommé."

Se saisissant du verre remplit du liquide rougeâtre, le Blanc-Combaz le leva en direction des deux femmes. Bien sur qu'il en rajoutait des caisses. Il n'avait de base pas envie de venir détestant les joutes. Mais l'air enjoué de sa promise l'avait achevé.
"A vous Mes Dames et à cette rencontre."

Encore son sourire qu'il sort pour les grandes occasions et une lampée fut avalée.
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Sofja
      Je te remercie. Oui, beaucoup de rebondissements dont j'ai hâte de te relater.


    Sa joie se dissipa rapidement lorsque l'agnelle la gronda gentiment. Mesme si l'ainée de la fratrie pouvait se montrer déterminée dans ses décisions voir intransigeante dans les affaires de sa famille. C'est le rouge aux joues qui monta instinctivement jusqu'à ses oreilles. Aemilia avait tous les droits de la réprimander, vu qu’elle était dans la faute. A cet instant, elle voulut s'enfoncer dix pieds sous terre.

      Elle est Limousine, on s’était déjà croisées enfant mais je l’ai revu récemment en postulant comme Dame de Compagnie auprès de la Reyne. Mais… bref… je te présente toutes mes excuses, j'ai manqué à mes devoirs à ne t’envoyant pas de réponse. Je t'assure que cela ne reproduira plus.


    Oui, elle avait honte car dans l'histoire, lorsqu'elle avait reçu la missive. Elle avait pensé qu'Aemilia organisait les joutes en tant que Duchesse et non à titre personnel. Son travail de SE lui prenait tellement de temps, qu'elle n'avait pas fait attention à tous les détails. Mais cela, elle se garda bien de le dire à haute voix. Honte ! Honte !

    La Duchesse porta son attention sur son fiancé. Mesme si elle appréhendait ce rendez-vous, elle était heureuse de le voir dans l’arène. Ainsi, elle pourrait reprendre ses esprits grâce au verre de vin qui arriva. Rien de mieux que quelques gouttes d’alcool pour se détendre.
    Discrètement, elle épia le comportement du BC. Raide, direct, sans aucun ménagement dans ses mots. Une fois de plus il jouait son rôle pour paraitre, à sa façon, à l’aise en société alors qu’elle savait très bien, qu’au fond de lui, il était rongé par ses craintes. Malgré ce qu’on pouvait penser de lui, la Divine pouvait voir tous les progrès qu’il faisait depuis leur rencontre.
    Et elle en était fière.


      A vous Messire Blanc Combaz et à ta réussite Aemilia.


    Car la petite fille qu’elle avait rencontré dans une boutique Parisienne s’était transformée en jeune femme impressionnante.

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Aemilia
Et le hanap de vin en main, l'Amahir trinqua avec le jeune couple, observant parfois l'un, parfois l'autre. Car au final, bien qu'elle ait rencontré Sofja bien des fois, notamment en tant que cliente avant de découvrir leur lien de parenté, elle ne connaissait pas grand chose d'elle. Car si l'aînée Jagellon avait parfaitement accepté sa demi-soeur, elle avait certainement dû jouer les intermédiaires auprès des autres pour faire passer la pilule "bâtarde" qu'était l'agnelle, et dû prendre parfois un peu de recul par rapport à Nikolaï. Chacune d'entre elles avait sa vie, dans des provinces différentes, et il fallait avouer que les rencontres étaient rares.

Souriant aux deux, la jeune duchesse tentait de les mettre aussi à l'aise qu'elle l'était elle-même en ce lieu paisible qu'était Vernou. Elle répondrait dans le désordre au promis, puis à la frangine.


A vrai dire, je ne connaissais pas votre grand-père, il était un nez... ahem pardon... un nom, sur un visage.

Waouh, première bourde.

Vous êtes pardonnés, l'un comme l'autre. Je ne suis pas des plus présentes non plus, j'ai préféré oeuvrer ces derniers mois pour mon duché plutôt que...

...de s'occuper d'elle, pour éviter de penser à tout ce qui lui avait fait du mal.

... qu'autre chose. Mais me voici à présent retirée de la vie politique, aussi me sera-t-il à l'avenir plus aisé de profiter de mes proches.

Et alors que les premiers plateaux arrivaient, emplis de fruits frais conservés sur claie l'hiver, secs, et fromages de chèvre...

Mais je vous en prie, vous devez avoir faim. Goûtez-moi ces spécialités tourangelles. Vous m'en direz des nouvelles. A votre venue, et à la Saint-Noël.

Et pour les inciter à la suivre, l'agnelle attrapa une belle tranchette de fromage, ainsi que quelques cerneaux de noix déjà préparés. C'est qu'à courir partout pour ces festivités, elle avait la dalle. Et parce qu'elle était une hôte attentionnée... après avoir fait signe à l'un de ses suivants...

Faites préparer deux chambres pour mes invités.

Car dans la tête de l'agnelle, toujours aussi prude, des fiancés ne dormaient pas encore ensemble. Fallait pas charrier. Chacun son lit, et on file pas la nuit en douce. Une fois l'ordre donné, Aemilia s'intéressa à nouveau aux tourtereaux.

Ainsi donc, vous voilà fiancés. La date est-elle déjà fixée? Comment vous êtes-vous rencontrés?

Une belle histoire d'amour courtois à venir, ou bien un mariage arrangé? Ou rien de tout cela?
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
Sofja
    En voyant les domestiques arrivaient avec les plateaux de fruits frais mais surtout du fromage, Sofja saliva. Heureusement qu'elle sut se tenir mais l'odeur de la brebis fit gronder son estomac.

      Si y a bien une chose à laquelle je ne sais résister, c'est bien le fromage. D'ailleurs, la seule chose que j'ai su apprécier lors de mon séjour en Savoie.


    Ça, elle avait même appris tous le processus de confection pour développer la terre dont elle avait la charge à l'époque. La gourmandise guide toujours ses actes. Après s'être lavé les mains, grâce au domestique qui lui tendit le nécessaire et un linge, elle attrapa une tranche de fromage avec des morceaux de figues.

      Mmmmmm un régal. Je ne quitterai pas ces terres sans repartir avec une tome de ce fromage.


    Puis sa sœur demanda à ce qu'on lui prépare deux chambres. Elle fut gênée de ce dérangement de dernière minute mais apprécia le geste de la soeur. Non qu'elle n'appréciait pas le confort sommaire de sa tente. C'était une partie de l'aventure des joutes dont elle aimait. Mais nul doute que le "Corbeau" serait ravi.

      Je te remercie, c'est très gentil de ta part.


    Et bien évidement, ce qu'elle pensait arriva. La curiosité faisait partie de toute personne bien constituante. Sofja avala sa dernière bouchée gourmande.

      Et bien à ce moment là je vivais en Savoie. Je quittai cette dernière pour me rendre en Limousin, visiter mon fils qui tient le Vicomté. J'ai fais un détour par la Bourgogne pour me rendre aux doigts d'or. Et il s'avère que j'ai eu un accident sur les terres de Nerias. Pendant que nos hommes se sont prêté main forte pour réparer la roue de la litière, il m'a offert l'hospitalité. Jusqu'à pousser le vice à me tenir compagnie.


    Sofja adressa un sourire à son fiancé. Car fallait le dire, il ne fut pas très loquace. Elle avait beaucoup parlé pour combler les vides.

      Lors mon séjour en Limousin, j'ai recu une missive de sa part me demandant de m'arrêter chez lui sur le retour. Qu'il souhaitait me parler. Nous cherchions tout les deux à nous marier avec chacun des exigences compatibles.


    Sofja omis volontairement de parler de celle qui occupait le coeur du Blanc-Combaz et de son besoin de liberté la concernant.

      Nerias finalise son baptême. J'attends une réponse à un projet important. Et je pense que d'ici que tous soit a plat. Nous envisagerions une date.
      En tous cas, elle ne serait tarder.


    Elle attrapa à nouveau de quoi régaler ses papilles sans manquer de s'informer sur les projets futurs de l'agnelle.

      Et toi, que comptes tu faire maintenant que tu tournes une page avec la politique ?


    A parler de politique, Sofja ne put que penser à son frère dont elle n'avait pas de nouvelles depuis sa candidature aux élections Royales. Elle avait fait partir un coursier pour Lyon, ou vivait sa femme et son fils. Pour sur qu'elle prendrait la peine de la renseigner vu que ce goujat ne le faisait pas. Satané Nikolaï qui aimait jouer avec ses nerfs.

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Aemilia
A croire que la gourmandise était héréditaire, et que leur géniteur avait transmis son péché à ses enfants. Car là où Aemilia dévorait toujours avec bon appétit, Sofja n'était pas en reste. A cette constatation, l'agnelle ne put s'empêcher de sourire.

Une tome? En fait, ces fromages se vendent en petit format, mais je t'en ferai préparer un assortiment. Quelques livrées, si tu le souhaites.

Tout en écoutant la suite, l'agnelle sirotait son hanap, attentive à cette affaire de mariage de convenance. Choix qu'elle avait fait également suite à sa première histoire amoureuse, complètement foireuse, qui lui avait laissé pour seul souvenir un coeur brisé qui ne cherchait pas à se reconstruire. Aussi, même si personne ne lui avait encore glissé la corde au cou, l'Amahir ne comprenait que trop bien le choix pour lequel avaient opté le couple.

Il paraît qu'une union de convenance est parfois plus amenée à durer que des épousailles d'amour. C'est là ce que je vous souhaite, et je ne peux que vous soutenir. Enfin, tant que je suis invitée et qu'il y a un banquet... Tout me va.

La Vernadienne appuya sa réponse d'un sourire franc et sincère, avant d'attraper quelques grains de raisin, qu'elle vint éclater contre son palais. Et finalement, Sofja en vint... à elle... Sujet qu'elle détestait aborder... Mais bon, c'était de bonne guerre. Elle avait fait sa curieuse, elle lui renvoyait l'ascenseur.

Ce que je compte faire? Profiter un peu de la vie... Cette dernière année a été particulièrement... compliquée. Même la précédente. Mon investissement politique fut accompagné d'événements tous plus douloureux les uns que les autres... Aussi... Je tiens à présent à ne garder que les bons moments en mémoire. Peut-être reprendre mes études, me plonger encore et encore dans les vieux documents de la Touraine... Reprendre les commandes et former de nouveaux apprentis, pourquoi pas... Et profiter de la famille qu'il me reste.

Beau programme, n'est-ce pas?
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Manoir des Artistes, Comptoir Parisien, Vernou
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