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[RP Fermé] et si les 6 ans s'envolent ?

Klouska
22 Décembre 1463, en soirée

La vie était redevenue paisible, la guerre passée, le foyer retrouvé, le couple avait su vite retrouver la chaleur et le confort d'une routine de vie à 2.
Mais ce fut le soir du 22 décembre où l'arrivée d'une missive fit tout basculer.

Atlas était rentré, hors de lui, plus nerveux qu'elle ne l'avait encore jamais vu.
Une dizaine de mots, tout au plus, avaient été griffonnés et lui avait été apporté. Voila ce qui le rendait dans cet état.
L'assaillant de mille question, la brune finit par comprendre, sans plus d'explications, que leur navire avait été coulé, leurs economies et tous leurs effets avec.

Evidement, tout ceci n'etait que matériel, elle avait tenté de le calmer, mais ce dernier s'en etait allé, dans le froid de l'hiver, dans la pluie glacée, à la recherche de plus amples informations.

la nuit passa ... le jour suivant également... et c'est au beau milieu de la nuit du 23 décembre qu'il réapparut enfin, trempé, glacé jusqu'au os, exténué.

Il était, et avait toujours été, malgré le tempérement de la donzelle, le maitre de la maison. Toujours, par son calme, sa sagesse, sa force et son intelligence, il avait toujours sur intimer le plus fort respect de celle qui l'aimait et partageait sa vie depuis deja 6 ans !

Mais cette fois, c'est à peine s'il s'était confié à elle.

et, lorsqu'au petit matin du 24 décembre, Klouska ouvrit les yeux, elle trouva a ses côté son vaillant, tremblant de fievre, les perles de sueurs brillantes sur le front du malheureux.


Ca va aller, je vais m'occuper de toi

lui chuchotta t'elle avant de se hater chercher bassine d'eau fraîche et linge propre.

Lorsqu'elle revint pres de lui, il ne s'etait toujours pas éveillé.
Elle entreprit donc de lui tamponner le front, de le raffraichir, de faire chutter cette mauvaise fièvre.. malheureusement, voila les maigres connaissances qu'elle possedait sur le sujet..


Atlas ?

.. aucune réponse

Atlas ??

... aucune réaction

ATLAS !

impossible de reveiller son beau même en le secouant vigoureusement..., il semblait dans un sommeil sans fin.
Pourtant, elle le savait, elle en etait sur, il dormait. il etait toujours la. Elle pouvait entendre sa respiration sifflante, lente.

Que faire ??! Elle placa précautieusement le linge frais sur le front de son homme et sortit au devant de son habitation

Heureusement, Compiègne était une ville relativement animée, aussi ne fut il pas compliqué de croiser une jeune personne et de l'interpeller.

Lui plaçant quelques ecus dans le creux de la main qu'elle venait d'attrapper elle lui demanda


Je vous prie... pouvez vous apporter le message à ... Ju ! heu.. à la Vicomtesse de Vadeney que j'ai besoin d'elle ! le plus tot possible ! Qu'elle me retrouve ici, à ma demeure de Compiègne.
Elle doit certainement se trouver non loin de Reims, elle ne quitte que rarement le chateau.
Faites vite je vous prie.

de le remercier encore et de retourner rapidement dans sa maison, auprès d'Atlas.
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Jujoss
De fait, Blondie était encore au château de Reims. Elle voulait régler la réforme législative mais les débats n'attiraient que peu de monde. La période de fin d'année n'aidait pas.
Jujoss s'assit un instant le temps de rédiger une missive au Chancelier afin de s'assurer qu'ils ne transgressaient pas les lois royales avec la nouvelle constitution. Le pigeon était à peine parti qu'un jeune messager arriva. Il fit une révérence maladroite.


Bon... bonjour votre... Votre... euh... Grâce.. J'ai un message urgent pour vous de la part de Dame Klouska.

Elle ne releva pas la faute d'étiquette, elle même ne maitrisant cela que depuis peu. Un hochement de tête lui indiqua de continuer. Les messages urgents, elle détestait ça notre blonde. Ca n'apportait que trop rarement de bonnes nouvelles. Que se passait-il ?
Ses émeraudes se fixèrent sur le jeune homme qui lui expliqua rapidement que Klouska avait besoin d'elle à Compiègne et qu'Atlas était au plus mal.


Je vous remercie mon brave. Nous devons nous rendre à Compiègne le plus vite possible. Allez dans les écuries pour faire sceller mon cheval je vous prie.

Elle n'avait pas l'habitude de donner des ordres comme ça sans explication et sur un ton pressant mais la situation le requérait.
Papiers rangés, quelques maigres affaires prêtes, la blonde enfourcha Cicéron et le lança au galop une fois dans la campagne.

Durant tout le trajet, elle ne put s'empêcher de penser au pire. Qu'arriverait-il à Atlas ? C'était un de ses amis les plus anciens. Klouska également. Elle les connaissait depuis de nombreuses années à présent.
Compiègne était en vue et malgré sa fatigue et celle de son cheval, elle le poussa un peu plus. A peine arrivée devant la porte de la maison de ses amis que la Vicomtesse mit pied à terre. Elle ne prit pas la peine de frapper à la porte.


Klouska ? Tu vas bien ? Ou es-tu ?
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Merci jd Klouska
Klouska
Les heures s'écoulaient, desesperement lentes, puis les jours.. Il faut dire que le chemin jusqu'à Reims, puis le retour jusqu'à Compiegne prend un temps certain..
Mais l'état d'Atlas n'allait pas en s'améliorant ce qui avait pour don de mettre Klouska en état second.
Il était son ancre, sa moitié. Et même s'ils étaient du genre discret en public sur leur amour partagé, cet Amour n'en était pas moins fort et vrai.

dans la matinée d'un jour suivant, Jujoss arriva. Impossible pour la jeune femme de tenir le compte sur les jours passés.. ils se ressemblaient tant.. désespérément .. sans amélioration aucune..
la Saint Noël était passé que Klouska ne s'en etait meme pas rendu compte.. Il lui semblait pourtant avoir entendu frapper à la porte, dans l'un de ses songes, alors qu'elle s'etait accordé quelques minutes pour s'assoupir..

Mais là, la présence était confirmée lorsqu'elle reconnu la voix de Jujoss.
Jujoss devait se trouver dans la cuisine et s'approchait assurément de la chambre.


Je suis là !
répondit t'elle en s'éloignant quelques instants du chevet d'Atlas.
Elle entrebailla la porte de la chambre et vit Jujoss qui s'approchait encore pour la rejoindre.


Attends, n'approche pas plus.. j'ignore si son mal est contagieux...

puis dans un sanglot, elle ajouta
Il ne s'eveille plus Ju.... je ne sais plus quoi faire... sa fièvre ne retombe pas...

qu'il etait rare de trouver Klouska dans cet état.. si .. vulnérable !

Elle reprit contenance, essuya ses larmes et ajouta.

Je dois me rendre à l'Université et prevenir d'une fermeture temporaire..
je ne peux pas ... je ne peux vraiment pas m'en occuper en ces circonstances..

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Klouska
Klouska s'etait donc eclipsée, laissant Atlas sous bonne garde.
C'est a brides abbatues qu'elle arriva à l'Université. Sur place, elle informa les professeurs et etudiants de la situation, de sa situation.. puis, apres mure reflexion, apres une virultante dispute avec Aragornbleu, Klouska jugea qu'il était plus raisonnable et de meilleure augure pour l'Université et ceux qu'elle abrite de passer la main de la gestion de cette institution.
Elle le fit à contre coeur oui.. depuis sa nomination au poste de Rectrice, elle avait adoré son travail.. etablir les planning selon les envie, les besoins de chacun, être à l'écoute des étudiants, être la plus équitable possible dans la répartitions des cours aux professeurs... bref... elle esperait qu'une personne de confiance prendrai sa suite.

Une missive officielle fut donc rédigée, signée, scellée et envoyé au Duc de Champagne.
La démission fut acceptée..

Klouska reprit donc le chemin de Compiègne.

Poussièreuse, fatiguée, mais surtout inquiète, elle entra dans sa modeste demeure.


Jujoss ??

de rejoindre la chambre d'un pas vif.

Comment .. ? comment va t'il ?

le ventre noué, elle craignait sa réponse.
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Jujoss
La chevauchée avait été éreintante mais dans des moments comme celui-ci, peu importait ! La fatigue faisait place à l'anxiété.
"Garde ton sang froid" se morigéna-t-elle. "Tes amis ont besoin de toi !"
En effet, ce n'était pas à elle de craquer, encore moins avant d'avoir vu Atlas et de connaître toute l'histoire. Bien qu'histoire il ne semblait pas y avoir. La maladie frappait sans prévenir.

La blonde continuait à avancer lorsqu'elle entendit la voix de Klouska. Elle se dirigea vers la chambre où son amie l'attendait mais elle fut surprise d'être stoppée. Elle fronça les sourcils en écoutant Klouska


Au diable les risques de contagion, hors de question que je reste sur le pas de la porte !

Les impériaux n'avaient pas réussi à avoir sa peau, alors ce ne serait pas la fièvre qui l'aurait. Mais l'assurance de Jujoss prit un coup lorsqu'elle vit le visage de Klouska se décomposer et qu'elle éclatait en sanglot. Instinctivement, ses bras se refermèrent autour d'elle.

Nous allons nous occuper de lui. Tout ira bien... Il le faut..

Elle tentait de se rassurer en même temps.

Je te comprends, file ! Je veillerai sur lui pendant ton absence.

Ainsi la question fut réglée. Klouska partait pour l'université et Jujoss s'occuperait d'Atlas en attendant. Cette dernière était inquiète, elle attendait à côté du lit d'Atlas en lui épongeant le front régulièrement qu'il se réveille. Elle n'était pas médecin ! Que pouvait-elle faire ? Doit-on pratiquer une saignée ou autres trucs de ce genre ?
Rien qu'à cette idée, elle frissonna. Mais déjà la brune revenait auprès de son cher et tendre. Jujoss, les traits tirés et la mine désemparée la regarda tristement


Il ne s'est toujours pas réveillé Klous... J'ai écrit à Edwin pour qu'il cherche le médecin qui m'a remise sur pied lors de la dernière guerre car je suis incapable de lui apporter les soins requis...
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Merci jd Klouska
Klouska
D'offrir un pale sourire a son amie. De ce fait, elles s'étaient tant rapprochées ces derniers mois que plus qu'une amie, Klouska la considérait comme une soeur. Leur amitié valait bien un lien du sang.. -voire plus-.
Aussi l'avoir à ses coté pour surmonter la terrible épreuve que lui imposait la vie était un réconfort non négligeable.. Une source positive, une force.

Elle prit sa main dans la sienne et la pressa doucement quelques instants. Nul besoin de mots, elles se comprenaient sans cela.

Sans pudeur aucune, elle grimpa sur le lit, sous le regard de Jujoss, et s'allongea aux cotés d'Atlas, posant sa tete sur son torse musclé.
Evidement qu'il etait toujours la. elle pouvait sentir le mouvement de sa respiration, entendre les battements de son coeur.

Une fois encore, une larme roula pour finir sa course sur la chemise de l'endormi.

Elle se mit à lui parler. Sa main aggripant les plis de la chemise de son aimé.


Atlas..
Atlas eveilles toi...
reviens moi.
Tu es mon unique, tu es mon tout
"Mon Indispensable", tu le sais.
Je ne peux pas te perdre..
pas comme ca..


se relevant à demi sur son coude, elle le surplomba, l'admira encore.
Approcha son visage du sien et déposa un chaste baiser sur son front.

Elle se figea.. quelques instants, ecarquillant les yeux.
Revait elle ???


Ju ??!!!!
Approche toi !!!
Je ... je crois que la fievre est tombée !!!

s'agita t'elle en plaquant sa main sur le front d'Atlas afin de le vérifier.

Oui !! il semble ...

regarde Ju !!


Mais Atlas ne s'eveillait toujours pas.....
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Millie.
Le matin de la sainte noel j'etais allée voir mere et Atlas à Compiegne. Seule à Clermont, la fete aurait été bien triste, et d'ailleurs c'est un moment a partager en famille.

Sauf qu'arrivée a compi, devant la maison, je suis restée un bon moment a attendre dans le froid. j'eus beau frapper à la porte, il n'y avait personne.
Alors je suis rentrée à Clermont.

les jours sont passés. Le reveillon aussi.

Je suis finalement retournée à compiegne dans l'espoir de les trouver et de leur souhaiter la bonne année.


Je m'appretais a toquer lorsqu'j'entendis du bruit à l'interieur.
Ils étaient là ! ils étaient rentrés.

cette fois, je ne frappa pas et je fis comme chez moi. Puisque c'etait un peu le cas.


M'man !

j'entra dans la chambre et trouva une jolie dame bonde qui regardait mes parents qui se trouvaient ... au lit !

Mais ? qu'est ce qui se passe ici ??
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Klouska
Jujoss allait s'approcher quand une frêle silhouette apparut derriere elle.
Plutot que physiquement, c'est la voix de sa fille que Klous reconnu en premier.
Il faut avouer que bons nombres de mois s'étaient écoulés depuis leur derniere retrouvaille.. et que la demoiselle avait encore fort grandit, changée.. Une belle jeune femme en devenir.
Ses méninges turbinaient a toute allure.. Il était prévu qu'elles se voient pour fêter Noël ensemble..
Noël .. ? avec tout ça.. la jeune femme en avait oublié la sainte fête, la mère avait même oublié la fille.. quelle honte ! Elle n'etait pas digne de sa progéniture.

prenant le temps de la détailler un peu plus, c'est son feu époux qu'elle revit dans les yeux de sa fille. Plus les années passaient, et plus la jeunette ressemblait à son père. Oceanedr ....
Nouvelle fissure dans ce coeur déjà fort tourmenté. Etait elle donc destinée à perdre, tour à tour, les hommes de sa vie ?


elle secoua la tête vigoureusement afin d'effacer ces funestes pensées...

Non. La fièvre d'Atlas était tombée.. elle ne le perdrai pas.. Il lui reviendrai.

Elle lui caressa un instant la joue et reporta son attention sur sa fille à laquelle elle n'avait encore, finalement, pas répondu.


Atlas est malade ma fille. Il semblerai qu'il y ai une amélioration de son état, mais .. autant lui dire la vérité, elle était bien assez grande maintenant.. voila des jours qu'il ne s'est pas éveillé. J'ai peur pour lui.
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Jujoss
En effet, les mots étaient inutiles. Elles se complétaient bien les deux amies. Lorsque l'une pouvait être un ouragan, l'autre était apaisante et vice versa car, vous n'allez pas me croire, mais notre biche carnivore sait calmer les esprits aussi ! Du moins celui de Jujoss.
Cette amitié avait débuté voilà bien des années à Clermont et bien qu'elles se soient perdues de vue pendant un temps à cause de la retraite de Ju, elles étaient devenues très proches à présent.
Pour l'instant, c'était à la blonde d'endosser le rôle apaisant, laissant à Klouska le rôle émotif.

Lorsque Klouska grimpa dans le lit, la blonde détourna un peu les yeux. Même s'il n'y avait aucune pudeur, et aucune raison de l'être, elle souhaitait leur laisser un peu d'intimité car après tout, il s'agissait là peut-être des derniers moments d'Atlas. Rien que d'y penser, Jujoss frissonna. Hors de question ! Il va se réveiller le brun, c'est sûr...
Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de quitter la pièce, elle vit Klouska se raidir et écarquiller les yeux.


Que se passe-t-il ?

Elle se leva, la boule au ventre craignant le pire puis le soulagement, la fièvre était tombée.
Puis, la porte s'ouvrit laissant entrer un petit bout de femme que Jujoss reconnut difficilement tellement elle avait grandit. Mais quand on connaissait ses parents, impossible de s'y méprendre.


Millie

Elle laissa mère et fille se retrouver un instant et repensa à l'époque de la naissance de Millie, au bel âge de Clermont et aux habitants qui y avaient vécu.
Son regard se porta sur Atlas.


Non didjou Atlas tu ne peux pas nous abandonner comme ça...
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Merci jd Klouska
Klouska
la petite fixait son 'beau-pere' et ne disait mot, ne bougeait plus, les yeux rivés sur Atlas... Aussi, klouska descendit doucement du lit et s'approcha d'elle à pas de loup, passa ses bras autour d'elle et la serra contre son coeur. Justement, oui là, dans ses bras, la mère remarqua combien sa fille unique avait grandit. Encore 2 ou 3 printemps, tout au plus, et elle serai aussi grande qu'elle.

Ca va aller Millie. On va s'occuper de lui.

Lançant un regard à Jujoss, elle continua
.

Nous n'avons pas les moyens necessaires à le soigner ici.. je pense qu'il serai préférable de l'emmener chez les moines. Ils procedent une infirmerie bien plus équipée.
Il parait que la meilleure se situe pres de Troyes.


En l'etat des choses, cela lui semblait la meilleure des solutions... l'avenir lui dirai si elle avait raison ou non....

Elle dessera enfin l'etreinte sur sa fille, la liberant.


Vous voulez bien m'aider toutes les deux ?
Il fait frais dehors, aussi, il faut rassembler un maximum de couvertures les plus chaudes pour le proteger lors du transfert.
J'ai pu m'offrir un de ces nouveaux traineaux, derniere mode, mais surtout, fort spacieux et confortable. Ca devrai faire l'affaire.

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