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Info:
Accouchement de Flaminia Page 2.

[RP] Hostel Pelamourgue

Basile
Hostel Pelamourgue




    L'arrivée se prévalait en toute bonne chose, d'une nouvelle demeure. Loin de l'indolence des longues campagnes parsemé d'hameaux et de castels, l'hobereau occitan aurait à s'établir en bon urbain. La chose n'était pas nouvelle, ce qui offrait ainsi son rythme de vie usuel. Des maisons en colombages qui germaient dans les fondations de jà Chateauneuf, héritière pluriséculaire d'une activité de Saint Martin, foyer de vie et d'histoire, ce lieu était à son nom, plus commode que l'intérieur des enceintes gallo-romaines pour qui souhaitait s'établir. Ce patriarche et sa fine et non moins populeuse côterie resterait ainsi en fort besoin d'espace, et en ville, ce siècle faisait pleuvoir son lot d'hostel, stigmate de la renaissance des cités.

    Il en fut ainsi dudit hostel, bien bâtis, corps de bâtiments en avant d'une fine pierre blanche, deux ailes s'élançant pour cercler une petite cour. Car il n'était de Touraine sans ses jardins, ce serait l'éclat de l'arrière du bâtis, ce qui pour ce seigneur de guerre, restait davantage un luxe de plaisance livré avec que vraiment recherché. Passant ses pas pour rejoindre ceux qui l'avait précédé, il fut, arrivé.
Leandre_p
Tours, enfin ! L'y voici. Dire qu'il y avait quelques mois, il se trouvait proche de la Guyenne, proche de sa famille sans y parvenir. Après avoir escorté ce groupe d'amis, qui s'étaient installé à Pau, le blond s'était vu envieux de retrouver ses racines, hélas. Alors que le projet de voyage s'ébauchait, il tomba malade. Aussi subitement que fortement. Recueilli par des moines médecins, il passa de nombreuses semaines entre leurs mains. Ce n'est qu'à l'annonce de cette découverte médicale, la fièvre catalane que les moines dotés d'une recette d'un remède, tentèrent ce dernier sur leur malade de longue date. Et leur foi en dieu fit le reste, Leandre retrouva l'usage de ses membres et de la parole. Bien qu'ayant perdu énormément de force, sa réminiscence fut plutôt rapide.

C'est ainsi qu'il put prendre connaissance d'un pigeon de Basile, ou il parlait d'une campagne et de la Touraine. Jugeant plutôt préférable de se rendre en Touraine, c'est ainsi qu'il prit la route, non sans un merci pour ces moines qui voyaient partir un de leurs patients. Il marcha, longuement, seul son baton pour seul compagnon. Durant ces jours froids de voyage, il ne cessa de songer à ce qu'il avait vécu auparavant. Un nom troubla ses pensées, Heavy. Il ne l'avait pas trouvé à Pau. Partie comme beaucoup l'aurait fait. Peu importe, il avait fini par lui écrire, pour lui dire qu'il était vivant. Mais en rien il ne l'obligerait à revenir.

C'est à l'hostel des Pelamourgue que le blond se présenta en cette fin de journée, retrouvant les couleurs occitanes de leur famille sur les murs ornés de tapisserie, un sourire cueillit ce constat avant de regarder les personnes arrivant à sa rencontre.
Gaucher
Enfin il était à Tours. Enfin il allait pouvoir poser pied à terre après des mois de chemin, de bataille, et surtout d’ennui. Il s’était arrêté quelques jours au Berry, le temps de faire une pause, n’en pouvant plus du cheval. La petit cité de Saint-Aignan fut très calme, trop calme peut-être puisqu’il prit la route dès le soir même pour Châteauroux.
C’est là bas qu’il rencontra quelques personnes, malgré une sorte de léthargie pesante de tout le duché qui ose se dire indépendant. C’est sur le moment du départ, pour sa prière d’usage avant de partir qu’il rencontra une dame, une magnifique dame, qui pour la première fois ne le laissa pas indifférent. Son séjour se prolongea pour une seule cause : la compagnie de la dame. Elle s’avérait être la fille du duc de Berry et il s’entendit de suite avec elle, peut-être un peu trop en ce qui le concerne, et les relations se changèrent vers quelque chose de plus fort. Il en était sûr, elle pouvait être la femme qu’il recherchait depuis longtemps et qui pouvait faire honneur à sa famille. Son cœur se brisa quelque peu lorsqu’il apprit qu’elle était marié, mais qu’importe, il ne pouvait changer les élans de son cœur. Après quelques jours passés au Berry, et dans l’hostel de la dame, il lui avait proposé de faire route avec lui pour visiter la Touraine, puisqu’elle s’ennuyait quelque peu en Berry et trouvait l’atmosphère quelque peu insupportable. Après autorisation du paternel, le départ fut décidé pour le lendemain en compagnie de son frère et son cousin. Le voyage se fit d’une traite, sans arrêt notable à part pour dormir et manger.



Hostel de Pelamourgue


La ville de Tours avait été traversée aussi rapidement qu’il fut possible. L’équipage s’arrêtant juste pour demander son chemin vers la nouvelle demeure de la famille. Chevauchant aux côtés de la dame, il l’observait parfois sans d’autres but que la regarder, tout simplement. Lorsqu’il vit les bannières de sa famille, un grand sourire se dessina sur son visage et se tourna vers celle qui l’accompagnait. Il semblait être comme un jeune chien fou. Il avait beau avoir 23 ans, il avait parfois des réactions que l'on pouvait trouver chez lui dans son plus jeune âge.

Madame, je crois que nous sommes arrivés. Voyez-vous ?

Ils continuèrent jusqu'à arriver dans la cour pour finalement descendre de selle. Confiant son cheval au premier palefrenier qu’il vit, il fit le tour afin d’aider la dame à descendre.

Puis-je vous aider ?

Il lui tendit la main.
Flaminia.m.
Les mains viennent passer sur le visage avec lassitude, puis tirent jusqu'aux tempes pour les masser. La journée s'annonce chargée encore une fois.

Arrivés depuis peu en Touraine, ils ont établi leurs quartiers à quelques minutes à pied de la Loire, et si les Pelamourgue vaquent à leurs occupations respectives, à la maîtresse de Basile revient la charge de l'intendance. Non pas que l'affaire la dérange, depuis son départ de Venise, elle n'avait plus eu à gérer de serviteurs, et régir une maisonnée lui manquait au plus haut point.
Ce qui la dérange, c'est sa grossesse, encombrante qui plus est, car la lonce n'en doute pas, l'enfant à venir n'est pas un enfant, elle a senti plus de deux mains, et une matrone payée à la va vite a confirmé la chose. Mettre au courant Basile ? Jamais. En aucune façon, à aucun moment, le Lion d'Occitanie n'a été importuné par cette grossesse, et ne le sera pas plus maintenant. Alors voilà la vénitienne garde pour elle ses angoisses, ses fatigues, et s'occupe de son mieux en surveillant le ballet de la valetaille pour s'assurer que l'hotel soit agréable à vivre, que la table soit toujours richement fournie.

Et en parlant de valetaille, des piaillements caractéristiques se font entendre aux cuisines qu'elle rejoint d'un pas décidé.


« Che cos'è ?*
- Ce sont des Pelamourgues qui viennent ma dame. La Bertille dit qu'il y a deux jeunes hommes beaux comme ..
- Comme je vous dis, ma dame. L'un blond, l'autre brun et une jolie damoiselle avec eux.
- Et bien qu'attendez-vous ? Il va falloir les accueillir. Préparez vos meilleures sauces Maestro, et je veux des pâtés sur cette table, et du gibier, que les dernières chasses soient utiles. Et allez prévenir le maître de maison, que les siens arrivent. »


Non, Flaminia Marionno n'est pas la maitresse de maison par le mariage, mais elle a su en peu de temps, se faire obéir et respecter de tous. D'un geste avisé, la vénitienne replace une épingle dans sa coiffure sophistiquée, et les mains sur sa panse arrondie, la voilà qui rejoint le perron de l'hotel, tandis qu'autour d'elle, déjà, on va mettre de la paille fraiche dans les chambres, du foin pour les chevaux, et que dehors, on entend crier une poule qui finira sa vie dans l'estomac d'un lion.

« Adieussiatz a totes ! »**

Le brun, elle le connaît, et les yeux vairons sourient au même titre que les lèvres de le voir en galante compagnie, d'un sourire presque fraternel, parce que les Pelamourgue sont chers à l'intendante de la mesnie, mais le benjamin plus encore.

[* Qu'est-ce qui se passe ? ** Bonjour à tous !]
_________________

Tu veux jouer avec moi ? Y a moyen de moyenner. MP ! - Militante des RP ouverts.
Tesaura
[ … Départ du Berry…]

Qui aurait pu croire qu’un jour , les pas de agnesia retourneraient sur Tours, ce lieu remplit de souvenir ou jadis ses cousins éloignés y demeuraient. Jamais, elle n’aurait pensée aller de nouveau séjourner en cette capitale mais il y a parfois des occasions qui nous font sans le vouloir, revenir dans des lieux déjà connu. Cette jeune femme avait fait la connaissance d’un homme charmant ou les discutions s’étaient diffusées sans la moindre difficulté en un seul soir. Un agréable moment passé qui lui avait permis d’oublier quelques instants la douleur de son cœur. Sous la demande, elle avait acceptée de le guider à travers le berry pour qu’il puisse voir chaque ville puis connaissant son envie de voyager et de quitter le berry définitivement, il lui avait proposé de voyager avec lui pour une partie du chemin. Cette proposition, elle avait acceptée. Elle irait avec lui à Tours et y séjournerait quelques jours avant de rependre de plus belle son voyage dans une solitude complète.
En attendant ce moment là, elle prit par aux voyages de l’homme qui était accompagné de deux autres hommes. Bien entourée, la dame gallopait à leurs cotés, allant de village en village sans faire réellement de halte juste pour manger et dormir. Le voyage se comptait rapidement en jours, très peu de distance entre Saint Aignan et Tours. Les portes de la capitale s’ouvrait et on pouvait remarquée quatres montures se présentaient et se glissaient dans les différentes ruelles en un rytme soutenu. Un simple arret se fut pour demander le chemin et ils repartèrent à grand gallop aussitôt.


[...Hostel de Pelamourgue ...]

La fin du voyage s’annoncait quand elle vit les bannières de cette famille. Elle lanca un doux regard à Aymar comme pour chercher confirmation ce qui fut le cas. Dressée hautement sur sa monture enfin arretée, on pouvait discerner facilement, une femme envellopée dans une cape aux couleurs clairs ou la capuche recouvrait son visage pâle. Quelques mèches, très peu, légèrement même, de sa chevelure dorée aux couleurs des champs de blés se promenaient à chaque extrémité de sa frimousse.

"Heureuse d’être enfin arrivée."

Elle lui adressa un tendre sourire quand il proposa de l’aider à descendre. Elle tendit ses bras en posant ses mains sur les épaules d’aymar ou s’aida de son aide pour y descendre et mettre enfin pied à terre. A ce moment, elle se retrouva très proche de cet homme ou un échange de regard se posa naturellement dans le sien. Son visage frollant presque le sien. Quelques secondes se passèrent en restant en cette position avant de voir la femme se reculer lentement pour reprendre ses esprits en entendant une voix. Après tout, elle était mariée bien qu'elle aurait pu avoir des amants..


"Qui est ce ? Un membre de vostre famille ? "[

_________________
Gaucher
Jamais il n’avait été aussi proche d’une femme, c’est dire l’intense moment que le jeune homme vivait en cet instant. Les deux jeunes gens se retrouvèrent face à face, les yeux dans les yeux. Aymar pouvait sentir le souffle chaud d’Agnesia. Le voilà qui se perdait, oubliant tout ce qui était autour, jusqu’à ce qu’une voix se fasse entendre à ses oreilles, dans une langue qu’il n’avait jamais apprécié, de l’italien. Elle était là également.
Se détournant, non sans mal, du visage de la blonde, il considéra de haut en bas la maitresse de son frère. Son sentiment à son égard avait toujours été partagé. Il ressentait une réelle aversion pour ce qu’elle représentait, une certaine forme de vice, et la naissance de divers bâtard n’aidait pas Aymar à occulter cela. De plus, elle semblait avoir pris une grande place au sein de la famille, peut-être un peu trop grande si l’on considérait son statut. Il était, pour autant, toujours courtois envers elle, relativement formel même. Qu’importe.


Il inclina légèrement la tête en sa direction afin de la saluer, mais sans plus. Son regard se reporta à nouveau sur l’objet de ses rêves depuis plusieurs nuits.


Citation:
"Qui est ce ? Un membre de vostre famille ? "



Nullement, c’est...une amie de la famille. Une amie de mon frère Basile.


Lui tendant la main afin qu’elle posasse la sienne par dessus.


Madame, si vous voulez bien me faire l’honneur de m’accompagner, j’en serais honoré.


Il se tourna légèrement vers l’entrée du bâtiment, attendant qu’Agnesia donnât le signal de départ.
Tesaura
A peine descendu que la jeune femme s’était retrouvée très proche de cet homme, bien trop proche d’ailleurs. Un moment de silence s’était planée alors qu’ils s’échangèrent tout deux un regard qui pouvait en dire long. Aucune parole, simplement un échange mais cela avait été écourtée rapidement par la voix de cette italienne. Agnesia avait fait rapidement un moment de recule pour se remettre en bonne position et surtout ne pas donner des illusions sur des choses qui n’avaient pas. Après tout, ne l’oublions pas, elle était mariée et si son époux apparament avait décidé du jour au lendemain de plus donner de nouvelle depuis trois mois et qui s’était réfugié chez les moines depuis environs une semaine et demi, en l’église, elle restait l’épouse du seigneur de bretagne. Son regard se posa vers cette italienne en écoutant les paroles de Aymar. Elle aquièsca d’un penchement de visage et la salua respectueusement. Connaissant Basile, elle savait que si cette amie en question était là, c’était qu’elle se trouvait sous sa protection. La détaillant rapidement, elle remarqua le gros ventre et comprit rapidement qu’elle attendait une prochaine délivrance.

"Je ne serai guère seule à séjourner en cette demeure. J’aurai un peu de compagnie quand vous devrez vous absenter."

Elle lui sourit tendrement en voyant son geste et glissa sa main sur la sienne mais finalement enroula son bras autour du sien pour se laisser guider. La jeune femme se sentait un peu intimider en constatant qu’aymar avec une grande famille. Elle avait pu rapidement jugée que les hommes étaient d’un tempérament valeureux, et ferme. En ses murs, elle savait qu’elle serait protégée. Certes, elle savait se défendre néanmois elle n’était pas inquiète mais plutôt tranquillisée. D’une douce voix, elle lui répondit.

"L’honneur est pour moi d’être à vostre bras. Vostre présence me rassure et m’apaise..je ne vous cache point que je suis un peu anxieuse. J’espère que vostre frère Basile acceptera ma présence en vostre deumeure le temps de mon séjour…"

Malgré une tristesse profonde en son cœur, elle garda toujours le sourire aux lèvres et une attitude chaleureuse.


"Allons y, je vous laisse me guider. Je serai honorée de faire la connaissance de vostre famille. "
_________________
Gaucher
Aymar se mit à sourire aux dires de la dame.

Citation:
"L’honneur est pour moi d’être à vostre bras. Vostre présence me rassure et m’apaise..je ne vous cache point que je suis un peu anxieuse. J’espère que vostre frère Basile acceptera ma présence en vostre deumeure le temps de mon séjour…"


Ou allez-vous chercher cela ? Bien sûr qu’il sera ravi de vous avoir parmi nous. Je n’ose imaginer sa colère s’il avait apprit que je ne vous avais nullement inviter en ces lieux.

Bras dessus, bras dessous, Aymar levait exagérément le menton, un petit sourire aux lèvres. Se voyait-il déjà allant vers l’autel ? On peut dire que l’idée lui avait traversé plusieurs fois l’esprit, la réalité de la situation lui brisant à chaque fois le cœur. Orchestrant l’arrivée des deux jeunes gens, Aymar commença à avancer, prêtant une grande attention à celle qui était à ses côtés. D’humeur espiègle, il entreprit d’amuser quelque peu Agnesia. Observant l’hôtel familial, il s’improvisa architecte.

Droit devant, Dame, vous pouvez observer le Séjour des Pelamourgue. Grande bâtisse dans la plus grande tradition de Touraine, l’utilisation de la pierre blanche lui donne un grand éclat que votre présence ne pourra que sublimer. A votre droite et à votre gauche, les appartements de notre race, et le votre bien entendu.

Cessant de lever la tête, il se tourna vers Agnesia.

Vous y serez bien, je vous l’assure. Je m’y engage.

Voyant l’entrée s’approchée, il lui glissa encore quelques mots.

Restez près de moi si vous le souhaitez. Tout se passera bien. Nous sommes assez nombreux mais il n’y a pas un Pelamourgue qui vous fera ombrage, auquel cas je vous ferai justice.

Il déposa la main libre qui lui restait sur le bras prit de la dame afin de la rassurer quelque peu et lui montrer qu’il ne la livrerait nullement à tous ces lions. Arrivant à la hauteur de l’italienne, il inclina, par politesse, sa tête afin de la saluer.

Je vous souhaite le bonjour madame.

Tournant son visage vers Agnesia.

Je vous présente Agnesia de Noldor-Nurbug, fille de Sa Grâce le duc de Berry. Elle sera notre invitée tout le le temps qu’il lui plaira.
Perce_val
{ Pendant ce temps, dans la cour ... }



Bah voilà, on y était. Les sabots des chevaux résonnaient sur la terre humide et y avait un paysan qui nous indiquait l'auberge.

Geoffroy, le garde de Della, il nous fit signe de mettre pied à terre. Un petit saut plus tard, et j'avais regagné la terre ferme, flattant l'encolure de Zéphyr. Mon cheval c'était un cadeau de mon père, et on avait un peu grandi ensemble cette dernière année. J'étais bien avec lui et Geoffroy le savait. Alors il m'avait laissé l'emmener à l'écurie. ça faisait trop longtemps qu'on voyageait, on était pas à quelques minutes près.

Comme Torvar m'avait appris, j'avais vérifié que Zéphyr ne manquerait de rien et j'avais bien mis en garde celui qui allait s'en occuper. Même les gardes ils avaient pas bronché. Bah quoi, c'est vrai, les chevaux c'est trop important. Et j'avais promis à mon père de prendre soin de Zéphyr.

Après, entouré des 4 gardes, on avait rejoint le bâtiment principal. La nuit tombait, mais les pierres étaient toutes claires. C'était trop bizarre. J'avais jamais vu. C'était un peu comme les falaises chez Liz. Mais bon là, y avait pas l'océan.

Je me frottais un peu les mains et les genoux, je remettais de l'ordre dans mes cheveux aussi ... je voulais quand même pas ressembler à Cecy, et je laissais Geoffroy nous annoncer :

Le bon soir,
Veuillez faire annoncer au Seigneur de Pelamourgue la venue du jeune Perceval Kedzia Nazarov, fils du Seigneur de Cheny, lui même vassal de Della de la Mirandole, née Volvent, dicte la Renarde Noire, Dame de Railly, Baronne de Seignelay, Vicomtesse de Montpipeau et Duchesse de Chartres.
Le jeune Seigneur est attendu.


L'homme partit sur le champ, et moi je me demandais comment il allait faire pour retenir tout ça. Le pauvre.
J'écoutais mon cœur qui battait tout fort et tout vite.
J'étais un peu nerveux, et mes yeux bridés se portaient sur tous les objets magnifiques qui décoraient l'entrée. J'avais jamais rien vu de pareil.
Mais c'est normal, avant j'avais jamais été Ecuyer.
Mais ça c'était avant ...

_________________
Tesaura
La main enroulée autour de son bras, la jeune femme se laissait guider aux doux rythmes de sa marche tout naturellement en entretenant cette posture douce et chaleureuse à ces côtes. Le séjour proposé par au grès du hasard de cette rencontre allait lui permettre de pouvoir s’éloigner du Berry mais également tenter d’oublier cette profonde tristesse qu’elle gardait au plus profond d’elle sans dévoiler bien que son regard et son visage dévoilaient nettement sa peine. Écoutant soigneusement Aymar lui touchait quelques mots, elle ne put que se sentir à l’aise en laissant s’échapper un petit rire amusé par ces paroles.

Quelle magnifique demeure.

Les doigts d’agnesia se comprimèrent avec tendresse sur le bras de celui-ci en rougissant quelques peus par ces douces paroles en son encontre. Bien que mariée, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait reçu des mots agréables et forcément les entendant, elle ne pouvait rester de marbre. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres en élargissant timidement alors que son visage pâle se tourna vers le sien délicatement.

C’est fort aimable à vous. Vos paroles me touchent mais ne continuez point, vous risquerez de me faire rougir.

Son doux regard se plongea dans le sien un rapide instant et d’une voix apaisante, elle lui répondit avec une petite touche de taquinerie en se penchant vers lui.

Je suis donc rassurée et n’ayez crainte, je ne quitterai point vostre bras.. Je crains de ne pouvoir le faire en me retrouvant devant vostre grande famille.

La jeune femme tourna de nouveau son visage mais cette fois en direction de l’italienne.

Le Bon Jour à Vous, enchantée de faire vostre connaissance.

_________________
Basile
Le garde, oscillant entre l'inquiétude d'une arrivé en armes et son devoir d'officier, resta de marbre pendant qu'on lui récitait les noms et titres qu'il aurait peine à retenir. D'un hochement de tête, il tourna les talons pour entrer dans l'hostel à la recherche de son maître. Plus petit qu'Arbanats, le lieu se devait pourtant d'être parcourut pendant quelques minutes avant que le reître parviennent dans la bibliothèque seigneuriale, lieu ou le vélin se liait aux activités nobiliaires. Entendant qu'un fils de seigneur, vassal de la Renarde Noire attendait, ce fut épreuve de force pour le Pelamourgue de décrypter le message retenu qu'à moitié de son hommes d'armes. Néanmoins, bien qu'ignorant du surnom de la Volvent, l'hobereau avait retenu le titre de Cheny dans leurs échanges.

Promptement, retirant sa carcasse de son siège, l'occitan glissa son baudrier à sa ceinture avant de rejoindre la cour. Jetant un regard rapide à l'escorte, il n'eut pas de mal à identifier son nouveau écuyer par son jeune âge. Un signe de main en direction des quelques garçons d'écuries hésitant à agir, les envoyèrent prendre soin des montures.


    - " Perceval de Cheny, soyez le bienvenu en ma demeure, entrez donc, mes palefreniers prendront soin de vos montures, et vos hommes pourront aller prendre repas aux cuisines. "


Restant sur le perron de l'hostel à attendre le jeune garçon, le Pelamourgue en profita pour jucher la coterie, dans ses armes et tenues.
Perce_val


J'ai attendu ... longtemps je crois. Et puis y a un messire mais comme une Montagne, qui est venu. Il était grand comme mon père, mais il avait les cheveux tout brun et les yeux verts. Il faisait quand même un peu peur.

Il a dit que je m'approche alors je me suis approché, mais bon j'étais pas très à l'aise. Pendant un moment, je me suis dit que j'allais sauter sur mon cheval et rejoindre mon père, ma mère et Cecy. Je voulais partir très loin et très vite. Mais après j'ai pensé que je voulais être Chevalier et que c'était quand même Della qui m'avait envoyé ici. Quand même Della elle m'aimait bien, elle m'aurait pas mis avec un tout méchant.

Il avait plein de gens qui écoutaient ses ordres et si ça continuait on allait rester tout seuls. Je voulais pas trop rester avec lui, parce que dans les tavernes, en arrivant, les gens ils avaient dit qu'il était pas très aimable et qu'il faisait très peur. Ils avaient dit "prétentieux" aussi, mais je sais pas ce que ça veut dire. J'espère que ça veut pas dire qu'il mange les enfants, comme les ogres.

J'ai un peu gonflé le poitrail, comme les chevaux y font quand ils veulent impressionner les autres chevaux. Si j'avais eu une queue, je l'aurais levé tout haut et j'aurai fait pipi pour marquer mon territoire. Mais fallait être courageux. Alors je me suis avancé jusqu'au perron et au messire, et j'ai tendu la main comme on faisait avec Lub.

Je vous remercie mon Seigneur, vous avez les amitiés de Della et le remerciement de ma maman. C'est avec vous que je vais vivre et que je vais m'entraîner pour devenir un Grand Chevalier ?

Et comme quand j'étais nerveux je parlais tout vite, je rajoutais :

Je sais déjà monter à cheval, c'est mon père qui m'a appris parce que tous les cosaques ils savent monter avant même de savoir marcher. Et je tire à l'arc aussi. Et avec mon épée en bois, je sais donner coup d'estoc et coup de taille, et y faut viser les articulations. Et euh ...
C'est dur de devenir un Ecuyer ?


J'avais relevé mes grands yeux noirs sur lui. C'était un colosse comme dans mes livres de Chevalier. Mais quand même il avait pas l'air trop trop rigolo ... Et je savais même pas ce qu'il allait me faire faire, ni même comment je devais l'appeler.
C'est pas facile de devenir un Grand.

_________________
Svend
Asalbèrt de Pelamourgue était d'une humeur assez apathique depuis plusieurs mois, parti en Lorraine où il pensait combattre, il n'avait côtoyé que la lassitude et l'ennui, et pour preuve son seul fait d'arme fut d'abattre une germanique qui avait eu l'audace de traverser le duché lorrain sans agrément. Il avait fini par rentrer avec les siens à Tours, toujours pris de langueur, avant de prendre les flots pour Bordeaux afin de récupérer ses affaires sur place. Il était enfin arrivé, il allait sans doute revoir sa fille mais également son fils qu'il n'avait pas rencontré depuis fort longtemps.

Arrivé à Tours, une bourgade bien modeste comparé à Bordeaux, il entreprit la tâche d'appréhender l'hôtel des Pelamourgue, ce qu'il fit sans coup férir.

Poussant la porte de l'hôtel non sans peine car transportant tout son magot, il posa ses bagages à l'intérieur de l'édifice en espérant croiser un proche afin qu'il l'aide à s'établir.
Basile
L'hobereau toisait le jeune homme. Continuant à s'en faire une idée. A l'heure il hésitait à débutait dès maintenant quelques parades d'armes. L'idée se faisait tandis qu'il entendait la réponse de l'enfant. une manière commode et rude à la fois de mesurer ses capacités et autant de donner le ton de la rudesse et la difficulté d'un apprentissage des armes.

    - " Vous servirez à ma cour comme écuyer, cotoyerez austre chevaliers, gens d'armes et d'autres personnes. Pourtant votre vie ici ne sera guère douce ni plaisante.
    Il est commode devenir écuyer, car des mots suffisent, mais bien plus dur de s'en montrer à la hauteur, car les actes le font. "


Au lieu de rentrer dans l'hôtel, l'hobereau le conduisait à travers l'entrée vers la cour à l'arrière du bâtiment. Celle ci était plus étroite et close par quatre murs, cependant on y trouverait quelques mannequins et autres objets d'armes. Ne manquait que les armements eux, mieux conservait en intérieur. Cependant, après l'invitation du sire, un serviteur apporta à sa suite une épée dans son fourreau. Le Pelamourgue continua son introduction, dans un désir de poser la vie d'un écuyer, sa rudesse et sa difficulté. La compassion ou l'affection qu'on pourrait prêter à un enfant en était absente. Il n'en prêtait pas même à ses enfants derrières ses manières de nobles des anciennes coutumes, néanmoins son intérêt à l'entraînement d'un écuyer, restait une clé de voûte de cette relation naissante.


    - " Vous passerez davantage de temps à tenir vos armes, apprendre à les utiliser, et vous engagez à mon service jusqu'à votre adoubement.
    Vous aurez également à m'accompagnez dans les combats et autres épreuves de force que Dieu décidera de nous présenter.
    Vous deviendrez un chevalier si vous y mettez l'ardeur, mais vous aurez à acquérir la grandeur par vos faits d'armes. "


Agrippant l'épée faites d'acier d'une main, l'hobereau la présenta au novice ès chevalier. La lame étant sans rutilance, ni même le fourreau. Simple d'acier, mais bien aiguisé et un poids bien répartis.

    - " Dame Della m'a fait mandement de vous accepter en écuyer, cependant, c'est votre choix d'accepter de le devenir maintenant que vous savez ce qui vous attends.
    Si tel est votre souhait, alors cette épée sera votre, saisissez là dès maintenant et prenez en grand soin. "
Perce_val


J'avais dit OUI.
Oui je le voulais. Je voulais devenir un Ecuyer, et puis un Chevalier. Je voulais apprendre à apprivoiser les armes comme j'avais apprivoisé les chevaux, selon les bons enseignements de Torvar.

J'avais regardé tout partout quand on était passé à l'arrière du bâtiment. Mon terrain de jeux, j'en étais sûr. J'allais certainement passer des heures et des heures ici. J'allais devenir grand et fort comme le Sieur Pelamourgue. J'allais me battre tout fort aussi, et un jour mon père et moi on irait faire la guerre ensemble. Et même qu'on sauverait des gens, des femmes qui sentent bon comme ma mère, et des enfants à qui les méchants ont tué leurs parents, comme Cecy.

J'avais bien écouté Basile, tout ce qu'il avait dit et dirait encore. Et c'est juste après qu'il avait sorti l'Epée. Celle qui deviendrait mienne. Une vraie de vraie. Une de celle qui fait des trous tout partout. Et dont le tranchant était fait pour rendre justice. Si, c'est mon père qui l'a dit.

Ce jour là devait changer toute ma vie. J'ai tendu la main, j'ai pris l'épée avec mes deux mains, et j'ai baissé la lame vers le sol pour blesser personne.

Merci Messire. Je promets d'en prendre grand soin. Je mettrai toutes mes forces et mon ardeur, c'est juré, promis, craché !

Et j'avais craché, parce que je le pensais vraiment et qu'avec Drobomir et Lub on avait appris à cracher comme des hommes ! Les Cosaques me manquaient déjà, et ma mère aussi, mais elle avait dit qu'elle viendrait pour la nouvelle année.
J'étais pressé d'apprendre et de montrer à mes parents que je pouvais être un grand et que je pourrais les défendre, toujours.

Je vais bien écouter Messire, et je vais vite apprendre. Della sera fière de moi, c'est sûr !

Et peut être même qu'un jour elle m'épouserait. ça, ça serait vraiment trop bien. Du coup, avec ce joli cadeau d'épée, j'avais un peu moins peur et levant la tête pour regarder le sieur Pelamourgue qui était vraiment très grand je demandais :

On commence quand ? J'suis prêt !

Bon j'étais un peu fatigué, et j'avais les yeux qui clignaient un peu trop. Mais fallait bien que je montre que maintenant j'étais un homme.

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